Nous entendons dénoncer avec les grévistes le démantèlement permanent des services publics, ainsi que l’introduction de techniques de management déplorables qui ont déjà montré leurs limites dans le secteur privé.

Nous déplorons également le refus absolu de tout dialogue de la part de la direction, attitude que nous comprenons comme une assimilation des pratiques sarkozystes du « dialogue social »

Dans le même temps, le « rapport social » de la Poste pour 2010, présenté aujourd’hui au conseil d’administration, fait apparaître une dégradation des indicateurs de santé au travail pour le personnel : arrêts de travail, maladies professionnelles, stress … sont en perpétuelle augmentation.

Les facteurs ne demandent finalement que le droit à travailler dans un environnement sain et à être payé en fonction des horaires réellement effectuées. La recherche permanente des gains de productivité, confondant les êtres humains avec des machines et niant le rôle social des facteurs, augmente finalement les dépenses sociales : c’est donc cela la « rentabilité » ? Les services publics dont celui de la Poste, sont un bien commun précieux. Nous refusons de les voir privatisés et démantelés par des restrictions budgétaires aveugles et dogmatiques.

Le combat des facteurs et factrices de Quingey est celui de l’opposition au système productiviste, celui qui ne réfléchit qu’en terme de gains financiers à court terme, et jamais en terme de gains humains. Ce combat ne peut qu’être partagé par Europe Écologie les Verts.