Grand Stade – Europe Ecologie Les Verts Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Aquitaine Tue, 24 Apr 2018 09:51:43 +0200 fr-FR hourly 1 Invitation à la cérémonie de baptême horticole du poirier rebelle « Rebellis Pyrus » https://aquitaine.eelv.fr/2015/05/13/invitation-a-la-ceremonie-de-bapteme-horticole-du-poirier-rebelle-rebellis-pyrus/ Wed, 13 May 2015 13:59:33 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=10622 http://bordeaux.eelv.fr/?p=5315 ...]]>

Invitation à la cérémonie de baptême horticole du poirier rebelle « Rebellis Pyrus »

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Conseil municipal de Bordeaux du 2/03/2015 : Grand stade, mutualisation, biodiversité et affichage publicitaire en ville, les interventions de nos élu-es écologistes https://aquitaine.eelv.fr/2015/03/03/conseil-municipal-de-bordeaux-du-2032015-grand-stade-mutualisation-biodiversite-et-affichage-publicitaire-en-ville-les-interventions-de-nos-elu-es-ecologistes/ Tue, 03 Mar 2015 16:38:56 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=10302 Lors du conseil municipal du 2/03 dernier, nos élu-es écologistes sont intervenus sur les thèmes suivants : Grand stade (avenant au contrat de partenariat public-privé), mutualisation des services entre la ville et la Métropole, budgets participatifs, biodiversité au Grand-Parc et question écrite sur l'affichage publicitaire en ville. ...]]>

Lors du conseil municipal du 2/03 dernier, nos élu-es écologistes sont intervenus sur les thèmes suivants : Grand stade (avenant au contrat de partenariat public-privé), mutualisation des services entre la ville et la Métropole, budgets participatifs, biodiversité au Grand-Parc et question écrite sur l’affichage publicitaire en ville.

1/ Concernant le Grand stade, Pierre Hurmic qualifie celui de Bordeaux de « ringard » en matière de développement durable, comparativement aux 3 autres villes qui ont faire le choix de construire un nouveau stade pour accueillir l’Euro 2016, en s’inspirant d’un article de L’Ecolo Bordeaux Blog : http://ecolobordeauxblog.com/2015/01/24/quel-stade-zero-de-l-ecologie/

Delphine Jamet intervient quant à elle sur les dérogations de ce stade flambant neuf par rapport aux normes de l’UEFA :

« Monsieur le Maire, chers collègues, bonjour,
Une toute petite intervention pour m’interroger en tant que « nouvelle élue » concernant cette délibération sur des modifications techniques du contrat de PPP‬, en particulier sur le non-respect du cahier des charges de l’ ‪‎UEFA‬ concernant les sièges du Grand Nouveau stade.
Suite à notre question en commission vous nous avez en effet confirmé, Mme Piazza, que la taille des sièges choisie par la ville (pour les places VIP), soit 0.60mx0.92m, est (je cite), « toujours en dérogation avec le cahier des charges de l’UEFA » (qui doit être de 0.60mx1m).
Certes c’est un détail très technique mais cela suscite quand même quelques interrogations car la ville n’a-t-elle bien réalisé ce stade pour être en conformité avec les normes UEFA ?
Je rappelle tout de même à cette occasion que les 42 000 sièges du stade seront des sièges rabattables et non des sièges coques, or pour les compétitions de l’UEFA, le Règlement de l’UEFA sur l’infrastructure des stades précise que «Les sièges des spectateurs doivent être des sièges coques individuels. »
A ce sujet, un article de Sud-Ouest du 25 novembre dernier relatait le mécontentement des supporters des Girondins au sujet des sièges choisis par SBA qui sont donc des sièges à strapontins, qui risquent d’être régulièrement malmenés donc cassés par les supporters, notamment ceux du virage sud qui ont l’habitude de se mettre debout dessus. Ce choix a été fait semble-t-il pour des raisons financières au détriment des usages. (http://www.sudouest.fr/2014/11/25/nouveau-stade-de-bordeaux-les-supporters-sont-mecontents-des-sieges-1749153-3.php)
Nous avons donc un nouveau stade flambant neuf mais qui ne respecte pas toutes les normes de l’UEFA.
Je considère que le non-respect des normes UEFA sur les sièges est à déplorer compte tenu du coût conséquent de cet équipement pour les contribuables bordelais.
Je vous remercie. »

Sud-Ouest du 3/03/2015 revient sur ces interventions : http://www.sudouest.fr/2015/03/03/la-mutualisation-avec-la-metropole-a-fait-debatgrand-stade-toujours-polemique-1846576-2780.php

Ainsi que Rue89 Bordeaux, de manière plus détaillée : http://rue89bordeaux.com/2015/03/au-nouveau-stade-on-casse-deja-les-fauteuils/

2/ Sur le thème de la mutualisation des services entre la ville de Bordeaux et la Métropole,  Pierre Hurmic demande plus de transparence et de pédagogie sur les transferts de charge et les travaux de la CLECT (commission locale d’évaluation des transferts de charges), rappelant l’attachement des écologistes à la montée en puissance du phénomène métropolitain et demandant au Maire d’user de son influence pour convaincre les maires de Talence et de Villenave d’Ornon dont le dernier conseil municipal a voté à l’unanimité contre le schéma de mutualisation. (Retour dans Bordeaux 7 : http://bordeaux7.com/bordeaux-actu/49-actu/15022-conseil-municipal)

3/ Pierre Hurmic a également une nouvelle fois relancé le Maire Alain Juppé et Jean-Louis David sur la mise en place des budgets participatifs dans les conseils de quartier. Après nous avoir plusieurs fois indiqué que les écologistes seraient invités dans un groupe de travail sur ce thème, Jean-Louis David nous répond cette fois-ci que les budgets participatifs existent déjà à Bordeaux ! Et Alain Juppé de nous préciser qu’il connaît bien ce qu’il se passe à Paris pour y avoir été élu…il y a 20 ans ! Or, la notion de budgets participatifs a fortement évolué à Paris notamment depuis la mandature d’Anne Hidalgo : la ville consacre désormais 5% de son budget d’investissement à des projets proposés et votés par les habitants eux-mêmes (https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/le-budget-participatif-.html). Ce qui est loin d’être le cas à Bordeaux, qui n’affiche définitivement pas une grande appétence pour la démocratie participative.

4/ Delphine Jamet intervient à l’occasion d’une délibération sur une opération de logement social au Grand Parc qui borde un cours d’eau mal entretenu pour attirer l’attention du Maire et des élu-es sur cette question :

« Monsieur le Maire, chers collègues,
Je suis intervenue en commission au sujet de ce programme de logement social au Grand Parc pour attirer votre attention sur la situation du cours d’eau qui borde cette opération.
Nous avons visité ce cours d’eau l’été dernier avec un Bordelais qui habite le Grand parc depuis 35 ans et qui a constaté la forte dégradation du ruisseau et la perte de biodiversité (faune et flore) depuis quelques années.
En effet la situation sur place était déplorable, je vous ai communiqué les photos : pollution de barils de chlore de la piscine de la copropriété voisine, et autres contenants divers, dont des barils de tôle, écran plat explosé aux abords etc…
Pourtant cet endroit est assez magique et c’est peut-être un des derniers lieux « sauvage » de Bordeaux à ciel ouvert qui mérite d’être préservé et connu des Bordelais, notamment des habitants du Grand parc.
Nous vous remercions donc, Mme Touton, de nous avoir indiqué que le Maire allait faire réaliser un constat de la situation dans le cadre de ses pouvoirs de police administrative, et que l’opérateur In Cité avait confirmé « son ouverture pour définir des modalités consensuelles de nettoyage du ruisseau ».
Nous sommes retournés sur le site récemment, celui-ci n’a pour l’instant pas évolué, j’attire donc votre attention sur cet écrin de verdure à préserver et à rendre à sa biodiversité originelle, et aussi sur le ramassage des ordures « sauvages » aux abords du site car la situation est assez préoccupante.
Je vous remercie. »

Nous en profitons pour remercier Michèle Delaunay qui a également découvert récemment ce trésor naturel caché au fond du Grand Parc : http://www.michele-delaunay.net/delaunay/bordeaux/le-mysterieux-chemin-du-limancet

5/ A l’occasion d’une délibération sur la mise en place d’un 7ème kiosque à journaux dans la ville, Delphine Jamet intervient sur la question de la gestion des kiosques et sur la situation sociale des kiosquiers, rappelant notamment que Mediakiosk est une filiale détenue à 80% par JC Decaux et qu’une autre forme de gestion des kiosques par la municipalité est possible :

