Dans la presse à propos d’EELV – EELV Languedoc-Roussillon https://languedocroussillon.eelv.fr Europe Ecologie Les Verts Languedoc-Roussillon Mon, 23 Apr 2018 19:51:52 +0200 fr-FR hourly 1 Pour « une exception alimentaire » (Stéphane Linou) https://languedocroussillon.eelv.fr/2015/09/17/stephane-linou-pour-une-exception-alimentaire-a-la-francaise/ Thu, 17 Sep 2015 19:35:00 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=8359 ll a été le premier locavore de France. Alors que la crise agricole bat son plein, Stéphane Linou (EELV) appelle les politiques à se réapproprier la question de l’alimentation. ...]]>

ll a été le premier locavore de France. Alors que la crise agricole bat son plein, Stéphane Linou (EELV) appelle les politiques à se réapproprier la question de l’alimentation.

Lire la suite

Crédit photo : Paul Halbedel.

]]>
Narbonne : José Bové invité du “Tchernobyl day” à l’ombre de la Comurhex https://languedocroussillon.eelv.fr/2014/04/27/narbonne-jose-bove-invite-du-tchernobyl-day-a-lombre-de-la-comurhex/ Sun, 27 Apr 2014 09:49:21 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=7687 En campagne pour les élections européennes, l’eurodéputé José Bové était l’invité des anti-nucléaire narbonnais, ce samedi matin, à l’occasion du « Tchernobyl day ».

Le 26 avril 1986, la centrale nucléaire de Tchernobyl connaissait un accident majeur : une explosion, suivie de la fusion du réacteur. Au final, un nuage radioactif s’échappait dans l’atmosphère. Ce samedi matin, vingt-huit ans après cette catastrophe, à l’appel d’Europe écologie Les Verts, les militants anti-nucléaire ont célébré ce triste anniversaire. « L’accident nucléaire de Tchernobyl n’a pas été le premier de l’histoire. Il a aussi profondément marqué notre pays par la gestion calamiteuse qui en a été faite. Souvenez-vous, les nuages s’arrêtaient aux frontières ! Cette gestion n’était en fait pas due au hasard ou à l’incompétence mais découlait de la nature même de cette industrie. Le mensonge et la dissimulation y sont des maîtres mots », estime Albert Cormary, porte-parole du groupe narbonnais EELV et organisateur, hier, de ce “Tchernobyl day” à Narbonne.

La Comurhex dans le colimateur

En campagne pour les élections européennes du 25 mai prochain, l’eurodéputé sortant, José Bové était l’invité des anti-nucléaire narbonnais. « La catastrophe de Tchernobyl est un véritable scandale sanitaire » estime-t-il, dénonçant la multiplication des cancers de la thyroïde, depuis 1986.

« Mais si je suis présent ce samedi à Narbonne, enchaîne José Bové, c’est aussi à cause de la présence de la Comurhex. C’est un maillon essentiel dans la chaîne du nucléaire ».

L’usine Areva est, en effet, la porte d’entrée de l’uranium dans l’Hexagone. C’est là, que le minerai y est une première fois transformé avant de devenir combustible à destination des centrales nucléaires françaises.

« Le nucléaire n’est pas une fatalité » pour José Bové

Des centrales que José Bové fustige : « Après Tchernobyl, après Fukushima et bien d’autres accidents, on nous dit, en France, qu’aucune catastrophe ne peut se produire chez nous. Mais comment peut-on affirmer cela ? »

Pour lui, « la France n’a aucune volonté de sortir du nucléaire. Au contraire, on exporte même notre technologie ». Et pourtant, affirme-t-il : « Le nucléaire n’est pas une fatalité. Il faut une volonté politique pour en sortir ».

Car pour José Bové et l’ensemble des manifestants qui se sont retrouvés, hier matin, sur le parvis de l’hôtel de ville de Narbonne : « Aujourd’hui, la seule solution, c’est de sortir du nucléaire ! Comment ? En luttant contre le gaspillage énergétique, en faisant la promotion des énergies renouvelables qui sont génératrices d’emplois ».

Lien vers l’article original: Narbonne : José Bové invité du “Tchernobyl day” à l’ombre de la Comurhex.

