Vos élus – Franche-Comté https://franchecomte.eelv.fr L'écologie politique en Franche-Comté Thu, 26 Apr 2018 09:07:47 +0200 fr-FR hourly 1 « Il est nécessaire d’envoyer un message clair aux Bisontin-es » https://franchecomte.eelv.fr/2018/04/26/il-est-necessaire-denvoyer-un-message-clair-aux-bisontin-es/ https://franchecomte.eelv.fr/2018/04/26/il-est-necessaire-denvoyer-un-message-clair-aux-bisontin-es/#respond Thu, 26 Apr 2018 08:57:41 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16850 Samedi 21 avril 2018  Alexandra Cordier, Référente départementale d’EM, posait à l’occasion de la campagne des européennes, côte à côte avec Laurent Croizier, Référent départemental MoDem et Conseiller municipal d’opposition élu sur la liste de Jacques Grosperrin. Cet affichage assumé pose question. Il ne peut qu’interroger les Bisontin-es qui ont élu en 2014 une Majorité de gauche composée d’élus PS, PCF, EELV et de membres de la Société civile.

Quel message ont-ils voulu faire passer sous couvert des élections européennes encore bien loin ? Comment la Référente départementale d’En Marche peut-elle s’afficher avec un élu de l’opposition qui dénigre publiquement et constamment le travail mené par la Majorité municipale de Besançon et de son Maire Jean-Louis Fousseret, lui-même En Marche ? Où est la cohérence ?

Suite à une telle posture, les élu-es PS, PCF, EELV et membres de la Société civile, se sont réunis afin d’éclaircir la situation.

Rappelons que les politiques nationales menées par l’alliance LREM-MoDem impactent très sérieusement le fonctionnement de nos délégations et donc la vie quotidienne de nos concitoyens :  réduction des contrats aidés, baisse des subventions qui impactent tous les secteurs associatifs : social, environnemental, sportif, culturel… contrainte imposée par l’État sur nos budgets de fonctionnement, sévère amputation des ressources de nos bailleurs sociaux, future réforme de la fonction publique, remise en cause des services publics…

Il devient nécessaire d’envoyer un message clair aux Bisontin-es : dans un contexte d’urgence écologique et sociale, nous constatons que le besoin de solidarités n’a jamais été aussi important et il est aujourd’hui indispensable de dire avec force que nous ne nous reconnaissons ou partageons en aucun cas avec l’alliance EM-MoDem que ce soit au niveau national ou au niveau local, et en ce sens l’affichage d’Alexandra Cordier et Laurent Croizier.

Nous avons été élu-es en 2014 sur un programme commun de gauche et écologiste et nous souhaitons mener à bien le travail pour lequel les Bisontin-es nous ont fait confiance. Fidèles à nos électeurs, nous agissons et continuerons à agir au quotidien pour honorer nos engagements collectifs. Il en va de l’avenir de la solidarité et du vivre ensemble dans notre ville.

 

Thibaut BIZE Président du Groupe Communiste Front de Gauche

thibaut.bize@besancon.fr 

Abdel GHEZALI

Président du Groupe Socialiste  et Société civile républicaine

abdel.ghezali@besancon.fr

Anne VIGNOT

Présidente du Groupe Europe Écologie les Verts et Société civile

anne.vignot@besancon.fr  

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Intervention d’Anne Vignot conseil municipal janvier 2015 https://franchecomte.eelv.fr/2018/02/19/intervention-danne-vignot-conseil-municipal-janvier-2015/ Mon, 19 Feb 2018 13:45:49 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16816

Anne Vignot

La question de l’armement de la police municipale

 

Aujourd’hui, lors de ce conseil municipal et après les attentas parisiens, la question de l’armement de la police municipale est posée par les uns et les autres.

Or, comme vient de le dire M. le maire, Jean-Louis Fousseret, s’il n’est aucunement tabou de parler de l’armement de la police municipale, pour autant, il ne faudrait pas escamoter les questions de fond qui s’imposent : il est essentiel de prendre en considération, en premier lieu, les facteurs à l’origine de l’expression de cette violence.

