Nos thémes – Nos idées – Auvergne https://auvergne.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Wed, 13 Dec 2017 16:20:13 +0100 fr-FR hourly 1 Bien vivre : le projet pour les temps qui viennent https://auvergne.eelv.fr/2017/05/24/bien-vivre-le-projet-pour-les-temps-qui-viennent/ Wed, 24 May 2017 13:23:08 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=3729 Bien vivre Notre projet « Bien vivre » ne cherche pas à esquiver les difficultés ou à verser dans la démagogie électorale. ...]]>

Bien vivre

Notre projet « Bien vivre » ne cherche pas à esquiver les difficultés ou à verser dans la démagogie électorale.

Pour les écologistes, les priorités ne sont pas celles que l’on nous présente à longueur de journée : règle d’or et critères de Maastricht, équilibre des finances publiques, libre-échange… mais le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources, la disparition des glaciers de l’Himalaya, l’acidification des océans, l’extinction des espèces, le sol que l’on épuise, soit l’ensemble des conditions qui rendent cette Terre viable pour le plus grand nombre.

Le temps presse. Nos propositions s’inscrivent dans la volonté d’éviter le pire et de proposer une politique permettant de rendre la Terre habitable aujourd’hui et pour les générations futures.

en vente 3€ eds Les Petits Matins

ou en téléchargement sur le site EELV des élections législatives :

http://aveclecologie.fr/bien-vivre-le-projet/

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La post-croissance en questionS https://auvergne.eelv.fr/2017/05/24/la-post-croissance-en-questions/ Wed, 24 May 2017 12:28:19 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=3725 La commission pour une société de post-croissance a été validée par le conseil fédéral EELV du 12 mars 2017.  Cet outil est un guide pour susciter auprès des élect.eur.rices le questionnement nécessaire à la remise en question d’une société fondée sur la croissance.  Il sera centré autour de questions très pragmatiques qui conduisent à interroger des présupposés, notamment sur la concurrence au niveau mondial.

« Le terme post-croissance désigne l’entrée dans une ère que nous ne parvenons pas encore à nommer, si ce n’est par référence à celle que nous quittons. » Dominique Méda
Post croissance ce n’est pas un stade « après la croissance », mais un moment de bascule où elle peut prendre des formes et des connotations différentes grâce au brassage culturel. Comment amener de la souplesse, du dialogue et des moyens (lois, financements, éléments facilitateurs) dans ce moment de rupture et de transformations ?

Comment trouver les questions qui nous apporterons des réponses agissantes, celles dont nous avons besoin pour élaborer des propositions ?