]]>
{Castelnaudary} Une liste sans étiquette pour le «vert» S. Linou https://languedocroussillon.eelv.fr/2013/10/08/castelnaudary-une-liste-sans-etiquette-pour-le-verts-linou/ Tue, 08 Oct 2013 06:18:11 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=7375 Article La Dépêche du Midi – Publié le 08/10/2013

S. Linou et ses colistiers./Photo DDM, Gladys
S. Linou et ses colistiers./Photo DDM, Gladys Kichkof

À la faveur d’un point presse, Stéphane Linou, candidat aux municipales, a souhaité revenir sur son action de conseiller général. L’élu du département Europe écologie-Les verts présentera une liste sans étiquette au scrutin de mars. «Pour le redéploiement police-gendarmerie, j’ai été le seul à positiver et à demander au préfet des effectifs maximums, que j’ai obtenus. J’ai aussi obtenu de celui-ci et du lieutenant de gendarmerie une ouverture 24 heures/24 et des patrouilles en milieu urbain et rural. Quant à l’affaire dite Spanghero, j’ai été le seul élu à soutenir le projet de reprise -même si Laurent Spanghero n’a pas la même étiquette que moi- et ce pour sauver des emplois et parce que ce projet promeut les circuits courts ainsi que la régionalisation, les approvisionnements locaux de cette usine».

Pour le reste, le programme ? Un questionnaire disponible sur Internet et bientôt dans les boîtes aux lettres permettra de le compléter. «Nous avons des idées. Il permettra d’enrichir le programme en testant la population», pointe le candidat avec quelques-uns de ses colistiers à ses côtés : Georges Dhers, retraité, spécialiste du développement local et docteur en économie ; Michel Brukota, d’origine croate, retraité aussi, qui a servi la Légion étrangère pendant trente ans où il a terminé commandant de la sécurité à Saint-Cristol ; Frédérique Malis, enseignante au lycée agricole, investie dans la culture et pour les circuits courts culturels ; Luc Wendling, ingénieur retraité, spécialiste des économies d’énergie. L’occasion pour S. Linou d’annoncer des soirées thématiques : économie d’énergie chez soi, gestion de l’eau…

Et de conclure : «En Lauragais depuis dix ans, j’y ai toujours promu les circuits courts. Je suis le premier «locavore» de France. Sapeur-pompier volontaire depuis dix ans, je sais ce qu’est le service public».

Le questionnaire est sur la page www.facebook.com/agirlocal2014 et sur demande à agirlocal2014@gmail.com.

Gladys Kichkof
]]>
Extension du port de Port-la-Nouvelle : les écolos toujours sur le pont https://languedocroussillon.eelv.fr/2013/04/09/aude-extension-du-port-les-ecolos-sur-le-pont-jusquau-terme-du-debat/ Tue, 09 Apr 2013 09:44:42 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=6997 Article Midi Libre - 09/04/2013 Jeudi, la députée européenne EELV, Catherine Grèze, est intervenue lors de la réunion de clôture : \"La Région voudrait-elle se soustraire aux critères environnementaux ?\" ...]]>

Article Midi Libre – 09/04/2013

Jeudi, la députée européenne EELV, Catherine Grèze, est intervenue lors de la réunion de clôture : « La Région voudrait-elle se soustraire aux critères environnementaux ? »

Le mouvement politique termine ce débat public en trombe. Un peu comme il l’avait commencé. Europe Ecologie Les Verts (EELV), avec Jean Codognès, conseiller municipal à Perpignan, la secrétaire régionale Agnès Langevine, Albert Cormary, Jacky Grau ou encore Alain Richou, a largement animé les discussions ces quatre derniers mois. Plusieurs angles d’attaque : « la démesure » du projet d’extension du port, les prévisions de trafic « farfelues » du maître d’ouvrage, la région, une prise en compte « inadaptée » des risques technologiques et même la promesse de l’annulation du chantier devant la justice…

Si les positions d’EELV ne plaisent pas à tout le monde, elles auront, au moins, eu le mérite de nourrir les échanges. Jusqu’au bout. Puisque jeudi dernier, la députée européenne du mouvement, Catherine Grèze, qui a participé à la rédaction du cahier d’acteurs des Verts, est intervenue à Narbonne, à l’occasion de la réunion de clôture. Une prise de parole que le président de la commission en charge d’organiser les débats, Pierre-Frédéric Ténière-Buchot, ne goûta que très modérément – « C’est une réunion de bilan, il fallait venir avant Madame » – mais qu’il laissa aller à son terme. Le thème principal de son allocution ? « Pourquoi la Région n’a pas fait appel à l’Europe pour financer ce projet colossal, pharaonique ? ».

