politique – EELV Lorraine https://lorraine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts de la région lorraine Sat, 21 Apr 2018 06:04:37 +0200 fr-FR hourly 1 Communiqué de presse EELV Nancy : Tram Du Grand Nancy, nous restons vigilants https://lorraine.eelv.fr/communique-de-presse-eelv-nancy-tram-du-grand-nancy-nous-restons-vigilants/ https://lorraine.eelv.fr/communique-de-presse-eelv-nancy-tram-du-grand-nancy-nous-restons-vigilants/#respond Sat, 21 Apr 2018 06:04:37 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2901 L’engagement des citoyens et des élus EELV ramène le Président de la Métropole à la raison pour le futur tram, mais la vigilance reste de mise.

La présentation des projets lors de la concertation laissait entrevoir l’hérésie d’une non desserte de Brabois par tram.

Ce quasi serment de M. Rossinot de réaliser l’ensemble des variantes résulte de l’’engagement des citoyens et des élus d’opposition de la Métropole qui ont démontré l’absolu besoin d’un tram du 21ème siècle pour Nancy. Ils l’ont ramené à la raison pour ne pas réitérer la catastrophe du choix de Bombardier fait sans concertation et en muselant l’opposition.

EELV a rappelé pendant le débat de ce jour la nécessaire cohérence du schéma des déplacements métropolitains devant inclure les autres lignes de bus mais aussi les vélos qui sont appelés à fortement se développer, vélos aujourd’hui mis à l’index par une verbalisation sur la voie du tram.

Enfin, EELV demande que le phasage prévu ne soit pas un prétexte pour masquer les problèmes budgétaires et évacuer in fine la montée à Brabois aux calendes grecques post élections municipales de 2020. L’ensemble des phases doit être concomitant pour une mise service de la totalité Brabois-Porte Verte- Roberval au plus tard fin 2023.

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Tribune à Signer en soutien à nos camarades de NDDL https://lorraine.eelv.fr/tribune-a-signer-en-soutien-a-nos-camarades-de-nddl/ Thu, 12 Apr 2018 16:21:41 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2896 La ferme des 100 Noms est tombée mais son imaginaire,
celui qui s’est épanoui à Notre-Dame-des-Landes, est porteur d’espoir.

Cher-es ami-es,

La tribune collective Cent noms pour une Zone d’Agriculture Durable à Notre-Dame-des-Landes est parue ce matin sur Mediapart. Lancée à l’initiative d’EELV, elle rassemble les écologistes de tous horizons pour envoyer un message collégial fort.

Alors qu’à Notre-Dame-des-Landes, la ferme des Cent Noms est tombée, de nombreuses personnalités politiques, associatives, syndicales ou universitaires y demandent ensemble « l’arrêt immédiat des interventions policières et l’ouverture d’un vrai dialogue qui permette dans le respect de la loi l’élaboration de conventions individuelles, mais aussi collectives ».

Ce sont plus de 100 noms que nous avons réunis : 100 personnes qui s’opposent à l’usage de la violence contre celles et ceux qui construisent un avenir commun et collectif, 100 personnes qui s’engagent à résister et créer l’alternative au modèle dominant dont nous avons tant besoin, 100 personnes qui auront tenté d’interpeller le Président de la République et son gouvernement, en plein dans un “plan de communication” visant à nous faire taire ou, pire, nous faire disparaître.

Cette tribune, déjà signée par une centaine de personnes, est ouverte aux signatures. Vous pouvez, chacun, chacune, la relayer et la signer via ce formulaire : https://100noms.typeform.com/to/TO4gy9 . Plus de 400 personnes l’ont déjà signée par ce biais.

Parce que nous pensions que c’était impossible, nous l’avons fait. Et le combat continue.