Que représente aujourd’hui la croissance économique ?
– Comment sortir la question de la croissance de la logique capitaliste ? Ne doit-on pas requestionner ces termes de « croissance » et celui d' »économie »?
– Le bien-vivre est-il possible aujourd’hui dans ce contexte de crise humanitaire et écologique et démocratique ?
– La croissance est-elle une nécessité, une idéologie, une religion, une névrose ?
– Croissance et progrès sont-ils liés ? croissance et bien-vivre sont-ils liés ?
– Comment créer des conditions de production et d’échanges qui favorisent le bien-vivre et un réel progrès pour notre environnement ?
-La croissance peut-elle être verte ?
– Que faudrait-il mettre en place pour développer les conditions d’une « vie bonne », qui ré-harmonisent les relations de l’homme et  son environnement ?
– Relance par la consommation, relance par la production, pourquoi tous les candidats cherchent-ils la croissance ? (et ne peuvent imaginer un monde autre)
– La croissance est le mode d’évolution de nos sociétés humaines, dès lors comment la mettre au service du bien-vivre dans un environnement (naturel, social) préservé ?
– Quel est l’impact sur nos comportements individuels d’un modèle économique prônant la compétition permanente de tou.te.s contre tou.te.s ?
– Production et transport nécessitent du pétrole, combien de temps la croissance peut-elle continuer dans ces conditions ?  Comment créer des conditions de production, d’échanges et de transports qui tiennent compte des besoins des populations et du respect de notre environnement économique, sociétal, naturel, politique ?
– 1€ est-il le « vrai prix » d’un kilo de tomate comme affiché dans les super-marchés ? (quid des externalités négatives)
-L’intensification des déplacements, en fréquence comme en distance, est-elle environnementalement tenable, à terme ?
– Le progrès technique (voiture plus fiable, train plus rapide, avion moins cher, téléphone portable, ordinateur etc.) nous a-t-il permis de libérer du temps ?
– La mondialisation a-t-elle permis l’amélioration la plus rapide du niveau de vie que l’on ait jamais vu ou la création d’inégalités croissantes ?
– Le productivisme peut-il « acheter » la paix sociale ou est-il par nature incompatible avec celle-ci ?
– Il y a, en Europe, environ 560 véhicules individuels pour 1000 habitants. En supposant que chaque nouveau véhicule soit électrique ou hybride, la production et le maintien d’une telle flotte à l’échelle mondiale sont-ils écologiquement viable ?
– Pourquoi chaque année le Jour du dépassement (date de l’année où, théoriquement, les ressources renouvelables de la planète pour cette année ont été consommées) arrive-t-il de plus en plus tôt ?
– Pourra-t-on un jour revivre une période similaire aux trente glorieuses ?
– Avec une économie totalement mondialisée, un pays, un territoire, peut-il être résilient en cas de crise ?  Comment l’État pourrait  favoriser la résilience des territoires dans cet état de crise et de rupture profonde ?
– Quel rapport de force de négociation pouvons-nous mettre en place avec les populations de chacun des États et avec nos partenaires européens pour évoluer vers d’autres modèles de sociétés ?
– Quelle culture développer pour résister au repli, à l’exclusion, à la tentative de fermeture des frontières, que l’on voit déjà à l’œuvre face à l’épuisement des ressources naturelles ?
– Comment réduire drastiquement la colossale pollution générée par le transport maritime de marchandise ?

La post-croissance peut-elle se borner à être économique ou doit-elle aussi être
démographique ?

– Les projections de l’ONU et de la Banque Mondiale tablent sur une population mondiale de 10 milliards d’humains en 2050. Comment devrons nous vivre alors que l’urgence écologique est déjà une réalité avec 7,5 milliards d’habitants ?
Il faut poursuivre l’éducation des filles, mais aussi des hommes surtout, car ce sont eux qui font obstacle au droit des femmes de disposer de leur corps..Les enquêtes montrent que dans les sociétés où le choix existe la natalité est régulée. La seule approche respectable est une approche qui respecte l’humain, par l’éducation et l’accompagnement.
– Si notre économie est basée aujourd’hui chez nous avant tout sur le secteur tertiaires (services),  les secteurs primaire (exploitation des ressources naturelles : agriculture, sylviculture, pêche, activités minières) et secondaire (transformation des matières premières : industrie manufacturière, construction)  ont été transféré dans des pays tiers, peut-on relocaliser des secteurs entiers ?
– La course à la productivité dans les pays « développés » peut-elle continuer sans s’appuyer sur le pillage des ressources et la destruction de l’environnement de certains pays, ainsi que sur l’exploitation de certaines populations ? Comment mettre en place une réflexion à chaque endroit de la production pour définir une écologie des pratiques ?
– Peut-on produire plus en consommant moins d’énergie ?
– Comment nuancer cette question de production, produire quoi, pour quel besoin, comment?
– Peut-on produire plus en consommant moins de ressources non renouvelables ?
– Peut-on recycler davantage tout en réduisant notre consommation énergétique ?
– En 2020, 50% des revenus seront générés à partir du digital.  Qu’est-ce que l’État peut mette en place pour  répondre aux besoins pour que les populations (chacun) investissent ce champ,  utilisent ses outils, créent,  produisent des contenus, des bonnes pratiques,  collaborent,  contribuent dans un objectif de transformation centré sur l’humain et son environnement ?
– Quelle est la place de la technologie dans une société post-croissance ?
– La technologie peut-elle être un moyen de réussir la transition vers une société de post-croissance ou est-elle nécessairement la conséquence d’un modèle productiviste ?
– Faut-il accepter les bio-nano-technologie ?
– En l’état actuel des techniques et des savoir-faire, quelles sont les composantes de notre mode de vie qui ne dépendent pas du pétrole ?
– Quelle serait la forme la plus sobre de production d’énergies renouvelables ? (référence à l’implication des citoyen.ne.s, implantations locales et de la structure juridique)
– Peut-on nourrir le monde avec une agriculture plus proche et respectueuse de l’humain et de la nature ?
– Une économie du partage et de la coopération est-elle plus riche en emplois que l’économie des multinationales ?

