Les écologistes luttent depuis des décennies contre l’industrie nucléaire. Industrie morbide depuis sa naissance, industrie moribonde aujourd’hui.

Notre pays est un des rares à s’y accrocher encore. Ses dirigeants entretiennent les mensonges d’un avenir radieux avec les arguments d’une indépendance énergétique, d’une énergie bon marché et d’une industrie propre.

À Narbonne comme ailleurs, le dossier de Malvésy, démontre que de la mine aux centrales, cette industrie produit et accumule d’énormes quantités de déchets dangereux dont personne ne sait que faire. De plus, l’actualité de l’état sanitaire des ruisseaux drainant le site de Malvésy, aux risques de pollution atmosphérique, rajoute un motif d’inquiétude pour les riverains.

Vendredi 13 octobre 2017, à Carcassonne, 200 habitants du Narbonnais manifestaient devant la préfecture.

Dans ses murs, se jouait une comédie dont le scénario semblait déjà écrit.

Comme l’a souligné Maryse Arditi, membre du Conseil Départemental de l’Environnement, des Risques sanitaires et Technologiques (CODERST), le dossier du traitement des effluents nitratés de l’usine AREVA de Malvezy ne pouvait plus passer sans faire de vagues auprès des citoyens.

À y regarder de plus près, seuls les représentants de l’État auraient donné leur approbation.

Rappelons que l’État est actionnaire majoritaire et fort soutien financier d’AREVA.

Cela met le préfet dans l’embarras (cf. l’Indépendant du 14 octobre) face à la fronde des représentants de la société civile : élus, associatifs… Lesquels ne cèdent plus devant les propos lénifiants de l’industriel et son chantage à l’emploi.

Encore une fois, les lanceurs d’alerte compétents et pugnaces prouvent leur importance dans un tel climat.

Nous rappelons à M. le Préfet qu’il est le représentant de l’État. Lequel État n’est que l’organisation dont s’est doté le peuple pour assurer le bien commun. Lorsque le peuple et ses

représentants lui disent qu’ils ne veulent pas de ce projet, relevant de l’article 5 de la charte de

2004, il doit assumer ses responsabilités constitutionnelles : refuser le projet tel quel et demander la recherche de solutions alternatives !

Les écologistes sont conscients du fait que la sortie du nucléaire ne se fera pas par un coup de baguette magique mais qu’elle nécessite une volonté politique forte de nos gouvernants face aux idéologues de l’atome et leurs lobbies.

Cette volonté ne pourra émerger qu’avec l’appui de la société civile et des salariés impliqués dans cette industrie qui auront compris où est leur avenir.

La lutte contre le projet d’incinérateur des effluents nitratés de Malvésy ne résume pas tous les écueils de la filière nucléaire mais elle concourt très fortement à la prise de conscience de sa réalité et la nécessité d’en sortir.

En conséquence, EELV s’associe à l’appel des Familles Papillons à participer au rassemblement, le 5 novembre prochain, à 11 h, place de l’Hôtel de Ville à Narbonne.

Groupe local Europe Ecologie Les Verts du Narbonnais

EELV Montpellier

Dans deux mois, la France accueille la COP21, la 21^e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015. Pourtant derrière l’affiche, la réalité est très inquiétante.

Alors que la course au profit provoque un scandale écologique chez le premier constructeur automobile mondial, le gouvernement français, dans la logique de l’Union européenne, s’apprête à supprimer des milliers de kilomètres de lignes ferroviaires.

Dans notre région aussi, nous subissons cette politique qui tourne le dos aux enjeux climatiques et sociaux. La ligne du Cévenol est depuis des mois clairement menacée.

Depuis ce dimanche 27 septembre, la SNCF a décidé de remplacer ce train Intercités reliant Nîmes à Clermont-Ferrand par un autocar. Jusqu’alors, suite à un éboulement sur la voie ferrée en avril 2015, une petite partie du trajet était assurée par un car en attendant la remise en état de la voie.