« Monsieur Le Maire, chers collègues,
Vous nous proposez dans cette délibération une nouvelle convention d’occupation du domaine public avec la société Mediakiosk pour l’édification et l’exploitation d’un 7ème kiosque à journaux dans la ville, à Caudéran.
Vous nous avez expliqué en commission qu’à chaque fois qu’un distributeur de presse fermait, la ville essayait d’implanter un kiosque pour satisfaire aux besoins de la population locale en matière d’achat de presse, c’était le cas il y a peu place Paul Doumer et c’est aujourd’hui à nouveau le cas à Caudéran.
Il va sans dire que c’est une très bonne mesure pour la diffusion de la presse.
Cela dit j’attire l’attention de cette assemblée pour signaler que la société Mediakiosk est une filiale détenue à 80% par JC Decaux‬, le célèbre afficheur publicitaire, celui qui rend la ville moins triste…
Car les kiosques sont aussi des supports publicitaires qui génèrent un chiffre d’affaire important qui s’élevait en 2013 à Bordeaux à 82500 euros pour 5 kiosques. Sur cette somme la ville perçoit une redevance de 1736 euros HT.
La ville a signé en 2010 une 1ère convention avec la société Mediakiosk pour 10 ans, soit jusqu’en 2020 pour les 4 premiers kiosques de la ville.
Cet horizon pourrait nous donner l’opportunité de réfléchir à un nouveau modèle pour la gestion des kiosques à Bordeaux, pour éviter la situation monopolistique de la gestion de l’affichage publicitaire par JC Decaux et ses filiales.
Par exemple, pourquoi ne pas imaginer la création d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif qui réunirait les kiosquiers (qui ont au demeurant des conditions de travail très difficiles pour un salaire très limité), la Mairie de Bordeaux et d’autres acteurs institutionnels et privés intéressés par le développement des kiosques ?
Il est donc possible et nécessaire de repenser un autre modèle permettant aux kiosquiers de gagner au moins le smic horaire.
Ce type de structure de l’économie sociale et solidaire est déjà largerment expérimenté partout en France sur des activités diverses. Bien évidemment cette option relevant d’une petite révolution des pratiques, il serait essentiel d’en faire la promotion et la pédagogie afin qu’elle devienne une option collective souhaitée.
Pour résumer, sortons de la paresse de l’idéologie qui veut refaire en l’état ce qui a déjà été fait. Les kiosques de Bordeaux méritent que soit menée une véritable réflexion sur la manière dont va être assurée leur gestion dans les prochaines années, pour garantir leur pérennité et leur développement et permettre une gestion de l’espace public qui respecte ainsi au plus près l’intérêt général.
Par ailleurs j’attire votre attention sur le fait qu’il est écrit dans le contrat qu’« Un dispositif d’alimentation électrique par panneau photovoltaïque devra être envisagé pour l’éclairage de l’enseigne et/ou de l’affichage presse en fonction des possibilités techniques. », et ce depuis 2010.
Nous sommes en 2015 et deux kiosques viennent tout récemment d’être équipés de panneaux (Tourny et Pey Berland), pourquoi l’alimentation photovoltaïque des nouveaux kiosques (Place Paul Doumer et Caudéran) n’est-elle pas prévue automatiquement dans le cahier des charges ? A l’heure de la transition énergétique, nous considérons que cela devrait aller de soi et être obligatoire dans les nouvelles conventions.
Je vous remercie. »

6/ Enfin, toujours concernant l’affichage publicitaire, les enseignes et les préenseignes commerciales en ville, une question écrite est posée à la fin du conseil, à laquelle Jean-Louis David a répondu. Malheureusement, le réglement intérieur stipule que ces questions sont sans débat mais le débat public reste ouvert à Bordeaux !

« Monsieur le Maire,

Comme nous l’avons souligné lors du conseil municipal du 26 janvier dernier, un certain nombre de dispositifs d’affichage des enseignes et de la publicité en ville s’avère en infraction avec le Code de l’environnement et le Code de la route.

Pour rappel, l’article L581-6 du Code de l’environnement stipule que « L’installation, le remplacement ou la modification des dispositifs ou matériels qui supportent de la publicité sont soumis à déclaration préalable auprès du maire et du préfet dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat », l’article L581-18 implique la délivrance d’autorisations pour les enseignes et l’article L581-19 considère que les préenseignes sont soumises aux dispositions qui régissent la publicité.

Nous souhaitons donc savoir si la Mairie de Bordeaux dispose des versions complètes et actualisées :

  • du recensement des déclarations préalables pour les publicités et préenseignes (plan d’implantation, photographies du dispositif),
  • du recensement des arrêtés individuels d’autorisation de pose des enseignes et des dossiers de demandes de pose afférents.

Nous souhaitons également savoir où et comment les citoyens bordelais peuvent les consulter.

Enfin, nous souhaitons que soit porté à notre connaissance :

  • le nombre de mises en demeure délivrées par les services municipaux suite à des constats d’infraction aux Codes de l’environnement et de la route depuis le 31 janvier 2011, date du vote du nouveau règlement local de publicité,
  • le nombre de démontages effectués depuis cette même date. »

Voici les éléments de réponse de Jean-Louis David :

« Pour la publicité et les préenseignes, ce sont les afficheurs qui déclarent l’ensemble de leurs dispositifs avec pour date limite de dépôt le 31 mars de chaque année. (…) Le recensement de tous les dispositifs sur la commune est en cours. En effet, le Code de l’environnement, en son article R581-88, le décret 2013-606 du 9 juillet 2013, et le RLP exigent la dépose des mobiliers en infraction avant le 13 juillet 2015. Ce recensement entraîne l’élaboration des mises en demeure et relances pour toutes les entreprises défaillantes. De plus, un logiciel de gestion sera opérationnel à la mi-mars. Aucun dispositif publicitaire n’a été posé en infraction depuis mars 2011, seuls les dispositifs antérieurs à cette date devront être retirés avant le 13 juillet 2015. (…) Les citoyens bordelais peuvent consulter les données en prenant RDV auprès des agents de la cellule enseignes (tél : 05 56 10 28 01 / 05 56 10 28 40) ou en demandant copie par mail à jb.baget@mairie-bordeaux.fr. Il n’y a pas eu de mise en demeure à ce jour. En effet à raison de 202€ d’astreinte par ouvrage et par jour, l’usager répond très vite aux observations des agents chargés de faire respecter la réglementation en la matière.

La ville a déployé depuis plusieurs années une politique de prévention, de réglementation et de recommandations qui ont porté ses fruits grâce notamment :

  • au règlement local de publicité (RLP) dont le contenu a servi aux travaux d’élaboration du nouveau RLP intercommunal
  • à la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) qui a permis de dédensifier largement les enseignes du centre-ville
  • au règlement de police administrative qui encadre strictement les pré-enseignes.

Par ailleurs, les démontages des panneaux qui ne correspondent pas aux normes légales ont commencé et vont s’accentuer avant la date limite du 13 juillet 2015, conformément aux prescriptions de la loi.

En conclusion, les mobiliers urbains destinés à recevoir des informations non publicitaires à caractère général ou local, ou des oeuvres artistiques (dits « sucettes » ou « mobiliers urbains d’information ») demeurent conformes aux prescriptions des articles 5481-42 et suivants du Code de l’environnement, ainsi qu’au RLP en vigueur.

Ces panneaux comportent bien une face réservée à l’information municipale et le Guide pratique de la réglementation concernant la publicité extérieure édité par le Ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie, ne fait mention d’aucune obligation réglementaire mentionnant que la face informative (communication ville, plans…) occupe le côté faisant face au sens de la circulation.

S’agissant du code de la route, son article R418-4 stipule que la publicité est interdite si elle est de nature à « soit réduire la visibilité ou l’efficacité des signaux réglementaires, soit à éblouir les usagers des voies publiques, soit à solliciter leur attention dans des conditions dangereuses pour la sécurité routière ». Il n’est pas démontré que les dispositifs publicitaires installés sur le domaine public bordelais répondent à ces caractéristiques.

A ce jour aucun sinistre ou accident de la circulation imputable à ces panneaux n’a été porté à la connaissance de la ville. Celle-ci souhaite néanmoins prendre toutes les précautions en matière de sécurité et fera vérifier l’éventualité d’un tel risque ».

Le règlement intérieur du conseil municipal de Bordeaux précise en son article 29 qu’aucune intervention ne peut avoir lieu sur une question orale/écrite en dehors de la réponse de l’élu-e concerné. Nous précisons donc ici que l’article du Code de l’environnement que nous invoquons est l’article R581-42 qui stipule que « Le mobilier urbain peut, à titre accessoire eu égard à sa fonction et dans les conditions définies par la présente sous-section, supporter de la publicité non lumineuse ou de la publicité éclairée par projection ou par transparence. » (source Légifrance http://bit.ly/1M4HP3b). Nous maintenons qu’à Bordeaux, la publicité sur le mobilier urbain n’est pas présente à titre accessoire mais à titre principal compte-tenu des sens de la circulation automobile.