David Cormand

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Communiqué d’EELV : Vélo à Nancy, la municipalité a un tram de retard https://lorraine.eelv.fr/communique-deelv-velo-a-nancy-la-municipalite-a-un-tram-de-retard/ Thu, 12 Apr 2018 08:59:18 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2894 Communiqué d’EELV : Vélo à Nancy, la municipalité a un tram de retard

La verbalisation actuelle des cyclistes sur la voie du tram est révélatrice une fois de plus du manque de vision prospective d’une municipalité incapable, au-delà d’une communication mensongère sur la transition énergétique, d’en saisir les enjeux réels.

Le cycliste, comme le piéton, doit avoir toute sa place à Nancy et en l’absence de pistes cyclables, la voie du tram constitue un parcours sécurisé. L’interdire c’est mettre en danger la vie des cyclistes.

EELV demande à la municipalité de surseoir à cette décision, de faire preuve de bienveillance vis-à-vis des cyclistes et de ne pas les oublier, demain, dans les aménagements du nouveau tram.

En attendant, un vrai développement du réseau cyclable et afin de permettre une cohabitation harmonieuse, la municipalité doit mettre en œuvre une campagne de communication de prévention des risques et des formations à la sécurité auprès des usagers pour un partage serein de l’espace urbain.

La mairie doit s’appuyer sur tous : associations d’usagers, écoles, lycées universités et associations d’étudiants, entreprises avec une attention toute particulière à celles qui emploient ou utilisent des livreurs cyclistes et autres.

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Réaction de David Cormand, SN d’EELV au texte de Nicolas Hulot, ministre de la transition énergétique publié dans «le JDD». https://lorraine.eelv.fr/reaction-de-david-cormand-sn-deelv-au-texte-de-nicolas-hulot-ministre-de-la-transition-energetique-publie-dans-le-jdd/ Tue, 10 Apr 2018 08:55:31 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2892 David Cormand, secrétaire national d’Europe Ecologie-les Verts réagit au texte du ministre de la Transition écologique et des Transports publié dimanche par «le JDD».

Dimanche 8 avril, Nicolas Hulot a publié dans le JDDune tribune pour soutenir la réforme de la SNCF.

A sa lecture, difficile d’échapper à un profond sentiment de malaise quand on est écologiste.

Si dans ce texte, le ministre de la Transition écologique et solidaire exprime à maintes reprises son «amour» pour le train et les cheminots, on ne peut s’empêcher de penser à la formule célèbre : «Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.» Or ici, beaucoup de déclarations, et peu de preuves. Ce constat est d’ailleurs celui que l’on fait trop souvent sur la place de l’écologie dans ce gouvernement : beaucoup de déclarations d’intentions, très peu d’actes. Recul sur le nucléaire, remise en question de la filière française de l’éolien offshore, menace sur l’occupation pacifique et alternative des terres de Notre-Dame-des-Landes, échec des états généraux de l’alimentation avec la reprise en main du ministre de l’Agriculture et les lobbys, imploration à «l’indignation» des député·e·s de la majorité quand l’urgence serait d’agir, feuille de route insignifiante présentée à l’Europe sur les propositions de la France pour la lutte contre la pollution de l’air. Bref, cela ne va pas. Par son silence, Nicolas Hulot avait jusqu’à maintenant essayé d’agir tout en évitant de cautionner les renoncements du gouvernement dont il est censé être le numéro deux. Avec cette tribune, un seuil a été franchi.

Biais

Pourtant, la question centrale pour une réforme souhaitable de la SNCF est la question écologique.

Nicolas Hulot use et abuse de la référence à la dette de la SNCF. Or, cette dette n’est en rien liée au statut des cheminots. Elle est principalement liée au surinvestissement effectué dans les TGV au détriment des autres lignes. Ces investissements ne viennent pas de nulle part. Ils sont le résultat de décisions de l’Etat. Appréhender la réforme de la SNCF par sa dette constitue un biais qui nie le véritable sujet : le train souffre structurellement de la concurrence déloyale de la route et du transport aérien. En effet, la quasi-totalité des coûts de construction et d’entretien des infrastructures routières sont pris en charge par l’Etat et les collectivités locales. Ces infrastructures sont mises gratuitement à la disposition des usagers, notamment pour le transport de marchandises. Pire, la seule redevance collectée pour l’usage des routes, les péages autoroutiers, est concédée à des concessionnaires privés qui jouissent d’une rente disproportionnée par rapport aux services qu’ils rendent. Ajoutons à cela la niche fiscale accordée au gazole professionnel, et on constate que le gouvernement maintient un bonus pollution au détriment du rail. Nicolas Hulot annonce triomphalement 36 milliards d’euros d’investissement de l’Etat pour le réseau ferré sur dix ans… Rappelons que les infrastructures routières représentent en investissement et en entretien pris en charge par les collectivités 16 milliards d’euros par an, que le coût des accidents routiers, pris en charge par la collectivité, représentaient 33 milliards d’euros en 2015 et que la pollution de l’air représente, toujours pour la collectivité, un coût de 101 milliards par an.