Au cours des débats, le sénateur Robert Navarro, 1er vice-président de la Région, l’a répété : « L’Europe n’a plus un sou. Nous ne pouvons compter que sur nous ». Avant qu’à Lézignan-Corbières, le 28 mars 2013, il ne nuance ses propos : « Nous verrons. Lorsque nous aurons bouclé le programme, nous ferons le nécessaire ».

Un discours qui interpelle Catherine Grèze et ses amis :

« Je suis absolument stupéfaite face à ce dossier mal ficelé. Pourquoi ne pas avoir sollicité des fonds européens. Il y a des aides spécifiques pour ce type de travaux. Le taux moyen de financement est de 32 %. En 2011, l’Union européenne avait versé 3 millions d’euros pour le port de Sète. Le Havre et Rouen en ont également profité. Pourquoi s’asseoir sur 100 millions d’euros ? Pourquoi faire payer le contribuable deux fois ? Car ce sont les contribuables qui financent ces fonds… ».

Un élément de réponse ?

« Je n’ose pas croire que si la Région adopte un tel comportement, c’est pour se soustraire aux normes européennes en matière de développement durable. Car évidemment, il faut répondre à des critères pour décrocher ces financements. Le Languedoc-Roussillon voudrait-il y déroger ? Cette façon de faire reviendrait, en tout cas, à s’exposer à des problèmes juridiques de nature à perturber le projet. Je resterai très vigilante quant à cette problématique ».

Le message a le mérite d’être clair.

]]>
{Aude} Les locavores sont nés dans l’Aude https://languedocroussillon.eelv.fr/2013/04/07/les-locavores-sont-nes-dans-laude/ Sun, 07 Apr 2013 13:12:28 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=6966 07 avril 2013 Par Friture Mag

Pendant une année, Stéphane Linou, aujourd’hui conseiller général dans l’Aude, a prouvé que l’on pouvait se nourrir exclusivement d’aliments produits dans un rayon de cent cinquante kilomètres autour du domicile, tout en restant en bonne santé. Une expérience qui a inspiré un mouvement qui se développe partout en France.

par Philippe Serpault sur www.frituremag.info

La question de la souveraineté alimentaire est régulièrement évoquée à propos des pays dits en développement. Il se trouve que sur un territoire départemental, voire régional de notre pays, la question se pose avec une acuité particulière pour peu que l’on examine la question de l’approvisionnement dans le temps. Aujourd’hui, 80% de l’offre alimentaire est assurée par les grandes surfaces, lesquelles ne disposent que de quatre jours de stock. Géographe de formation et agent de développement local dans le Lauragais audois, Stéphane Linou se pose alors la question de la possibilité d’une pénurie de transport : « Le Lauragais est dans la situation d’un pays sous-développé du point du vue agricole, nous produisons la matière première à grand renfort de produits phytosanitaires et nous rachetons le produit fini », explique-t-il, provoquant l’ire des responsables agricoles du département. Après avoir été animateur de la Confédération Paysanne du département, Stéphane Linou est resté administrateur de l’ADEAR (Association pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural) avant de se faire élire en 2011 conseiller général du canton de Castelnaudary-Nord contre le sortant soutenu par la majorité départementale. Sa réflexion sur la souveraineté alimentaire l’a amené à créer en 2004 la première AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) de l’Aude : « C’est le moyen pour le consommateur de se réapproprier la souveraineté alimentaire dans un système de commercialisation qui revêt un caractère économique et social, le producteur vit ainsi de son travail sans intermédiaire. »Outre le dialogue rétabli entre le producteur et le consommateur, il s’agit également de fixer la richesse sur le territoire : « C’est du commerce équitable Nord-Nord. » Devant le succès rencontré par les AMAP sur le département, Stéphane Linou a souhaité pousser la réflexion au-delà des petits cercles qui se formaient autour des maraîchers. Inspiré par le mouvement “100-Miles Diet” au Canada, il a voulu transposer l’idée dans le Lauragais afin de répondre aux questions essentielles : « Comment on fonctionne, combien de temps on tient ? ».