Quant à la question de la dangerosité de la publicité sur le mobilier urbain pour la sécurité routière, pourquoi ne pas lancer un appel à témoins auprès de tous les usagers de la route bordelais afin de savoir s’ils ont déjà été distraits par un affichage publicitaire présent sur le mobilier urbain de la ville ?

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Communiqué élu-es écologistes Bordeaux : Non à la destruction partielle du Stade Chaban-Delmas https://aquitaine.eelv.fr/2015/01/23/communique-elu-es-ecologistes-bordeaux-non-a-la-destruction-partielle-du-stade-chaban-delmas/ Fri, 23 Jan 2015 15:04:49 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=10141 Communiqué élu-es écologistes Bordeaux : Groupe des écologistes au Conseil municipal de Bordeaux ...]]>

Communiqué élu-es écologistes Bordeaux : Groupe des écologistes au Conseil municipal de Bordeaux

Non à la destruction partielle du Stade Chaban-Delmas

Nous réaffirmons notre hostilité résolue à toute destruction partielle du stade Chaban-Delmas.

Le gabarit actuel du stade correspond au taux de fréquentation de nombreux matchs de rugby joués par l’UBB, qui attirent aujourd’hui plus de spectateurs que le football girondin.

La réduction des tribunes va contraindre progressivement l’UBB à jouer ses affiches au Grand Stade, dont la jauge a été surdimensionnée pour répondre aux diktats de l’UEFA.

Alors que 12 millions d’euros ont été investis ces quatre dernières années pour renforcer la structure en béton du stade, pourquoi démolir une partie de ce dernier ?

Pierre HURMIC, Président du groupe

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Communiqué de presse de Pierre Hurmic – Football : le silence embarrassé des collectivités locales https://aquitaine.eelv.fr/2013/10/22/communique-de-presse-de-pierre-hurmic-football-le-silence-embarrasse-des-collectivites-locales-2/ Tue, 22 Oct 2013 16:26:09 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9685 Le patron de M6, Nicolas de Tavernost, agite la menace de voir la chaîne propriétaire du club de foot des Girondins se retirer si l’impôt sur les 75 % de taxation des revenus au-delà du million d'euros est adopté. ...]]>

Le patron de M6, Nicolas de Tavernost, agite la menace de voir la chaîne propriétaire du club de foot des Girondins se retirer si l’impôt sur les 75 % de taxation des revenus au-delà du million d’euros est adopté.

Les collectivités locales ne peuvent pas rester silencieuses.

Faut-il rappeler aux propriétaires des clubs français que s’ils peuvent continuer leur indécente concurrence alimentée par les salaires fous versés aux joueurs c’est notamment grâce à la généreuse participation des collectivités locales au financement des stades, contrairement aux autres clubs européens qui, en général, sont propriétaires des stades ?

Est-il admissible qu’une réforme fiscale destinée à imposer plus lourdement les très gros revenus puisse dispenser les footballeurs d’un tel effort ?

Est-il convenable de le réclamer ?

Nicolas de Tavernost nous rappelle que M6 n’a pas vocation à être le « mécène » des Girondins.

Sans doute considère-t-il que les contribuables ont vocation à être les mécènes et les complices des dérives financières dont les clubs professionnels français et européens sont responsables ?

On est en droit d’attendre des pouvoirs publics qu’ils rappellent solennellement aux propriétaires des clubs leurs obligations civiques qui ne se limitent pas à négocier des financements publics et à quitter le navire quand les résultats sportifs ne sont pas au rendez-vous et qu’un effort fiscal de solidarité est réclamé.

Pierre HURMIC

Président du Groupe EELV au Conseil Municipal de Bordeaux

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Communiqué de presse Pierre Hurmic EELV Bordeaux : la Ville préfère le Grand stade aux jardins partagés ! https://aquitaine.eelv.fr/2013/10/18/communique-de-presse-pierre-hurmic-eelv-bordeaux-la-ville-prefere-le-grand-stade-aux-jardins-partages-2/ Fri, 18 Oct 2013 16:28:55 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9687 Groupe des élu-es EELV au conseil municipal de Bordeaux Communiqué de presse   Conseil municipal de Bordeaux du 21 octobre 2013 ...]]>

Groupe des élu-es EELV au conseil municipal de Bordeaux

Communiqué de presse

 

Conseil municipal de Bordeaux du 21 octobre 2013

Contrat de co-développement 2012/2014 :

la Ville de Bordeaux demande à la CUB

de préférer le Grand stade au financement des jardins partagés !

 

Lors du conseil municipal de lundi 21 octobre, la ville de Bordeaux s’apprête à voter un avenant au contrat de co-développement avec la Communauté urbaine de Bordeaux.

Parmi les actions modifiées figure l’action 135 qui concerne les accès au Grand stade.

Le contrat initial évaluait à 500 000€ les travaux d’aménagement sous maîtrise d’œuvre de la CUB.

Désormais, il nous est proposé de voter une rallonge de 400 000€ pour : « la modification de l’action 135 avec l’ajout de la remise en service pérenne de l’ancien boulevard du parc des expositions (permettant de desservir le parking depuis l’échangeur 4a de la rocade) financée par le FIC et le Codev à parité. En contrepartie, la CUB ne soutiendra pas financièrement la création de nouveaux jardins partagés sur les années 2013 et 2014 (action 108). »

Il s’agit donc de voter pour une mesure budgétaire supplémentaire conséquente en faveur du Grand stade (+400 000€ soit un total de 900 000€ de travaux complémentaires d’aménagement à ajouter au budget global de l’équipement).

Pour nous, écologistes, ce choix politique de financer un accès automobile au Grand Stade au détriment de la création de nouveaux jardins partagés est une aberration.

Elle fixe des priorités antinomiques avec les nôtres, c’est pourquoi nous voterons contre cet avenant.

 

Pierre Hurmic

Président du groupe EELV

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Une entrée en campagne du Maire sortant très riche… en paradoxes ! https://aquitaine.eelv.fr/2013/09/12/une-entree-en-campagne-du-maire-sortant-tres-riche-en-paradoxes-2/ Thu, 12 Sep 2013 16:31:24 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9689 Communiqué de presse du groupe des élu-es EELV au Conseil municipal Alain Juppé démarre sa campagne sur un affrontement entre la Mairie de Bordeaux et la Communauté urbaine. ...]]>

Communiqué de presse du groupe des élu-es EELV au Conseil municipal

Alain Juppé démarre sa campagne sur un affrontement entre la Mairie de Bordeaux et la Communauté urbaine.

A supposer que cette confrontation passionne les Bordelais, elle est surtout riche en paradoxes :

  • Sur la gestion de la CUB

Faut-il rappeler que la gouvernance de la CUB repose encore aujourd’hui sur la cogestion entre la gauche et la droite et qu’Alain Juppé en est le 1er vice-président et à ce titre coresponsable ?

  • Sur la gestion des déchets

Faut-il rappeler que le traitement des déchets à la CUB dépend de la vice-présidence exercée par son propre adjoint à Bordeaux, Mr Didier Cazabonne ?

  • Sur la politique sportive

Alain Juppé reproche à la CUB de lancer une étude sur l’évaluation des travaux de rénovation du stade Chaban-Delmas en indiquant que ce n’est pas dans ses compétences.

Il n’en pensait sans doute pas de même lorsqu’il a demandé une subvention de 15 millions d’euros à la CUB pour financer son Grand Stade.

  • Sur la politique culturelle

Alain Juppé demeure hostile à l’extension des compétences de la CUB dans le domaine culturel.

Et pourtant, la ville de Bordeaux n’a plus les moyens de financer seule une politique culturelle qui profite à l’ensemble des habitants de l’agglomération. Preuve en est faite chaque jour.

Pour sa nouvelle commission de fonds de soutien à la création culturelle (qui concerne 500 000€ pour un budget total de la culture de 68 millions d’€), il s’est d’ailleurs entouré d’un panel d’acteurs culturels basés sur la communauté urbaine.

  • Sur l’écologie

Cheval de bataille du Maire sortant en 2007, il n’en dit plus un mot aujourd’hui. A croire que la rivalité avec la CUB sur ce point ne l’intéresse pas.

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Action arrosage du poirier contre le grand stade https://aquitaine.eelv.fr/2013/07/08/action-arrosage-du-poirier-contre-le-grand-stade/ Mon, 08 Jul 2013 20:01:19 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=7247

Vous êtes cordialement invités à la conférence de presse de présentation de la campagne électorale de Marie-Claude Noël, candidate aux élections législatives et de son suppléant, Olivier Thouard. Elections législatives 2012 à Bordeaux, 2ème circonscription Présentation de la candidate écologiste et de son suppléant La page des présidentielles vient de se tourner, une majorité...