Nicolas Hulot écrit que cette réforme est faite pour «aider les Français à choisir le train lorsque c’est pertinent». Il fallait oser. Faut-il rappeler que c’est le ministre Macron qui a créé les «cars Macron» pour concurrencer les lignes SNCF entre les villes qui étaient reliées de façon directe par le train ?

Nicolas Hulot plaide pour l’ouverture de la concurrence à la SNCF comme solution pour permettre d’accéder à des services de meilleure qualité et moins cher pour les usagers. Il s’appuie pour cela sur l’exemple de l’Allemagne. Il oublie de signaler que l’Allemagne a repris l’intégralité de la dette de la Deutsche Bahn. Mais surtout, nous avons déjà un retour d’expérience sur l’ouverture à la concurrence du fret ferroviaire en France : depuis l’ouverture à la concurrence, le volume de marchandises transportées par le rail a été divisé par deux. Selon quelle pensée magique en serait-il autrement pour le transport de voyageurs ?

Règle d’or

Pour Nicolas Hulot, «tout le monde peut le comprendre, dans une entreprise qui perd de l’argent, l’avenir des salariés ne peut pas être garanti», écrit-il… On s’étonne de cette approche pour une mission de service publique. Mais surtout, depuis 2007, la SNCF a réduit ses effectifs de 25 000 salarié·e·s alors que la dette est passée dans la même période de 33 à 52 milliards d’euros. La SNCF perd de l’argent essentiellement à cause des frais financiers liés à «sa» dette, et d’une concurrence déloyale de la route et de l’avion encouragée par le gouvernement.

C’est pourquoi une réforme ambitieuse de la SNCF doit prévoir la prise en charge de la dette de la SNCF par l’Etat. Comment financer cette reprise de dette ? Par une redevance camion et aérienne, la nationalisation des autoroutes et la suppression de la niche fiscale accordée au gazole. En clair, les transports qui polluent payent pour les transports qui ne polluent pas ou moins.

Cette réforme doit concevoir le rail et la SNCF comme un service public ayant pour mission de garantir l’égalité des territoires et d’accélérer la lutte contre le changement climatique. Le fret ferroviaire doit être favorisé par les mesures fiscales indiquées, des dispositifs législatifs contraignants et par un volontarisme chiffré et évalué de transfert modal de la route vers le train.

Sur les investissements, un moratoire sur les nouvelles lignes TGV doit être décidé ainsi que sur le projet de nouvelle liaison Lyon-Turin. Les projets routiers comme le contournement Est de Rouen ou encore celui de Strasbourg doivent être abandonnés. La modernisation des réseaux existants doit être la règle d’or pour un argent public bien dépensé.

Bref, si on «aime le train», c’est une tout autre réforme de la SNCF qu’il faut entreprendre. Les solutions existent. Elles sont écologistes. Encore faut-il que le gouvernement le soit.

David Cormand secrétaire national d’Europe Ecologie-les Verts (EE-LV)

 

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 L’Etat tente le passage en force à Bure https://lorraine.eelv.fr/letat-tente-le-passage-en-force-a-bure/ Thu, 22 Feb 2018 19:49:31 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2887 Communiqué de presse

Le 22 février 2018

« L’Etat tente le passage en force à Bure »

Europe Ecologie Les Verts Lorraine dénonce, depuis plusieurs mois déjà, les violences policières envers les résistants au centre d’enfouissement de Bure.

