Actualité – EELV Lorraine https://lorraine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts de la région lorraine Sat, 21 Apr 2018 06:04:37 +0200 fr-FR hourly 1 Communiqué de presse EELV Nancy : Tram Du Grand Nancy, nous restons vigilants https://lorraine.eelv.fr/communique-de-presse-eelv-nancy-tram-du-grand-nancy-nous-restons-vigilants/ https://lorraine.eelv.fr/communique-de-presse-eelv-nancy-tram-du-grand-nancy-nous-restons-vigilants/#respond Sat, 21 Apr 2018 06:04:37 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2901 L’engagement des citoyens et des élus EELV ramène le Président de la Métropole à la raison pour le futur tram, mais la vigilance reste de mise.

La présentation des projets lors de la concertation laissait entrevoir l’hérésie d’une non desserte de Brabois par tram.

Ce quasi serment de M. Rossinot de réaliser l’ensemble des variantes résulte de l’’engagement des citoyens et des élus d’opposition de la Métropole qui ont démontré l’absolu besoin d’un tram du 21ème siècle pour Nancy. Ils l’ont ramené à la raison pour ne pas réitérer la catastrophe du choix de Bombardier fait sans concertation et en muselant l’opposition.

EELV a rappelé pendant le débat de ce jour la nécessaire cohérence du schéma des déplacements métropolitains devant inclure les autres lignes de bus mais aussi les vélos qui sont appelés à fortement se développer, vélos aujourd’hui mis à l’index par une verbalisation sur la voie du tram.

Enfin, EELV demande que le phasage prévu ne soit pas un prétexte pour masquer les problèmes budgétaires et évacuer in fine la montée à Brabois aux calendes grecques post élections municipales de 2020. L’ensemble des phases doit être concomitant pour une mise service de la totalité Brabois-Porte Verte- Roberval au plus tard fin 2023.

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Les assises décentralisées de l’écologie et des solidarités 🗓 🗺 https://lorraine.eelv.fr/les-assises-decentralisees-de-lecologie-et-des-solidarites/ Thu, 12 Apr 2018 16:33:58 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2898 Les assises de l’écologie et des solidarités » se veulent être un processus ouvert à toutes les forces associatives, citoyennes, syndicales ou politiques qui partagent le constat que le système économique et social dominant produit, par sa nature même, une accentuation des inégalités sociales et entre les peuples, une accentuation de l’usure des ressources de la planète jusqu’à menacer les équilibres du vivant.

• que les forces politiques à la manœuvre actuellement en Europe et dans le monde sont majoritairement au service du système tel qu’il fonctionne

• qu’il est temps d’engager entre nous toutes et tous une démarche de rassemblement en commençant par débattre et acter collectivement de ce qui nous rassemble et fait convergence entre nous; et de ce que fait encore débat, contribuant ainsi à l’élaboration d’un projet politique conduisant vers une société de l’après-croissance;

• que cette période de débats doit nous permettre de dessiner les formes d’un rassemblement, une « maison commune », marqué par un esprit de coopération et de co-construction, de respect des identités et de l’histoire de chacun, pour être capable d’agir ensemble pour la transformation écologique et sociale.

Ces assises de l’écologie et des solidarités, si elles ont été initiées par EELV, ont vocation à être animées par un groupe de pilotage ouvert à toutes les forces qui souhaitent s’impliquer dans cette démarche et à devenir ainsi l’affaire de toutes et tous.

Parlons Europe à Lunéville
le 12 mai 2018
Les assises de l’Ecologie se déclineront, en Lorraine, le 12 mai 2018 à
Lunéville, au Château des Lumières.

La journée débutera, à 10h, par une conférence débat sur le thème
« Quelle Europe voulons-nous ? »

(liste des intervenant-e-s à préciser ! mais vs pouvez dorénavant compter sur la présence de députés européens)

L’après-midi, de 14h à 16h, sera rythmée par trois ateliers participatifs qui se dérouleront de manière simultanée :

AGRICULTURE, NOURRITURE, SANTE ;

TRANSPORT, LA MOBILITE ET LE TRANSFRONTALIER ; TRAVAIL ET AVENIR DU TRAVAIL EN EUROPE ;
(dont l’animation sera assurée, conjointement, par des élus et des acteurs associatifs et syndicaux à différents échelons : locaux, régionaux et nationaux)

Puis retour en plénière pour compte rendu et perspectives !!!