télécharger en pdf : La post croissance en questions

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Mobilisation pour les alternatives aux pesticides https://auvergne.eelv.fr/2016/03/18/alerte-pesticides-semaine-pour-les-alternatives-aux-pesticides/ Fri, 18 Mar 2016 10:55:36 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=3481 La Semaine pour les Alternatives aux pesticides a lieu du 20 au 30 mars. Il est urgent d'agir pour accélérer la prise de conscience de l'impact de ces produits sur l'environnement et la santé, ainsi que les actions préventives et alternatives des pouvoirs publics. ...]]>

La Semaine pour les Alternatives aux pesticides a lieu du 20 au 30 mars. Il est urgent d’agir pour accélérer la prise de conscience de l’impact de ces produits sur l’environnement et la santé, ainsi que les actions préventives et alternatives des pouvoirs publics.

Les pesticides sont utilisés en grande quantité depuis les années 5O par l’agriculture conventionnelle. Cette forte utilisation entraîne la présence diffuse et continue de résidus de pesticides dans les eaux bien évidemment, dans l’air, dans les sol et nos aliments.

Avec 62 700 tonnes de matière actives utilisées par an, la France est de loin le premier utilisateur européen !

Ces pesticides, comme le démontrent des études menées par l’INSERM en 2013, posent un véritable problème de santé publique, à la fois pour les utilisateurs les plus exposés, et pour les populations riveraines en général.

De plus, les pesticides ont un lien direct avec les OGM, puisque ces plantes sont pour la plupart choisies pour résister à un herbicide.

Les insectes pollinisateurs sont en net déclin. Parmi les causes, la toxicité des pesticides, en particulier les néonicotinoïdes.

En mars 2015, l’OMS estimait que le glyphosate, molécule active présente dans de nombreux herbicides, dont le Roundup, était « probablement cancérigène ».

En février dernier, l’émission Cash Investigation du 02/02/2016 sur France 2 venait corroborer les problèmes de santé posés par l’accumulation dans l’organisme des enfants de faibles doses de différents pesticides :

Il est donc urgent de réclamer :

+ Le retrait immédiat des produits à base de glyphosate, tant dans les enseignes grand public que dans les réseaux professionnels.

+ Un moratoire sur les importations de soja OGM.

+ Un étiquetage signalant les produits issus d’animaux nourris aux OGM.

+ Un plan de réduction drastique de l’utilisation des pesticides en agriculture, viticulture et arboriculture par la pratique de l’agro-écologie non chimique.

Du 20 au 30 mars 2016, partout en France des actions sont menés pour alerter sur les dangers des pesticides.

ENSEMBLE, prenons en main notre cadre de vie !

Dans le cadre de cette semaine des alternatives aux pesticides, une « balade bucolique » organisée par le collectif de citoyens engagés pour un avenir sans pesticides a eu lieu samedi 19 mars 2016 à Clermont-Ferrand.

Pour la suite des actions, rendez-vous ICI

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La maladie de Lyme : un problème de santé publique https://auvergne.eelv.fr/2015/06/04/la-maladie-de-lyme-un-probleme-de-sante-publique/ Thu, 04 Jun 2015 14:10:03 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=3221 Une maladie qui se cache derrière de multiples symptômes, des autorités effrayées par l’ampleur du phénomène et par les coûts prévisibles de cette affection de longue durée, sans doute des labos pas encore prêts mais luttant néanmoins contre les thérapies alternatives efficaces et la proposition de loi visant à sa prise en charge est renvoyée en commission.