La semaine dernière, des militant-e-s lorrain-e-s étaient à Bar Le Duc, aux côtés des opposants accusés d’avoir démoli le mur illégalement bâti par l’Andra, au Bois Lejuc.

Ce 22 février 2018, l’Etat policier est en train de déloger, avec force et violence, quelques occupants pacifistes à l’occasion du passage du secrétaire d’Etat Sébastien LECORNU.

L’attitude du préfet et du gouvernement est inqualifiable. Le but, inavouable, est de pratiquer la terreur et l’intimidation.

En évacuant ainsi les occupants du Bois Lejuc, le Ministre de l’intérieur et le Président veulent donner un signal clair : « on vous a laissé Notre-Dame des Landes, la récré est finie, rentrez chez vous ! »

EELV Lorraine appelle le préfet de la Meuse, la gendarmerie et le gouvernement à l’arrêt des violences et des pressions imposées aux militants anti-nucléaires. C’est indigne de la part de l’Etat d’agir ainsi.

EELV Lorraine apporte son soutien aux occupants du Bois Lejuc, de tout cœur avec eux en ce jour de violence policière.

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Emission « entre-nous » avec Gilles Bilot https://lorraine.eelv.fr/emission-entre-nous-avec-gilles-bilot/ Wed, 14 Feb 2018 16:00:04 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2880 Interview du secrétaire régional Gilles Bilot sur Vosges Télévision ( Lundi 12 février )

https://www.vosgestelevision.tv/eco-politique/entre-nous/Entre-nous-Gilles-Bilot-HvXlKBsCWt.html#

 

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Place Thiers : Manque de Vision ? https://lorraine.eelv.fr/place-thiers-manque-de-vision/ Wed, 14 Feb 2018 15:51:15 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2876 Immeuble de la place Thiers : le maire affiche une nouvelle fois son manque de vision Après le tram, il y a 20 ans, après le Musée Lorrain, il y a un an, la mairie continue dans la médiocrité et l’absence de vision. ...]]>

Immeuble de la place Thiers :

le maire affiche une nouvelle fois son manque de vision

Après le tram, il y a 20 ans, après le Musée Lorrain, il y a un an, la mairie continue dans la médiocrité et l’absence de vision.
Au-delà de la privatisation de l’espace public déjà épinglée, la décision d’accorder un permis de construire à un projet insipide témoigne d’une vision essentiellement financière de court terme et non prospective de l’avenir de la Cité.

EELV dénonce une nouvelle fois des décisions habillées d’un semblant de concertation, mais  prises en catimini, par un petit nombre et sans souci de l’intérêt collectif.  

La place Thiers est révélatrice d’un mode de fonctionnement que l’on retrouve sur d’autres dossiers. Demain, ce sera Nancy Thermal dont le contribuable assurera le risque financier sans avoir le service mérité en échange. Demain ce sera un tram qui sera amputé de la montée à Brabois et tronquera encore le service public. Demain…

EELV réclame, certes, une gestion saine des finances de la Ville et de la Métropole, mais qui priorise le service aux citoyens avant de servir les intérêts privés.

 

Claudie Picard : co-responsable du groupe EELV Grand Nancy

et Jean-Luc Rigo.

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Aides à l’agriculture BIO, Intervention de M.Ribeiro au CD https://lorraine.eelv.fr/aides-a-lagriculture-bio-intervention-de-m-ribeiro-au-cd/ Thu, 28 Sep 2017 15:15:03 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2858 Texte de l’intervention de Manuela Ribeiro le 27 septembre 2017  lors du débat relatif à un des rapports de la session publique du Conseil départemental ...]]>

Texte de l’intervention de Manuela Ribeiro le 27 septembre 2017  lors du débat relatif à un des rapports de la session publique du Conseil départemental

Le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle a voté ce mercredi 27 septembre 2017 une aide exceptionnelle pour le versement d’une avance de trésorerie à destination des exploitations agricoles du département éligibles aux aides européennes à l’agriculture biologique pour les campagnes 2015 et 2016.