Parce que nous sommes dans un lieu de mémoire et d’histoire, pour finir, une conférence : « L’épopée Européenne de Stanislas »

Pour que le travail des assises de l’Ecologie et des Solidarités aboutisse, et parce que nous pensons que votre contribution au débat est précieuse, nous vous invitons à participer et à vous inscrire au plus vite ! MERCI par avance !

par mail à : eelvgrandest.lorraine@gmail.com ou par téléphone au 06.11.34.13.29 auprès de notre assistante Emilie Barba.

Des précisions : itinéraire, repas… suivront…

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Tribune à Signer en soutien à nos camarades de NDDL https://lorraine.eelv.fr/tribune-a-signer-en-soutien-a-nos-camarades-de-nddl/ Thu, 12 Apr 2018 16:21:41 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2896 La ferme des 100 Noms est tombée mais son imaginaire,
celui qui s’est épanoui à Notre-Dame-des-Landes, est porteur d’espoir.

Cher-es ami-es,

La tribune collective Cent noms pour une Zone d’Agriculture Durable à Notre-Dame-des-Landes est parue ce matin sur Mediapart. Lancée à l’initiative d’EELV, elle rassemble les écologistes de tous horizons pour envoyer un message collégial fort.

Alors qu’à Notre-Dame-des-Landes, la ferme des Cent Noms est tombée, de nombreuses personnalités politiques, associatives, syndicales ou universitaires y demandent ensemble « l’arrêt immédiat des interventions policières et l’ouverture d’un vrai dialogue qui permette dans le respect de la loi l’élaboration de conventions individuelles, mais aussi collectives ».

Ce sont plus de 100 noms que nous avons réunis : 100 personnes qui s’opposent à l’usage de la violence contre celles et ceux qui construisent un avenir commun et collectif, 100 personnes qui s’engagent à résister et créer l’alternative au modèle dominant dont nous avons tant besoin, 100 personnes qui auront tenté d’interpeller le Président de la République et son gouvernement, en plein dans un “plan de communication” visant à nous faire taire ou, pire, nous faire disparaître.

Cette tribune, déjà signée par une centaine de personnes, est ouverte aux signatures. Vous pouvez, chacun, chacune, la relayer et la signer via ce formulaire : https://100noms.typeform.com/to/TO4gy9 . Plus de 400 personnes l’ont déjà signée par ce biais.

Parce que nous pensions que c’était impossible, nous l’avons fait. Et le combat continue.

David Cormand

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Communiqué d’EELV : Vélo à Nancy, la municipalité a un tram de retard https://lorraine.eelv.fr/communique-deelv-velo-a-nancy-la-municipalite-a-un-tram-de-retard/ Thu, 12 Apr 2018 08:59:18 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2894 Communiqué d’EELV : Vélo à Nancy, la municipalité a un tram de retard

La verbalisation actuelle des cyclistes sur la voie du tram est révélatrice une fois de plus du manque de vision prospective d’une municipalité incapable, au-delà d’une communication mensongère sur la transition énergétique, d’en saisir les enjeux réels.

Le cycliste, comme le piéton, doit avoir toute sa place à Nancy et en l’absence de pistes cyclables, la voie du tram constitue un parcours sécurisé. L’interdire c’est mettre en danger la vie des cyclistes.

EELV demande à la municipalité de surseoir à cette décision, de faire preuve de bienveillance vis-à-vis des cyclistes et de ne pas les oublier, demain, dans les aménagements du nouveau tram.

En attendant, un vrai développement du réseau cyclable et afin de permettre une cohabitation harmonieuse, la municipalité doit mettre en œuvre une campagne de communication de prévention des risques et des formations à la sécurité auprès des usagers pour un partage serein de l’espace urbain.

La mairie doit s’appuyer sur tous : associations d’usagers, écoles, lycées universités et associations d’étudiants, entreprises avec une attention toute particulière à celles qui emploient ou utilisent des livreurs cyclistes et autres.

