LGV Sud Europe Atlantique – Europe Ecologie Les Verts Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Aquitaine Tue, 24 Apr 2018 09:51:43 +0200 fr-FR hourly 1 LGV au sud de Bordeaux le rapport « Duron » donne la priorité aux transports du quotidien : enfin ! https://aquitaine.eelv.fr/2018/02/02/lgv-au-sud-de-bordeaux-le-rapport-duron-donne-la-priorite-aux-transports-du-quotidien-enfin/ Fri, 02 Feb 2018 15:37:21 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13388 Le groupe des élu·e·s écologistes à la Région Nouvelle-Aquitaine se félicite des conclusions présentées aujourd’hui dans le rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures, présidé par Philippe Duron. Les orientations d’aménagement ferroviaires sont clairement données aux transports du quotidien. Le rapport du COI rejoint ainsi les propositions avancées par les écologistes de longue date. ...]]>

Le groupe des élu·e·s écologistes à la Région Nouvelle-Aquitaine se félicite des conclusions présentées aujourd’hui dans le rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures, présidé par Philippe Duron. Les orientations d’aménagement ferroviaires sont clairement données aux transports du quotidien. Le rapport du COI rejoint ainsi les propositions avancées par les écologistes de longue date.

Le report de la ligne Bordeaux-Toulouse est désormais acté et c’est un phasage recentré sur le traitement des nœuds ferroviaires de Bordeaux et de Toulouse et les travaux sur la ligne classique qui est privilégié. Ce phasage devra permettre « la désaturation de la ligne existante« .

Le conseil préconise enfin une réalisation éventuelle de la ligne Bordeaux-Dax en 2038 ce qui revient ni plus ni moins à son abandon et recommande la modernisation de la ligne existante :

« Il semble en effet au Conseil que moyennant des travaux de relèvement de vitesse sur la ligne classique, il est possible d’obtenir quasiment les mêmes bénéfices qu’une ligne nouvelle à un coût bien moindre. Dans les faits, l’infrastructure nouvelle ici ne serait justifiable que par la saturation de la ligne existante, notamment pour répondre aux besoins du fret, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et ne semble pas envisageable avant un horizon lointain. »

Les élu·e·s écologistes sont donc plus que jamais convaincus que le GPSO ne se fera pas. Les financements de nouvelles lignes à grande vitesse ne seront pas au rendez-vous. L’abandon de tout financement régional de ce projet reste d’ailleurs la base de leur accord de mandature avec Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine.

Nous restons toujours déterminés et réaffirmons, aux côtés des autres opposants, la nécessité de modernisation et de rénovation des lignes existantes, sans pour autant s’engager dans de nouvelles infrastructures qui mettent à mal aussi bien l’environnement que les finances publiques.

Le Groupe Écologiste et Citoyen – EELV à la Région Nouvelle-Aquitaine

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Tribune – Grand sud-ouest : Des liaisons TGV plutôt que des illusions de LGV https://aquitaine.eelv.fr/2017/10/06/tribune-grand-sud-ouest-des-liaisons-tgv-plutot-que-des-illusions-de-lgv/ Fri, 06 Oct 2017 14:04:38 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13118 Les élus écologistes de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie interpellent les ministres Nicolas Hulot et Elisabeth Borne pour reconsidérer la stratégie ferroviaire grande vitesse et les trains du quotidien. ...]]>

Les élus écologistes de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie interpellent les ministres Nicolas Hulot et Elisabeth Borne pour reconsidérer la stratégie ferroviaire grande vitesse et les trains du quotidien.

Depuis plusieurs mois, les signaux encourageants en faveur du TGV entre Bordeaux et Toulouse se multiplient. 

Déjà en juin dernier, le tribunal Administratif de Bordeaux avait annulé la DUP (Déclaration d’Utilité Publique) des aménagements ferroviaires Sud de Bordeaux, composante essentielle du projet GPSO vers Dax, Toulouse et l’Espagne. Cette décision se fondait sur les conclusions du rapporteur qui avait pointé la faiblesse des études socio-économiques et la question du financement. Nous assistons à un retour à la raison pour permettre à nos territoires d’être mieux irrigués par des trains du quotidien, tout en permettant de mettre des moyens sur la rénovation des lignes TGV existantes entre Bordeaux et Toulouse, Bordeaux et Hendaye ainsi que sur la ligne POLT. Retour à la raison car de façon incompréhensible, le décret de déclaration d’utilité publique de la LGV GPSO (Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse) avait été publié le 5 juin 2016 alors que la commission d’enquête publique avait rendu un avis défavorable.