Ces exploitations souffrent des retards accumulés dans le versement des aides européennes. Ce versement d’une avance de trésorerie permettra à des agriculteurs biologiques, au moins pour cette année, de maintenir leur activité. Car force est de constater qu’ils sont dans une situation d’urgence.

Cette initiative du Conseil départemental est à saluer, d’autant plus que, dans le même temps, le ministre français de l’Agriculture, Stéphane TRAVERT a annoncé le quasi arrêt des aides à la filière bio.

Ce terme d’ « aides » n’est d’ailleurs pas approprié car ce que recevaient les agriculteurs bio n’étaient pas des aides, mais une « rémunération de reconnaissance ».

Reconnaissance pour les pertes subies par les agriculteurs conventionnels lorsqu’ils décident de se convertir, car il faut compter deux à trois ans de réduction de revenus, le temps de « nettoyer les sols ».

Reconnaissance également des services indiscutables et essentiels rendus par les agriculteurs bio à la collectivité : amélioration de la qualité de l’eau, de l’air, des sols, limitation des dépenses de santé, maintien de la biodiversité et j’en passe.

Inutile de reprendre l’historique des dispositifs qui ont existé. Mais force est de constater que la suppression des aides françaises (mesure nullement imposée par l’UE), combinée à leur maintien dans tous les autres États-membres de l’Union européenne, va créer une distorsion de concurrence au détriment de l’agriculture biologique française.

Comment donc expliquer cette décision frappant un secteur économique dynamique, où la demande est en croissance forte et durable, qui assure des emplois non délocalisables offrant aux agriculteurs et aux consommateurs une meilleure protection de leur santé ?

La seule réponse est la sensibilité de notre gouvernement aux arguments des lobbies de l’industrie chimique.

Le signal qui est envoyé est désastreux et est, de notre point de vue, une vraie faute politique.

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« L’Etat totalitaire règne en Meuse » https://lorraine.eelv.fr/letat-totalitaire-regne-en-meuse/ Sat, 23 Sep 2017 05:47:33 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2856 Europe Ecologie Les Verts Lorraine dénonçait voici un mois les violences policières envers les résistants au centre d’enfouissement de Bure.

Les résistants pratiquent des formes de militantismes diverses et variées et Europe Ecologie Les Verts partage à 100 % les objectifs de tous : en finir avec le projet CIGEO inutile et dangereux.

Ce 20 septembre 2017, l’Etat policier a fait des descentes à la maison de Bure, à Luméville et ailleurs où nous comptons de nombreux amis. L’attitude du préfet et du gouvernement est inqualifiable et le but inavouable est de pratiquer la terreur et la menace sur les plus faibles et/ou les moins motivés.

Que recherchent ainsi les forces de l’ordre et le gouvernement ?

L’affrontement brutal et une radicalisation du coté des résistants, avec de moins en moins de militants modérés et des militants jusqu’au-boutistes prêts à en découdre.

C’est ce que recherche le préfet : pourrir la situation et l’envenimer pour pousser les résistants à la faute et se dédouanant ensuite sur les « méchants écologistes extrémistes»…

EELV Lorraine appelle le préfet de la Meuse, les gendarmes et le gouvernement à l’arrêt des violences et des pressions que l’Etat impose aux habitants et aux militants anti-nucléaires dans le seul but de dégrader la situation et de mater l’opposition par la force.
C’est indigne de la part de l’Etat d’agir ainsi, avec des procédés que l’on ne retrouve que chez les états totalitaires.
EELV Lorraine apporte tout son soutien aux occupants de la Maison de la résistance à Bure et aux habitants perquisitionnés ce jour de manière indigne.