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Réaction de David Cormand, SN d’EELV au texte de Nicolas Hulot, ministre de la transition énergétique publié dans «le JDD». https://lorraine.eelv.fr/reaction-de-david-cormand-sn-deelv-au-texte-de-nicolas-hulot-ministre-de-la-transition-energetique-publie-dans-le-jdd/ Tue, 10 Apr 2018 08:55:31 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2892 David Cormand, secrétaire national d’Europe Ecologie-les Verts réagit au texte du ministre de la Transition écologique et des Transports publié dimanche par «le JDD».

Dimanche 8 avril, Nicolas Hulot a publié dans le JDDune tribune pour soutenir la réforme de la SNCF.

A sa lecture, difficile d’échapper à un profond sentiment de malaise quand on est écologiste.

Si dans ce texte, le ministre de la Transition écologique et solidaire exprime à maintes reprises son «amour» pour le train et les cheminots, on ne peut s’empêcher de penser à la formule célèbre : «Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.» Or ici, beaucoup de déclarations, et peu de preuves. Ce constat est d’ailleurs celui que l’on fait trop souvent sur la place de l’écologie dans ce gouvernement : beaucoup de déclarations d’intentions, très peu d’actes. Recul sur le nucléaire, remise en question de la filière française de l’éolien offshore, menace sur l’occupation pacifique et alternative des terres de Notre-Dame-des-Landes, échec des états généraux de l’alimentation avec la reprise en main du ministre de l’Agriculture et les lobbys, imploration à «l’indignation» des député·e·s de la majorité quand l’urgence serait d’agir, feuille de route insignifiante présentée à l’Europe sur les propositions de la France pour la lutte contre la pollution de l’air. Bref, cela ne va pas. Par son silence, Nicolas Hulot avait jusqu’à maintenant essayé d’agir tout en évitant de cautionner les renoncements du gouvernement dont il est censé être le numéro deux. Avec cette tribune, un seuil a été franchi.

Biais

Pourtant, la question centrale pour une réforme souhaitable de la SNCF est la question écologique.

Nicolas Hulot use et abuse de la référence à la dette de la SNCF. Or, cette dette n’est en rien liée au statut des cheminots. Elle est principalement liée au surinvestissement effectué dans les TGV au détriment des autres lignes. Ces investissements ne viennent pas de nulle part. Ils sont le résultat de décisions de l’Etat. Appréhender la réforme de la SNCF par sa dette constitue un biais qui nie le véritable sujet : le train souffre structurellement de la concurrence déloyale de la route et du transport aérien. En effet, la quasi-totalité des coûts de construction et d’entretien des infrastructures routières sont pris en charge par l’Etat et les collectivités locales. Ces infrastructures sont mises gratuitement à la disposition des usagers, notamment pour le transport de marchandises. Pire, la seule redevance collectée pour l’usage des routes, les péages autoroutiers, est concédée à des concessionnaires privés qui jouissent d’une rente disproportionnée par rapport aux services qu’ils rendent. Ajoutons à cela la niche fiscale accordée au gazole professionnel, et on constate que le gouvernement maintient un bonus pollution au détriment du rail. Nicolas Hulot annonce triomphalement 36 milliards d’euros d’investissement de l’Etat pour le réseau ferré sur dix ans… Rappelons que les infrastructures routières représentent en investissement et en entretien pris en charge par les collectivités 16 milliards d’euros par an, que le coût des accidents routiers, pris en charge par la collectivité, représentaient 33 milliards d’euros en 2015 et que la pollution de l’air représente, toujours pour la collectivité, un coût de 101 milliards par an.

Nicolas Hulot écrit que cette réforme est faite pour «aider les Français à choisir le train lorsque c’est pertinent». Il fallait oser. Faut-il rappeler que c’est le ministre Macron qui a créé les «cars Macron» pour concurrencer les lignes SNCF entre les villes qui étaient reliées de façon directe par le train ?