Je ne peux m’empêcher de penser que cette violence, inadmissible, trouve ses racines dans des injustices auxquelles la société n’a pas répondu, et jette les plus vulnérables dans un désordre intime, jusqu’à l’insoutenable. Les élus que nous sommes, à la hauteur de chacune de nos responsabilités, devront nous atteler à définir les moyens d’y palier.

Il est donc difficile de croire qu’aujourd’hui, les uns ou les autres, nous pourrions, vous pourriez dire la solution.

La réponse que nous devrons apporter sera conditionnée par une analyse sans déni et sans faiblesse mais établie hors du temps de l’émotion.

Lorsqu’il sera question de l’armement, la première des questions qu’il faudra se poser sera de savoir qui devrait être armé ?

La police nationale ?

Personne ne conteste jamais qu’elle puisse être en possession d’armes étant donné ses missions. D’ailleurs, les armes ont été calibrées, à travers le temps, pour répondre à des situations déterminées.

Par contre, le premier constat est qu’il est, dans tous les cas, nécessaire d’avoir des effectifs suffisants de la police nationale et donc des agents détenteurs d’une formation en adéquation avec les circonstances qui se présentent.

On ne peut que redire l’urgence d’avoir une police nationale en effectif suffisant, pour être efficace et efficient, sur nos territoires.

On ne peut continuer à nous imposer des territoires vides d’une présence nécessaire de représentants de la police nationale.

On ne peut que constater que rien ne pouvait justifier qu’une ville, comme Besançon voit ses effectifs réduits comme ils l’ont été. Les chiffres de délinquance, de trafics, d’agressions n’étaient pas particulièrement en baisse lorsqu’on nous a retiré de nombreux policiers de notre ville.

Et quand bien même la tranquillité s’installe sur un territoire, la police y joue un rôle majeur quant au rapport entre individus, quant au vivre ensemble, à la citoyenneté, au respect d’autrui… Car ces valeurs-ci sont des valeurs qui nécessitent un travail constant pour qu’elles s’appliquent.

La police municipale, quant à elle, est, avant tout, là, pour jouer un rôle de régulation, de garantie du respect des règles municipales. Elle constitue un échelon de dialogue complémentaire, mais radicalement différent à celui de la police nationale.

Nous ne pouvons transformer notre police municipale en police nationale de substitution, sinon nous serions sur une définition radicalement différente de son rôle, de son action actuelle.

L’équipement de cette police municipale doit donc répondre à ses missions, sinon nous risquerions de mettre en danger nos agents.

En outre, il faut rappeler que les personnels, qui subissent les agressions violentes, sont divers. Ils sont, ceux et celles qui représentent aux regards de certains individus une valeur symbolique forte et sont dans l’action sur la ville. Ils sont, à des degrés différents de risque, très nombreux : bien évidemment la police, les pompiers, les élus, les agents qui interviennent distinctement dans l’espace public comme les médiateurs, les agents de la voirie, ceux des espaces verts, mais aussi, ceux qui interviennent dans des espaces privés, comme les médecins, les assistantes sociales…

Comment protéger chacun d’eux.

Or, l’armement est une réponse qui intervient lorsque tout a échoué.

La question de l’armement interroge donc aujourd’hui sur la réalité de la puissance de l’autorité publique, sa légitimité à dire les limites non franchissables.

Personne dans cette salle du conseil n’imagine un seul instant que cette autorité pourrait être rétablie par la puissance de l’arme.

J’aurais aimé, qu’aujourd’hui, en premier, la question de la lutte contre la désespérance, le désoeuvrement, la dérive, l’extrémisme soit posée, en premier.

 

Anne Vignot

Adjointe au maire de Besançon

Transition énergétique, environnement, développement durable et cadre de vien

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Intervention Anthony Poulin CONSEIL MUNICIPAL DU 19/01/2015 https://franchecomte.eelv.fr/2018/02/19/intervention-anthony-poulin-conseil-municipal-du-19-01-2015/ Mon, 19 Feb 2018 13:44:00 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16813 CONSEIL MUNICIPAL DU 19/01/2015

 

Anthony Poulin                                                           

Stratégie territoriale de prévention de la délinquance 2015-2017

 

Parler de tranquillité publique, de sécurité urbaine, c’est parler de la société que nous voulons. Nous ne souhaitons pas nous projeter dans une société du toujours plus de surveillance, du toujours plus de répression, du toujours plus de violences. Nous préfèrerons projeter notre société dans un avenir fait de plus de tolérance, de démocratie, de générosité, de respect absolue des libertés fondamentales.