Des territoires sous perfusion alimentaire

Il s’agissait de mener l’expérience de manière ludique et surtout, de ne pas heurter les susceptibilités locales : « Il a fallu procéder par étapes vis-à-vis des anti-bio et autres sceptiques », le site Internet relatant l’expérience a ainsi été nommé “mangeons local”. Comme toute action allant à l’encontre d’une pensée unique, celle-ce se devait irréprochable. Un bilan médical a été effectué avant et après l’expérience, tandis qu’une conseillère en économie sociale et familiale suivait le processus. De plus, Stéphane Linou est allé là où ses détracteurs potentiels l’attendaient le moins, sur le terrain de l’ordre public. D’où le regard d’un lieutenant-colonel de réserve qui devait décrire d’une façon lapidaire la situation en cas d’approvisionnement défaillant : « Au bout de quatre jours, tout le monde se tape dessus. » Si les élus, forts de leurs certitudes, ont tout simplement ignoré la démarche, le public s’y est largement intéressé : « Le fait de ne consommer aucun produit exotique a attiré l’attention, on m’a notamment mis en garde contre une éventuelle carence en vitamines », lesquelles vitamines se trouvent d’abord dans les légumes frais. L’expérience a duré de septembre 2008 à septembre 2009, et le rayon d’approvisionnement n’a pas dépassé cent cinquante kilomètres. La démarche demande de changer quelque peu nos habitudes : « Il faut cuisiner et transformer », et l’impact se mesure notamment dans la vie sociale. « J’ai fait en sorte de me soumettre à un contrôle social absolu et permanent, y compris en famille », les amis se trouvant à la même table se prenaient au jeu. Par cette expérience largement médiatisée, Stéphane Linou a reçu des centaines de contacts de toute la France, le mot locavore est entré dans le dictionnaire à cette occasion. Dans la pratique, le départ a été difficile, les infusions de plantes ont remplacé le thé : « J’ai fait la différence entre le besoin et le caprice, entre ce qui est agréable et ce qui est vital. »

Fort de son expérience, Stéphane Linou s’est forgé un regard différent sur le territoire : « Nos territoires sont sous perfusion, comme des corps malades, nous avons une résilience alimentaire très réduite », notre système basé sur la déterritorialisation de la production et de la consommation reste vulnérable. Si, à l’époque, la notion de circuit court était taboue dans l’Aude, aujourd’hui tout le monde tente de récupérer le concept à son avantage. La démarche locavore reste crédible à condition de repenser la politique agricole afin de la mettre au service de l’alimentation de la population : « Aujourd’hui, la politique alimentaire est assurée par les multinationales de distribution », constate Stéphane Linou dont l’action a contribué à faire bouger les lignes. Celui-ci s’étonne des carences législatives en vigueur : « La satisfaction de nos besoins alimentaires n’est jamais quantifiée, contrairement aux loisirs, déplacements ou logement », et de proposer d’inscrire 50% de la consommation de produits locaux dans la loi SRU (Solidarité et Rénovation Urbaine). En toile de fond, il s’agit d’un appel à conserver ce qui reste de terres nourricières autour des villes. Un maire considère encore trop souvent un lotissement plus lucratif que des cultures, celles-ci ne génèrent pas de taxe d’habitation. À l’exception de l’Aude, des collectivités sollicitent Stéphane Linou pour des interventions sur les circuits courts, tout comme des universités ou des lycées. La réintégration de l’alimentation territorialisée dans le champ du politique est à l’ordre du jour. Pour autant, il ne suffit pas d’en reprendre la sémantique en offrant un nouveau monopole de la production comme de la distribution à un lobby syndical ou industriel quel qu’il soit. La balle est dans le camp du producteur et du consommateur, pour peu qu’ils se tournent vers un mieux disant environnemental.

