Affaire Frédéric Lievy : à quand la fin de l’imbroglio ?

Bruxelles, le mardi 9 octobre 2012

 

Après le dépôt d’une énième demande de permis de construire, une nouvelle fois refusée par la Mairie de Frouzins malgré les pièces nouvelles apportées au dossier, après l’obtention d’une attestation d’activité agricole portée à la connaissance de la Chambre d’agriculture, après le renoncement de la Sous-Préfecture à une médiation qu’elle avait elle-même impulsée, Frédérique Lievy se retrouve à la case départ : il est toujours menacé de destruction de son habitation et de son exploitation. A quand la fin de cet imbroglio ?

 

Il est inacceptable, intolérable et insupportable qu’une famille entière, totalement intégrée, soit ainsi brimbalée entre les différents services de différentes administrations.  Alors que ce n’est ni plus ni moins que son avenir qui est en jeu ! Frédéric Lievy devra-t-il mettre fin à l’activité avicole qui fait vivre dignement sa famille ? Celle-ci sera-t-elle contrainte de quitter sa propriété pour se retrouver à la rue ou rejoindre une aire d’accueil normalement dédiée aux voyageurs et déjà surchargée ? Qu’en sera-t-il de la scolarité pourtant très régulière de ces enfants potentiellement arrachés à la commune où ils exercent de plus leurs activités de loisir ?

 

Mais l’« affaire de Frouzins » est aussi emblématique de la situation inextricable que connaissent aujourd’hui les Gens du voyage en matière de logement. L’ensemble des institutions et associations impliquées dans les questions relatives à l’intégration des Gens du voyage ainsi qu’à la diversité de l’habitat suivent de très près son issue. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé d’interpeller une nouvelle fois la Préfecture de la Haute-Garonne afin qu’elle me donne les garanties de la bonne résolution de cette affaire.

 

Catherine Grèze

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