Chef de file écologiste aux régionales, Sandrine Bélier faisait étape, hier après-midi, à Poix-Terron. Une visite qui a débuté à la gare. Ouvert depuis le printemps 2011, après 60 ans d’inactivité, ce bâtiment a permis de «  développer la mobilité de proximité à l’intention des habitants du secteur, a commenté la candidate. Dans mes discours, je cite très souvent l’exemple de cette gare.  » La visite s’est ensuite poursuivie dans la zone humide de la commune. Un périmètre ouvert au public et composé de prairies, d’un étang et de nombreuses espèces végétales. Elle conclut : «  Cette gare et cette zone sont de super-illustrations de ce qu’on peut faire pour l’environnement à l’échelle locale.  »

G.D.

Source : http://www.lunion.com/604575/article/2015-11-26/sandrine-belier-vient-se-mettre-au-vert-a-poix-terron

Vendredi était une journée chargée pour Sandrine Bélier, tête de liste régionale pour Europe Écologie-Les Verts (EELV). Son voyage dans l’Aube a débuté aux centres industriels de Soulaines-Dhuys et s’est poursuivi au GAEC Thorey à Lantages puis au Foyer aubois à La Chapelle-Saint-Luc. L’occasion de rappeler les préoccupations d’EELV : «  Notre priorité reste l’emploi, assure la candidate. Le débat est en train de dévier sur la sécurité, alors que ce n’est même pas une compétence de la Région. Ce qui compte, c’est la sécurité de la fin du mois.  »

« Des exemples concrets,

pas des rêves écolos »

Pour y parvenir, Sandrine Bélier prévoit « la création de 32 000 emplois  » grâce au développement des énergies renouvelables («  soit un tiers des 98 000 emplois perdus depuis 2008 dans la Grande Région  »), «  un grand plan de rénovation énergétique de 60 000 logements individuels par an  », et «  permettre la reprise, l’installation ou le maintien des exploitations agricoles  ». «  I l faut prendre exemple sur le GAEC Thorey de Lantages (une exploitation qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme), ajoute Sylvia Voinet, tête de liste pour l’Aube. On a des exemples concrets, ce ne sont pas des rêves écolos. »

Si elle est élue, Sandrine Bélier promet de «  favoriser le bio  » et de proposer «  40 % de produits locaux  » dans les cantines scolaires gérées par la Région. Autre problématique régionale : les transports. «  Lors des 18 premiers mois du mandat, nous mettrions en place des assises de la mobilité. Actuellement, il n’y a pas de schéma transport, c’est hallucinant !  » En sus, toutes ces idées seraient prises «  en incorporant les citoyens  » : 50 000 habitants du Grand-Est, volontaires ou tirés au sort, pourraient ainsi proposer des idées au conseil régional.

Ch.R.

Source : http://www.lest-eclair.fr/386882/article/2015-11-27/eelv-une-priorite-vers-l-emploi-pour-la-securite-de-la-fin-du-mois

I l faudrait que les élus sedanais prennent plus souvent le bus ! » La boutade lancée par Christophe Dumont pourrait faire écho dans ce bus de la ligne B tant ce dernier est vide.

Lors de l’une des dernières réunions de la Grande agglo, l’élu carolomacérien et conseiller régional Europe Ecologie les Verts avait déploré que les bus sedanais soient si peu fréquentés. Nous l’avons donc pris au mot en lui proposant de se rendre au marché de la cité de Turenne en transport en commun. L’élu a donc pris le TER pour rejoindre la gare SNCF de Sedan à 10 h 02.

Première étape de ce périple  : l’arrêt de bus. Et là, force est de constater que les horaires affichés refroidissent. Pour la ligne A, il nous faudrait attendre 11h 48. Pour la B, l’attente ne sera que de 25 minutes. Le temps de faire un état des lieux. «  Il y a moins d’un an de fonctionnement et les chiffres sont donc à relativiser. On compte 300 voyages par jour, en novembre, sur la ligne A, idem sur la B. Il y a une centaine de voyages quotidiens sur la ligne reliant Sedan à Charleville-Mézières. Pour Sedan et les communes voisines, ça fait quand même peu. Trop peu  », affirme Christophe Dumont.

Chaque agglomération a développé un plan climat. Le facteur n°1 des gaz à effet de serre est lié aux transports. «  C’est là qu’il faut agir. A Sedan, 75 % des déplacements se font en voiture, on vise 65  % à court terme », rappelle l’élu. Comment amener la population à préférer le bus  ? «  Il faut des fréquences de passage rapprochées, un bon maillage de la ville et des tarifs raisonnables  », résume Christophe Dumont alors que notre bus arrive justement.

1,20 euro le voyage,

mais un bus vide

Le conducteur nous accueille tout sourire. 1,20 euro par personne et par voyage. Le prix est tout à fait acceptable. Mais le bus est désert. «  En période scolaire il y a plus de monde aux heures des entrées en cours ou des sorties, le reste du temps, c’est comme ça. Au moins, il n’y a pas de dégradations  », explique avec une pointe d’humour notre sympathique chauffeur. Si la ligne A nous amenait à deux pas du marché, la B nous offre deux solutions  : descendre place Goulden ou devant le cinéma. Mais en ce jour de marché compliqué par une brocante en centre ville, il faudra faire un crochet par la rue Mirbritz rallongeant la route de quelques minutes. «  La fréquence est le problème prioritaire, le second est le maillage, pas assez efficace  », pointe Christophe Dumont. La situation devrait s’arranger dans les prochains mois avec un passage dans le quartier du Lac, totalement ignoré (y compris le lycée) jusqu’à présent. Quant à la fréquence, elle tient au nombre de bus. Jérémy Dupuis, maire de Villers-Semeuse et vice-président en charge des transports à la Grande agglo précise que six bus tournent à Sedan. D’où la longue attente à certains moments de la journée.

Augmenter la fréquence

des passages

«  La STDM, filiale de la RATP, gère le réseau sedanais, conformément au contrat passé avec la grande agglomération. Cette prestation comprend la fourniture des bus  », précise-t-il avant d’ajouter  : «  il s’agit de bus diesel mais notre but est d’avancer vers des techniques moins polluantes  ».

Arrivés en centre-ville, le constat est sans appel  : beaucoup de personnes sur le marché, trop peu ayant utilisé le bus . «  Je ne jette la pierre à personne, ce n’est pas propre à Sedan, mais il faut se pencher sérieusement sur cette question. Nous devons plus communiquer sur le réseau, sur les horaires, rendre les bus plus visibles dans la ville et augmenter la fréquence pour séduire les habitants  », liste l’élu avant d’annoncer  : «  ce sera l’un des deux gros dossiers de la rentrée  ». Avis partagé par Jérémy Dupuis, se réjouissant d’avance des propositions que fera Christophe Dumont.

Philippe Dufresne

Source : http://www.lunion.com/506038/article/2015-07-08/christophe-dumont-estime-que-les-bus-sedanais-doivent-faire-nettement-mieux