Nicolas Hulot plaide pour l’ouverture de la concurrence à la SNCF comme solution pour permettre d’accéder à des services de meilleure qualité et moins cher pour les usagers. Il s’appuie pour cela sur l’exemple de l’Allemagne. Il oublie de signaler que l’Allemagne a repris l’intégralité de la dette de la Deutsche Bahn. Mais surtout, nous avons déjà un retour d’expérience sur l’ouverture à la concurrence du fret ferroviaire en France : depuis l’ouverture à la concurrence, le volume de marchandises transportées par le rail a été divisé par deux. Selon quelle pensée magique en serait-il autrement pour le transport de voyageurs ?

Règle d’or

Pour Nicolas Hulot, «tout le monde peut le comprendre, dans une entreprise qui perd de l’argent, l’avenir des salariés ne peut pas être garanti», écrit-il… On s’étonne de cette approche pour une mission de service publique. Mais surtout, depuis 2007, la SNCF a réduit ses effectifs de 25 000 salarié·e·s alors que la dette est passée dans la même période de 33 à 52 milliards d’euros. La SNCF perd de l’argent essentiellement à cause des frais financiers liés à «sa» dette, et d’une concurrence déloyale de la route et de l’avion encouragée par le gouvernement.

C’est pourquoi une réforme ambitieuse de la SNCF doit prévoir la prise en charge de la dette de la SNCF par l’Etat. Comment financer cette reprise de dette ? Par une redevance camion et aérienne, la nationalisation des autoroutes et la suppression de la niche fiscale accordée au gazole. En clair, les transports qui polluent payent pour les transports qui ne polluent pas ou moins.

Cette réforme doit concevoir le rail et la SNCF comme un service public ayant pour mission de garantir l’égalité des territoires et d’accélérer la lutte contre le changement climatique. Le fret ferroviaire doit être favorisé par les mesures fiscales indiquées, des dispositifs législatifs contraignants et par un volontarisme chiffré et évalué de transfert modal de la route vers le train.

Sur les investissements, un moratoire sur les nouvelles lignes TGV doit être décidé ainsi que sur le projet de nouvelle liaison Lyon-Turin. Les projets routiers comme le contournement Est de Rouen ou encore celui de Strasbourg doivent être abandonnés. La modernisation des réseaux existants doit être la règle d’or pour un argent public bien dépensé.

Bref, si on «aime le train», c’est une tout autre réforme de la SNCF qu’il faut entreprendre. Les solutions existent. Elles sont écologistes. Encore faut-il que le gouvernement le soit.

David Cormand secrétaire national d’Europe Ecologie-les Verts (EE-LV)

 

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 L’Etat tente le passage en force à Bure https://lorraine.eelv.fr/letat-tente-le-passage-en-force-a-bure/ Thu, 22 Feb 2018 19:49:31 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2887 Communiqué de presse

Le 22 février 2018

« L’Etat tente le passage en force à Bure »

Europe Ecologie Les Verts Lorraine dénonce, depuis plusieurs mois déjà, les violences policières envers les résistants au centre d’enfouissement de Bure.

La semaine dernière, des militant-e-s lorrain-e-s étaient à Bar Le Duc, aux côtés des opposants accusés d’avoir démoli le mur illégalement bâti par l’Andra, au Bois Lejuc.

Ce 22 février 2018, l’Etat policier est en train de déloger, avec force et violence, quelques occupants pacifistes à l’occasion du passage du secrétaire d’Etat Sébastien LECORNU.

L’attitude du préfet et du gouvernement est inqualifiable. Le but, inavouable, est de pratiquer la terreur et l’intimidation.

En évacuant ainsi les occupants du Bois Lejuc, le Ministre de l’intérieur et le Président veulent donner un signal clair : « on vous a laissé Notre-Dame des Landes, la récré est finie, rentrez chez vous ! »

EELV Lorraine appelle le préfet de la Meuse, la gendarmerie et le gouvernement à l’arrêt des violences et des pressions imposées aux militants anti-nucléaires. C’est indigne de la part de l’Etat d’agir ainsi.

EELV Lorraine apporte son soutien aux occupants du Bois Lejuc, de tout cœur avec eux en ce jour de violence policière.