La Région Languedoc-Roussillon, qui est « autorité organisatrice des transports » (AOT), plutôt que de lancer un Plan-rail pour moderniser et pérenniser le réseau ferroviaire, a préféré valider la proposition de la SNCF de remplacer le train « le Cévenol » par un autocar de bout en bout.

S ‘agit-il d’habituer les usagers à la perspective d’un trajet de 6h30 au lieu de 5h la semaine dernière ?

S’agit-il de les convaincre des charmes des routes sinueuses afin qu’ils fassent bon accueil aux « cars Macron », ces cars low-cost qui encombreront et pollueront nos routes hiver comme été ?

Les représentants des organisations réunies autour du  « Projet en Commun » pour les élections régionales de décembre accueilleront en gare routière de Nîmes ce mercredi 30 septembre à 19h07, le car en provenance de Clermont-Ferrand. Ils tiendront un point presse sur place à 18h30.

Ils rappelleront leur attachement à cette ligne ferroviaire classée « Train d’équilibre du territoire » et à sa mission de service public. Ils rappelleront la nécessité de considérer les habitants des zones rurales comme des citoyens à part entière en garantissant une desserte efficace et sécurisée de leur territoire. Ils rappelleront que la Région doit assumer son rôle d’Autorité organisatrice des transports plutôt que se défausser sur la SNCF.

Ensemble, nous voulons faire de la grande Région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon un modèle écologique et économique en matière de transports, en privilégiant un service ferroviaire au plus près de la population, qui améliore le quotidien, connecté avec d’autres modes de transport doux ou collectifs.

Franck Medina, EELV Nîmes : 06 47 96 80 82 – franckmedina@me.com

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Un espoir est né au sud, en espérant qu’il se propage !

Les citoyens catalans se sont fortement mobilisés avec un taux de participation record pour élire une majorité en faveur de l’indépendance. EELV se félicite de cet élan démocratique. Nos raisons de satisfaction sont multiples.

La liste « Junts pel si » arrivée en tête était conduite par Raül Romeva, ancien député européen, très proche de Gérard Onesta avec qui il a beaucoup collaboré. La CUP avec un programme très progressiste et écologiste devrait être un garant pour la prochaine constitution d’une république catalane et enfin la coalition « Catalunya Si que es Pot » autour d’ICV et Podem, n’est pas assimilable au camp du non et aux forces de droite opposées à l’indépendance.

Le processus est enclenché et certainement irréversible. Pour la première fois en Europe un nouvel État peut émerger par les urnes et non par les armes. Une majorité progressiste se dessine pour en conduire les destinées.

Cette belle leçon de démocratie et d’imagination politique chez nos voisins devrait redonner espoir et inspirer en premier lieu la Catalogne Nord, mais aussi la nouvelle Région : des territoires qui ont tout à gagner à entreprendre et collaborer entre eux. EELV Pays Catalan suivra cette nouvelle page de l’Histoire avec la plus grande attention.

Pere Manzanares : 06 60 80 93 96 – pere.manzanares@gmail.com

ll a été le premier locavore de France. Alors que la crise agricole bat son plein, Stéphane Linou (EELV) appelle les politiques à se réapproprier la question de l’alimentation.

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Crédit photo : Paul Halbedel.

Les écologistes font part de leur inquiétude suite à l’annonce de la fermeture à venir des jardins cheminots de l’Estagnol, à l’ouest de Carcassonne.

La décision de la Financière Duval, qui gère le patrimoine immobilier de Réseau ferré de France, de fermer ces jardins pour installer une zone de stockage SNCF de 50 000 m2 ne peut rester sans réponse.

À Carcassonne comme partout, les jardins associatifs constituent un remède anti-crise en même temps qu’ils participent au vivre-ensemble et à la préservation du lien entre les citadins et la nature.

EELV Carcassonne demande donc qu’une solution soit trouvée en lien avec l’Association des jardins de l’Estagnol.

