port de bayonne – Europe Ecologie Les Verts Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Aquitaine Tue, 24 Apr 2018 09:51:43 +0200 fr-FR hourly 1 YARA et le Port de Bayonne https://aquitaine.eelv.fr/2011/09/27/yara-et-le-port-de-bayonne/ Tue, 27 Sep 2011 12:28:25 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=2813 Communiqué de presse Europe Écologie Les Verts

groupes Bassin de Lacq et Estuaire de l’Adour

 27 septembre 2011

Depuis la fermeture de Célanèse en 2009, EELV comprend la situation de l’usine Yara de Pardies et partage l’angoisse de ses salariés.

L’accès au port de Bayonne des stocks et transits de nitrate d’ammonium est également une question qui interpelle à juste titre les populations de l’estuaire de l’Adour.

On ne peut regarder un de ces deux problèmes sans regarder l’autre. La communication de David Habib à ce sujet est navrante. En stigmatisant les « basques » et en les rendant responsables du sort de l’usine de Pardies, il commet une faute. Il fait diversion en désignant des boucs- émissaires.

Les groupes EELV Bassin de Lacq et Estuaire de l’Adour ont décidé d’avoir une analyse commune de ce dossier, prenant en compte les attentes et craintes des populations de ces deux pôles.

Ensemble, nos deux comités locaux déclarent que :

  1. Yara est une multinationale présente dans 150 Pays qui a réalisé un chiffre d’affaire de 8,4 milliards d’euros en 2010, en augmentation de 16% par rapport à 2009, et qui a dégagé l’an passé un résultat avant impôts de 1,97 milliards d’euros. L’argument économique des 300 000 euros est donc parfaitement fallacieux.

  2. Nous craignons que cette question de l’accès port de Bayonne ne devienne un ultimatum de la part de cette société, et par la suite un alibi grotesque pour se désengager de Pardies.

  3. Le Nitrate d’ammonium n’est pas un produit anodin et le port de Bayonne n’est sans doute pas en l’état actuel adapté au stockage et transit de ce produit. EELV Bassin de l’Adour connait parfaitement ce dossier et met à disposition un dossier de presse exhaustif.

  4. EELV pose à cette occasion la question de la gestion et du développement du port de Bayonne. Ce sujet mériterait à lui seul un vrai débat avec tous les acteurs locaux.

  5. Nous rappelons aussi que la responsabilité de Yara est engagée quant à la pollution avérée du complexe de Pardies.

Dés lors, nous demandons au Préfet et aux élus des deux bassins de Lacq et de Bayonne de placer Yara devant ses responsabilités sociales, économiques, mais aussi environnementales.

Nous sommes solidaires des salariés de Yara et de leurs représentants, et nous les saluons avec respect.

EELV Bassin de Lacq                    EELV Estuaire de l’Adour

Yves Freyssinier                             Marie Ange Thébaud

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Fertiladour : un terrain radioactif à Boucau (64) https://aquitaine.eelv.fr/2011/07/07/fertiladour-un-terrain-radioactif-a-boucau-64-2/ Thu, 07 Jul 2011 13:38:54 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9560 Le CPR du 26 juin 2011 a examiné le dossier Fertiladour : Depuis 1997, des associations locales ont découvert et dénoncé des aspects scandaleux de l'usine de fabrications d'engrais et de broyage de minerais(monazite) sur le site de Fertiladour. Ainsi la contamination radioactive du site a été démontrée à plusieurs reprises. ...]]>
Le CPR du 26 juin 2011 a examiné le dossier Fertiladour :
Depuis 1997, des associations locales ont découvert et dénoncé des aspects scandaleux de l’usine de fabrications d’engrais et de broyage de minerais(monazite) sur le site de Fertiladour. Ainsi la contamination radioactive du site a été démontrée à plusieurs reprises.

Dernièrement encore( et ceci grâce à l’intervention de nos élus qui ont pu stopper la délibération !!), été 2010, l’étude demandée par le Conseil Régional et conduite par l’ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest), a conduit ce dernier à renoncer à l’achat du terrain mis en vente pour 6 millions d’euros par le groupe ROULLIER propriétaire du site.