Élu-es écologistes, nous continuons à nous mobiliser pour que la priorité soit donnée aux trains et déplacements du quotidien les moins polluants. Nous défendons depuis des années la rénovation de la ligne existante entre Bordeaux et Toulouse. Elle mettrait Paris à moins de 4h de Toulouse, pour un investissement deux fois moindre, et dans un délai plus rapide. Le projet de LGV que certain-es soutiennent pour gagner 30 minutes de plus provoquerait des effets irrémédiables sur des terres agricoles et viticoles, sur des zones humides dont nous constatons à chaque évènement climatique l’indispensable utilité. Mais surtout, ce projet faramineux dont le cout ne cesse d’augmenter viendrait dégrader les finances de nombreuses collectivités territoriales. 

Est-ce cela la priorité pour nos territoires ? 

Alors que dans nos territoires de nombreuses lignes TER sont en souffrance (retard, suppression de train, dégradation du matériel roulant…) il est plus qu’urgent de répondre aux attentes des millions d’habitant-es d’Occitanie et de Nouvelle Aquitaine : développer les moyens pour une mobilité entre les villes de nos Régions. Le sous-investissement chronique sur l’entretien et la modernisation de nos lignes provoquent chaque jour des problèmes qui occasionnent des retards grandissants qui découragent les usagers-es. Des problèmes que connaît bien SNCF-Réseau puisqu’elle vient de reconnaitre que ce sont plus d’un milliard d’euros d’investissements qui seront nécessaires d’ici à 2030 pour moderniser et rénover les lignes régionales rien que sur la Nouvelle-Aquitaine.

L’urgence est par conséquent de financer un grand plan de rénovation des lignes existantes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Hendaye ainsi que celle de la POLT (Poitiers-Orléans-Limoges-Toulouse), en lui redonnant toute sa pertinence. Osons entrer dans le XXIème siècle en proposant enfin pour nos concitoyen-nes un projet à un coût moindre, aux atteintes environnementales limitées et surtout, réalisable dans un délai rapide.

Ayons une ambition pour nos territoires dont la vocation n’est pas de devenir une banlieue de Paris. Ayons une ambition pour améliorer considérablement les liaisons entre nos deux Régions.

Nous sommes prêts et prêtes à venir porter cette ambition auprès de Madame la Ministre.

Les élu-es écologistes et apparenté-es Nouvelle Aquitaine et Occitanie

Source : Tribune – Grand sud-ouest : Des liaisons TGV plutôt que des illusions de LGV

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Terminus à Bordeaux pour les nouvelles voies LGV https://aquitaine.eelv.fr/2017/06/29/terminus-a-bordeaux-pour-les-nouvelles-voies-lgv/ Thu, 29 Jun 2017 14:07:14 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=12953 COMMUNIQUE DE PRESSE 29 juin 2017 Le groupe des élu-e-s écologistes à la Région accueille avec satisfaction la décision du Tribunal Administratif de Bordeaux qui, à la veille de l’inauguration de la LGV Bordeaux-Tours, prononce l’annulation de la DUP (Déclaration d’Utilité Publique) des aménagements ferroviaires Sud de Bordeaux, composante essentielle du projet GPSO vers Dax et Toulouse. ...]]>

COMMUNIQUE DE PRESSE
29 juin 2017

Le groupe des élu-e-s écologistes à la Région accueille avec satisfaction la décision du Tribunal Administratif de Bordeaux qui, à la veille de l’inauguration de la LGV Bordeaux-Tours, prononce l’annulation de la DUP (Déclaration d’Utilité Publique) des aménagements ferroviaires Sud de Bordeaux, composante essentielle du projet GPSO vers Dax et Toulouse.

Le tribunal a suivi les conclusions du rapporteur qui avait pointé la faiblesse des études socio-économiques et la question du financement.