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Grand stade : Ave César, ceux qui veulent du pain et des jeux te saluent ! https://aquitaine.eelv.fr/2013/07/04/grand-stade-ave-cesar-ceux-qui-veulent-du-pain-et-des-jeux-te-saluent/ Thu, 04 Jul 2013 08:56:58 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=7236

l'Écolobar Soirée-débat Mardi 29 mai – 20h00 Salle municipale du Chiquet 20 avenue Marc-Desbats – Pessac Bus : lignes 35 et 36 - Arrêt Cardinal Quelle éducation pour quels métiers dans la société de demain ? Avec Jacques DA ROLD, Président du Comité de Quartier du Chiquet Pascal DERACHE, Psychologue, Conseiller d'orientation Thierry HOFER, Animateur d'un foyer de jeu...

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Bordeaux : Compte-rendu des interventions des élu-es EELV au conseil municipal du 27 mai 2013 https://aquitaine.eelv.fr/2013/05/31/bordeaux-compte-rendu-des-interventions-des-elu-es-eelv-au-conseil-municipal-du-27-mai-2013/ Fri, 31 May 2013 16:38:02 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9697

Politique foncière, politique culturelle, politique sociale, politique économique, politique environnementale : ce sont de nombreux pans de la politique municipale que nous avons débattus et sur lesquels nous avons donné notre point de vue lors de ce conseil.

DELEGATION DE Monsieur Hugues MARTIN

D-2013/276

Bilan des acquisitions et des cessions immobilières. Année 2012

>> Intervention de Marie-Claude NOEL

Nous nous abstiendrons sur cette délibération puisque vous n’avez toujours pas soumis à débat le contenu de votre politique foncière sur la ville de Bordeaux que nous demandons depuis de nombreuses années.

Or le moteur pour favoriser le logement social, c’est le foncier et nous sommes toujours en attente d’un exposé clair sur votre politique en matière foncière.

 

>> abstention du groupe EELV

 

D-2013/277 Fonds d’Intervention Local 2013. Affectation de subventions

>> Intervention de Patrick PAPADATO 

Je souhaiterais revenir rapidement sur les raisons de nos abstentions successives sur le FIL.

Nous étions à l’origine plutôt favorables à l’établissement de budgets par quartier.

Cela se  fait depuis de nombreuses années dans de nombreuses villes du monde pratiquant la démocratie participative. C’est donc plutôt une bonne chose pour notre ville.

Notre opposition première venait du fait que seul le maire adjoint de quartier faisait les propositions au conseil municipal pour l’attribution de ces subventions aux associations.

 

Mr le Maire, quand on vous soumettait l’idée de laisser les Bordelais décider seuls de ces subventions, vous disiez à l’époque, et ce sont vos termes, ne pas vouloir de « soviet de quartier ».

Seuls les imbéciles ne changeant pas d’avis, vous avez ensuite mis en place de nouveaux conseils de quartiers dans lesquels le maire adjoint de quartier s’entourent d’une commission pour décider des propositions de subventions.

Je ne reviendrai pas sur la composition des nouveaux conseils de quartier qui nous pose toujours  problème. Mais sur la manière dont ces propositions de subventions sont décidées.

Il semble déjà qu’il n’y ait pas de règles communes. Sur le quartier centre-ville par exemple, une charte du FIL a même été écrite par les membres de cette commission. Dans cette charte, il y est dit que la commission est purement consultative et qu’au final le maire adjoint décide seul en dernier ressort (article 7 de cette charte).

C’est, du reste, ce qui s’est passé quelques fois, semble-t-il, alors que les membres de la commission n’étaient pas favorables à l’attribution d’une subvention, le maire adjoint en a décidé autrement et est passé outre l’avis de la commission.

Nous sommes ici très loin de la démocratie participative, et plutôt dans une démocratie consultative.

Ce n’est pas notre conception de la démocratie participative, et cela ne ressemble en rien à ce qui se passe dans d’autres villes bien plus en avance que Bordeaux en ce domaine.

 

Pour finir, nous n’y comprenons plus rien avec ces conseils de quartiers, les nouveaux conseils devaient être étendus à l’ensemble des quartiers, qu’en est-il aujourd’hui ?

Aucun bilan, aucune synthèse ne nous ont été présentés. Aucune visibilité claire sur la composition de ces nouveaux conseils de quartier. Pas de charte écrite commune, pas de règle claire de fonctionnement.

Voilà Mr le Maire les raisons de notre abstention sur ce dossier du FIL. Eclaircissez la prise de décision au sein de ces conseils de quartier et nous voterons ces attributions de subventions.

 

>> abstention du groupe EELV

D-2013/278 ‘Bordeaux pour l’égalité 2013’. Soutien aux initiatives associatives en faveur de la Lutte Contre les Discriminations et de l’égalité des chances. Adoption. Autorisation.

>> Intervention de Pierre HURMIC

Suite à la parution dans la presse des propos d’Hugues Martin, je dois dire que nous ne partageons pas l’analyse de notre collègue Matthieu Rouveyre dans la mesure où nous considérons qu’Hugues Martin s’est sérieusement engagé pour indiquer qu’il s’assurera du fait que les mariages soient tous célébrés également dans de bonnes conditions.

Hugues Martin dans ses déclarations, que j’ai sous les yeux, indique simplement qu’il est opposé à cette loi et qu’il en fait une affaire de conscience. Tout le monde a le droit de dire publiquement qu’il est favorable ou défavorable à une loi, cela nous paraît à nous être le B.A.-ba de la démocratie.

Hugues Martin dit qu’il ne le fera pas parce qu’il sait qu’il y aura suffisamment d’élus prêts pour célébrer ces nouveaux mariages, et qu’en tant que responsable il va s’assurer que les mariages soient tous célébrés également.

Nous considérons quant à nous  être rassurés par les déclarations d’Hugues Martin à ce niveau là.

La liberté de conscience, je pense que tous ici nous devrions nous battre pour la liberté de conscience, c’est un principe essentiel. Tous nous sommes républicains et j’ai envie de dire qu’au-dessus des lois de la République il y a la conscience individuelle, heureusement.

Je dirai d’un dernier mot, en ce qui me concerne, j’ai toujours préféré la conscience à la consigne. Donc je pense que je serai mal venu aujourd’hui pour reprocher aujourd’hui à titre personnel et au nom de mon groupe à Hugues Martin d’avoir dit publiquement ce qu’était sa conscience.

Heureusement qu’il y a des objecteurs de conscience. En ce qui concerne notre groupe nous avons toujours été très protecteurs, nous avons assuré la défense des objecteurs de conscience en leur temps, aujourd’hui il y a aussi, vous savez, des objecteurs de croissance, nous sommes très proches de cette liberté de parole qui leur est donnée.

Donc voilà mes propos que je souhaitais apporter en disant qu’il ne s’agit pas ici de stigmatiser les propos tenus par Hugues Martin qu’en ce qui nous concerne, nous respectons.

 

DELEGATION DE Monsieur Dominique DUCASSOU

D-2013/284$ Attributions de subventions en faveur de la culture. Autorisation

>> Intervention de Patrick PAPADATO 

Mr le Maire, j’ai un slogan à vous soumettre pour votre prochaine campagne municipale : « le changement c’est maintenant ! ». Je trouve que c’est accrocheur, que cela a déjà marché une fois et que surtout cela illustre assez bien le virage à 180 degrés de votre politique en faveur des acteurs locaux.

Il aura donc fallu attendre les conclusions de l’enquête de Clarac et Deloeuil que vous avez sollicités en mars dernier pour que vous preniez enfin la mesure de ce que nous nous évertuons à vous répéter: qu’il n’y a pas de politique culturelle sans soutien aux acteurs culturels locaux !

C’est donc une bonne nouvelle parce qu’en effet, le soutien à la création culturelle est le terreau qui nourrit la politique culturelle d’une ville, comme l’a écrit Sonia Moumen, rédactrice de la restitution de l’événement « Enquête En Quête » : « En filigrane » (je la cite) « il est ainsi apparu que la politique culturelle de la ville de Bordeaux en faisait peut-être trop pour les grandes institutions et pas assez pour les artistes et l’émergence ».

Ou encore comme l’a très bien dit Jean-Jacques Aillagon lors de ce même événement :

« A force de sédimenter des moyens importants au bénéfice des institutions, une collectivité publique finit par être frappée d’une totale incapacité à être inventive à ce qui se passe de nouveau (…). Il n’y a pas de politique culturelle sans engagement en faveur des institutions et sans programme en faveur des projets innovants ».