Florence LAMAZE – Co-secrétaire EELV Lorraine
Gilles BILOT – membre du bureau exécutif régional

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Gare d’interconnexion de Vandières : Lettre ouverte à Monsieur Richert, Président du Conseil Régional du Grand Est https://lorraine.eelv.fr/gare-dinterconnexion-de-vandieres-lettre-ouverte-a-monsieur-richert-president-du-conseil-regional-du-grand-est/ Thu, 22 Jun 2017 06:33:19 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2829 COMMUNIQUE DE PRESSE D'Europe Ecologie les Verts Grand Nancy Gare d'interconnexion de Vandières Le groupe d'Europe Ecologie les Verts Grand Nancy informe que le candidat Stéphane Léonardi et sa suppléante Claudie Picard (sur la 54-6) ont fait parvenir à la presse, le 1er juin 2017, une lettre ouverte au Président du Conseil Régional du Grand Est demandant la réouverture du dossier relatif à la gare d'interconnexion de Vandières. ...]]>

COMMUNIQUE DE PRESSE

D’Europe Ecologie les Verts Grand Nancy

Gare d’interconnexion de Vandières

Le groupe d’Europe Ecologie les Verts Grand Nancy informe que le candidat Stéphane Léonardi et sa suppléante Claudie Picard (sur la 54-6) ont fait parvenir à la presse, le 1er juin 2017, une lettre ouverte au Président du Conseil Régional du Grand Est demandant la réouverture du dossier relatif à la gare d’interconnexion de Vandières.

Le groupe d’Europe Ecologie les Verts Grand Nancy a également envoyé, le même jour, une lettre signalant la situation à :

Nicolas Hulot, Ministre de la transition écologique et solidaire,

Elisabeth Borne, Ministre des transports,

Richard Ferrand, Ministre de la cohésion des territoires.


Lettre ouverte à Monsieur Richert

Président du Conseil Régional du Grand Est

Monsieur le Président,

Le candidat aux Législatives d’Europe Ecologie les Verts dans la 54-6 Stéphane Léonardi et sa suppléante Claudie Picard vous demandent de bien vouloir rouvrir, dans les meilleurs délais, le dossier de la gare d’interconnexions de Vandières.

L’enquête publique ouverte en 2009 aboutit à un avis favorable, suivi par la signature d’un décret déclarant « d’utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la création de la gare d’interconnexions TGV/TER de la région Lorraine Vandières »

Un décret du 28 mars 2011 autorise la réalisation du projet de la gare de Vandières (L’Etat assurera son financement via une taxe sur les produits pétroliers).

Le 1er février 2O15, l’ex-Président du Conseil Régional Masseret organise une consultation publique des plus contestables, car la participation atteint à peine 10%. Malgré la demande des écologistes, il refuse de faire voter le Conseil et, en pleine illégalité, impose son option négative.

Le 11 décembre 2O16, Michel Vogt, au nom des usagers, signale la situation à Christian Eckert, secrétaire d’Etat auprès du Ministre des finances et des comptes publics.

Deux cent deux maires de Moselle, Meurthe et Moselle, Vosges et Meuse demandent la l’exécution du projet.

Le 3O mars 2017, Mathieu Klein, Président du Conseil Départemental de Meurthe et Moselle, sollicite à son tour la réouverture du dossier.

Le 2O avril, enfin, le Conseil Economique social et environnemental (CESER) vote en faveur de cette gare d’interconnexions de Vandières.

Sachant que des travaux conservatoires d’un montant de 23 millions d’euros ont d’ores et déjà été effectués, il est absurde et choquant de ne pas achever les travaux envisagés. Connectée à l’axe ferroviaire Nancy-Metz, la gare TGV/TER Lorraine de Vandières donnera directement accès aux trains TGV se dirigeant vers Strasbourg et l’Europe ainsi que vers Paris, Lille, l’ouest et le sud-ouest.

Le Grand Est est probablement la seule région de France à ne pas avoir de gare d’interconnexions ferroviaires. Renoncer à la gare de Vandières serait la vouer à un repli sur soi grandement dommageable sur le plan économique, politique, social et environnemental.

Vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à ce problème crucial et urgent, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre considération respectueuse.

Nancy, le 1er juin 2017

Stéphane Léonardi

Claudie Picard

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