Pour mémoire, les porteurs du projet, afin de brouiller les cartes sur le coût global du projet GPSO ont décidé de le morceler en 4 parties : Aménagement ferroviaire Sud Bordeaux, Aménagement ferroviaire Nord Toulouse, Lignes nouvelles Saint-Médard-d’Eyrans – Saint-Jory et Saint-Médard-d’Eyrans – Dax et Lignes nouvelles Dax – Hendaye.

Cette décision constitue un désaveu pour ceux qui persistent à vouloir prolonger la LGV au-delà de la métropole bordelaise.

Cette DUP étant l’une des pierres angulaires du projet de ligne LGV GPSO, il est par conséquent urgent de le geler dans sa globalité et de ne plus engager aucun financement.

Nous félicitons les requérants du recours administratif : l’Association LGVEA (Landes Graves Viticulture Environnement en Arruan) et la Communauté de Communes de Montesquieu qui obtiennent aujourd’hui une victoire importante avec des arguments qu’ont toujours portés les écologistes.

Les écologistes réaffirment la nécessité de modernisation et de rénovation des lignes existantes qui permettraient une circulation des TGV et une augmentation sensible de la vitesse sans pour autant s’engager dans de nouvelles infrastructures qui mettraient à mal aussi bien l’environnement que les finances publiques.

Les élu-es du groupe écologiste et citoyen au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.

Source : Terminus à Bordeaux pour les nouvelles voies LGV

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Le projet GPSO fonce à grande vitesse… vers l’annulation https://aquitaine.eelv.fr/2017/06/13/le-projet-gpso-fonce-a-grande-vitesse-vers-lannulation/ Tue, 13 Jun 2017 14:47:59 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=12929 Le groupe des élu-e-s écologistes à la Région demande le gel total du projet de ligne LGV GPSO dans l’attente de l’épuisement des différents recours pendants devant la justice administrative. ...]]>

Le groupe des élu-e-s écologistes à la Région demande le gel total du projet de ligne LGV GPSO dans l’attente de l’épuisement des différents recours pendants devant la justice administrative.

En effet, la déclaration d’utilité publique (DUP) concernant les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux, signée par le préfet de Gironde en novembre 2015, et qui est une composante du projet, pourrait être annulée par le tribunal administratif de Bordeaux. Lors de l’audience du 8 juin dernier, le rapporteur public a demandé l’annulation de cette DUP, en pointant notamment la faiblesse de l’analyse socio-économique sur ce projet.

Si le Tribunal prononce l’annulation de la DUP cela constituerait un véritable désaveu pour ceux qui persistent à soutenir la GPSO, projet inutile, ruineux et destructeur.

Le groupe écologiste a toujours marqué son opposition à la LGV Tours-Bordeaux, ainsi qu’aux projets de LGV au sud de Bordeaux vers Toulouse et vers Hendaye.

Les écologistes prônent la modernisation et la rénovation des lignes existantes comme alternative dont différentes études ont prouvé la pertinence.

L’abandon de tout financement régional de ce projet reste la base de leur accord de mandature avec Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine.

Les élu-es du groupe écologiste et citoyen au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine

Source : Le projet GPSO fonce à grande vitesse… vers l’annulation

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LGV : La Gironde balafrée https://aquitaine.eelv.fr/2016/07/04/lgv-la-gironde-balafree/ Mon, 04 Jul 2016 13:57:54 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=12110 La Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse sera mise en service en 2024. 2027 pour le tronçon Bordeaux-Dax. Le projet a été validé en septembre dernier, malgré un rapport très défavorable de la Commission d'enquête. L'opposition d’un grand nombre d’élus locaux et la lutte acharnée des associations, riverains et viticulteurs qui dure depuis près d'une décennie n’ont pas été entendus. ...]]>

La Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse sera mise en service en 2024. 2027 pour le tronçon Bordeaux-Dax. Le projet a été validé en septembre dernier, malgré un rapport très défavorable de la Commission d’enquête. L’opposition d’un grand nombre d’élus locaux et la lutte acharnée des associations, riverains et viticulteurs qui dure depuis près d’une décennie n’ont pas été entendus.