Claude-Marie BENSON, porte-parole groupe local EELV Carcassonne : 06 16 50 14 48 – clmarie.benson@wanadoo.fr

Anne-Marie QUENISSET, secrétaire groupe local EELV Carcassonne : 04 68 47 65 91 – anne-marie.quenisset@laposte.net

Communiqué d’EELV Pays Catalan

Alors que les maires de nos communes  renoncent, faute de dotations financières, à des travaux  de première nécessité et sont contraints à des licenciements, la Cour des Comptes révèle des anomalies graves dans la gestion du Comité départemental du tourisme des Pyrénées-Orientales alors présidé par le député-maire socialiste Pierre Aylagas.

EELV se peut se satisfaire des obscures explications de la présidente du Conseil départemental, Hermeline Malherbe et demande à ce que la justice se saisisse de ce dossier afin de faire la lumière sur ces agissements inacceptables.

Les dégâts du clientélisme local et des petits arrangements entre amis ne sont plus à démontrer tant sur le plan social que sur le dégoût éprouvé par nos concitoyens.

La République exemplaire promise à chaque élection doit d’urgence devenir une réalité.

EELV Pays Catalan : Agnès Langevine (07 87 81 11 75)

Nous reproduisons ci-dessous ce communiqué du Collectif Train Jaune.

Rappel: Sauver le Train Jaune, une nécessité pour la Cerdagne

« Ces dernier mois, les initiatives, rassemblements et pétitions portées par le Collectif Train Jaune, mais également la création du Comité d’usagers de la ligne ont permis d’élever le rapport de force populaire pour une autre voie pour le Train Jaune que celle portée par la direction de la SNCF.

Ces mobilisations ont pesé dans la décision du Conseil régional Languedoc Roussillon d’investir pour ce train centenaire et ce, malgré le désengagement de l’État dans le transport ferroviaire.

Cet investissement va permettre de maintenir l’exploitation de la ligne dans son intégralité.

Bien que cet investissement ne pérennise pas le Train Jaune sur le long terme, le Collectif apprécie positivement cette décision politique. Pour rappel, la direction SNCF préconisait la fermeture de la ligne entre Font-Romeu et Latour de Carol et l’arrêt du matériel historique.

C’est une première victoire importante.

Le Collectif Train Jaune appelle les citoyens à amplifier la mobilisation et à participer massivement à la fête du Train Jaune, organisée par le Comité d’usagers de la ligne du Train Jaune le samedi 6 juin à partir de 10h30 en gare de Mont-Louis-la-Cabanasse.

Le samedi 10 octobre, le collectif organisera les États Généraux du Train Jaune à Perpignan afin de porter à la connaissance de tous les propositions de développement de service public ferroviaire sur les hauts cantons et la vallée de la Têt contenues dans la Charte pour le Train Jaune. »

EELV Pays Catalan s’implique dans l’organisation des Etats généraux du Train Jaune.

Pourquoi des Etats généraux ?

Mis en service en 1910 pour désenclaver la Cerdagne et le Capcir, le train jaune appartient au patrimoine national et porte une forte identité catalane. C’est un atout pour le territoire avec le potentiel qu’il offre aux acteurs de l’économie locale. Le train jaune remplit une mission de service public en desservant les villages de montagne dans un territoire enclavé et difficile d’accès. C’est un moyen de transport collectif sûr, écologique et qui s’intègre parfaitement dans son environnement.

Aujourd’hui, quel est le constat ?