L’aspect humain n’a pas été pris en charge par la collectivité :

l’impact sur la santé des salariés et les conditions de radioprotection des salariés n’ont jamais été appliquées ! Deux d’entre eux ont dénoncé devant la justice ces faits et sont morts avant que justice ne soit rendue. Les enfants vont porter cette affaire au pénal. Un manifeste a été rédigé pour une exigence de vérité sur FERTILADOUR.

Un « comité de soutien des victimes de Fertiladour » a été créé pour aider les familles à poursuivre les industriels responsables et de conduire toute investigation sur les conditions d’exploitation du site pour toute démarche judiciaire.

Pour signer le manifeste et/ou adhérer et aider les familles des victimes.

Visitez le Blog: www.fetidadour.com
Email: victimes.fertiladour@gmail.com – Postale : 28, Rue de Matignon 64340 Boucau.

Une demande sera déposée en plénière par le groupe EELV pour que la région finance l’étude épidémiologique (accidents du travail, nombre des pathologies des riverains..)

Le Conseil Politique Régional , à l’unanimité, soutient la position du comité local, signataire du manifeste et adhérent du comité de soutien des victimes de Fertiladour.

 

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Communiqué IDEAL, CADE, SEPANSO : CCI et port de Bayonne https://aquitaine.eelv.fr/2011/01/20/communique-ideal-cade-sepanso-cci-et-port-de-bayonne/ Thu, 20 Jan 2011 13:54:11 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9568 Communiqué IDEAL, CADE, SEPANSO 18 01 2011

CCI et port de Bayonne

La presse a rapporté (SO 10 01 2011) les propos de M André Garreta, nouveau Président de la CCI Bayonne qui affirme :

« Le port est souvent décrié mais les gens ne savent pas qu’il est un des premiers classé pour sa qualité environnementale………Dès à présent, je tiens à lancer un message et une invitation aux dialogues avec ceux qui s’y opposent ».

Nous disons à M Garreta : bienvenue au club avec de telles affirmations et de si belles intentions.

Précisons que nous ne nous reconnaissons pas comme « opposants au port » par contre vis-à-vis des pollueurs permanents irresponsables, pas de détails, nous dénonçons, nous dénoncerons et…………. nous proposons des solutions valides économiquement parlant et bien évidemment au profit de la protection de l’environnement et de la santé.

Persister à vouloir convaincre absolument que ce port est certifié environnement, ce n’est qu’un papier et dès lors, « les écolos circulez, rien à faire ici ! » ne pourra jamais camoufler une réalité sociale et environnementale portuaire déplorable de par des pratiques d’un autre âge.

Il n’est que d’observer le transfert des bateaux au quai, à Anglet Blancpignon pour les ciments et pulvérulents ou à Tarnos pour les engrais, par les grues et matériels de la CCI, qui déversent dans l’environnement et ce face à la Capitainerie, Police du port avec d’autres administrations de Police………….. qui laissent faire ? emplois obligent, dit-on ?

Ce sont des tonnes et des tonnes de poussières qui retombent dans l’Adour, agressant l’écosystème fragile du fleuve et les alvéoles pulmonaires des travailleurs et des populations riveraines, en totale irresponsabilité.

Cela fait 50 ans que ces pratiques inadmissibles perdurent MGarreta, avec d’autres situations polluantes et à risques sanitaires parfaitement connues sur la zone industrialoportuaire.

Si vous voulez nous rencontrer, nous sommes bien évidemment pour, mais sur l’objectif d’un plan de dépollution draconien, avec notre participation, de façon permanente et transparente.

En commençant à nous associer au Conseil Portuaire.

Cela aurait pu, par exemple, aider les 4 maires, lors du dernier CP, sur le projet, entre autre, de nitrate d’ammonium puisque nous nous étions prononcées, avec des propositions, lors de la saisie des mairies par le Préfet sur le projet global des Matières Dangereuses sur le port en, rappelons-le, …..juillet 2008 !

A bon entendeur.

Pour IDEAL, Pierre Boccardo, le CADE, Victor Pachon, la SEPANSO, Michel Botella.