Lucides, actons que que la délinquance existe, ou plutôt que les délinquances existent, sur notre territoire, et que nous devons être en mesure d’apporter des réponses cohérentes et efficaces. Pour nous écologistes, il n’y a pas une solution mais une combinaison d’actions de répressions, de prévention et d’éducation.

          Il s’agit de réconcilier tous les citoyens avec leur citoyenneté.

Réconcilier les Bisontines et les Bisontins avec leurs droits et avec leurs devoirs. Nous avons des règles qu’il faut savoir faire respecter en punissant, en ne sombrant pas dans le laxisme. C’est le sens de la stratégie qui nous est proposée. Une stratégie équilibrée qui ne doit pas nous faire oublier que la répression n’a d’utilité que si elle est proportionnée et adaptée au public visé.

La prévention doit être renforcée, intensifié. C’est là le sens de notre action. C’est là la clé de tout dispositif de sécurité urbaine efficient. Notons notamment, dans le rapport, l’importance accordé à prévenir la dérive et l’enracinement des jeunes dans un parcours délinquant. Citons par exemple l’accueil des jeunes au sein de chantiers éducatifs d’insertion ou encore la mise en place du conseil des droits de la famille et l’importance accordé aux violences intrafamiliales. Au delà, rappelons que les problèmes de sécurité urbaine résultent également d’ un problème de santé publique. Cela s’observe à plusieurs niveaux, notamment par une mise en danger de soi et des autres lors de comportements addictifs. Accompagner, sensibiliser, éduquer pour prévenir le passage à l’acte voilà notre mission.

Insistons, pour finir, sur l’importance de l’éducation au sens large.

L’éducation doit être l’affaire de tous : des parents (bien entendu), des enseignants, des acteurs de l’éducation populaire, des éducateurs, des animateurs. En la matière, rétablir la place des adultes est une nécessité, redonner du sens à l’école un impératif et lutter contre le décrochage scolaire une priorité.

Sans coïncidence, les jeunes qui entrent dans un processus de délinquance sont souvent des élèves déscolarisés ou en passe de l’être. Il faut donner les clés aux plus jeunes pour comprendre le monde qui les entoure. A ce titre, il nous apparaît urgent d’accompagner la mise en oeuvre d’une véritable éducation aux médias, à tous les médias, pour ne pas laisser nos enfants seuls  face aux écrans. Leur permettre de se défendre et parier sur leur intelligence.

Bref, nous devons veiller, dès le plus jeune âge, à ne laisser personne sur le bord du chemin des valeurs républicaines. Ce rapport y participe mais évidement, à lui seul, il ne suffira pas. Notre attention doit être constante, nos efforts continus en évacuant, toute stigmatisation et tout jugement à l’emporte-pièce.

Anthony Poulin

Conseiller municipal délégué « Vie étudiante, animation, CLAP » – Ville de Besançon

Conseiller communautaire délégué « Contrôle de gestion des structures extérieures » – Communauté d’agglomération du Grand Besançon (CAGB)

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INTERVENTION à la CAGB du 15/02/2018 lors du rapport d’orientation budgétaire https://franchecomte.eelv.fr/2018/02/19/intervention-a-la-cagb-du-15-02-2018-lors-du-rapport-dorientation-budgetaire/ Mon, 19 Feb 2018 09:49:23 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16806 Cher Président, Chers collègues,

Je tenais au nom de l’ensemble de mes collègues écologistes, à saluer le travail des services et la qualité des documents transmis, et tout particulièrement le rapport sur le développement durable qui peut se lire comme un bilan annuel assez complet de l’action collective que nous menons au Grand Besançon.

Si l’exercice de débat d’orientation est traditionnel, ce budget est particulier cette année notamment en raison du contexte dont il est largement fait écho dans le document mais que je souhaiterais compléter sur certains points.

Cette année, pas de baisse spectaculaire de la dotation globale de fonctionnement. Cela dit, elle a déjà été divisée par deux depuis 2010.