Odile habite à Saint Médard d’Eyrans. C’est une commune de Gironde somme toute banale. Demeures éparses et granges délabrées s’agglomèrent et se muent en lotissement ambants neufs à mesure que l’on s’approche du centre. Le vieux lavoir face à la mairie est révélateur. Lieu du passé, il est pourtant propre, comme neuf, animé par les passages et rencontres inopinées.

Au fond du jardin d’Odile passent des rails, et sur ces rails passent 80 trains tous les jours. « Avec la LGV ça sera 300 ! ». La voie ferrée se séparera en deux juste après le bourg : la ligne existante et la ligne nouvelle.

Notre Saint-Médardaise subira les travaux d’élargissement et de modernisation des voies, nécessaires pour accueillir tout ce tra c. Un train toutes les 5 minutes. Les nuisances sonores, les vibrations.

Depuis le début du projet, ses premières évocations, elle se tient au courant de son avancée.

« La municipalité informe les personnes touchées. Nous sommes quelques habitations à l’être. Je sais qu’il y a la coiffeuse, Mme Lopez je crois, et mon voisin M. Thomas. C’est le président de la LGVEA. »

Partout en Aquitaine les riverains se sont regroupés en associations : LGPE, LGVEA, TGVA … Ils défendent ce qui leur appartient, ce qu’ils ont construit. Leurs villages coupés en deux, le paysage défiguré, leurs maisons menacées.

Les expropriations sont nombreuses et sources d’inquiétudes, d’un sentiment de précarité. Les indemnisations font défaut : elles ne sont accordées qu’aux habitations situées à moins de 250 mètres de la voie. Terrains et bâtisses perdront alors toute leur valeur en voyant les rails s’implanter au coin de leur rue, sans aucune contrepartie. Les isolations phoniques sont remises en question, les études contestées : elles « coûtent un bras », « le son ne s’arrête pas ». Certains se réveilleront avec « une montagne de terre » devant chez eux. Finalement les résidents devront s’habituer à entendre un soudain vrombissement, celui qu’ils fuyaient en s’installant loin de la ville. Odile, elle, pourra espérer des murs antibruit derrière sa haie.

Nous quittons sa maison pour suivre une route qui longe la voie. Il faut bientôt se garer au lieu du futur embranchement, et mettre ses bottes pour s’écarter du goudron : le village est bordé par des forêts. Les pins emmêlés par les tempêtes et les chênes entassés y cachent sous leur ombre les rivières plates qui courent vers une Garonne que l’on devine tout près. Nous nous éloignons petit à petit des rails et de la route en nous enfonçant dans le bois en tentant de coller au plus près du tracé. La tâche est de plus en plus ardue. Des ronces barrent le passage, la boue est abondante et glissante. On entend encore parfois le bruit d’une locomotive. L’itinéraire coupe alors un cours d’eau, le Saucats.

copyright : Baptiste Rieu, baptiste.rieu@gmail.com

copyright : Baptiste Rieu, baptiste.rieu@gmail.com. Le Saucats.

Fragile, de faible profondeur, il abrite pourtant une vie foisonnante. De petits organismes, végétaux et animaux chétifs que l’on ne se risquerait pas à toucher, de peur de les abimer. Parfois une timide plage s’avance, à fleur d’eau.

La voie ferrée passera en travers des bois, ne se souciant pas de ce qu’elle recouvre. Les territoires animaux seront découpés, les écosystèmes et la continuité écologique ruinés. Les talus érigés remodèleront le paysage et le terrain, créant de nouvelles lisières exposées aux intempéries dont la région est coutumière. Ce sont des milliers d’hectares de forêts qui sont concernés, des dizaines de cours d’eau pollués par les chantiers et l’exploitation de la voie.

En traversant le Saucats pour continuer notre expédition, nous apercevons au loin un pont qui permet aux trains d’enjamber la rivière : son lit y est bétonné.

Nous laissons le bois derrière nous et émergeons sur une route perpendiculaire. Le paysage se dégage.