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Emission « entre-nous » avec Gilles Bilot https://lorraine.eelv.fr/emission-entre-nous-avec-gilles-bilot/ Wed, 14 Feb 2018 16:00:04 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2880 Interview du secrétaire régional Gilles Bilot sur Vosges Télévision ( Lundi 12 février )

https://www.vosgestelevision.tv/eco-politique/entre-nous/Entre-nous-Gilles-Bilot-HvXlKBsCWt.html#

 

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Place Thiers : Manque de Vision ? https://lorraine.eelv.fr/place-thiers-manque-de-vision/ Wed, 14 Feb 2018 15:51:15 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2876 Immeuble de la place Thiers : le maire affiche une nouvelle fois son manque de vision Après le tram, il y a 20 ans, après le Musée Lorrain, il y a un an, la mairie continue dans la médiocrité et l’absence de vision. ...]]>

Immeuble de la place Thiers :

le maire affiche une nouvelle fois son manque de vision

Après le tram, il y a 20 ans, après le Musée Lorrain, il y a un an, la mairie continue dans la médiocrité et l’absence de vision.
Au-delà de la privatisation de l’espace public déjà épinglée, la décision d’accorder un permis de construire à un projet insipide témoigne d’une vision essentiellement financière de court terme et non prospective de l’avenir de la Cité.

EELV dénonce une nouvelle fois des décisions habillées d’un semblant de concertation, mais  prises en catimini, par un petit nombre et sans souci de l’intérêt collectif.  

La place Thiers est révélatrice d’un mode de fonctionnement que l’on retrouve sur d’autres dossiers. Demain, ce sera Nancy Thermal dont le contribuable assurera le risque financier sans avoir le service mérité en échange. Demain ce sera un tram qui sera amputé de la montée à Brabois et tronquera encore le service public. Demain…

EELV réclame, certes, une gestion saine des finances de la Ville et de la Métropole, mais qui priorise le service aux citoyens avant de servir les intérêts privés.

 

Claudie Picard : co-responsable du groupe EELV Grand Nancy

et Jean-Luc Rigo.

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Vandières, nous ne lâchons rien ! https://lorraine.eelv.fr/vandieres-nous-ne-lachons-rien/ Fri, 19 Jan 2018 08:09:53 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2873 Lors des élections législatives les candidats écologistes ont interpelé le président de région, puis après la nomination du gouvernement le ministre N. Hulot sur le dossier de la gare d’interconnexion de Vandières.

Claudie Picard du groupe EELV du Grand Nancy a relancé le ministre afin de démontrer notre volonté de continuer à suivre le dossier.


Claudie Picard

Co-responsable du Groupe Grand Nancy

138 rue Saint Dizier, 54000 – Nancy

À Monsieur Nicolas Hulot

Ministre de la transition écologique et solidaire

Objet : Gare d’interconnexion de Vandières.

Monsieur le Ministre,

Comme déjà dans ma lettre du 1er juin 2017, ci-jointe, je me permets d’attirer votre attention sur le litige en cours concernant la gare d’interconnexion de Vandières.

En effet, la gare de Louvigny, située sur la ligne TGV à 27 kilomètres de Metz, 36 kilomètres de Nancy et 5 kilomètres de Lorraine-Airport, n’est accessible que par la route, notamment depuis l’autoroute A 31 et son échangeur, à 4 kilomètres.

En 2015, il avait été estimé que 600.000 voyageurs par an transitaient par la gare de Louvigny, soit en moyenne plus de 16OO voyageurs par jour dont 1000 y accédaient en voiture. La gare implantée à̀ Vandières contribuerait donc à une baisse de pollution notoire sur tout le Sillon mosellan (A 31) :

  • –  1OOO trajets par jour x 60 kilomètres (moyenne de chaque aller-retour) = 6O.000 kilomètres soit

1,5 fois le tour de la terre, chaque jour, juste pour prendre le train.

  • –  CO2 par véhicule : 6O kilomètres par voiture/jour = rejet de plus de 10 kilos de CO2 par jour

(base 200 g de rejet/km), pour 1000 voitures : 1OOO fois plus.

  • –  Pour le train c’est 30 g de CO2 par kilomètre.