L’Etat innove en nous proposant : la contractualisation continue… Une innovation en forme de recul car il ne s’agit ni plus ni moins de la part de l’Etat de nous imposer de plus en plus de contraintes budgétaires. Nous assistons là à une recentralisation brutale à rebours de l’histoire et des tendances observées partout en Europe.

-> Avec l’annonce d’un pacte de trois ans imposé par l’Etat aux collectivités avec un objectif d’économies irréalistes +1.2% alors que l’inflation sera probablement autour d’un 1,4%, que de nouveaux services publics, équipements sont mis en œuvre, cela demande forcément des moyens humains et financiers.  Avec la contractualisation, et son mécanisme pervers, on recentre là il serait nécessaire de rassembler ; on recentre là où il est nécessaire de donner du souffle aux collectivités.

Ajoutons à cela une addition salée de rabots budgétaires, que les collectivités dont la nôtre devront assumer malgré-elles :  La baisse de la Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle annoncée, ponction sur les agences de l’eau, sur l’agence de la biodiversité, sur les financements pour des territoires à énergie positive, les contrats aidés (plan social de 110 000 personnes), réformes de l’APL… mais surtout l’annonce de la suppression de la taxe d’habitation. L’Etat jour le même scénario que celui de la taxe professionnelle…et de ses effets bien connus dans notre assemblée…

Cela se traduit par la baisse de l’autonomie causée par la baisse des moyens de fonctionnement et encadrement de l’action des collectivités.

C’est une offensive complète sur les collectivités. A ce rythme le principe de libre administration des collectivités territoriales, déjà mise à mal par la multiplication des appels à projets en lieu et place des dotations, sera bientôt de l’histoire ancienne.

Nous l’affirmons en tant qu’écologistes, les collectivités, l’agglomération et nos communes n’ont pas à compenser, ni à boucher les trous causés par les orientations fiscales du gouvernement en faveur des multinationales et des plus aisés de nos concitoyens : flat tax, réforme de l’ISF, maintien du CICE, eux ne connaitront pas de disettes budgétaires.

Le problème n’est pas pour nous la responsabilité budgétaire, ni la réduction des déficits publics – que nous pouvons partager – mais nous dénonçons la philosophie, qui consiste à mener des coupes sans discernement, sans incitation à réorienter les moyens vers les enjeux prioritaires de notre temps et particulièrement en matière d’écologie, de solidarité et donc d’emplois.

-> Concernant les orientations budgétaires de notre collectivité :

Les conséquences des contraintes budgétaires imposées par l’Etat se voient à l’œil nu. Alors que les contraintes sur le fonctionnement sont toujours plus fortes, les compétences et besoins toujours plus nombreux, nos agents sont parfois au bord de l’explosion. Continuons à être extrêmement vigilant sur ce point.

Face aux enjeux qui sont les notre et comme le rapport l’exprime, nous avons une capacité de désendettement remarquable avec un encours de dette qui baisse. Cette capacité n’est-elle pas une opportunité à saisir face aux enjeux qui sont les nôtres ? Non pas en empruntant pour emprunter, mais en emprunter pour améliorer notre qualité de vie et être à la hauteur des enjeux actuels. S’endetter intelligemment en se méfiant des faux investissements de prestige tels que le doublement de la RN 57 estimé à 120 M, et en limitant les investissements créateurs de sérieuses dépenses de fonctionnement sur le long terme…

Emprunter ne doit plus être un gros mot car si ici nous préparons l’avenir, de nombreux chantiers en matière de transition énergétique et écologique restent à consolider pour construire un nouveau modèle de société.

 

Anthony POULIN

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Après les ZAD viendrait-il le temps des TAD – Trains A Défendre ? https://franchecomte.eelv.fr/2018/02/19/apres-les-zad-viendrait-il-le-temps-des-tad-trains-a-defendre/ Mon, 19 Feb 2018 08:36:09 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16801 Enlever les trains qui irriguent au quotidien le « bassin de vie » du Grand Besançon, enlever les arrêts qui permettent d’attraper les lignes nationales et européennes, serait une rupture jamais vécue par ce territoire. ...]]>

Enlever les trains qui irriguent au quotidien le « bassin de vie » du Grand Besançon, enlever les arrêts qui permettent d’attraper les lignes nationales et européennes, serait une rupture jamais vécue par ce territoire.