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Quand Fertiladour se fournissait auprès de l’armée américaine https://aquitaine.eelv.fr/2010/11/09/9572/ Tue, 09 Nov 2010 13:56:59 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9572 Quand Fertiladour se fournissait auprès de l'armée américaine Ramuntxo Garbisu - 09/11/2010 | eitb.com |http://www.eitb.com/infos/environnement-et-science/detail/538561/quand-fertiladour-se-fournissait-aupres-larmee-americaine/ ...]]>

Quand Fertiladour se fournissait auprès de l’armée américaine

En 1974, 1.500 tonnes de monazite radioactive d’un site contaminé de l’armée américaine y furent livrées, où l’on trouve encore aujourd’hui des minerais qui interrogent les scientifiques de l’ACRO.

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Un document de l’armée américaine désigne Fertiladour comme destinataire d’un lot contaminé (EITB)

La réalité historique de la contamination radioactive de l’ancienne usine  Fertiladour du Boucau (Port de Bayonne) ne se trouve pas cernée dans les documents officiels de cessation de son activité, répétons-le une fois encore, mais peut parfois trouver sa source dans un étonnant document de l’armée américaine visé par la Commission de l’Energie Atomique des Etats Unis, datée du 4 juin 1974.

A cette date, cette agence du Congrès américain se débarrassait officiellement de 1.500 tonnes de monazite, naturellement riche en thorium, après que ce minerai à radioactivité naturelle ait contaminé une partie de l’usine d’armements de Ravenna, dans l’Ohio, spécialisée dans la fabrication de missiles sol-sol après la seconde guerre mondiale.

Son client, mentionné dans le dossier « Destruction of strategic and critical material« , s’avère être l’usine de Fertiladour, qui, à cette période, vient tout juste de commencer ses années de broyage de la monazite (de 1973 à 1992).

Plonger dans les détails de cette fourniture permet de mieux comprendre la logique d’un industriel qui ne s’est jamais embarrassé de préserver l’environnement ou les salariés de son usine face à son seul désir d’enrichissement.

Encore aujourd’hui, la virulence radioactive constatée des terres contaminées interroge les scientifiques de l’ACRO, intervenus en juillet 2010 sur le site pour une contre-étude particulièrement contradictoire avec les affirmations officielles, et qualifiée « d’accablante » par les élus d’Europe-Ecologie qui en ont dévoilé les grandes lignes le 3 novembre dernier.

L’examen d’un lot particulier de minerai originel, non traité et trouvé sur le site en 1992 , est encore plus problématique : pour l’ACRO, il n’est pas simple d’écarter l’hypothèse d’une forme particulière d’uranium, en l’occurrence de l’uranium appauvri, utilisé par les militaires pour des armes non conventionnelles.

Sommé par arrêté préfectoral le 9 juin 1997 de caractériser les matières premières à l’origine de la pollution du site, la direction de la société Agriva Fertiladour, filiale du groupe Roullier, avait simplement indiqué le tonnage des stocks de minerais arrivés sur le site du Boucau entre 1973 et 1992, sans fournir ni leurs provenances ni leurs compositions radiologiques.

Destinataire en 2002 de ce document très incomplet, l’inspecteur de la DRIRE (aujourd’hui DREAL), chargé de la « réhabilitation » du site, n’y avait trouvé rien à redire, se contenant de l’expression choisie par l’industriel, « une sorte de sable que l’on trouve sur les plages de Madgascar et sur lequel les gars là-bas étendent leurs serviettes« .

De la monazite issue d’une base militaire contaminée

L’usine d’armements de Ravenna dans l’Ohio, si elle fabriquait traditionnellement des munitions pour l’armée américaine, s’était spécialisée dans l’étude de prototypes de missiles balistiques sol-sol et avait, pour cela, testé divers alliages de métaux, notamment celui du mélange d’aluminium et de thorium, permettant d’accentuer sa pénétration dans les cibles.

Testé de la fin des années 1950 jusqu’en 1973, le thorium, contenu dans une terre rare comme la monazite, ne donna pas de résultats concluants, avant que ne fut officiellement constatée la contamination importante de la zone autour des ateliers et des silos 1303 et 1304 de Ravenna.

