Par ailleurs, Europe Écologie Les Vert a su démontrer sa capacité à faire appliquer les accords puisque des militants écologistes dissidents notamment en Moselle ont été suspendus. Christophe Borgel, délégué national socialiste aux élections n’a pas su prendre ses responsabilités à temps. Le Parti Socialiste jurassien doit en tirer seul les conséquences. Aujourd’hui force est de constater que cette volonté de la baronnie locale de ne pas respecter l’accord national a fait perdre l’ensemble de la gauche jurassienne.
Europe Écologie Les Verts de Franche-Comté tient cependant à souligner que les relations avec nos partenaires socialistes dans les autres départements de la Région sont souvent constructives et ont déjà mené et mèneront encore à la victoire des valeurs humanistes et émancipatrices communes à la gauche.

Europe Écologie Les Verts de Franche-Comté

L’indispensable transition énergétique qui permettra de sortir de la dépendance au nucléaire et aux hydrocarbures, est basée sur trois piliers complémentaires : la sobriété, l’efficacité et les énergies renouvelables. Si l’un de ces piliers n’est pas respecté, la transition ne pourra pas se faire. Comme il serait impensable d’imaginer une sobriété énergétique qui interdirait les voitures individuelles ou toute forme d’éclairage public, il n’est pas envisageable de développer des productions d’énergie renouvelable au détriment d’activités indispensables à la transition écologique.

Europe Écologie les Verts accueille donc avec beaucoup de méfiance les projets de centrales photovoltaïques dans le département du Jura, à Rochefort-sur-Nenon et Picarreau, sur des terres aujourd’hui cultivées.
Aujourd’hui en France, l’équivalent d’un département de terres agricoles disparait tous les 10 ans. Une fois les terres urbanisées et stérilisées, le retour en arrière est évidemment impossible. L’enjeu est d’autant plus important que la population est de plus en plus demandeuse de produits locaux de qualité, qu’en période de sécheresse comme cette année, le besoin en fourrage pèse cruellement sur les agriculteurs et qu’il faut aller s’approvisionner dans les départements plus ou moins éloignés.

Pour autant, produire de l’énergie grâce au soleil est une nécessité à plus d’un titre comme la limitation des émissions de gaz à effet de serre ou l’augmentation de notre autonomie énergétique en limitant notre dépendance aux États producteurs de pétrole permettant de stabiliser les rapports géopolitiques mondiaux.
Malheureusement il en va de l’énergie solaire comme de beaucoup d’autres projets ; alors qu’il a fallu attendre – trop- longtemps pour que chacun mesure l’intérêt des énergies renouvelables, on voit désormais poindre le risque d’un développement déraisonnable et anarchique de cette technologie. L’appel à projet national suscite ici et là des stratégies d’implantation qui ne sont pas suffisamment réfléchies et qui peuvent venir en concurrence avec les activités agricoles déjà très fragilisées.
Pour Europe Écologie les Verts, il est possible de développer l’énergie solaire sans consommer de terres agricoles à condition d’installer les panneaux photovoltaïques sur les milliers d’hectares de toitures disponibles ou sur les friches industrielles qui ne sont pas ré-utilisables pour du logement ou de l’activité.
Le développement de l’exploitation de l’énergie solaire ne doit pas être un nouveau facteur de pression sur le foncier agricole.

Antoinette Gillet,
Candidate Europe Écologie les Verts pour les élections sénatoriales du Jura

http://antoinettegillet.europe-ecologie.net

Antoinette Gillet, ancienne vice-présidente du conseil régional de Franche-Comté