Nous pouvions être fiers d’avoir été précurseur en réseau de transports en commun, d’avoir été une gare régionale et intercité. Cela allait dans le sens d’un service public offrant dynamisme et alternative au « tout voiture » dès le XXème siècle.

Avec la très fameuse gare d’Auxon, l’alerte fut claire : priorité était faite à une politique pour le « tout TGV ». Celui qui nécessite des lignes et gares (hors villes) gourmandes en équipement, goulues en milieux agricoles, forestiers et naturels pour alimenter les très grandes métropoles.

EELV et les bisontins s’élevèrent contre cette gare TGV imposée hors ville. Tout fut dit, avec lucidité, mais rien n’y fit. On inventa un arrêt dont il était certain qu’il était inadapté à la logique de la grande vitesse.

Parallèlement, des navettes intercités disparaissent, des petites gares du quotidien comme Franois se ferment.

Avec le rapport SPINETTA, tous les feux sont au rouge sur le territoire bisontin. On pourrait bien oser nous dire que la gare TGV de Franche-Comté est une aberration et perdre en un coup deux gares TGV et gagner une friche toute neuve.

Quelles alternatives ?

Pour les petites lignes, même les bus Macron ont choisi les lignes les plus rentables.

Le tout automobile trouverait-il là un regain avec l’automobile électrique ?

Ah, l’électricité…  les EPR nucléaires ne fonctionnent pas et leur modèle économique et écologique est catastrophique.

Ah, l’Energie renouvelable… combien de retard avons-nous pris, endormis que nous fûmes par ce très fameux modèle nucléaire français..

Mesdames et Messieurs les décideurs, au vu des enjeux de vitalité des territoires, du Climat et de la Qualité de l’air, le train est essentiel. Il est un service public fondamental au vu du manque d’autres solutions à ce jour.

Quant à nous citoyens, nous devons nous insurger contre cette pensée unique de la rentabilité qui exclue le bénéfice global du train. Créons notre TAD !

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Consultation rythmes scolaires notre point de vue https://franchecomte.eelv.fr/2017/12/08/consultation-rythmes-scolaires-notre-point-de-vue/ Fri, 08 Dec 2017 15:04:20 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16792 EELV appelle à voter dimanche pour la semaine de 4 jours et demi dont le samedi matin.

Faire le choix du samedi permet de faciliter la rencontre entre les enfants, les enseignants et chacun des parents.

Faire le choix d’une semaine courant du lundi au samedi permet que le rythme des apprentissages soit plus en adéquation avec les rythmes biologiques de l’enfant. Ainsi est garantie une pause méridienne et une plus grande régularité des réveils.

Faire ce choix permet de lutter contre les inégalités scolaires liées aux inégalités sociales.

Faire ce choix privilégie l’intérêt de l’enfant. Ne confondons pas temps d’apprentissage et temps passés à l’école.

EELV regrette la précipitation de l’Etat à réformer sans évaluation préalable et en omettant de traiter la question des rythmes scolaires et extrascolaire dans leur ensemble. Une vision plus globale aurait permis de rappeler les objectifs « éducatifs » et pas seulement « scolaires ». Il fallait aborder la question de l’organisation du calendrier de la vie de l’enfant y compris celles des vacances scolaires.

Faute de prendre ces aspects en compte on risque de passer à côté de l’intérêt de l’enfant.

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CAGB Transport: Le groupe EELV a voté contre le choix de ce délégataire https://franchecomte.eelv.fr/2017/10/23/cagb-transport-le-groupe-eelv-a-vote-contre-le-choix-de-ce-delegataire/ Mon, 23 Oct 2017 07:11:14 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16786 Intervention d’Anthony Poulin au conseil communautaire du grand besançon le 19 octobre 2018.

Ce rapport complet et précis est bien plus que le choix d’un délégataire. C’est le choix d’un modèle de société.

Faire ce choix c’est parler :

–           de l’avenir de notre réseau de transport,

–           du quotidien de milliers de grands bisontin.e.s qui se déplacent chaque jour en bus et en tram,

–           du niveau de service public que nous souhaitons offrir à nos habitants notamment les plus en difficulté,

–          de l’ambition que nous désirons construire pour lutter contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air.