L’armée dut se résoudre à isoler le périmètre et à détruire par le feu les deux silos fortement irradiés, dans une usine spécifique du Kentucky, quand les trois silos de Fertiladour, au Boucau, furent simplement démantelés et « principalement nettoyés à l’eau« , comme nous le précisa en octobre 2008 Michel Amiel, inspecteur de la DRIRE, avant d’être transférés « dans un centre de stockage adapté » sans plus de précision.

Le 4 juin 1974, le Directeur de la Commission de l’Energie Atomique de l’armée américaine remplit donc le formulaire de transfert des stocks encore existants de monazite vers son client, la société Fertiladour, en précisant l’étendue des précautions nécessaires à sa manipulation.

La monazite sera conditionnée dans des barils métalliques, renforcés, du fait de l’équivalent de 85 tonnes de thorium pur que cela représente.

Dans le paragraphe « Description of the nuclear process » remis au client, est bien précisé que toutes les personnes en contact avec ces barils de monazite devront être équipées de combinaisons de protection absolue, puis passer un examen dans les jours qui suivent la fin de la manipulation.

Devront être impérativement enregistrées les caractéristiques de la zone avant, puis après la manipulation, pour établir que l’aire de déchargement n’a pas été contaminée, avec une surveillance toute particulière sur le risque très sérieux que représente le dégagement de poussière de monazite, dont la toxicité est officiellement plus dangereuse que l’uranium ou le plutonium.

Arrivée à bon port (celui de Bayonne), la monazite sera broyée dans un atelier dépourvu de filtres adéquats d’aspiration des poussières et où les ouvriers de Fertiladour travaillent avec un simple masque de peintre sur la bouche.

19 ans durant, la contamination de 2,5 hectares autour de cet atelier ne pourra plus avoir surpris l’industriel, qui n’a pourtant jamais été frappé de la moindre amende ou condamnation pour cette atteinte sur l’environnement.

La virulence de la contamination interroge les scientifiques de l’ACRO

Présente sur le site durant l’été 2010, la docteur en nucléaire de l’ACRO, Mylène Josset, chargée de superviser la contre-étude, continue de s’interroger sur la hauteur des valeurs de radiation indiquées dans le rapport officiel de l’ ALGADE en 2001.

« Le broyage de la monazite a pour effet mécanique de détruire les liaisons cristallines« , explique-t-elle, « mais même si la radioactivité est plus libre de se propager, elle n’est pas pour ainsi dire démultipliée pour autant« .

Les carottages et prélèvements effectués sur le site de Fertiladour ont mis « en vedette » un type générique de monazite, dont les radiations sont de l’ordre de 3 millisievert par heure, avec une présence quasi équivalente de thorium et d’uranium dans sa composition (25 000 Bq/kg brut pour chacun de ces deux éléments radioactifs).

Pour cette scientifique, la présence dans les terres les plus contaminées qui furent extraites du site en 2001 d’échantillons d’une virulence de 50 millisievert par heure (big bag N°2) ne trouverait pas d’autre explication que la grande diversité des monazites que l’on pouvait acheter dans le monde, en Asie ou en Afrique australe.

« On trouve dans la littérature l’existence de monazites qui pouvaient atteindre 600.000 Bq/kg brut« , souligne-t-elle, « ce qui signifie tout de même que les sacs arrivés avaient une gamme de virulence radioactive très ample« , sans que, sur place, le processus de broyage de ces terres rares n’en soit modifié, comme le confirment les ouvriers encore aujourd’hui.

Suspicion de présence d’uranium appauvri sur le site

En 1991, à la fin des années monazite, un chargement d’un millier de tonnes de terres rares arrive sur le site, et les ouvriers sont informés par la direction que cette livraison restera sur le site « sans être traitée », avant que, en 1992, des hommes ne viennent le récupérer dans des camions et quittent les lieux sans autres explications.

Un prélèvement de ce chargement, effectué à l’époque, a été analysé cet été par l’ACRO, qui s’est étonné de sa composition radiologique.

A la différence de la monazite traitée ici, l’uranium y est prépondérant, dans une proportion de 75% au lieu des 50% habituels, « disons que c’est plus de l’uranium que de la monazite« , réagit Mylène Josset.

