Pollution au perchlorate d’ammonium – Europe Ecologie Les Verts Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Aquitaine Tue, 24 Apr 2018 09:51:43 +0200 fr-FR hourly 1 HERAKLES : une communication à double vitesse https://aquitaine.eelv.fr/2015/09/11/herakles-une-communication-a-double-vitesse/ Fri, 11 Sep 2015 13:19:35 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=11171 10 septembre 2015 - Communiqué de presse La société HERAKLES inaugure en grande pompe ce vendredi de nouvelles installations de sécurité sur son site de Saint-Médard-en-Jalles, censées réparer de manière efficace les multiples incidents et pollutions historiques de ce site industriel et ceux de ses filiales au cours des dernières années. ...]]>

10 septembre 2015 – Communiqué de presse

La société HERAKLES inaugure en grande pompe ce vendredi de nouvelles installations de sécurité sur son site de Saint-Médard-en-Jalles, censées réparer de manière efficace les multiples incidents et pollutions historiques de ce site industriel et ceux de ses filiales au cours des dernières années.

Refusant de participer à ce pur exercice de communication, les élu-e-s écologistes de Bordeaux Métropole ont préféré décliner l’invitation.

En effet, il s’agit ni plus ni moins pour HERAKLES de respecter des arrêtés préfectoraux afin de se mettre en conformité et de restituer un environnement dépollué. Dans ces conditions, la convocation de la presse et des élus était-elle véritablement nécessaire ?

Cette communication a également pour objet de faire oublier qu’HERAKLES n’est pas toujours vertueuse come en attestent les nombreux incidents de pollutions dont elle est à l’origine.

Une grave pollution au perchlorate d’ammonium des sources en eau potable de Thil et Gamarde par l’entreprise prive depuis 2011 notre Métropole de plus de 10 % de sa ressource en eau potable. L’affaire est toujours pendante devant la justice et le préjudice écologique est estimé à 2 millions d’euros.

Une pollution accidentelle au perchlorate d’ammonium est apparue au mois de janvier sur le site de la société ROXEL, filiale d’HERAKLES. Des ions perchlorate d’ammonium ont été rejetés plusieurs jours durant avec des taux plus de 2000 fois (pour un nourrisson) et plus de 500 fois (pour un adulte) supérieurs aux normes conseillées par l’ANSES. Il aura fallu quatre mois à l’entreprise pour en informer les services de l’État, Bordeaux Métropole et le délégataire.

Dernier épisode en date : un hangar de la société ROXEL prenait feu au mois de juillet rejetant dans le milieu naturel de la nitroglycérine, substance extrêmement toxique, obligeant la DREAL à demander par précaution la fermeture de trois nouveaux captages d’eaux (Caupian, Bussac, Cantinolle).

Pour les élu-e-s écologistes de Bordeaux Métropole ces événements à répétition confirment la dangerosité du site industriel de Saint-Médard-en-Jalles et le manque d’anticipation, de prévention des problématiques environnementales de l’exploitant ainsi qu’une mauvaise gestion du risque.

Prompte à communiquer pour valoriser ces investissements de sécurité pourtant obligatoires, l’entreprise HERAKLES l’est bien moins quand il s’agit d’informer les autorités sur ces multiples incidents. Nous appelons le Préfet et le Président de Bordeaux Métropole à la plus grande attention sur ce dossier.

Gérard Chausset – Président groupe des élu-e-s écologistes de Bordeaux Métropole z

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Une pollution au Perchlorate d’Ammonium sur le site du groupe Hérakles passée sous silence ! https://aquitaine.eelv.fr/2015/05/21/une-pollution-au-perchlorate-dammonium-sur-le-site-du-groupe-herakles-passee-sous-silence/ Thu, 21 May 2015 15:27:15 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=10673 En commission finances de Bordeaux Métropole, le groupe EELV s’est élevé contre le projet de délibération portant sur la demande de réaménagement d’une subvention de 900 000 euros à la société Hérakles dans un programme pluriannuel d’investissements. Avec satisfaction la délibération a été retirée de l’ordre du jour. ...]]>

En commission finances de Bordeaux Métropole, le groupe EELV s’est élevé contre le projet de délibération portant sur la demande de réaménagement d’une subvention de 900 000 euros à la société Hérakles dans un programme pluriannuel d’investissements. Avec satisfaction la délibération a été retirée de l’ordre du jour.

Installée sur la commune de Saint-Médard-en-Jalles, la société Hérakles est précédée d’une réputation peu flatteuse. Descendante de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), l’entreprise est au cœur d’une grave affaire de pollution au perchlorate d’ammonium des sources d’alimentation en eau potable de Thil et Gamarde. La découverte de cette pollution en 2011 prive toujours aujourd’hui notre Métropole de  plus de 10 % de sa ressource en eau potable.