Face aux enjeux environnementaux, sociaux et de santé publique, agir n’est pas une option. C’est un impératif vital de maintenir un service public de transport, de le rendre plus accessible, plus abordable, plus présent. Cela nous oblige également à agir de concert pour que les déplacements à pieds et à vélo dans l’agglomération soient facilités et s’amplifient de manière nette. Pour que chacun quel que soit son niveau de revenu et ses contraintes puisse avoir une solution alternative à la voiture.C’est animés de cette ambition sociale et environnementale pour notre territoire qu’en tant qu’écologistes nous avons analysé la DSP proposée.

Une logique irrigue l’ensemble de l’offre du délégataire Kéolis. Celle « d’optimiser » le réseau en concentrant les moyens et les objectifs sur quelques lignes essentielles au détriment des autres lignes de proximité. C’est une logique plus rentable qui pourrait se résumer ainsi : concentrer les moyens là où il y a en a déjà, à savoir les lignes essentielles, en « restructurant » pour ne pas dire oubliant des lignes de proximité au cœur de nos quartiers. Une logique bien connue, celle de la SNCF, qui à force de hiérarchiser a fini par saborder notre réseau ferroviaire conduisant aujourd’hui à fermer les gares les moins rentables telles que Franois. Nous ne souhaitons pas que ce soit cette logique de rentabilité qui s’applique à notre réseau de transport en commun.

Nous tenons à notre service public de transports et à l’égalité de traitement qu’il implique. Or l’application de la logique de Kéolis à notre réseau vient renforcer les inégalités territoriales au sein de notre ville et de notre agglomération en « isolant » un peu plus certains quartiers. Le maillage du territoire en transports publics est une clé essentielle pour modifier les habitudes et le comportement. C’est ce qui a fait la force de notre réseau pendant de nombreuses années. Plus de 90 % des bisontin.e.s habitent à moins de 300 mètres d’un arrêt de bus, qu’en sera-t-il demain ?

Des habitants des quartiers tels que les Tilleroyes, Fontaine Ecu ou encore les Prés de Vaux verront leur niveau de service baisser dans un contexte où les alternatives cyclables et piétonnes ne sont pas encore assez nombreuses (en cela l’option Vélo serait très intéressante à activer). Le risque est que certains usagers reprennent leur voiture pour leurs déplacements quotidiens.

Par ailleurs, faire payer plus l’usager des transports ne dopera pas la fréquentation du réseau. Le candidat Kéolis suggère que nous revoyons la tarification qui a déjà largement fait débat ici. L’évolution de la gamme tarifaire proposée est loin d’être neutre. L’offre repose sur une augmentation des prix pour l’usager. Le délégataire propose ainsi une augmentation en moyenne de 7 % du prix du ticket journalier (passage de 1.40€ à 1.50€ pour le ticket voyage 1h) et une augmentation de 10 à 20 €  par an pour les jeunes, étudiants et les retraités. Des augmentations qui seront difficilement soutenables par les usagers alors que toutes les analyses annuelles des besoins sociaux à Besançon montrent une augmentation de la paupérisation. Pour les plus précaires l’accès à des transports publics pas cher facilite l’accès à l’emploi, aux loisirs, aux services publics… Cette proposition d’augmentation tarifaire du candidat Kéolis nous éloigne malheureusement encore un peu plus d’une tarification solidaire et sociale.

Nos transports publics ce sont également  des emplois  pour des femmes et des hommes. Or, l’offre de Kéolis, telle que décrite dans le document, semble menacer plusieurs dizaines d’emplois locaux. Ceci est la conséquence directe de la logique que nous énoncions plus haut et renforce notre position.

Attachés à notre service public de transports, à ce qu’il occupe toujours plus de place dans les habitudes quotidiennes des habitants, nous espérions dans cette délégation de service public voit réellement plus loin avec des propositions qui prennent encore plus en compte les enjeux environnementaux actuels (notamment ceux liés à la pollution de l’air) et que grâce à ce réseau nous puissions envisager une baisse drastique du nombre de voitures dans notre agglomération.