Voici l’été et ses belles balades en forêt ou en campagne. Avec un peu de malchance, au retour vous rapporterez bien accrochée à votre peau une petite bête : la tique. Pas de panique, avec un tire-tique, vous pourrez vous en débarrasser, mais sachez qu’il y a une tique sur trois qui est porteuse d’une bactérie appelée Borrelia burgdorfer. Et là, vous entrez dans le monde de la Borréliose, une maladie pas aussi rare qu’il n’y parait..Officiellement de 43 cas pour 100.000 habitants en France, elle atteint 200 cas dans notre région. Présente dans 65 pays, elle est devenue la plus fréquente de toutes les maladies vectorielles transmises à l’Homme dans l’hémisphère nord.
Il faut dire que la température et l’humidité influenceraient fortement le comportement de tiques porteuses de borrélies : elles sont deux fois plus mobiles, et recherchent plus activement des proies quand il fait chaud et sec. Avec l’augmentation des chevreuils, cerfs et sangliers due à l’absence de grands prédateurs, avec la régression des petits prédateurs due à l’usage des pesticides, associés à l’affaiblissement généralisé du système immunitaire dans une grande partie de la population, en raison des carences nutritionnelles et des polluants absorbés, les conditions sont réunies  pour la multiplication des tiques et avec elles, de la maladie de Lyme.
Les premiers touchés par la maladie sont les agriculteurs et les forestiers, pour qui elle est reconnue maladie professionnelle.. Trois députés UMP ont fait une proposition de loi pour une meilleure prise en charge de la maladie.
Les objectifs de cette proposition de loi étaient d’améliorer les connaissances sur le nombre de personnes atteintes, sur leurs besoins et sur leur prise en charge, d’améliorer  la formation des intervenants. Elle réclamait aussi un plan national pour la maladie de Lyme sur cinq ans de 2015 à 2020. Avec sept volets : recherche et financements, veille sanitaire, dépistage, diagnostic, information du public et des professionnels, prévention, déclaration obligatoire des données individuelles à l’autorité sanitaire par les médecins et les responsables des services et laboratoires de biologie médicale publics et privés. Fin 2014, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a rendu public un rapport sur la borréliose de Lyme avec des recommandations notamment sur la prise en charge de la pathologie.
La «Lettre ouverte de l’association France Lyme à Mme la Ministre de la Santé Marisol Touraine», reprend les différentes facettes du problème de santé publique que représente la maladie de Lyme, extraits :
Ce jeudi 5 février 2015 a été débattue à l’Assemblée Nationale une Proposition de Loi sur la Maladie de Lyme, aussi appelée Borréliose de Lyme

.
Points satisfaisants : France Lyme est satisfaite qu’à cette occasion une prise de conscience des dangers liés aux tiques et de la gravité de la maladie soit apparue de manière quasi consensuelle. Dans presque toutes les interventions dans l’hémicycle, la description était la même : cette maladie transmise par une piqûre de tique peut, si elle n’est pas diagnostiquée et soignée rapidement, avoir des conséquences graves sur la santé. Le malade peut développer des douleurs articulaires, musculaires, des céphalées, des problèmes cardiaques… Trop souvent le diagnostic est difficile à établir par méconnaissance de la part des médecins. De plus, les tests de dépistage ne sont que peu fiables  (*1). Le malade souffre, sans savoir de quoi, il est obligé d’arrêter son travail et sa vie familiale et sociale en pâtit. Cette proposition de loi ayant été renvoyée devant la Commission des Affaires Sociales, la Secrétaire d’État Mme Rossignol a indiqué des mesures qui seront mises en place par le gouvernement :
– développement de la recherche et des études cliniques
– nouvelle expertise sur la sensibilité et la spécificité des tests sérologiques