Près de quatre ans après les faits, rien n’est réglé dans ce dossier. Si la dépollution du site est en cours, les captages sont toujours à l’arrêt et nous sommes encore dans l’attente du rapport d’expertise environnementale. L’affaire est toujours pendante en justice, le préjudice écologique de ces pollutions étant estimé à 2 millions d’euros.

Dans ce contexte il est inconcevable que Bordeaux Métropole, mais également les autres collectivités, envisagent de voter une subvention à la société Hérakles.

Une nouvelle pollution restée quatre mois sous silence !

Surtout, par nos recherches et questionnements, nous avons pris connaissance d’une nouvelle pollution accidentelle survenue au moins de janvier sur ce même site émanant d’une filiale d’Hérakles, la société Roxel. Un rapport d’incident de la DREAL nous apprend que cette pollution a rejeté pendant plusieurs jours des ions perchlorate d’ammonium avec des taux plus de 2000 fois (pour un nourrisson) et plus de 500 fois (pour un adulte) supérieurs aux normes conseillées par l’ANSES. L’information a été communiquée par l’entreprise aux services de l’Etat, de la Métropole et du délégataire seulement quatre mois après les faits. Ce décalage dans le temps témoigne d’un dysfonctionnement du système d’alerte.

Enfin, nous apprenions en milieu de semaine dernière par voie de presse la disparition future de la société Hérakles au mois de janvier 2016 et son remplacement par une co-entreprise dont le nom n’est pas encore connu, information confirmée aux journalistes par le PDG de la société Philippe Schleicher.

Cet incident pose un certain nombre de questions que nous aborderons à l’occasion du point presse de demain, documents à l’appui.

Groupe EELV de Bordeaux Métropole

Lire l’article de Rue89 suite à la conférence de presse du Groupe EELV de Bordeaux Métropole

 

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Communauté Urbaine de Bordeaux : Dossier Perchlorate, 3 ans après, le préjudice écologique n’est pas réglé https://aquitaine.eelv.fr/2014/04/24/communaute-urbaine-de-bordeaux-dossier-perchlorate-3-ans-apres-le-prejudice-ecologique-nest-pas-regle/ Thu, 24 Apr 2014 13:51:12 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=8637 COMMUNIQUE DE PRESSE 24 avril 2014 - Groupe EELV à la Communauté urbaine de Bordeaux Alors qu’HERAKLES organise l’inauguration de son installation LICORNE de traitement des objets pyrotechnique en lien avec le démantèlement des MISSILES M 45,  trois ans après la découverte de la pollution historique des sources d’alimentation en eau potable de Thil et Gamarde, nous constatons que rien n’est réglé sur ce dossier, que ce soit au niveau de la dépollution du site, au niveau de l’arrêt des captages, au niveau de la diffusion actuelle de pollution liée à l’exploitation en cours, ainsi qu’au niveau juridique. ...]]>

COMMUNIQUE DE PRESSE 24 avril 2014 – Groupe EELV à la Communauté urbaine de Bordeaux

Alors qu’HERAKLES organise l’inauguration de son installation LICORNE de traitement des objets pyrotechnique en lien avec le démantèlement des MISSILES M 45,  trois ans après la découverte de la pollution historique des sources d’alimentation en eau potable de Thil et Gamarde, nous constatons que rien n’est réglé sur ce dossier, que ce soit au niveau de la dépollution du site, au niveau de l’arrêt des captages, au niveau de la diffusion actuelle de pollution liée à l’exploitation en cours, ainsi qu’au niveau juridique.

Ce sont 400 tonnes d’eau perchloratées qui seront émises chaque année par cette nouvelle activité.

Du point de vue juridique, aucune avancée sur les réparations du préjudice écologique subi par la CUB. L’expertise est toujours en cours…

Notre collectivité sort perdante de cette affaire, avec 10% des ressources en eau potable toujours indisponibles, engendrant la réalisation d’un nouveau forage à ses frais.

Les problèmes liés à la dépollution du site ne sont pas réglés non plus : les mesures relatives au traitement de dépollution des sols ont certes été définies mais nous ne connaissons pas les dates de mise en œuvre. Quant à la pollution résiduelle émise quotidiennement par les procédés employés, aucune solution ne semble exister à l’heure actuelle pour la supprimer totalement.

Plus grave encore, cet hiver, d’importants rejets accidentels d’eau brute non traitée ont eu lieu pendant près d’un mois liés au nouveau système de traitement. Plusieurs centaines de microgrammes de résidus par litre ont été rejetés dans la Jalle. Outre que cet accident prouve la persistance du risque, la CUB a été prévenue de cet accident seulement en Février, c’est-à-dire deux mois après l’incident. Aucune procédure d’alerte n’a été mise en œuvre. L’opacité règne sur ce dossier.

