education – Europe Ecologie Les Verts Limousin

Education : Le mépris du gouvernement

limousin — Sun, 13 Feb 2011 14:20:20 +0000

Suppression annuelle de 16 000 postes d’enseignants au niveau national, 148 en Limousin malgré une augmentation des effectifs, réforme du lycée bâclée et non concertée, sentiment d’abandon et de mépris des personnels : voilà le résultat, hélas provisoire, des mauvais traitements infligés par la droite à l’Education Nationale. Passées les bornes, il n’y a plus de limites, puisqu’à cette situation calamiteuse le ministre de l’Education Nationale vient ajouter deux mesures aussi dangereuses qu’inefficaces.
La prime de résultats, certes limitée à 6 000 euros, tous les 3 ans, sous prétexte de valoriser les projets pédagogiques, la réussite scolaire ou la « capacité d’intégrer les élèves en grande difficulté », contraindra les chefs d’établissements à se faire complices de la politique de suppression de postes et d’asphyxie de l’institution éducative que mène le gouvernement, les encourageant à mettre sur leurs équipes pédagogiques une pression permanente afin de « faire plus et mieux avec moins », selon la rengaine comptable que nous servent Luc-Marie Chatel et ses copains de droite.
Quant à la suspension des allocations familiales pour cause d’absentéisme scolaire, non seulement elle est déjà inscrite dans une loi, heureusement jamais appliquée, de mars 2006, mais c’est aussi le pire service qu’on puisse rendre aux familles visées, dont elle ne fera qu’aggraver la situation. La droite résume le décrochage scolaire, la démobilisation des élèves et les difficultés sociales des familles à une prétendue démission des parents et, dans sa logique simpliste, préfère sanctionner les personnes que les causes de leurs difficultés. Les Etats généraux de la violence scolaire, en avril 2010, ont pourtant montré qu’il était possible de lutter contre l’absentéisme sans se vautrer dans l’obsession sécuritaire mais, au contraire, en responsabilisant les élèves, en faisant travailler les personnels en équipe, en densifiant la présence humaine.
Il s’agit « de prévenir le problème, de discuter avec les parents le plus tôt possible. Souvent, ils croient à l’importance de l’école », comme l’a déclaré la secrétaire d’Etat finlandaise à l’Education, issue du centre-droit.
Il s’agit surtout de se doter d’une réelle stratégie éducative, d’investir massivement dans l’éducation, en termes humains et matériels, d’avoir une réflexion collective sur l’institution éducative, qui doit demeurer notre meilleur outil de préparation de l’avenir et d’élévation des consciences.

Benoit BRULIN
Porte parole Europe écologie Limousin

Education : Guerre ouverte du gouvernement contre l’enseignement public

limousin — Sun, 13 Feb 2011 14:18:55 +0000

Europe écologie les verts s’associe et soutient le blocage et le mouvement de revendication qui vient de naître au Lycée Paul Eluard de St Junien et dans d’autres établissements limousins.
En effet, le mesures qui vont s’imposer à cet établissement, mais aussi à tous les autres, sont une attaque sans précédent contre le service public de l’enseignement.
Ces mesures vont entraîner suppression des heures de soutien, fermeture de classes, d’options disponibles, limiteront considérablement le choix des élèves et, un comble, ne permettra pas, faute de place, à un nombre conséquent d’enfants d’aller dans l’établissement scolaire le plus proche de leur domicile (190 élèves prévus à la rentrée pour 5 classes maximum de 35 élèves). Sachant que Limoges n’aura pas de places disponibles où iront-ils ?
Avec la suppressions de postes d’assistants d’éducation, d’auxiliaires de vie scolaire, la casse de le recherche universitaire, passées les bornes, il n’y a plus de limites aux attaques de ce gouvernement contre l’ensemble des services publics.