Points insuffisants : Lors du débat parlementaire, plusieurs sujets , particulièrement chers aux malades de Lyme n’ont pas été abordés : 1)  il appartient au gouvernement de s’assurer qu’un médecin désireux de soigner du mieux possible, et en son âme et conscience, chaque malade atteint d’une maladie vectorielle à tique, ne fasse pas l’objet d’un véritable harcèlement de la sécurité sociale et d’une interdiction d’exercer (*2)…  Le gouvernement se DOIT de permettre à chaque médecin d’exercer librement son métier. .  Concernant la pathologie qui nous intéresse, de nombreux médecins français avouent «avoir peur» de la sécurité sociale et se sentent démunis. La légitime nécessité d’éviter les résistances aux antibiotiques ne doit pas conduire à une approche purement statistique de la médecine, ne tenant pas compte des particularités de certaines maladies, qui, au contraire, nécessitent des traitements lourds….Nous demandons que dans la nouvelle Loi de Santé Publique soit mentionné le fait que tout médecin est libre d’exercer son métier, sans avoir à subir de pression de la part de la Sécurité Sociale….Par ailleurs, cette maladie a été retirée il y a quelques années de la liste des Affections Longue Durée. Il est urgent de la réintroduire.
2)  Nous condamnons fermement la conférence de consensus de 2006, qui fait foi actuellement en France. Il appartient au gouvernement d’encourager l’organisation dans les plus brefs délais d’une nouvelle conférence de consensus, en invitant à s’exprimer des médecins et experts d’opinions divergentes.
3) Nous demandons également que la Borréliose de Lyme fasse l’objet d’un enseignement approfondi dans les facultés de médecin
… En conclusion :
A l’heure où l’on nous répète à longueur de temps que la France doit faire des économies, il est important de souligner ce que coûte un malade en recherche de diagnostic parce que son test ELISA est négatif ou parce que son médecin, par ignorance ne pense pas à la borréliose. Hospitalisations à répétition, ponctions lombaires, radios, IRM, scintigraphies osseuses, nombreuses consultations chez de nombreux spécialistes, arrêts de travail, … Alors que prise à temps, correctement diagnostiquée et correctement traitée, cette maladie peut se soigner.

Dominique DUMAZEL

(*1) près des deux tiers des tests ELISA ne sont pas suffisamment fiables, certains soupçonnent une volonté de sous-diagnostiquer la maladie pour ne pas avoir à la prendre en charge par mesure d’économie.
(*2) Médecin mis en examen pour abus de prescription de test et d’une biologiste pour traitement alternatif à base d’huiles essentielles

autres liens ici

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Discours d’Emmanuelle Cosse au Conseil Fédéral du 11 octobre 2014 https://auvergne.eelv.fr/2014/10/15/discours-demmanuelle-cosse-au-conseil-federal-du-11-octobre-2014/ Wed, 15 Oct 2014 14:56:29 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=3039

Discours d’Emmanuelle Cosse au Conseil Fédéral du 11 octobre 2014

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Journal N° 61 – septembre 2014 https://auvergne.eelv.fr/2014/10/07/n-61-septembre-2014/ Tue, 07 Oct 2014 15:20:07 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=3041   Télécharger le journal :  Journal n°61 sept14 Sommaire (suivre les liens pour lire l'article original ou pour en savoir plus) ...]]>

 

Télécharger le journal :  Journal n°61 sept14

Sommaire

(suivre les liens pour lire l’article original ou pour en savoir plus)
1 – Édito de Nicolas Bonnet : Croissance économique : ce n’est pas la taille qui compte

2 – Barrage de Sivens : non au barrage et soutien à la mobilisation citoyenne et pacifique

site du collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet
– Stop à la pénalisation du mouvement social

 

3 – La transition énergétique et écologique

Nouvelle politique énergétique : nos propositions

negawatt.org

4 – Coup de tonnerre dans le monde forestier

communiqué snupfen-solidaires

communiqué de la fédération des communes forestières
– Pas d’agriculture sans respect de la nature

 Préservons notre ressource en eau, appliquons la directive « Nitrates » aussi sur notre territoire

Le déni et les oublis de la fnsea

La lettre des élus écologistes au Conseil Régional

Télécharger : Lettre Elus  sept 2014
5 à 8 – Écho de la session du Conseil Régional des 22-23 septembre 2014

9 -Faut-il en finir avec le front républicain ?
– Motion Conseil Fédéral sur la Réforme Territoriale

10 – Un élu écologiste en milieu rural
– Élections

11 – Déchets 63 : un plan pour presque rien
12 – Sommet sur le climat : le temps de l’action
– Adhésion : l’écologie a besoin de vous.