L’accès aux TGV depuis la gare de Vandières serait aussi plus attractif pour l’usager. En 2015, le coût de la navette Nancy-Louvigny était de 10 euros, le coût du parking de Louvigny (tranche de positionnement entre 12 et 24h), 11 euros 5O. Celui d’un billet TER Nancy-Vandières : 5 euros 80.

Dans ce schéma, la gare de Louvigny serait reconvertie en gare de fret TGV.

Vandières-Interconnexion permettrait aux 16O gares et haltes de Lorraine, réparties sur 62O kilomètres de lignes, d’être reliées directement au maillage des villes de France desservies par le réseau TGV mais aussi à certaines villes européennes, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, puisque seules deux navettes au départ de Nancy et de Metz joignent Louvigny.

Il est important de rappeler que la réalisation de cette gare de Vandières se ferait sans emprunt puisque le financement serait assuré par la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques en vigueur actuellement), à hauteur de 0,0073 euro par litre pour les supercarburants et de 0,0135 euro par litre pour le gasoil.

À noter que des travaux conservatoires d’un montant de 23 millions d’euros ont déjà été effectués.

Pour terminer, il faut aussi prendre en compte les retombées économiques et sociales pour les entreprises locales et régionales qui seraient retenues pour l’exécution des travaux.

En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien apporter à ce dossier important, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, tous mes respects.

Nancy, le 26 septembre 2017

PJ : Lettre du 1er juin 2017 à Monsieur Nicolas Hulot, Ministre de la transition écologique et solidaire.

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PALAIS DUCAL EN DANGER https://lorraine.eelv.fr/palais-ducal-en-danger/ Tue, 07 Nov 2017 07:52:28 +0000 http://lorraine.eelv.fr/?p=2867 L'incitation à la signature d'une convention de co financement du projet de rénovation du Palais ducal-Musée lorrain contient un texte éclairant sur les souhaits de la ville de Nancy : « Le projet (...) a pour ambition de transformer l'un des plus importants musées d'art et d'histoire de France en un ensemble patrimonial de dimension internationale... » ...]]>

L’incitation à la signature d’une convention de co financement du projet de rénovation du Palais ducal-Musée lorrain contient un texte éclairant sur les souhaits de la ville de Nancy : « Le projet (…) a pour ambition de transformer l’un des plus importants musées d’art et d’histoire de France en un ensemble patrimonial de dimension internationale… »
Si la rénovation du Musée lorrain est souhaitable, elle ne l’est pas quant à ses modalités, qui sont en contradiction avec la rénovation en question. Le choix de lancer un concours d’architectes sans consulter les historiens pour la construction d’un nouveau bâtiment est déjà contestable. Or, dans ce quartier historique du duché de Lorraine, le Palais ducal, l’église des Cordeliers, sa chapelle ducale et son couvent constituent un ensemble patrimonial tout à fait exceptionnel. Le projet retenu, avoué « le moins mauvais », montre que l’architecte et les élus n’ont pas tenu compte de cet aspect, ni de sa particularité architecturale et urbanistique qui font de ce lieu le cœur de la Ville Vieille. De même, la relation de cette partie de la Ville Vieille avec l’ensemble Emmanuel Héré n’a pas été pris en compte.
Pourtant les prescriptions de la Charte de Venise adoptées par la France sont explicites quant à la transformation d’un lieu historique ; elles ont pour but de protéger les espaces historiques remarquables.
Depuis la connaissance du projet, plusieurs pétitions ont vu le jour pour refuser la construction de ce parallélépipède de verre sérigraphié de dorure clinquante, tout à fait hétéroclite dans l’ensemble urbanistique, de la Ville Vieille – où la moindre modi fication de façade est soumise à de sévères exigences. On y a reconstitué les fenêtres à meneaux, abattu les garages du XXe siècle, pastiché des façades anciennes pour des HLM et imposé aux propriétaires jusqu’à la teinte des murs et des boiseries. Edi fier ce parallélépipède de verre reviendrait à y introduire une sorte de nouvelle annexe de la gare de Nancy.
Un long combat s’est donc engagé pour que cette réalisation-là ne voie pas le jour. Lors des élections municipales, la liste Nancy Ville Meilleure en avait fait un des thèmes de sa campagne, dénonçant aussi son coût démesurément élevé.
Pour édi fier cette verrière incongrue, il faudrait abattre les bâtiments et le mur séparant la cour du Palais ducal du jardin du Palais du Gouvernement, mais aussi les arbres centenaires qui s’y trouvent. Malgré la mobilisation des riverains et de l’association Avenir de Nancy dix neuf marronniers furent précipitamment sacri fiés. Pour rien, puisque grâce à une mobilisation citoyenne, le bâtiment des Petites Ecuries et le mur de Baligand ont été classés. Mais, depuis longtemps, pour des raisons d’ailleurs mensongères, les Nancéiens n’ont plus accès au jardin.
Que dire de tout ce bricolage incompétent, qui n’a pas tenu compte des contraintes impliquées par ce projet ?
Choisir que l’accueil se fasse par la petite rue Jacquot était déjà contestable, ce serait comme si l’on pénétrait par l’entrée de service. Ce qui l’est davantage encore, c’est que ce nouveau bâtiment ne servirait qu’à l’accueil et à la billetterie, et que, pour accéder aux œuvres exposées au Palais ducal-Musée lorrain et à l’église des Cordeliers, il faudrait utiliser un souterrain.
Or le sous-sol est fragile. Gorgé d’eau : on en trouve à quarante centimètres. Creuser des souterrains nécessiterait donc des travaux d’étanchéi fication lourds et, de plus, compromettrait la solidité des fondations du Palais ducal. Sans compter les coûts que de tels travaux
entraîneraient et les conséquences sur la vie des arbres du parc.