]]>
{Gard} Le groupe écolo avance des pistes d’économies https://languedocroussillon.eelv.fr/2013/02/22/gard-le-groupe-ecolo-avance-des-pistes-deconomies/ Fri, 22 Feb 2013 19:22:45 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=6881 Article du Midi Libre - Mercredi 20 février 2013 Les 3 élus de la majorité attendent beaucoup de l'évolution de la politique nationale à l'égard des territoires. ...]]>

Article du Midi Libre – Mercredi 20 février 2013

Les 3 élus de la majorité attendent beaucoup de l’évolution de la politique nationale à l’égard des territoires.

Qu’on se le dise, les 3 élus du groupe Ecologistes et Indépendants sont dans la majorité au Conseil Général et ils y sont bien. Même si Christophe Cavard, manifestation des agents du Département oblige, n’a pu s’exprimer vendredi pour dire tout le bien qu’il pense des orientations budgétaires pour 2013, il a résumé lundi à la presse (…)

Lire la suite ci-dessous

ML_CP_18_02_13

]]>
{Aude} Stéphane Linou, conseiller général EELV, vu par France Info https://languedocroussillon.eelv.fr/2013/02/21/stephane-linou-vu-par-france-info/ Thu, 21 Feb 2013 10:03:28 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=6862 L'affaire de la viande de cheval révèle des circuits alimentaires ahurissants, à travers toute l'Europe. A Castelnaudary, où se trouve justement l'usine Spanghero, un habitant, Stephane Linou, a décidé pendant un an de \"manger local\". ...]]>

L’affaire de la viande de cheval révèle des circuits alimentaires ahurissants, à travers toute l’Europe. A Castelnaudary, où se trouve justement l’usine Spanghero, un habitant, Stephane Linou, a décidé pendant un an de « manger local ».

 

C’était bien avant l’affaire Spanghero. En septembre 2008, un habitant de Castelnaudary décidait de « manger local ». A l’époque, Stéphane Linou a 33 ans. Il est agent de développement local. Il a une conviction : il faut consommer autrement. Il se lance un défi : pendant un an, il va se nourrir exclusivement d’aliments produits dans un rayon de 150 km. Il prend une carte de la région. Il dessine un cercle autour de chez lui, et il définit de nouvelles frontières alimentaires : au nord, Villefranche-de-Rouergue ; au sud, la frontière espagnole ; à l’ouest, Saint-Gaudens ; à l’est, Beziers. Il n’ira pas plus loin. Stephane Linou veut défendre la « sécurité et la souveraineté alimentaires ». Derrière cet objectif, il y a une question de bon sens : « pourquoi aller chercher à des milliers de kilomètres ce qu’on peut produire ici ?  »

En 2009, la journaliste Constance Molle-Proudhon l’interroge pour le magazine La Vie. Stephane Linou est alors en plein milieu de son expérience, et il explique que ce n’est pas facile. Quand il achète une baguette, comment savoir d’où vient la farine du boulanger ? Même le cassoulet, la spécialité de la ville, n’est pas toujours réalisée avec des aliments locaux. Il s’organise. Il se fournit à l’AMAP qu’il a créée quelques années plus tôt – les AMAP, ce sont les associations pour le maintien d’une agriculture de proximité. Dans La Vie, le jeune homme raconte aussi qu’il doit s’adapter. Parfois, quand il va dîner chez des amis, il apporte les boîtes de conserve qu’il a fabriquées lui-même, avec des produits locaux. Au café, à côté de chez lui, le patron l’a autorisé à apporter ses propres caisses de bière. Une bière locale, évidemment : la Karland, élaborée dans le Tarn.

Le militant mène son expérience jusqu’au bout, pendant toute une année. Au début, il intrigue les habitants de Castelnaudary. Puis il les intéresse, de plus en plus. Stephane Linou donne des conférences, participe à des débats. Il anime un blog. Il devient conseiller général, pour Europe Ecologie Les Verts. Il fait des propositions pour développer l’agriculture locale, et ce qu’on appelle les « circuits courts », des producteurs au consommateurs. Il rêve que Castelnaudary soit un exemple. Les soupçons à l’usine Spanghero lui donnent de nouveaux arguments. Stephane Linou en est persuadé : l’homme du futur sera locavore.