De nouvelles mesures du spectre d’analyse seraient nécessaires, estime-t-elle, « pour voir s’il pourrait s’agir d’uranium appauvri« , conclut-elle.

L’uranium appauvri, sous-produit des centres de traitement du combustible usé, est utilisé à des fins militaires, notamment dans des obus utilisés lors de la première guerre du Golfe, la guerre du Kosovo, ainsi que, plus récemment, dans le bombardement de la Bande de Gaza en décembre 2009.

En 1999, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a réclamé l’interdiction de la fabrication, des essais, de l’utilisation et de la vente d’armes à l’uranium appauvri afin de préserver les générations présentes et futures (Conseil de l’Europe 24/01/2001).

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video : la conférence de presse Fertiladour https://aquitaine.eelv.fr/2010/11/05/video-la-conference-de-presse-fertiladour/ Fri, 05 Nov 2010 13:59:56 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9576 La conférence de presse comme si vous y étiez ! merci à Jean-Yves Deyris pour la captation. Cliquez ici pour voir la conférence de presse des élus Europe Ecologie à la Région Aquitaine ...]]>

La conférence de presse comme si vous y étiez !

merci à Jean-Yves Deyris pour la captation.

Cliquez ici pour voir la conférence de presse des élus Europe Ecologie à la Région Aquitaine

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Fertiladour et autres : Communiqué EEEA https://aquitaine.eelv.fr/2010/09/19/fertiladour-et-autres-communique-eeea/ Sun, 19 Sep 2010 14:05:45 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9581 Dans le cadre du dossier « radioactivité des terrains et bâtiments Fertiladour/Agriva » du Groupe Roullier au Boucau et suite à la réunion en Sous Préfecture de Bayonne le 16 septembre pour la comparaison des résultats entre ceux de la DREAL Anglet et ceux du bureau d'étude ACCRO, mandaté par la Région Aquitaine, en présence de Patrick du Fau de Lamothe, Conseiller régional Europe Ecologie, représentant le Président Alain Rousset, les militants EEEstuaire de l'Adour ont analysé la situation et élaboré le communiqué ci-après. ...]]>

Dans le cadre du dossier « radioactivité des terrains et bâtiments Fertiladour/Agriva » du Groupe Roullier au Boucau et suite à la réunion en Sous Préfecture de Bayonne le 16 septembre pour la comparaison des résultats entre ceux de la DREAL Anglet et ceux du bureau d’étude ACCRO, mandaté par la Région Aquitaine, en présence de Patrick du Fau de Lamothe, Conseiller régional Europe Ecologie, représentant le Président Alain Rousset, les militants EEEstuaire de l’Adour ont analysé la situation et élaboré le communiqué ci-après.

L’écologie de terrain, rien de mieux pour le porter dans le politique!

A+

MB

Communiqué du 19 09 10

Pollutions = corruption ?

Les atteintes à l’environnement et à la santé par les pollutions industrielles et urbaines, se succèdent sur l’estuaire de l’Adour pour lesquelles « le radar du contrôle administratif » semble en panne.

La radioactivité de Fertiladour/Agriva Boucau, démontrée par les associations IDEAL et CADE en 1997, réapparaît au grand jour, mais on ne saurait occulter les autres pollutions provoquées par SAADEG nettoyage wagons chimiques Boucau, l’aciérie Celsa et ses poussières et bruit, engrais Agriva et ex Socadour/Beltrame dont la présence de radioactivité, LBC/ Sotrasol pétrochimie Tarnos, avec récemment une pollution de pétrole brut dans l’Adour et une autre dans l’atmosphère et les poumons par les émanations d’essence de papeterie suite à des opérations de transfert… S’ajoutent les stations d’épuration des eaux urbaines défaillantes comme Bayonne/Boucau/St Bernard …

Ces problèmes révèlent une situation hautement préoccupante dans la gouvernance de ce bassin de vie à tous les échelons : communal, départemental, régional avec un positionnement des deux Députés de circonscription estuarienne (UMP Bayonne et PS Capbreton), étrangement silencieux sur ces sujets et l’Etat plutôt cafouilleux avec ses deux Préfectures intervenantes 40 et 64.