Sur le plan thermique, une façade de verre n’apporterait pas une isolation conséquente et demanderait un entretien constant. La toiture, quant à elle, prévue en sens inverse, l’eau de pluie ruisselant vers le centre, poserait le problème de son entretien, car la proximité des arbres du jardin ferait que les feuilles mortes s’y accumuleraient. De plus, la juxtaposition de cette verrière avec le bâtiment des Petites Ecuries choquerait considérablement.
Pourquoi ne pas envisager d’étendre le Musée historique dans le Palais du Gouvernement ? Y accueillir les visiteurs, qui arriveraient par la Carrière, donnerait une autre allure et une véritable ambition au projet de rénovation. Les salles du Palais serviraient pour les expositions temporaires. On en pro fiterait également pour s’occuper de la statuaire crasseuse des hémicycles, qui se délite, ainsi que des façades, qui en ont bien besoin.
Le bâtiment de l’ancienne gendarmerie pourrait être incorporé dans le projet, par exemple en remplaçant le mur clôturant le parc ainsi que le mur fermant la cour de l’église des Cordeliers par une grille. Tout cet espace demande en effet à être restructuré, a fin de donner une cohérence au parcours historique comprenant la Vieille Ville et l’ensemble Héré.
La muséographie envisagée, quant à elle, est déjà obsolète. Alors que la plupart des gens disposent d’Internet pour accéder aux œuvres, il est prévu d’installer à grands frais des équipements informatiques pour les regarder sur des écrans. Alors que si les gens visitent les musées, c’est pour voir les originaux.
Les pétitions contre ce projet ont réunis de nombreuses signatures, contrairement à la fausse consultation citoyenne demandant de choisir entre deux réalisations également contestables, qui a permis à la municipalité d’imposer l’architecte.
Compte tenu de toutes les contraintes évoquées, le coût de tous ces
travaux dépassera le budget prévu et endettera la ville pour de nombreuses années, ce qui empêchera tout autre projet. L’avenir d’une ville ne se réduit pas à des « coups » architecturaux et financiers.

 

« Les nations ont découvert qu’en architecture un chef d’oeuvre isolé risque d’être un chef d’oeuvre mort. Si Chartres et Versailles appartiennent aux plus beaux songes de l’Homme, cette cathédrale et ce palais, entourés de gratte-ciels, n’appartiendraient qu’à l’archéologie » (André Malraux, Ministre d’Etat – Ministre de la Culture – 4 août 1962) :
… Cette citation est extraite du document édité par la Commission locale du Secteur Sauvegardé du 14 octobre 2016.

 

le 28 octobre 2017

Claudie Picard

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