C’est bien ce que nous n’avons cessé de vous dire mais sorti de la bouche d’un ancien ministre de la culture, nous comprenons que cela fasse davantage d’écho.

Aujourd’hui vous nous dites que vous allez tripler le budget du fonds de soutien à la création qui va passer en 2014 de 150 000€ à 500 000€ ! Avouez tout de même que cette prise de conscience est surprenante.

Aujourd’hui, vous souhaitez donc  vous tourner à nouveau vers les acteurs locaux et nous en sommes ravis pour eux.  Mais avant que Bordeaux ne connaisse le bouillonnement culturel d’une ville comme Nantes ou comme Rennes, il faudra peut-être quelques années.

Quelques années que l’on peut regretter, Mr le Maire.

D-2013/286 Convention Opéra National de Bordeaux entre l’Etat, la Région Aquitaine, la Ville de Bordeaux et la Régie Personnalisée de l’Opéra 2013/2017

>> Intervention de Pierre HURMIC

Monsieur Le Maire,

Nous ne sommes pas d’accord avec la lecture que vous faites de ce rapport. On peut en faire une lecture élogieuse comme celle que vous avez faite en ne retenant que les phrases plutôt optimistes sur la gestion de l’Opéra…

>> Interruption du maire :

« Pour compenser ceux qui n’en ont retenu que les phrases négatives, ce que vous allez vraisemblablement faire »

>> Non, du tout, ne me faites pas de procès d’intention, Mr Le Maire…

J’avais l’intention moi aussi de commencer l’analyse de ce rapport en disant qu’il est plus équilibré qu’on pourrait le penser à 1ère vue avec une amélioration des outils de gestion, ce qui veut dire qu’on revient de loin, mais je veux bien retenir que cela correspond à une lecture bienveillante de la gestion actuelle de notre Opéra.

Je note également, vous avez eu la délicatesse de le rappeler, que 2.5 millions d’euros se sont évaporés entre les mains d’une régisseuse peu scrupuleuse, cela traduit quand même une gestion peu transparente car les organes de gestion auraient pu être alertés. Vous me direz que même la cour des comptes n’avait pas remarqué, c’était peut-être bien fait, mais cela a échappé à tous.

Monsieur le Maire, je n’ai pas été convaincu par votre explication sur ce que les rapporteurs appellent l’excédent de 1.8 millions d’euros qui, selon les agents de l’Etat, constitue un « matelas de sécurité » et ils ajoutent avec ironie que cela est « très rare aujourd’hui dans les structures du spectacle vivant ».

Vous essayez de caricaturer cela en disant qu’il n’est pas question de faire des spectacles sans public.

On peut tout de même de temps en temps prendre des risques et avoir une politique résolument contemporaine.

Selon vous, cela veut dire que l’opéra est bien géré puisqu’il est capable de générer une cagnotte de recettes. Vous faites une lecture trop optimiste de ce rapport.

Je m’appuierai sur la page15 du rapport où l’évolution des ressources est soigneusement étudiée par les rapporteurs. On se rend compte que si l’Opéra a pu dégager cette cagnotte, ce n’est certainement pas en fonction d’une gestion avisée des ressources propres et des recettes de billetterie, c’est parce que les subventions publiques durant cette période ont été très fortement augmentées.

L’Etat entre 2007 et 2013 a augmenté sa subvention de 27% alors que les ressources de la billetterie n’ont augmenté que d’un peu plus de 7%. Si une cagnotte s’est dégagée c’est bien grâce à l’augmentation des subventions.

Je note ici que l’Etat a largement abondé notre Opéra, contrairement au désengagement récurrent de l’Etat que nous sommes prompts à critiquer.

Même si la subvention baisse en 2013, dès 2014, elle reprend à hauteur de 4.7 millions d’euros. Donc aucun désengagement de l’Etat mais une cagnotte de la part de l’établissement.

Je voudrais également noter une divergence profonde que vous avez avec le directeur de votre Opéra. Vous considérez que ce rapport est élogieux, lorsque Mr Fouquet s’exprime dans le journal Sud-Ouest le 23 mai, il dit : « je préfère plus d’abonnés à un rapport élogieux ».

Cela veut donc dire que le rapport n’est pas élogieux.

Il revient aussi sur la programmation de l’ONBA, je reprends les propos de Mr Fouquet dans Sud-Ouest : « c’est une des grandes déceptions que j’ai eu avec Kwamé Ryan (le chef d’orchestre)… Je lui ai laissé la liberté de programmation, on a été déçus par le manque de vision sur la musique contemporaine ».

Mr Fouquet reconnaît donc honnêtement un certain nombre de défaillances artistiques de l’ONBA de ce point de vue là.

Dans le rapport, il est envisagé d’adopter la comptabilité analytique. La comptabilité analytique permet une plus grande transparence et la comparaison avec les autres Opéras. Mr Fouquet estime que c’est difficile à mettre en place mais, après recherches, je peux dire que l’Opéra de Paris l’a mise en place depuis 2004, l’Opéra de Nancy aussi et ce ne sont sans doute pas les seuls, donc cela parait possible.

Egalement, je voudrais terminer sur un point qui me tient particulièrement à cœur, c’est l’outil de gestion de l’Opéra : cela fait plusieurs années que je dis qu’il faut sortir de la régie personnalisée et adopter le statut d’un EPCC (établissement public de coopération culturelle). A chaque fois vous me répondiez que c’était difficile mais d’autres opéras ont adopté ce statut (et pas des moindres) : Lille, Rouen, Toulon-Provence…

L’intérêt serait d’élargir au niveau de l’agglomération le périmètre contributif, ce qui ne ferait qu’alléger le poids financier pour la ville de Bordeaux. Pour l’Opéra il est temps que la Communauté Urbaine adopte une compétence culturelle qui allégerait le fardeau pesant sur la seule ville de Bordeaux dans le cadre de la régie personnalisée.

Je vais terminer sur une note optimiste, d’une part avec le nouveau directeur de l’orchestre Paul Daniel, et je pense qu’il y a lieu d’être optimiste s’il tient ses engagements que j’ai lus dans la presse ce week-end, et d’autre part avec l’auditorium. Je note que le palais des sports est jugé par les rapporteurs comme un lieu indigne d’une formation nationale et de son public. L’auditorium est un très bel outil et permettra à Paul Daniel de séduire un nouveau public pour l’Opéra.

Nous faisons confiance à cette nouvelle convention, nous espérons qu’elle sera mieux respectée et que, dans 6 ans, nous n’aurons pas un rapport ministériel aussi critique que celui dont nous avons pu récemment prendre connaissance mais comme nous sommes d’un naturel optimiste nous supposons que toutes les déclarations d’intentions vont être respectées et nous encourageons l’opéra à signer cette convention.

D-2013/289 CAPC musée d’art contemporain. Partenariats autour des expositions et des événements culturels du CAPC. Titre de recette. Conventions. Signature. Autorisation

>> Intervention de Marie-Claude NOEL

Concernant la politique culturelle, je dois dire que vous êtes admirables. Pour Mr Ducassou, la politique culturelle est « hyper labellisée », j’ai quand même noté car je trouve que l’appellation est croustillante.

Et le moins qu’on puisse dire  c’est que vous n’êtes pas envahis par le doute. Je pense que ça s’apparente plus à la méthode Coué. Un peu d’humilité et de clairvoyance n’est jamais superflu et en l’occurrence vous devriez apporter un peu plus d’attention à ces structures associatives et culturelles qui ferment leurs portes et voient leurs subventions diminuer.

Pourtant cela fait longtemps que l’on vous suggère d’alléger les budgets des grosses structures au profit précisément d’une politique qui fonctionne 365 jours sur 365.

Par rapport à cette délibération concernant le CAPC nous avons noté avec satisfaction l’opération « Le temps des cerises » au Grand parc, dans le cadre du « Grand parc en fête » du 4/06 au 5/07 et qui vise à mettre en relations les œuvres d’art et la citoyenneté, en lien avec MC2a qui, on le sait, fait un excellent travail.

A notre connaissance, tant mieux, c’est une première, il nous semble que c’est le premier événement pour lequel le CAPC soit hors les murs et intervienne sur un quartier.

C’est peut être une nouvelle orientation en faveur d’une territorialisation que pour notre part nous attendions et nous proposions depuis longtemps.

En tout état de cause, la faiblesse des moyens alloués au CAPC n’ont pas permis à sa directrice de faire des miracles. Elle a plutôt été confrontée au fait de devoir gérer la pénurie et des « bouts de ficelles » si vs pouvez me passer l’expression.

