Mercredi 29 mars à 20h, au salon des Halles, à Lunéville, se tiendra une conférence-débat -échanges  sur :

le revenu de base pour toutes et tous  
organisée par le groupe des militants EELV du Lunévillois.

Parce  que  la  détresse  de  certain-e-s  de  nos  concitoyen-e-s n’est plus tolérable , Marie-Neige HOUCHARD  et  Guillaume  LECORVAISIER,  candidat-e-s  à  l’élection  législative  sur  la  4ème circonscription de Meurthe-et-Moselle , pensent qu’il est urgent de mettre en place des solutions nouvelles !

Ce projet figure d’ailleurs dans le programme porté par Benoît Hamon et Yannick Jadot.

Cette conférence animée par  Jean DESESSARD, Sénateur Ecologiste et Président du groupe Ecologiste au Sénat, qui défend c

e projet depuis 2008.

Cécile Duflot espère voir entrer de nombreux écologistes dans les assemblées départementales. Photo Pierre HECKLER

L’ex-ministre du Logement était dans le nord mosellan, hier, pour soutenir les candidats écologistes aux départementales.

Elle n’arrête pas, Cécile Duflot. Elle était en début de semaine à Toulon, aujourd’hui à Toulouse et hier dans le nord mosellan.

Son objectif ? Faire entrer un maximum d’écologistes dans les assemblées départementales. « Les élus écologistes, c’est utile pour changer les choses , explique-t-elle. Ils sont à l’initiative de nombreux projets qui améliorent concrètement et durablement la vie des gens. »

Au programme de sa visite, hier, une rencontre avec des agriculteurs bio lorrains à Zoufftgen et la visite d’un écoquartier à Distroff. « C’est une manière de montrer qu’en matière d’écologie, des solutions existent déjà » , explique l’ex-ministre du Logement.

Venus soutenir les binômes investis par son parti dans le nord mosellan, elle a regretté l’échec des discussions entre le PS et son parti dans le département.

« Nous avons pourtant démontré, par le travail que nous menons dans les Régions, les Départements et la Villes, que nous pouvions trouver des compromis », dit-elle.

En revanche, elle est « fière » du choix des écologistes mosellans, qui ne présentent aucun binôme à Hayange, afin de ne pas participer à la division de la gauche dans ce canton où le FN fait figure de favori.

Hier à Zoufftgen Cécile Duflot échange avec les paysans bio

Cécile Duflot a visité la ferme Fol’Epi de Zoufftgen, hier matin. Photo Pierre HECKLER

Cécile Duflot était hier matin à Zoufftgen pour rencontrer des agriculteurs qui ont choisi de produire bio. L’ex-ministre du logement a écouté leurs problèmes, proposé des solutions et les a surtout encouragés à convertir d’autres paysans au bio.

On reproche souvent aux hommes et femmes politiques d’envergure nationale de passer trop de temps à parler et pas assez à écouter. Cécile Duflot n’est pas de cette espèce. Hier, dans le nord mosellan, elle a plus écouté que parlé. Avant d’aller visiter le quartier écolo de Distroff, elle était le matin à Zoufftgen, pour échanger avec les agriculteurs bio. Ils lui ont parlé des problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.

De son côté, elle a tenté de trouver des solutions. Extraits.

Le problème de l’abattage

Thierry Thil, l’exploitant de la ferme du Fol’Epi à Zoufftgen raconte : « Il y a deux abattoirs à 20 kilomètres d’ici, au Luxembourg. Mais pour y envoyer mes bêtes, je dois faire venir un vétérinaire pour qu’il établisse un certificat. Certificat facturé 50 € par bête… Je dois ensuite aller à Metz pour faire tamponner ce document. Et en plus, il n’est valable que 24 h ! Un casse-tête sans nom. Résultat, alors que je suis à 30 minutes d’un abattoir, je dois prendre la route pour faire abattre mes bêtes à Sarrebourg, à deux heures d’ici… »

« C’est invraisemblable », soupire Cécile Duflot, avant de lancer une idée. « Je peux vous mettre en contact avec Danielle Auroi, la présidente de la commission des affaires européennes à l’Assemblée nationale. Elle est écologiste. Je suis certaine que l’on peut débloquer facilement ce problème. » Sans quoi il deviendra vraiment urgent de construire un abattoir de proximité.

Le problème de la distribution

De très nombreux paysans bio parviennent à écouler toute leur production en vente directe. Mais ils se heurtent parfois à d’incroyables blocages réglementaires. « Nous avons ouvert un drive paysan à Kanfen il y a quelques mois, raconte Thierry Thil. Mais nous avons dû obtenir une autorisation en commission départementale d’aménagement commercial… De quoi vous décourager. » Cécile Duflot connaît bien le sujet, puisque c’est elle qui a élaboré la loi Alur, à l’origine de cette réglementation. « Au départ, nous voulions réglementer les implantations des drives de supermarchés qui devenaient totalement anarchiques. Et puis nous nous sommes rendu compte que cette disposition toucherait également les drives paysans. Nous allons prévoir des dérogations dans l’écriture des décrets d’application. »