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Le déni et les oublis de la FNSEA https://auvergne.eelv.fr/2014/09/25/le-denis-et-les-oublis-de-la-fnsea/ Thu, 25 Sep 2014 11:15:04 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=3031 Pierre Pommarel, conseiller régional et porte parole Europe Écologie les Verts Haute-Loire, réagit à la manifestation organisée au Puy-en-Velay, le 11 septembre dernier par la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et les JA (Jeunes Agriculteurs) en protestation contre les normes de protection des eaux. ...]]>

Pierre Pommarel, conseiller régional et porte parole Europe Écologie les Verts Haute-Loire, réagit à la manifestation organisée au Puy-en-Velay, le 11 septembre dernier par la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et les JA (Jeunes Agriculteurs) en protestation contre les normes de protection des eaux.

La qualité des eaux douces est, non seulement un enjeu environnemental majeur, mais aussi un sérieux problème de santé publique. Elle concerne chaque citoyen et nul ne peut se dédouaner de sa responsabilité personnelle pour en assurer la protection voire la reconquête.

L’activité agricole impacte très directement les cours d’eau et les nappes aquifères, il ne sert à rien de nier une réalité maintes fois démontrée. Les constats scientifiques et sur le terrain sont clairs et sans appel : la gestion des effluents d’élevage ainsi que les pratiques culturales nécessitent donc des précautions afin de minimiser leurs impacts et s’orienter enfin vers une démarche « gagnant-gagnant », d’une part pour l’environnement et la santé des hommes, et d’autre part pour la rentabilité des exploitations, les revenus et les conditions de travail de la profession agricole. Un projet co-financé par le Conseil régional d’Auvergne – le programme « effluents fromagers 2008-2012 » – a , par exemple, été mené en ce sens et avec succès en Haute-Dordogne avec 58 agriculteurs, tous ravis de disposer aujourd’hui d’un atout technique, économique et environnemental pour leur exploitation.

La définition de zones sensibles vis-à-vis de la pollution diffuse par les nitrates n’a rien d’un caprice d’écologiste ou d’une lubie. Elle est avant tout motivée par un objectif de protection de la ressource en eau pour les besoins humains et la préservation de la santé. Ainsi, les syndicats FDSEA et JA qui ont appelé à une manifestation au Puy jeudi dernier contre les mesures visant à atteindre ces objectifs ne rendent pas service à la profession agricole, bien au contraire. Au lieu d’inciter leurs adhérents à coopérer au mieux pour concourir à cette mission d’intérêt national de protection de la ressource en eau, ils ont préféré, une fois de plus, jouer la carte de la démagogie. Plutôt que d’épandre du fumier devant la préfecture, il aurait sûrement été plus utile de se mettre autour de la table et d’évoquer, par exemple, les accompagnements financiers ou techniques de l’État.

Sans doute la FNSEA et les JA ont-ils le dessein de détourner l’attention des agriculteurs sur des boucs-émissaire commodes – l’Europe et l’environnement – alors que c’est la politique agricole intensive encouragée par la PAC et largement inspirée par ces mêmes syndicats, qui a fortement contribué à dégrader l’environnement et à accélérer les difficultés auxquelles font face de nombreux agriculteurs pendant que de grands exploitants n’ont cessé de s’enrichir.

Sans doute la FNSEA et les JA ont-ils également oublié volontairement de rappeler que l’Europe tant décriée finance, via la nouvelle PAC, très largement notre agriculture, en particulier sur les territoires de montagne : 1,2 milliards d’euros seront ainsi distribués en Auvergne entre 2014 et 2020 sur le 2nd pilier de la PAC, soit une progression de 400 millions d’euros par rapport à la période précédente !

Ce n’est pas rien, même si ça aurait pu être beaucoup mieux au niveau de la qualité des productions soutenues !  Pourquoi ? Car des lobbies et des syndicats agricoles comme la FNSEA et les JA ont fait tout ce qui était en leur pouvoir, lors des négociations, pour continuer de promouvoir une politique de volume, une PAC au service des « gros », des grandes exploitations céréalières notamment, au détriment d’une agriculture paysanne, respectueuse de l’environnement et de la santé, de l’emploi agricole et de la qualité des produits.