A ce sujet Mr Ducassou, je voudrais vous interroger car il nous a été notifié très récemment que Charlotte Laubard était sur le point de démissionner et je voudrais savoir si vous pouvez nous en dire plus à cette heure. Merci

DELEGATION DE Madame Sonia DUBOURG-LAVROFF

D-2013/295 Signature de la Charte Européenne pour l’égalité des Femmes et des Hommes dans la vie locale. Autorisation. Décision.

>> Intervention de Patrick PAPADATO 

Monsieur Le Maire, nous ne pouvons qu’approuver la signature de cette charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale.

Nous notons que cette charte a été signée le 14 mai dernier du reste sans notre avis mais il aurait été en effet regrettable de ne pas signer au plus vite cette Charte européenne qui vous engage à élaborer votre « plan d’action pour l’égalité ».

Les hasards du calendrier nous indiquent que la communauté urbaine vient elle-même de voter cette charte lors du conseil du 26 avril. La différence à noter avec la ville de Bordeaux est que la CUB  avait au préalable réalisé en interne une première enquête sur l’égalité hommes/femmes au sein des services.

A Bordeaux, cet état des lieux sera fait tranquillement dans les 2 ans à venir semble-t-il, ne soyons pas trop pressés donc…

C’est du reste ce que nous regrettons car nous aurions aimé avoir un premier diagnostic afin de voir dans quelle direction travailler. Cela aurait certainement ainsi évité quelques couacs municipaux.

C’est ainsi qu’en commission on nous a présenté le règlement des crèches municipales. Dans ce règlement était évoquée la participation des parents au sein des conseils de crèche, par exemple. Il faut savoir qu’actuellement, seul 1 parent sur 2 à l’autorisation de voter pour élire son représentant au conseil de crèche. C’est une décision vous l’avouerez très surprenante, qui entraîne une inégalité de fait entre les deux parents, bien loin des principes de la charte que vous venez justement de signer, Mr le Maire.

Une discussion animée s’est du reste produite à ce sujet lors de la commission préparatoire à ce conseil avec Mme Collet. Votre adjointe ne semblait pas d’ailleurs voir un quelconque problème à ce que sur les deux parents un seul ne vote….  Je n’ai pas assisté, et je le regrette, à la 2ème conférence nationale de mise en œuvre de la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale qui a eu lieu à Bordeaux, mais j’aurais bien aimé assisté à l’atelier 2 intitulé « enfance, jeunesse : promouvoir l’égalité et lutter contre les stéréotypes », atelier dans lequel Mme Collet intervenait. Car vu ses propos en commission, à Bordeaux les stéréotypes ne risquent pas d’être bousculés, me semble-t-il.

A Paris, la représentation des parents est assurée par le conseil d’établissement composé de 5 parents, à parité hommes/femmes. Et élu par chaque parent, soit une voix par parent ! Cela semble une évidence démocratique, mais visiblement  pas pour Mme Collet .

Alors c’est vrai que depuis cette discussion en commission, ce projet de délibération concernant le règlement intérieur des crèches a été retirée de l’ordre du jour…Nous espérons juste que cela soit justement pour améliorer certains points que nous avons soulignés en commission et notamment le respect de l’égalité hommes/femmes dans les conseils d’établissement… Ce qui n’est pas le cas encore aujourd’hui.

Ma deuxième remarque concernera  les conseils de quartier. J’ai noté que la nouvelle organisation du conseil de quartier St Michel/Nansouty/St Genès n’était absolument pas paritaire puisque 43 hommes sont représentés pour 25 femmes seulement. Alors il est vrai que ce sont les  chiffres que vous avez bien voulu me communiquer, à ma demande, lors du conseil municipal du 25 février dernier. Nous espérons que depuis aussi, cette inégalité a été résorbée…

Pour finir,  le planning familial de Bordeaux, association militante pour l’égalité hommes/femmes, via le droit des femmes, s’est vu contraint de quitter ses locaux dans Bordeaux centre pour rejoindre des bureaux avenue Thiers. La ville de Bordeaux pourrait contribuer à aider cette association qui n’a jamais demandé de subventions municipales et qui souhaiterait simplement un local plus facilement accessible. Et pourquoi pas voir la création d’un « pôle femme » à Bordeaux, c’est-à-dire un lieu qui réunirait les associations qui travaillent pour le droit des femmes, le CIDFF, la Maison des femmes…par exemple. Voilà qui serait un pas en avant pour la mise en œuvre de cette charte.

Voilà, rapidement Mr le Maire, trois exemples précis d’une inégalité des genres assez aisément perfectible à Bordeaux, qui témoignent de la tâche à accomplir pour que la signature de cette charte démontre son utilité.

DELEGATION DE Monsieur Michel DUCHENE

D-2013/296 Parking de foisonnement. Mise à disposition de places de stationnement sur le parking Abria. Convention.

>> Intervention de Marie-Claude NOEL

Juste une explication sur le fonctionnement du dispositif car je m’étonne toujours que sur 50 places, tout le monde soit obligé de libérer à 7h du matin… Je me demandais si cela rendait ou pas le procédé opérationnel ? Y a t-il obligation d’exiger de libérer l’entièreté du parking à 7h du matin ?

Réponse de Michel Duchêne : cela fonctionne bien comme ça et aucun véhicule n’a été mis à la fourrière jusqu’ici

 

DELEGATION DE Madame Arielle PIAZZA

D-2013/297 Associations sportives bordelaises. Aide en faveur du développement du sport.

Stade Bordelais. Avenant. Année 2013. Autorisation de signature.

>> Intervention Pierre HURMIC

Dans le dernier numéro de Sud-Ouest Magazine, la ville de Bordeaux se fait épingler, reprenant des propos que nous tenons habituellement ici en conseil municipal, en disant qu’en ce qui concerne les équipements sportifs, après comparaison de Bordeaux avec les agglomérations les plus proches (Toulouse, Nantes et Montpellier), l’agglomération bordelaise est dernière pour le nombre de ses équipements. Dernière place donc, stigmatisée par cette enquête, mais j’ai eu la curiosité d’aller voir la position du ministère des sports sur les équipements sportifs.

L’étude effectuée par le ministère des sports stigmatise la ville de Bordeaux sur l’ensemble des équipements sportifs, avec un taux inférieur à la moyenne nationale.

Egalement en ce qui concerne les salles de pratiques collectives, le ministère des sports dit que les agglomérations comme Bordeaux ont relativement peu de salles de pratiques collectives rapportées à leur population.

Egalement en ce qui concerne les équipements extérieurs et petits terrains en accès libre.

Dans l’étude, il y a des cartes révélatrices.

Pourquoi je dis ça ? Car j’ai déjà débattu avec vous à plusieurs reprises de cette monoculture footballistique qui a envahi l’esprit municipal et pour vous dire que tous les euros dépensés en faveur du grand stade ce sont des euros de moins pour les équipements sportifs de proximité.

Avoir une politique sportive, c’est inciter les jeunes à faire du sport en ayant des équipements sportifs de proximité et non pas des grands stades de 45 000 places et ce au lendemain d’un grand match de la 38ème et dernière journée de championnat où Bordeaux affrontait Evian et où il y avait 15 179 spectateurs qui se retrouveront bientôt au large dans un stade de 45 000 places alors que l’on manque d’équipements de proximité.

Je suis content de voir que nous ne sommes pas les seuls à le dire.

 DELEGATION DE Monsieur Josy REIFFERS

D-2013/298 Convention de partenariat 2013 entre la Ville de Bordeaux et l’association Maison de l’Emploi, de l’Insertion Economique et de l’Entreprise de Bordeaux. Signature. Autorisation.

>> Intervention de Marie-Claude NOEL

 

Quelques remarques sur la maison de l’emploi.

Nous avons effectivement noté avec satisfaction les résultats concernant la clause d’insertion sociale. Je voulais faire quelques remarques par rapport au PLIE que vous venez d’évoquer, en indiquant que le fait d’adosser ce dispositif à la maison de l’emploi avait permis des économies structurelles, peut-être, mais il ne semble pas par contre que cela ce soit traduit en termes positifs au niveau des résultats.

Nous avons eu communication du rapport moral pour l’année 2012 et nous vous en remercions. Nous regrettons que ce bilan soit peu dynamique et ne fasse pas état des évolutions d’une année sur l’autre.

Ainsi, concernant le PLIE, nous avions noté l’an passé le faible taux, de sorties positives de ce dispositif.

Les sorties positives, ce sont les contrats de travail et les formations qualifiantes.

En 2011, pour 995 personnes accompagnées, les sorties positives représentaient 132 personnes, c’est-à-dire un taux d’environ 39%.