Les services de l’Etat ont été également défaillants sur ce dossier.

Face à ces multiples pollutions, il ne nous parait pas opportun qu’Héraklés mette en place cette nouvelle installation de traitement des eaux perchloratées pour réaliser une activité de démantèlement de missiles M45, générant 400 tonnes d’eaux perchloratées par an, alors que la pollution historique du site n’est pas supprimée.

Nous demandons donc, à Alain Juppé, Président de la Communauté urbaine de Bordeaux de reprendre le dossier afin de veiller à ce que d’une part la pollution historique soit traitée avant le démarrage de cette nouvelle activité et d’autre part que la responsabilité d’Héraklés soit engagée pour réparer les dommages subis par la CUB. 

Enfin, nous proposons qu’Héraklés se dote d’un bassin de rétention des eaux perchloratées, dans le but de se prémunir face à d’éventuelles pollutions accidentelles ou à des difficultés techniques empêchant l’utilisation momentanée de la station de traitement. 

Gérard Chausset, Président du Groupe EELV à la Communauté urbaine de Bordeaux

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Pollution au perchlorate d’ammonium : Réaction des élus écologistes de la CUB au positionnement de SAFRAN dans l’article de Sud-Ouest https://aquitaine.eelv.fr/2012/09/25/pollution-au-perchlorate-dammonium-reaction-des-elus-ecologistes-de-la-cub-au-positionnement-de-safran-dans-larticle-de-sud-ouest/ Tue, 25 Sep 2012 11:34:23 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=5298 Communiqué de Presse du groupe des EluEs EELV à la Communauté Urbaine de Bordeaux 25 septembre 2012 ...]]>

Communiqué de Presse du groupe des EluEs EELV à la Communauté Urbaine de Bordeaux

25 septembre 2012

 

Nous n’accusons pas SAFRAN d’être responsable d’une pollution historique mais en rachetant le site, SAFRAN a aussi pris connaissance des dangers ou inconvénients importants présents sur le site, comme le prévoit la loi. Le groupe industriel se targue certes, d’avoir un «plan de dépollution», mais il oublie de mentionner que c’est pour se conformer à l’APC pris en juillet 2011.

Nous sommes également surpris de la rapidité avec laquelle le traitement des effluents a pu passer de 50% à 99.9% en quelques mois pour suivre les injonctions de l’Arrêté Préfectoral Complémentaire, alors que ces rejets auraient pu être évités depuis des années. Qu’en aurait-il été s’il n’y avait pas eu de rachat ? la SNPE aurait-elle continué à traiter ses rejets à hauteur de 50% pendant des années ?

Enfin, pour répondre à M. Schleicher, PDG du groupe Héraklés, la filiale de SAFRAN, sur la responsabilité du groupe SNPE dans cette pollution, nous avons retrouvé les rapports annuels de la SNPE évoquant le traitement des « rejets de perchlorate », et figurant dans le sous-chapitre  » impacts sur l’environnement ». Or, l’impact sur l’environnement est la définition même d’un polluant.

Devant l’affirmation que le perchlorate n’était pas considéré comme un polluant au niveau légal mais l’était dans les faits, il y aura matière à jurisprudence. Car, pourquoi traiter cette substance si elle n’était pas dangereuse? Nous rappelons que le récent arrêt de la cours de cassation est un élément qui peut permettre à SAFRAN de se retourner contre le groupe SME. Nous ne manquerons donc pas de proposer à M. Schleicher d’utiliser l’arrêt de la cours de cassation du 11 juillet 2012 en ce sens, mais en aucun cas ce n’est à l’usager ou au contribuable de financer l’impact de cette pollution sur la ressource en eau.

La pollution au perchlorate d’ammonium concerne de nombreux sites, en France mais aussi dans le monde. Mais le lobby de cette industrie fait tout depuis des années pour éviter qu’une norme voie le jour. Car, si une jurisprudence reconnaissait le perchlorate comme polluant dans ces pays, comme les USA par exemple, les coûts de dépollution, liés à ces pollutions historiques seraient à la charge des industriels et de nombreux sites pourraient même être fermés.

Nous attendons de la part du groupe SAFRAN la reconnaissance de la pollution chronique, de ses effets et sa prise en charge.

 

Article sur les difficultés à mettre en place une norme sur les perchlorates aux USA

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2011/02/02/AR2011020205267.html

 

voir également : https://aquitaine.eelv.fr/2011/10/20/%C2%ABperchlorate-d%E2%80%99ammonium-une-pollution-qui-a-de-l%E2%80%99avenir-%C2%BB/

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