Sur le sol des Graves, zébré de vignes courant à perte de vue, des châteaux se font face. Méjean, Le Tuquet, Grand Bourdieu, Grand Bos, … Des années que les propriétaires se battent pour ne pas voir les trains déraciner leur vignoble. Les viticulteurs sont pour la plupart mutiques. « Écoutez, j’ai 80 ans, je suis fatigué. Ça fait 10 ans que je me bats je ne veux plus en parler ». Paul Ragon, le propriétaire du Château Le Tuquet ne baisse pas les bras, il laisse sa fille prendre le relais du combat. Elle le fait connaître dans la presse et la mère, Marie-Thérèse, sensibilise à l’histoire de la propriété et du vignoble, au « massacre » patrimonial et environnemental à venir.

copyright : Baptiste Rieu, baptiste.rieu@gmail.com

copyright : Baptiste Rieu, baptiste.rieu@gmail.com Le Château Méjean.

M. Garaud se fait aussi silencieux. Quand on aborde le sujet, il se braque, « Ça ne m’intéresse pas ! ». Il n’est pas issu d’une famille de viticulteurs. M. Garaud s’est fait tout seul, s’est lancé par passion dans l’aventure d’une vie : le Château Méjean. Tout bâtir de ses mains, se faire un nom, une renommée. Les rails se glisseront entre le portail massif, entrée de la propriété, et le château, au bout du chemin. Sur les vignes qui y poussent. M. Garaud s’est résigné. Il a arrêté tous les investissements depuis 2010 et a constitué le dossier chiffré des préjudices, en vue de son expropriation. Il a aussi acheté des terrains pour planter des vignes dans la commune voisine.

Des plants sur les lieux des travaux, ce sont des plants contaminés. Les terres sont détruites en profondeur. Ils ne peuvent plus être replantés, ni prétendre à des appellations ou reconnaissances d’agriculture biologique. Et des vignes nouvelles ne remplacent pas celles installées depuis des années, des décennies. « Un terroir existe mais ne se recrée pas » brandit la Fédération des Grands vins de Bordeaux. Malgré toutes les maigres compensations et terrains octroyés aux lésés. Il faut déjà commencer à préparer un après incertain.

Les trains fileront encore vers le sud, mais notre petit périple s’arrête ici. Plus on s’éloigne de Bordeaux, plus les villes se vident de leurs âmes. D’abord ce sont les administrations, alors les jeunes couples ne s’installent plus, les écoles ferment et les médecins s’en vont. Ces zones désertées n’attirent plus personne, loin de la métropole, sans réseau de transport en commun décent, le sentiment d’abandon grandit. Ils verront désormais passer devant eux un train qui ne s’arrête pas.

avec l’aimable auorisation de Baptiste Rieu, journaliste à « Terre.tv« ,
@BaptisteRieu , baptiste.rieu@gmail.com
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DUP pour le GPSO : le déni de réalité https://aquitaine.eelv.fr/2016/05/26/dup-pour-le-gpso-le-deni-de-realite/ Thu, 26 May 2016 16:35:31 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=11968 http://elus-aquitainelimousinpoitoucharentes.eelv.fr/?p=6505 ...]]>

DUP pour le GPSO : le déni de réalité

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Nicolas Thierry sera mercredi 25 novembre sur le territoire du sauternais 🗓 🗺 https://aquitaine.eelv.fr/2015/11/12/nicolas-thierry-sera-mercredi-18-novembre-sur-le-territoire-du-sauternais/ Thu, 12 Nov 2015 12:28:55 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=11471 A l'occasion des élections régionales des 6 et 13 décembre prochain, Nicolas Thierry, tête de liste de la Gironde et porte-parole de la campagne de Françoise Coutant 2015 sera en visite sur la propriété viticole Chateau Pascaud Villefranche, mercredi 25 novembre. ...]]>

A l’occasion des élections régionales des 6 et 13 décembre prochain, Nicolas Thierry, tête de liste de la Gironde et porte-parole de la campagne de Françoise Coutant 2015 sera en visite sur la propriété viticole Chateau Pascaud Villefranche, mercredi 25 novembre.

La culture de ce domaine est traditionnelle avec 4 labours annuels et sans désherbant chimique. C’est un vin très représentatif du terroir de Barsac. Depuis deux ans l’exploitation de la famille Pascaud fait partie des producteurs de l’Amap de Saint-Jean-d’Illac.