__________________________________

Ecouter l’émission:

locavore

]]>
{Port-la-Nouvelle} Extension du port : décideurs et écolos restent inconciliables https://languedocroussillon.eelv.fr/2013/02/01/port-la-nouvelle-extension-du-port-decideurs-et-ecolos-restent-inconciliables/ Fri, 01 Feb 2013 09:12:23 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=6769 Article du Midi Libre - 1er février 2013 Deux camps s’opposent. Tous se définissent, pourtant, comme \"progressistes\", se veulent \"visionnaires\", préparant \"l’avenir de nos enfants\". Mais chacun à sa manière. Les porteurs du projet, ses défenseurs, invoquent \"la globalisation\", \"l’ouverture\", \"le sens de l’histoire\", et même \"la faim dans le monde\". Leurs contempteurs rappellent, eux, \"les risques liés au trafic de produits dangereux\", \"l’importance des circuits courts\", ou \"la raréfaction programmée du pétrole…\". Bref, on ne se comprend pas. Ou mal. ...]]>

Article du Midi Libre – 1er février 2013

Deux camps s’opposent. Tous se définissent, pourtant, comme « progressistes », se veulent « visionnaires », préparant « l’avenir de nos enfants ». Mais chacun à sa manière. Les porteurs du projet, ses défenseurs, invoquent « la globalisation », « l’ouverture », « le sens de l’histoire », et même « la faim dans le monde ». Leurs contempteurs rappellent, eux, « les risques liés au trafic de produits dangereux », « l’importance des circuits courts », ou « la raréfaction programmée du pétrole… ». Bref, on ne se comprend pas. Ou mal.
Depuis le 14 janvier dernier et l’ouverture du débat sur l’extension du port de La Nouvelle porté par la région (200 millions d’euros d’investissements publics), les réunions publiques se suivent et se ressemblent. Les élus du conseil régional, du département, du Grand Narbonne, les membres de la CCI, les décideurs du secteur, les syndicalistes, la CGT notamment, pour qui « le port ne sera jamais assez grand », dixit Robert Passemar, promeuvent ce plan de développement. Dans le même temps, EELV (Europe écologie Les Verts), des sympathisants écologistes, l’association présidée par Maryse Arditi, Eccla, ne lui reconnaissent que très peu de vertus : trop grand, trop cher, inadapté. Lundi soir, à Port-Vendres, lors de la troisième réunion publique, Jean Codognès (EELV), conseiller municipal à Perpignan, est même allé jusqu’à promettre l’annulation pure et simple de l’agrandissement de l’infrastructure devant la justice : « N’importe quelle association fera arrêter le chantier, au vu des quatre sites classés Seveso sur le port ». L’élu rappelant au passage qu’entre 1995 et 2012, le trafic sur Port-La Nouvelle avait baissé de 33 % (de 3 à 1,9 million de tonnes), et doutant de l’intérêt d’un tel agrandissement. « L’offre portuaire a doublé en Méditerranée, alors que la demande s’est effondrée ». Quant à Laurence Carretero, permacultrice à Sigean, extrêmement active depuis l’ouverture des débats, elle ne cesse d’évoquer, « les prévisions farfelues de la région en matière de trafic d’hydrocarbures », ou « le peu d’emplois créés eu égard à l’investissement pharaonique, un emploi pour 250 000 euros ».
Un discours qui rejoint, en plusieurs points, celui d’Eccla et de Jacky Grau d’EELV. Agnès Langevine (EELV) parle, elle, de « vision magique », Albert Cormary (EELV) de « chantage aux travaux », entre autres. « Arrêter de vouloir vivre en autarcie » En face, Marc Chevallier, président du port de Sète, Michel Moly, président du port de Port-Vendres, Georges Jordan, directeur de Saint-Charles international, à Perpignan, conseiller du commerce extérieur de la France, Marcel Mateu, président du syndicat mixte gestionnaire de l’aéroport de Perpignan, ont, tous, vanté à Port-Vendres, les mérites « d’un plan structurant et porteur pour l’avenir ». « Un projet créateur d’emplois », comme le martèle la CGT. « Une idée qui participera à nourrir l’Afrique, à lutter contre la faim dans le monde. Il faut s’ouvrir, arrêter de ne regarder que soi-même, arrêter avec les idées du siècle dernier, arrêter de vouloir vivre en autarcie. Ouvrons-nous au monde », a clamé le président de la Région, Christian Bourquin, la semaine dernière au Corum, à Montpellier. « Quel monde ? », lui répondront certainement ses détracteurs. Jean Codognès (EELV) prédit l’annulation du projet devant la justice. Pour Christian Bourquin : « ce projet participera à nourrir l’Afrique ».