Benoit BRULIN
Porte parole Europe écologie Limousin

Education nationale, c’est la grande braderie !!!

limousin — Sun, 13 Feb 2011 14:17:36 +0000

16000 postes supprimés en France, 159 dans l’académie de Limoges, 95 dans le secondaire, tout cela malgré l’augmentation des effectifs, des classes à 30 élèves dans les collèges, 35 dans les lycées, grand nettoyage pour les RASED, suppression de classes, d’options de filières, les élèves de seconde ne seront plus assurés de pouvoir suivre la filière de leur choix dans leur lycée. Tous les établissements, tous les élèves sont touchés de manière catastrophique. Cette fois c’est clair on fait la peau à l’éducations nationale.

Europe Écologie les Verts Limousin est solidaire des personnels enseignants, administratifs et techniques de l’éducation nationale et partage les inquiétudes des parents d’élèves. Nous les soutenons dans les différentes actions entreprises ces derniers jours (collèges morts ou occupés,
manifestation, grèves,).
L’éducation n’est pas un bien comptable qu’on peut affaiblir pour tenter d’équilibrer un budget national. D’un point de vue économique, l’éducation nationale est un placement financier sur notre avenir, sur celui de nos enfants. Investir moins aujourd’hui dans l’éducation, c’est cueillir moins de fruits de cette culture commune dans dix ou vingt ans. Les enseignants ne sont pas des variables d’ajustement, nos enfants ne sont pas des pions qui remplissent des cases.

Pour protester contre ces suppressions de postes (destinés à lutter contre le chômage, nous explique notre président !), Europe Écologie les Verts appelle les élus territoriaux (mairies, communautés, départements, régions) à ne pas siéger dans les instances délibératives (CA, commissions, …) dont ils sont membres. Il leur faut refuser de cautionner cette casse d’un service publique emblématique.
Nous appelons également parents, enseignants et personnels techniques et administratifs à se joindre aux différents mouvements qui s’amplifient de jour en jour.

Didier TESCHER
Secrétaire régional

Benoit BRULIN
Porte parole Europe écologie Limousin

Education : Le mépris du gouvernement

limousin — Tue, 01 Feb 2011 14:13:05 +0000

La prime de résultats, certes limitée à 6 000 euros, tous les 3 ans, sous prétexte de valoriser les projets pédagogiques, la réussite scolaire ou la « capacité d’intégrer les élèves en grande difficulté », contraindra les chefs d’établissements à se faire complices de la politique de suppression de postes et d’asphyxie de l’institution éducative que mène le gouvernement, les encourageant à mettre sur leurs équipes pédagogiques une pression permanente afin de « faire plus et mieux avec moins », selon la rengaine comptable que nous servent Luc-Marie Chatel et ses copains de droite.

Quant à la suspension des allocations familiales pour cause d’absentéisme scolaire, non seulement elle est déjà inscrite dans une loi, heureusement jamais appliquée, de mars 2006, mais c’est aussi le pire service qu’on puisse rendre aux familles visées, dont elle ne fera qu’aggraver la situation. La droite résume le décrochage scolaire, la démobilisation des élèves et les difficultés sociales des familles à une prétendue démission des parents et, dans sa logique simpliste, préfère sanctionner les personnes que les causes de leurs difficultés. Les Etats généraux de la violence scolaire, en avril 2010, ont pourtant montré qu’il était possible de lutter contre l’absentéisme sans se vautrer dans l’obsession sécuritaire mais, au contraire, en responsabilisant les élèves, en faisant travailler les personnels en équipe, en densifiant la présence humaine.

Il s’agit « de prévenir le problème, de discuter avec les parents le plus tôt possible. Souvent, ils croient à l’importance de l’école », comme l’a déclaré la secrétaire d’Etat finlandaise à l’Education, issue du centre-droit.
Il s’agit surtout de se doter d’une réelle stratégie éducative, d’investir massivement dans l’éducation, en termes humains et matériels, d’avoir une réflexion collective sur l’institution éducative, qui doit demeurer notre meilleur outil de préparation de l’avenir et d’élévation des consciences.