Les populations riveraines et travailleurs seraient en droit, en 2010, d’obtenir une meilleure protection de la santé et de l’environnement de la part des administrations/inspections (DREAL, DDASS, DRTE…) qui ici, comme ailleurs en France, fait encore trop défaut, comme le mentionne de façon cinglante le rapport Tiberghien du Conseil d’Etat. Car ce défaut coûte, en plus de l’impact sur la santé et le patrimoine, très cher en amende de Bruxelles pour non respect de la réglementation environnementale.

EEEA a interpellé en juin les Préfets et S/Préfets (40 et 64) avec des propositions pour un Préfet coordonnateur estuarien et une commission Eaux estuariennes au sein du SCoT, ouverte aux citoyens.

EEEA travaille avec ses nouveaux élus Europe Ecologie à la Région Aquitaine (responsable du port de Bayonne) afin de trouver l’efficacité la meilleure pour tendre vers une urgente reconquête écologique de qualité de vie sur l’estuaire de l’Adour.

«Europe Ecologie Estuaire Adour est constitué de militants associatifs, syndicalistes, Verts, d’élus, de professionnels de l’environnement…intervenant politiquement dans le cadre de mandats électifs et de candidatures aux élections républicaines en lien avec les deux Conseillers Régionaux Europe Ecologie des Pyrénées Atlantiques David Grosclaude et Alice Leiciagueçahar, également porte – parole des Verts Pays Basque ».

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FERTILADOUR : Communiqué de vos élus au Conseil régional https://aquitaine.eelv.fr/2010/06/15/fertiladour-communique-de-vos-elus-au-conseil-regional/ Tue, 15 Jun 2010 14:08:56 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9583 Affaire des terrains de Fertiladour-Agriva / Port de Bayonne

 

Le groupe Europe Écologie – Les Verts se félicite que le président Alain Rousset ait pris une sage décision lors de la séance de la commission permanente du 14 juin. La délibération qu’il a retirée devait approuver le versement par la région de 3,18 M€ à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bayonne pour l’achat des terrains Fertiladour-Agriva dans l’objectif de permettre le développement des activités du port.

Le groupe se félicite également que Monsieur Martin, conseiller général du canton de Bayonne Nord, nous ait rejoint dans cette affaire, comme la presse nous a en informé hier, car il n’avait pas fait preuve jusque là d’une très grande détermination.
Pourtant, il semble s’attribuer à lui tout seul, le mérite du retrait de cette délibération, ce qui apparaît assez abusif de sa part.

En effet, si le groupe Europe Écologie – Les Verts est très favorable au développement du port, il ne peut en revanche accepter que celui-ci se fasse au détriment des plus élémentaires précautions en matière de santé publique et environnementale.

C’est dans ce sens, que notre groupe était intervenu lors de la séance plénière du 25 juin 2009 pour proposer avant tout achat des terrains, qu’une expertise par un organisme indépendant soit diligentée afin de faire un état des lieux et dresser une cartographie des niveaux de radioactivité. Cette proposition avait été acceptée à l’unanimité par l’assemblée plénière.

Notre groupe n’a pas relâché depuis sa vigilance sur ce dossier et il est resté en liaison étroite avec les associations locales. C’est donc avec détermination que notre groupe s’est opposé à ce qu’une délibération soit prise en commission permanente, lundi dernier, visant à permettre l’achat de ces terrains alors que l’expertise n’a pas encore été réalisée. Le président Alain Rousset a été sensible à nos arguments et a retiré cette délibération, ce dont nous le remercions.

Le groupe Europe Écologie – Les Verts reste mobilisé et ne transigera pas sur la nécessité de faire appliquer le principe du pollueur-payeur. En effet, ce ne sont pas aux contribuables aquitains à payer les conséquences des fautes graves de l’exploitant ayant conduit à la pollution de ces terrains, ni au Conseil régional à se substituer à lui.

Pour le groupe Europe Écologie – Les Verts,
David GROSCLAUDE et Alice LEICIAGUEÇAHAR
Conseillers régionaux.

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