Un entretien de la voie et du matériel insuffisants pour maintenir un haut niveau de service et de sécurité, un sous-investissement récurrent, un tarif prohibitif, le double du tarif normal, des horaires et des correspondances inadaptés aux besoins des usagers. un allongement des temps de parcours insupportable (Villefranche-Latour de Carol : 2h10 en 1980, 3h en 2014)

On voit donc la fréquentation diminuer rapidement et en 2015, trois graves menaces pèsent sur l’avenir même du train jaune :

• La dérogation annuelle pour utiliser le matériel historique pourrait ne pas être reconduite le 30 septembre prochain, faute d’entretien minimum.
• Le tronçon Font-Romeu – Latour de Carol, toujours faute d’entretien, pourrait être fermé début 2016, condamnant la liaison ferroviaire Perpignan-Toulouse.
• Le risque d’être exclu de la convention engageant dès 2016 la Région et la SNCF sur les conditions techniques et financières de gestion des Trains Express Régionaux (TER).

Déjà des études sont en cours pour une gestion du train jaune sans l’Etat SNCF, avec en corollaire la sortie de la voie du réseau ferré national (RFN) et un montage qui privatiserait les « recettes » et reporterait de façon injuste, sur les pouvoirs publics locaux, des dépenses trop lourdes à supporter, s’agissant d’un patrimoine d’envergure national. C’est aussi l’assurance de la perte d’emplois locaux directs et indirects et au final la fin du service public ferroviaire en Conflent, Cerdagne et Capcir et l’abandon de la ligne.

Le collectif proposera une charte pour la pérennité et le développement du train jaune, sur les bases suivantes.

Patrimoine national, il doit rester propriété de la nation. Le Train Jaune doit être maintenu dans la convention TER SNCF-Région. Il s’agit de reconquérir et développer sa mission de service public répondant aux besoins de transport collectif et de valoriser son attrait patrimonial au service du développement du tourisme. Le Train Jaune doit toujours être candidat pour un classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le collectif pour le Train Jaune demande que les pouvoirs publics dégagent sans attendre les sommes indispensables pour arrêter la dégradation du service. Ensuite, il faudra assurer, dans les conventions TER, un programme pluriannuel de rénovation à l’identique du matériel et la remise en bon état des voies et de des gares et la mise en place d’une politique tarifaire et commerciale dynamique pour retrouver la fréquentation.

Les Etats Généraux permettront d’alerter usagers et citoyens sur la gravité des menaces sur le Train Jaune et d’interpeler les élus et responsables. La charte, finalisée à partir de l’écoute des participants, formalisera la volonté citoyenne et les élus et responsables devront prendre formellement position.

Les rendez-vous :

• Font-Romeu, jeudi 5 février à 18h salle de conférence de l’office de tourisme de Font-Romeu
• Perpignan, samedi 21 février à 14h, salle des libertés

Télécharger le manifeste collectif train jaune

Site EELV Pays Catalan

Samedi 18 octobre, a eu lieu la journée de rentrée EELV-LR au Domaine de Restinclières à Prades-le-Lez  (au passage, un grand merci à Christian Dupraz qui nous permis de profiter de cet endroit magnifique).

Les militants ont répondu présent : salle comble pour les interventions de Gérard Onesta (en téléchargement : le cahier L’impossible-réforme), et Catherine Bernié-Boissard sur la réforme territoriale, puis l’après-midi pour la présentation de la loi sur la Transition énergétique par nos députés Christophe Cavard et Jean-Louis Roumégas ainsi que les interventions de Grégory Lamotte (Comwatt) et Jean-Pierre Forster (Enercoop LR). Nous leur adressons nos remerciements les plus chaleureux.

La qualité des interventions et la richesse des débats avec la salle, le tout dans une très bonne ambiance, studieuse et détendue, ont été apprécié de tou-te-s, et rendez-vous est pris pour un prochain événement autour du thème « Santé-Environnement », dans le courant du mois de novembre. En attendant, quelques photos!

La réforme territoriale: intervention de Gérard Onesta

La réforme territoriale: intervention de Catherine Bernié-Boissard

Un moment de convivialité dans le parc du Domaine de Restinclières

Débat sur la Transition Energétique avec de gauche à droite Jean-Pierre Forster (Enercoop LR), Christophe Cavard (député EELV du Gard), Grégory Lamotte (Comwatt) et Jean-Louis Roumégas (député EELV de l’Hérault)