La question du financement

Mardi, des paysans bio ont manifesté un peu partout en France, pour exprimer leur colère contre la baisse des subventions individuelles dont ils bénéficiaient. Depuis, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, leur a promis des aides complémentaires. Mais le problème est d’abord arithmétique : devant la progression du nombre des surfaces agricoles bio, les aides ne suffisent plus pour satisfaire tout le monde. « Il faut réorienter les aides qui allaient vers l’agriculture conventionnelle vers le bio », estiment les paysans bio. Car ils sont certains que le mouvement de conversion va s’accélérer encore dans les années à venir. « Et qu’est-ce qui pousse réellement les agriculteurs à passer au bio ?, interroge Cécile Duflot. Craignent-ils pour leur santé ? » « C’est surtout le renouvellement générationnel, note un paysan. La nouvelle génération est beaucoup plus sensible aux questions environnementales. » Il y a aussi une motivation économique : « Les drives, les Amap et les marchés bio connaissent un succès fou », reconnaissent les agriculteurs. « Là-dessus, on voit bien le décalage qui existe entre les élus et les réalités du marché, note Cécile Duflot. Les consommateurs attendent plus de bio. Faites un sondage auprès des parents d’élèves pour les cantines, par exemple, et vous verrez que 75 % d’entre eux réclament du bio. Pourtant les élus sont encore frileux quand il s’agit de promouvoir l’agriculture biologique. »

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le 17 mars 2015

VISITE DE MANUEL VALLS,

l’occasion pour EELV 54 de réaffirmer son engagement dans l’action locale

En 54, EELV a fait le depuis de nombreuses années le choix de participer activement à la gouvernance de la vie politique locale en s’associant avec des équipes de Gauche des municipales aux élections régionales et aujourd’hui aux départementales. Des Meurthe-et-Mosellans écologistes participent effectivement aux conseils municipaux et à l’assemblée départementale dans un esprit d’union mais avec une voix distincte et originale.

Si notre expertise est reconnue dans les domaines de l’environnement et du développement durable, elle s’est aussi exprimée depuis des années dans les domaines du développement économique, de la justice sociale et particulièrement la mise en place d’actions en faveur du développement démocratique local.

Laboratoire d’idées nouvelles grâce à un débat interne animé et fructueux, EELV apporte à la vie publique et aux vieux partis de gouvernement des idées innovantes qui bousculent parfois l’establishment local mais contribuent à la rénovation d’une politique de proximité et d’écoute tant attendue par la population.

En Meurthe-et-Moselle, 6 candidats écologistes se sont associés à des partis de Gauche

Marie-Neige Houchard recevra ce soir le premier ministre

Lunéville, Marie-Neige Houchard, une militante de la première heure, viscéralement engagée auprès de la petite enfance.

Habitante de la commune de Dombasle-sur-Meurthe où sera reçu le Premier ministre, Marie Neige Houchard (59 ans) y est une figure appréciée pour son engagement social et environnemental. Écologiste de longue date, elle est porteuse dans le mouvement d’expérience et de dynamisme par son goût pour l’action plus que les discussions d’appareil.

Enseignante spécialisée en RASED, l’action sociale, l’accompagnement des jeunes en difficulté ne sont pas que des promesses pour elle. C’est dans le milieu associatif qu’elle développe cette attention chaleureuse pour les autres, mais quand il le faut, elle sait s’engager vivement pour des causes qui lui semblent primordiales, ainsi le nucléaire avec Bure où dernièrement l’accueil des familles Roms ! Attention Monsieur Valls, ce ne sera pas une écolo-gaudillot !

AUTRES CANDIDATS 54

• Entre Meurthe et Seille, Anthony Caps, conseiller départemental sortant, maire de Nomény, en équipe avec une candidate PS
• Nancy 3, Frédéric Maguin, en équipe avec une candidate PS
• Vandoeuvre-lès-Nancy, Mikael Agopiantz, en équipe avec des candidats PS et Front de Gauche
• Briey, Fabienne Reinbolt, en équipe avec des candidats PS
• Jarny, Manuela Ribéro, conseillère départemental sortante, en équipe avec des candidats Front de Gauche.

Le seul barrage à la montée des extrêmes est pour nous le redéploiement de la démocratie.

La visite du Premier ministre sera pour nous l’occasion de lui présenter la réalité d’un territoire particulièrement touché par la crise.

Il s’est dernièrement engagé à mener une lutte volontaire contre le FN. Pour nous, le seul barrage à la montée des extrêmes est le redéploiement d’une démocratie totale.

Pour chaque région de France, des luttes locales focalisent et rassemblent les écologistes locaux. Cette entrevue avec les Lorrains sera pour nous aussi l’occasion de rappeler à Manuel Valls les dossiers épineux de Bure et Fessenheim pour lesquels nous attendons des réponses claires et engagées.

Contact : Mikael Agopiantz 06 71 03 82 24 – mikael.agopiantz@gmail.com

Produire autrement : quelles politiques agricoles pour quels enjeux ?

Lundi 2 décembre 2013 – 19 h 30

ENSAIA amphithéâtre cuenot

2 avenue de la forêt de haye , 54500 Vandoeuvre-les-Nancy.

 Projection du film et débat animé par Béatrice JAUD
productrice du film