Or, aujourd’hui, ce que nous propose Kéolis ne semble pas aller dans ce sens. C’est la raison pour laquelle nous voterons contre l’offre de ce délégataire pour gérer notre réseau de transports en commun.

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Un groupe « En Marche » partant du bureau du Maire à Besançon. https://franchecomte.eelv.fr/2017/09/15/un-groupe-en-marche-partant-du-bureau-du-maire-a-besancon/ Fri, 15 Sep 2017 08:11:47 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16767 La création du groupe EM au sein de la majorité municipale clarifie le positionnement politique de chacun. ...]]>

La création du groupe EM au sein de la majorité municipale clarifie le positionnement politique de chacun.

Maladresse ou symbole volontaire?  L’annonce de la création de ce groupe qui a été faite depuis le bureau du maire ne doit pas nous faire oublier que le groupe des élus « En Marche » n’est ni majoritaire au sein du conseil municipal, ni au sein de la majorité municipale.

Elus écologistes, membres de la majorité municipale, nous continuerons le travail pour lequel nous avons été élus en 2014. Attachés à notre liberté de parole, nous resterons sur la ligne d’un projet écologique et donc social pour la Ville de Besançon et ses habitants.  Les élus EELV et société civile, au sein du groupe majoritaire, s’attacheront à ce que le projet de la Ville de Besançon ne soit pas entamé par des décisions du gouvernement Macron  (emplois aidés, rythmes scolaires, compensation de la baisse des dotations par l’impôt).

 

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Le Groupe EELV et société civile toujours engagé pour la ville de Besançon et le Grand Besançon https://franchecomte.eelv.fr/2017/08/31/le-groupe-eelv-et-societe-civile-toujours-engage-pour-la-ville-de-besancon-et-le-grand-besancon/ Thu, 31 Aug 2017 12:51:22 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16755 Le paysage politique s’est modifié depuis les municipales de 2014. Des choix politiques se sont opérés dans l’équipe municipale. Dorénavant, le groupe des élus EELV et société civile de la ville de Besançon est composé de 5 élus : Anne Vignot la présidente du groupe, Cyril Devesa, Françoise Presse, Claudine Caulet et Anthony Poulin.

Vous, électeurs de Besançon nous avez élus pour porter l’écologie politique au sein de la Ville de Besançon. Nous ne changeons pas de cap.

Les effets du changement climatique, la chute de la biodiversité, l’impasse de notre modèle de développement et les ruptures sociaux-économiques sont de plus en plus criants. Vous nous avez élus pour défendre et construire des politiques pour porter une nécessaire mutation, nous tenons à nos engagements.

Pour autant, nous sommes, bien placés pour savoir qu’il ne suffit pas d’être présent pour pouvoir agir et qu’il faut aussi que l’orientation générale donnée par la majorité municipale soit cohérente avec cette ambition. Plus que jamais, nous avons besoin de nous emparer d’un nouveau modèle de société plus écologiste et donc plus solidaire. Tant que nous pourrons porter cette parole et continuer à mener les projets qui vont dans ce sens à Besançon et dans le Grand Besançon, le groupe des élus EELV et société civile restera mobilisé.

 

 

 

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EELV répond à Eric Alauzet https://franchecomte.eelv.fr/2017/05/19/eelv-repond-a-eric-alauzet/ Fri, 19 May 2017 11:29:29 +0000 http://franchecomte.eelv.fr/?p=16753 EELV Besançon prend acte de la décision d’Éric Alauzet de rejoindre la majorité présidentielle. Elle forme l’aboutissement d’un parcours marqué par l’éloignement progressif mais constant des points de vue exprimés majoritairement dans notre parti.

La présence d’écologistes, même sincères et compétents, au sein de l’éventuelle majorité présidentielle ne garantit pas que les orientations fondamentales de l’écologie politique (protection de l’environnement, justice sociale, changement institutionnel) pourront guider la politique gouvernementale. L’écologie politique ne peut se contenter d’être une simple force d’appoint à des politiques aussi marquées par le libéralisme économique que celles affichées par le nouveau président de la République.

Pour autant, afin de ne pas ajouter de la confusion à la confusion, EELV décide de ne pas présenter de candidat dans la deuxième circonscription du Doubs.

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