Plus que jamais, le dialogue constructif et respectueux entre agriculteurs et écologistes est indispensable, dans l’intérêt de tous : des professionnels, de la planète et de notre santé. Quant au respect de la réglementation qui protège notre environnement et notre santé il s’impose à nous tous  Les syndicats agricoles qui ne comprennent pas cela aujourd’hui devront forcément évoluer… ou bien disparaître !

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Forum Journées d’été : Projet de loi Transition énergétique https://auvergne.eelv.fr/2014/09/04/forum-journees-dete-projet-de-loi-transition-energetique/ Thu, 04 Sep 2014 09:53:47 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=3020 Ségolène Royal a présenté le 30 juillet en Conseil des ministres, le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte. ...]]>

Ségolène Royal a présenté le 30 juillet en Conseil des ministres, le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte.

Voir http://www.developpement-durable.gouv.fr/Segolene-Royal-presente-le-projet.html

Aux Journées d’été des écologistes à Bordeaux, un forum sur la transition énergétique a permis d’en débattre :

Depuis toujours, les écologistes préconisent une transition énergétique qui réduise les gaspillages, sorte du nucléaire, lutte contre le dérèglement climatique et préserve les ressources naturelles, notamment fossiles. Nous prônons une mutation basée sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Cette transition est une nécessité, mais aussi une opportunité pour faire face à la crise, créer des centaines de milliers d’emplois non délocalisables, réduire la dépendance énergétique et redonner du pouvoir d’achat, particulièrement aux précaires. Après le débat national, la loi de transition énergétique arrive enfin à l’Assemblée début octobre. Le moment pour les écologistes de rappeler la pertinence de leurs propositions, d’en débattre avec ONG, acteurs économiques et syndicaux, et d’organiser la mobilisation avec leurs parlementaires.

Animé par
Jade Lindgaard, journaliste à Mediapart.

Avec
Denis Baupin, député ;
Dominique Olivier, secrétaire confédéral de la CFDT chargé du Développement durable ;
Ronan Dantec, sénateur ;
Sonia Lioret, déléguée générale de France énergie éolienne (FEE) ;
Pauline Mispoulet, présidente du Groupement économique sanitaire, électricité, chauffage (GESEC) ;
Raphaël Claustre, directeur du Réseau pour la transition énergétique (CLER) ;
Bruno Rebelle, directeur général de Transitions, ancien directeur de Greenpeace France.

Le débat est à regarder sur :

EELV JdE 2014 : Transition énergétique, l’heure… par EuropeEcologie

 

 

 

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journal n°59 – mars 2014 https://auvergne.eelv.fr/2014/03/15/journal-n59-mars-2014/ Sat, 15 Mar 2014 16:22:24 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=2954 télécharger le journalJournal n° 59 MARS 14

Sommaire et liens complémentaires

1 – Édito de Clarisse Heusquin et Nicolas Bonnet

2 – Procès Areva : le pot de terre contre le pot de fer

3 – Élections municipales :
– Aurillac

4 – Élections municipales :
Clermont-Ferrand, Vichy
CussetBellerive-sur-Allier

télécharger la Lettre des élus :

LETTRE des élus au Conseil Régional – mars 2014

5  et 6 –  Budget régional mi-figue mi-raisin
–  l’éco-conditionnalité des aides

7 –  Politique des transports (bonnes et mauvaises surprises)
– Repas bio dans les lycées (règles changées)

8 –  Friches industrielles et logistiques (art de détricoter les avancées)
– Stratégie régionale pour la culture et le patrimoine

9 – Élections municipales : Thiers, Moulins-Neuilly le Réal
– Répression sanglante à Kiev

10 – Inondations : s’affliger des conséquences, s’accommoder des causes

11 – Une première avancée dans la bataille des pesticides
– Loi ALUR : enfin une avancée majeure pour le droit au logement

12 – L’Europe que nous aimons par Clarisse Heusquin (clarisseheusquin2014.eu)

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Au-delà du PIB, retrouvons le sens de nos politiques économiques https://auvergne.eelv.fr/2014/02/12/au-dela-du-pib-retrouvons-le-sens-de-nos-politiques-economiques/ Wed, 12 Feb 2014 13:53:55 +0000 http://auvergne.eelv.fr/?p=2943

Au-delà du PIB, retrouvons le sens de nos politiques économiques

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