]]>
{Anduze} Forum cantonal : le mouvement coopératif en débat https://languedocroussillon.eelv.fr/2012/12/13/anduze-forum-cantonal-le-mouvement-cooperatif-en-debat/ Thu, 13 Dec 2012 20:35:09 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=6544 Une assistance de plus de 80 personnes a participé au forum sur les coopératives mardi 27 Novembre à Anduze.
Les coopératives, une réalité toujours actuelle : dorénavant certains iront chercher leur  vin dans les caves coopératives en ayant conscience que c’est grâce à cette organisation que la profession a sauvé son activité en 1920-1930 et que cela dure depuis et se traduit par une forte implication des coopérateurs dans la vente, la prise de  décisions, ainsi qu’un rayonnement important des caves sur leur territoire environnant.
Une SCOP (société coopératives ouvrières de production) en train de naître sur Anduze et un restaurant bio et circuits courts qui fonctionne en  SCIC (société coopérative d’intérêt collectif)  sur Nimes tout en permettant l’insertion professionnelle et la formation, ont poursuivi le tour d’horizon des coopératives. Des adhérents de Biocoop ont témoigné également, les deux biocoop de la zone fonctionnant en association de consommateurs.
Les coopératives, une page de notre histoire locale : la première coopérative repérée dans le Gard date de 1661 à Sauve avec une coopérative de production de fourche en micocoulier. A partir du  milieu du XIX° siècle, la coopération s’est imposée avec un grand nombre de coopératives, de consommation notamment, qui sont nées dans le Gard. Un courant de pensée en est né L’Ecole de Nimes, avec Charles Gide, Aujourd’hui, la coopération continue de façonner notre tissu économique et social et peut être vecteur de création d’activités pour répondre à nos besoins C’est certainement un fil à tirer pour valoriser notre territoire.
Les coopératives, une politique à mener : Marie Meunier Polge, Vice présidente à la Région  pour l’économie sociale et solidaire a exposé les raisons qui ont amené à inscrire en bonne place l’économie sociale et solidaire dans le schéma régional de l’économie. La nomination de Benoit Hamon comme ministre délégué à l’ESS ainsi qu’une loi prévue au printemps sur ce sujet devraient nous aider à préciser la politique d’intervention du conseil général du Gard en la matière.

 

DSC04328.JPG

Article du Midi Libre – 11/12/2012

Partage d’expérience en marge de l’économie sociale et solidaire

Cette année le mois de l’ESS s’est ajouté à l’anniversaire des coopératives. Pour la conseillère générale du canton d’Anduze, Geneviève Blanc, c’était l’occasion de mettre à l’honneur le mouvement coopératif qui a sauvé la viticulture au début du XXème siècle. C’est donc avec, entre autres, des représentants des caves viticoles de Massillargues Atuech et Tornac qu’elle a animé le 4ème forum cantonal qui s’est tenu à Anduze le 27 novembre dernier. Les caves viticoles, grâce au mouvement coopératif, ont permis ainsi le maintien de petites exploitations agricoles par la mutualisation de la vinification et la commercialisation de la production.

Au cours de la soirée qui a réuni plus de 80 personnes, plusieurs entrepreneurs ont témoigné de leur expérience de création d’entreprise coopérative. Deux représentants du cabinet d’étude en agroforesterie AGROOF installé à Anduze, ont présenté les éléments de réflexion qui les ont amenés à créer une SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production). Le partage des responsabilités, des risques mais aussi la compétence et l’énergie cumulée de chacun des associés, autant d’arguments qui les ont décidés à donner à leur entreprise une forme collective.