En 2012, le nombre de sorties positives est de 146 sur un total de 445 personnes sorties du dispositif, soit un taux de 32,8%, donc inférieur de 6 points à celui de l’année précédente.

Je rappelle que le programme du Fonds social européen fixe à 50% le taux de sortie positif.

Autant vous dire qu’avec à peine un tiers, nous sommes loin du compte.

Certes, d’autres agglomérations comme Lyon ou Toulouse n’atteignent pas ces 50 %, mais elles sont tout de même à 41% en 2011 pour Lyon et 40,8% pour Toulouse.

Au bilan, sur 146 sorties positives, 94 contrats de travail, soit 21% du total des sorties.

Je rappelle que le FSE fixe l’objectif en emploi durable à 42%. C’est quand même le double du résultat de la Maison de l’emploi.

On peut donc tout de même estimer que le bilan est loin d’être satisfaisant même si je veux bien reconnaître avec vous que les questions de l’emploi sont complexes et difficiles.

Tout de même, nous sommes très loin des objectifs fixés par le fonds social européen qui finance largement ce dispositif.

DELEGATION DE Madame TOUTON

 D-2013/302 Développement de l’habitat participatif à Bordeaux. Dispositif de soutien aux projets menés par des groupes d’habitants. Autorisation.

>> Intervention de Marie-Claude NOEL

Monsieur Le Maire,

Nous voterons cette délibération en faveur des projets d’habitat participatif qui commencent à se développer dans certaines villes : Grenoble, Lyon, Montreuil, qui est en pointe sur ce sujet puisqu’elle a engagé une opération collaborative d’habitat social participatif qui fait partie des rares projets de locatif social de cette nature.

L’habitat participatif doit être à notre sens encouragé car il constitue une troisième voie entre habitat individuel et collectif. Et il constitue un mode innovant qui porte des valeurs essentielles comme la non spéculation, la solidarité, la mixité sociale, des innovations pour l’habitat sain et écologique, et une mutualisation des espaces et des ressources.

Nous soutenons, vous le savez, ce dispositif de longue date, nous vous avions d’ailleurs demandé l’an passé, via une question orale, une montée en puissance de ce dispositif, qui reste aujourd’hui limité à quelques expérimentations, qui sont sur Bordeaux initiées par des associations qui semblent d’ailleurs avoir un peu de mal à faire émerger leurs projets.

Donc nous sommes tout à fait favorables à cette délibération qui octroie aux porteurs de projet une subvention qui pourra permettre une étude de faisabilité, et ainsi avancer plus vite et voir précisément si le projet est viable ou pas.

Je voulais préciser que le projet de loi urbanisme et logement, qui sera présenté au Conseil des ministres en juin par Cécile Duflot, prévoit la création de deux nouveaux types de sociétés : les coopératives d’habitants et les sociétés d’autopromotion.

Et par ce biais là l’ambition est double : lever les obstacles et accompagner la dynamique, afin d’assurer une reconnaissance et un développement du secteur, qui sera également sécurisé sur le plan juridique. Mme la Ministre a également annoncé que la loi sera accompagnée d’un plan de développement de l’habitat participatif.

Donc ce que nous demandons aujourd’hui c’est, au-delà de cette délibération, qu’un programme ambitieux puisse être mis en place à Bordeaux, qui s’appuie précisément sur ces nouveaux dispositifs, proposés aux collectivités locales dès le mois prochain.

 

DELEGATION DE Madame Anne WALRYCK

D-2013/303 Protocole avec l’EPA Bordeaux Euratlantique portant sur les modalités de réalisation des études et travaux pour les aménagements paysagers de la séquence Deschamps du Parc aux Angéliques. Autorisation

>> Intervention de Patrick PAPADATO 

Je profiterai de cette très intéressante délibération pour vous interroger sur un point qui peut paraître anecdotique j’en conviens  et certainement dérisoire comparé à ces magnifiques aménagements proposés.

Il est prévu, en effet, je cite le document : « la relocalisation de la déchetterie » sous le pont St Jean. Nous savons que celle du quai de Paludate fermera également.

Je rappelle que sur les 17 centres de recyclage de la CUB, Bordeaux, ville-centre, n’en propose que 3.

Une seule ne semble pas menacée pas les aménagements de notre ville.

Il ne s’agit pas pour moi de critiquer ces aménagements mais de vous alerter sur la nécessité d’offrir aux Bordelais des déchetteries dignes de ce nom. C’est-à-dire facile d’accès et proche des habitants. Je sais que ce n’est pas toujours conciliable. Mais les déchetteries sont des équipements qui restent essentiels  à la ville durable que vous voulez construire.

On me dit que des 8 éco-points de taille plus modestes sont prévus mais des éco-points ne collectent pas les mêmes déchets. Ils n’ont pas les mêmes capacités que les déchetteries et n’accueillent pas les mêmes matériaux. Pas de gravats ou de déchets verts par exemple.

Des déchetteries urbaines restent donc nécessaires sur Bordeaux.

Nous vous alertons donc sur le nécessité de se mettre activement en recherche de foncier sur le secteur Brazza et Belcier.

Et pourquoi pas de retarder la fermeture de ces déchetteries en attendant les nouvelles.

Nous tenions à vous rappeler ce point important. Même si ce point pourra vous paraître dérisoire comparée à l’aménagement des quais.

D-2013/305 Partenariat entre la Ville de Bordeaux et l’Association Climatologique de Moyenne Garonne et du Sud-ouest pour l’étude des îlots de chaleur urbains. Décision. Autorisation.

>> Intervention de Patrick PAPADATO 

 

Mr Le Maire,

La lutte contre les îlots de chaleur urbains est en effet un élément important pour la santé et le bien-être de la population citadine durant la période estivale.

Nous voterons donc pour cette délibération qui permet la mise en œuvre d’un diagnostic  thermique du territoire par télédétection spatiale.

Cependant, je dois dire que c’est avec un certain amusement, que nous avons lu dans cette délibération, dans l’article 3 de la convention passée avec l’association climatologique de la moyenne Garonne et du Sud-Ouest :

« A partir de l’ensemble de ces mesures, connaissances, échanges et expertises accumulés, nous espérons être en mesure de prouver l’intérêt de la végétation et de l’eau pour le rafraîchissement passif et durable des espaces publics (…) dans le but d’atténuer l’effet des températures élevées et d’améliorer les conditions de vie des citoyens »

Soit, mais pour ce constat plein de bon sens était-il nécessaire de dépenser 20 000€ ? Surtout que les propositions concrètes vous les donnez vous-même dans le corps de la délibération : « La canicule de 2003 a mis en évidence et accéléré la prise de conscience du phénomène d’îlots de chaleur urbains et la nécessité de trouver des solutions passives de climatisation de l’espace urbain. Cette bioclimatisation passe par la végétalisation de la ville ». Tout est dit dans ce texte.

D’autre part, était-il nécessaire d’attendre la canicule pour réaliser ce qui se passe en été ici ou dans d’autres villes ?  Selon quoi, lors de fortes chaleurs, il vaut mieux se mettre à l’ombre pour avoir un peu de fraîcheur. Que les Bordelais qui ont la chance d’avoir un jardin constatent qu’il fait moins chaud côté jardin que côté rue. Etc…

Or, au cours des deux derniers mandats, à chaque fois que vous nous avez présenté des projets d’aménagements ou de réaménagements urbains (Place Pey Berland, Place du Palais, Place Fernand Lafargue,… ), vous pouvez reprendre toutes nos interventions, depuis deux mandats à chaque fois nos interventions réclamaient  d’installer  plus d’arbres dans les aménagements de place. Et encore  dernièrement lors de l’aménagement du Parc Gambetta, place des commandants de France, vous avez laissé faire les aménageurs qui vous ont proposé d’enlever les mûriers ou catalpas présents sur cette place pour les remplacer par des monticules d’herbes. Ilots verts très jolis mais qui ne sont pas des îlots de fraîcheur.

Aujourd’hui vous nous dites avec insistance qu’il faut végétaliser la ville ! Il aurait été plus prudent à l’époque de votre part de tenir compte de nos remarques au lieu de céder aux sirènes des aménageurs, architectes et urbanistes qui à l’ombre de leur bureau d’études pensent parfois plus la ville à voir que la ville à vivre. Bordeaux se retrouvent ainsi avec des places très minérales, vidées de leurs habitants en été que l’on retrouve au pied des rares arbres du centre-ville ou dans les parcs et jardins.

C’est vrai aussi que l’on aurait pu s’inspirer des exemples d’autres villes.

La ville de Montréal, Mr Le Maire, mène des politiques de lutte contre les îlots de chaleur urbains depuis 2004.