Cette visite permettra de rappeler des propositions de la liste des écologistes pour les prochaines régionales en Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes en matière de viticulture et de santé mais aussi de parler des conséquences du chantier de la future LGV Bordeaux-Toulouse dont le tracé prévoit de traverser la vallée du Ciron, ce qui signifierait, selon les viticulteurs, « la mort » de leur appellation.

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Le projet de LGV GPSO ou comment se transporter dans un monde virtuel ! https://aquitaine.eelv.fr/2015/09/29/le-projet-de-lgv-gpso-ou-comment-se-transporter-dans-un-monde-virtuel/ Tue, 29 Sep 2015 12:16:36 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=11245

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Ne regardons pas les trains passer ! https://aquitaine.eelv.fr/2015/04/28/ne-regardons-pas-les-trains-passer/ Tue, 28 Apr 2015 17:41:16 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=10578

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Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest : un projet déclaré d’inutilité publique https://aquitaine.eelv.fr/2015/03/31/grand-projet-ferroviaire-du-sud-ouest-un-projet-declare-dinutilite-publique/ Tue, 31 Mar 2015 15:07:45 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=10456 EELV Aquitaine et le Groupe des Écologistes à la Région Aquitaine se félicitent des conclusions de la commission d’enquête publique sur la réalisation des lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax par Réseau Ferré de France. A la majorité de ses membres, la commission a émis en effet un avis défavorable à la Déclaration d’Utilité Publique. ...]]>

EELV Aquitaine et le Groupe des Écologistes à la Région Aquitaine se félicitent des conclusions de la commission d’enquête publique sur la réalisation des lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax par Réseau Ferré de France. A la majorité de ses membres, la commission a émis en effet un avis défavorable à la Déclaration d’Utilité Publique.

Monique de Marco, Conseillère Régionale se réjouit que « la commission d’enquête ait repris tous les arguments à charge sur ce dossier exprimés de longue date par les écologistes« . Les conclusions reprennent en effet point par point, les arguments avancés par les opposants depuis les origines du projet  :

  • un impact environnemental démesuré : besoins en matériaux, artificialisation des terres agricoles, destruction de la faune et la flore,
  • l’inadéquation du projet avec les besoins en déplacement des populations et un transfert des coûts vers la Région,
  • un fort risque de bouleversement de l’organisation territoriale du Sud-Ouest avec un renforcement de la métropolisation au détriment des zones rurales et des villes moyennes,
  • des alternatives à la grande vitesse insuffisamment explorées en particulier la modernisation des voies existantes, option défendue par EELV depuis les origines.

Le plus étonnant dans le document est qu’il ressort que les parties qui soutenaient depuis des années la nécessité des nouvelles lignes LGV ne trouvent pas non plus au final d’intérêt au projet. On peut effet lire dans les conclusions et avis de la commission d’enquête que « Les défenseurs du projet, ont semblé parfois, plus attachés aux retombées en termes d’image qu’à la pertinence économique et opérationnelle (p.30) » et que « au regard de l’enjeu, la commission aurait pu s’attendre à une plus forte mobilisation des soutiens au projet. Au final, la commission n’a pas décelé l’expression d’un véritable besoin de lignes à grande vitesse dans le Sud-ouest (p.37)« . 

Selon Clément Rossignol, Porte Parole d’EELV Aquitaine « en ces temps de crises économiques les écologistes ont toujours dénoncé l’inutilité et le gaspillage que constitue ce type de chantier, projet très coûteux à l’heure de difficultés budgétaires massives et entraînant des destructions environnementales irréversibles ». La commission valide le fait que le Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest est bien un projet d’inutilité publique.

Pour Bernard Péré, Président du Groupe des Écologistes à la Région Aquitaine cet avis « doit sonner le glas de ce projet d’un autre temps ». Les écologistes encouragent donc l’Etat et son représentant chargé du dossier, Alain Vidalies, Secrétaire d’Etat chargé des Transports à prendre acte et à s’engager dès maintenant vers les véritables priorités que sont les réaménagements et la modernisation des voies existantes. En conséquence, les collectivités engagées dans le projet doivent réorienter leurs financements vers ce seul objectif.

EELV Aquitaine et le Groupe des Écologistes à la Région Aquitaine

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