Le gérant de la Table de Canna de Nîmes a présenté son restaurant d’insertion qui fonctionne en SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), une forme juridique qui permet aux collectivités publiques de s’impliquer dans le capital de ces entreprises coopératives.

Marie Meunier Polge, vice-présidente du Conseil régional, en charge de l’ESS, a répondu à l’invitation de Geneviève Blanc et a participé aux échanges avec le public. Elle a rappelé que cette forme d’économie, qui inclut le secteur associatif, est très importante en Languedoc Roussillon et qu’elle est primordiale pour la vie économique de notre territoire.

Geneviève Blanc qui a initié ce forum s’est réjouie de voir que cette façon d’entreprendre suscitait de l’intérêt auprès de la population et a invité à réfléchir à quels besoins actuels elle pourrait répondre.

]]>
{Montpellier} « Les écolos agitent le « Bug fiscal » https://languedocroussillon.eelv.fr/2012/12/11/montpellier-les-ecolos-agitent-le-bug-fiscal/ Tue, 11 Dec 2012 10:22:59 +0000 http://languedocroussillon.eelv.fr/?p=6470 ARTICLE DIRECT MONTPELLIER PLUS - 11/12/2012 FISCALITÉ: L’A9 COMME LA CFE? L’heure des débats d’orientation budgétaire (Dob) a sonné et les élus EELV ont bien l'intention de peser sur les choix respectifs de la Région, du Département, de l'Agglo et de la ville. Et ils ont trouvé dans \"le bug fiscal\" de la CFE (la contribution foncière des entreprises qui avait hurler de douleur, entre autre, les commerçants de l'agglo avec des augmentations jusqu'à 800%) un levier pour mettre la pression sur les dépenses pharaoniques. Dans le viseur: le doublement de l'A9, que les écologistes n'ont jamais voulu et dont la facture, assurent-ils, arrivera tôt ou tard sous le nez du contribuable. ...]]>

ARTICLE DIRECT MONTPELLIER PLUS – 11/12/2012

FISCALITÉ: L’A9 COMME LA CFE?

L’heure des débats d’orientation budgétaire (Dob) a sonné et les élus EELV ont bien l’intention de peser sur les choix respectifs de la Région, du Département, de l’Agglo et de la ville. Et ils ont trouvé dans « le bug fiscal » de la CFE (la contribution foncière des entreprises qui avait hurler de douleur, entre autre, les commerçants de l’agglo avec des augmentations jusqu’à 800%) un levier pour mettre la pression sur les dépenses pharaoniques. Dans le viseur: le doublement de l’A9, que les écologistes n’ont jamais voulu et dont la facture, assurent-ils, arrivera tôt ou tard sous le nez du contribuable.

Faire des choix et les bons. Tel est le message vert quand la crise touche aujourd’hui les budgets national et des collectivités locales. « La situation est tendue, difficile, voire grave », pose Christian Dupraz, conseiller départemental et municipal, mettant sur la table les financements futurs pour le doublement de l’autauroute. En gros: 800 millions d’euros à la charge des ASF pour le doublement et 500 millions pour l’aménagement de l’actuel A9 en boulevard urbain et pour le contournement ouest de Montpellier. Alors que ces deux derniers chantiers, toujours pas financés, sont à la charge de collectivités, Michel Lenthéric appelle à une plus grande rigueur que pour la CFE. « L’institution a été très légère car elle a pris une décision sans en mesurer les conséquances, explique le conseiller d’agglomération. Avec la même démarche, on peut encore s’attendre à une levée d’impôts. » « La donne a changé et il faut en tirer les conclusions, reprend Jean-Louis Roumégas. Il va falloir faire des choix », martèle le député, qui ferait bien financer l’ensemble du projet par les ASF, mais surtout, qui appelle à un retour vers ce simple aménagement de l’A9 porté par son parti depuis le début.

Au delà, les conseillers EELV demandent « que soient rendues publiques et mises en débat les évaluations exactes des conséquences du doublement de l’A9 sur nos finances et la fiscalité locale ». « Le dernier flou (sur la CFE ndlr) a coûté 15 millions. Là, ce serait bien plus élevé », lancent-ils…

Christophe Castieu

]]>