Dès 2005, elle a mis en place une « politique de l’arbre ». L’arbre étant en effet un moyen de lutte très important contre les îlots de chaleur car on le sait depuis longtemps les zones boisées urbaines sont 2° à 8° plus fraîches que le reste de la ville, d’après une étude de la communauté urbaine du Grand Lyon.

Plus récemment, en 2010, la ville de Montréal a modifié son règlement d’urbanisme : désormais, les nouvelles constructions ou rénovations ou rénovations majeures devront être réalisées en conformité avec des critères éco-énergétiques ou écologiques.

Nous voulions juste vous signaler que les solutions techniques, elles existent, et que ce n’est pas d’une énième étude dont nous avons besoin mais d’actes politiques forts sur ces questions.

 

>> Intervention Pierre HURMIC

Si je devais commenter cette délibération de lutte nécessaire de la ville de Bordeaux sur les îlots de chaleur, je dirais qu’elle constitue à mon sens pour la ville de Bdx « un îlot de froide concurrence » avec ce que fait déjà la communauté urbaine.

Nous sommes en train de doubler ce que fait déjà la communauté urbaine. J’ai vérifié la communauté urbaine a déjà une étude sur les îlots de chaleur, le marché a été lancé il y a quelques semaines et au-delà de ce marché qui aurait pu échapper à votre sagacité Mr le maire, l’agenda 21 de la communauté urbaine a une action n°31 qui s’intitule précisément : « lutter contre les îlots de chaleur urbains » et qui se fixe comme objectif de lutter contre tous les îlots de chaleur urbains de la communauté urbaine. Avec des objectifs détaillés bien plus détaillés que ce qui nous est proposé ici aujourd’hui dans cette délibération : caractériser le ou les îlots de chaleur présents sur la communauté urbaine, sur la ville de Bdx notamment qui n’est pas en dehors de la communauté urbaine apparemment ; également mettre en place un plan d’action permettant de résorber le phénomène actuel, la mise en œuvre est aussi détaillée.

Il y a une véritable étude et diagnostic et étude de préconisation qui est actuellement lancée sur la communauté urbaine et qui coûtera 50 000 €.

Donc j’ai l’impression qu’en doublant cette action globale sur les 27 communes, en isolant Bordeaux, on gaspille l’argent public au lieu de profiter de cette action communautaire qui nous concerne tout autant que les autres communes de la communauté.

 

>> Intervention de Patrick PAPADATO 

Le nombre d’arbres estimé sur le territoire de la commune de Bordeaux est de 45 000. Or il y en aurait 44 000 à La Rochelle, pour une ville de 75000 habitants, soit 3 fois moins peuplée que Bordeaux.

 

>> Intervention de Marie-Claude NOEL

L’ACMG, association loi 1901, fondée en 1959 pour étudier et lutter contre les fléaux climatiques, travaille depuis le milieu des années 1990 sur la télédétection aérienne pour aider les agriculteurs à appliquer les principes de l’agriculture de précision. (…)

C’est une association à vocation agricole : est-elle adaptée à une étude en milieu urbain, sans appel à concurrence ?

 

(Débat) >> Intervention du Maire : on ne va pas continuer Mme Walryck, de toute façon ils vont voter.

D’où >> abstention du groupe EELV

 

DELEGATION DE Monsieur Jean-Michel GAUTE

D-2013/318 Stade Chaban-Delmas. Remise en état des structures béton et de l’étanchéité. Avenants aux marchés de travaux. Tranche conditionnelle 3. Autorisation

>> Intervention de Pierre HURMIC 

Nous avions voté en son temps cette délibération sur la remise en état des structures béton et de l’étanchéité du stade Chaban-Delmas. On était parti pour de nouvelles années de gloire de ce stade.

A l’époque nul ne prétendait que nous laisserions tomber ce stade au profit d’un grand équipement à la périphérie.

Est-ce que ce projet de rénovation d’ampleur (Marché de 6 753 754,31 € HT) a été revisité à la lueur des nouveaux investissements faits par la ville de Bordeaux en faveur du grand stade de Bordeaux Lac ?

Est-ce que vous êtes sûr Mr le Maire que tous les travaux affectant les tribunes du stade Chaban-Delmas sont vraiment utiles et ne serons pas démolis dans les années qui viennent ?

J’ai pris le soin d’examiner les 88 propositions pour une reconversion du stade Chaban-Delmas, il y en a un certain nombre qui détruisent au moins partiellement les tribunes. On dépense 6 millions 700 000 euros pour refaire ces tribunes, est-ce que vous avez l’assurance qu’elles seront conservées ?

>> Abstention du groupe EELV

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Compte-rendu des interventions du groupe EELV conseil municipal de Bordeaux du 29 avril 2013 https://aquitaine.eelv.fr/2013/04/30/compte-rendu-des-interventions-du-groupe-eelv-conseil-municipal-de-bordeaux-du-29-avril-2013-2/ Tue, 30 Apr 2013 16:39:35 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9699 CONSEIL MUNICIPAL DU 29 AVRIL 2013 COMPTE RENDU DELEGATION DE Monsieur Hugues MARTIN D-2013/194 Avenant n°1 au protocole de coordination des politiques foncières dans ...]]>

CONSEIL MUNICIPAL DU 29 AVRIL 2013

COMPTE RENDU

DELEGATION DE Monsieur Hugues MARTIN

D-2013/194

Avenant n°1 au protocole de coordination des politiques foncières dans

l’Opération d’Intérêt National Bordeaux Euratlantique. Autorisation de signer.

Cette délibération traite de la cession d’un terrain de 6 350 m² pour le futur Centre Cultuel et Culturel des Musulmans de Gironde

>> Intervention de Pierre Hurmic

Sans vouloir lancer le débat sur le futur Centre Cultuel et Culturel des Musulmans de Gironde que nous aurons naturellement dans cette assemblée, je souhaiterais savoir si vous pouvez nous indiquer si la mise à disposition de ce terrain sera effectuée par le biais d’un bail emphytéotique ou s’il s’agit d’une cession à la fédération des musulmans de Gironde, comme Mr Mouslim l’indique dans un interview récent paru dans Bordeaux7.

J’ajouterais que les baux emphytéotiques ont donné lieu à certaines contestations et des délibérations de collectivités locales ont été attaquées. J’ai vu qu’en 2011 le conseil d’Etat avait admis que mettre un terrain à disposition d’une association de culte sous forme de bail emphytéotique était une « dérogation légale à la loi de 1905 ». Il a donc ouvert la porte à ces baux emphytéotiques qui avaient fait l’objet d’une certain nombre de contestations devant les tribunaux administratifs.

Merci monsieur le Maire de répondre à cette question si le débat n’est pas trop prématuré.

Réponse du maire : Nous n’en sommes pas encore là. La question de la cession ou du bail emphytéotique n’est pas encore arrêtée. Il va de soi que le conseil municipal aura à en délibérer.

 

D-2013/199

Fonds d’Intervention Local 2013. Affectation de subventions

Suite à l’intervention de Matthieu Rouveyre concernant le colloque « sport et société » à la Villa Primrose de Caudéran : Pierre Hurmic indique qu’il reviendra sur le devenir du stade Chaban lors d’une délibération plus spécifique concernant l’appel à idée « Parc Lescure ».

Alain Juppé : rappel inauguration du Grand stade soutenu par Alain Rousset et Françoise Cartron.

 

DELEGATION DE Madame Anne BREZILLON

D-2013/201

Aire d’accueil des Gens du Voyage. Sollicitations d’aides publiques pour l’année 2013. Autorisation.

>> Intervention de Marie-Claude Noël

Je souhaiterais que soit précisé une fois encore l’état d’avancement de l’aire d’accueil des gens du voyage.

Nous attendons une seconde aire de 30 places depuis de nombreuses années. Nous ne sommes pas associés à la commission qui devait travailler à cette mise en place.

J’ai noté que, sur le nouveau schéma départemental d’accueil des gens du voyage, l’aire supplémentaire de 30 places, prévue en complément de la seconde aire de Bordeaux, avait disparu. Vous avez eu gain de cause Mr Le Maire.  Je le regrette car les besoins sont toujours là. D’ailleurs le schéma départemental indique bien, en parlant de Bordeaux Bastide, « cependant les besoins sont très importants et indispensables à l’équilibre du schéma, la ville de Bordeaux ne possède que 32 places sur l’aire d’accueil de la Jallère »

Enfin, je souhaitais revenir sur les propos de notre député européen Catherine Grèze, qui s’occupe des fonds européens destinés à l’aménagement de ces aires, lorsqu’une aire est prescrite par la schéma départemental la construction de cette aire n’est pas une option.

On tourne autour du pot depuis l’établissement du 1er schéma mais on n’a toujours pas cette 2de aire. Est-ce qu’un jour ou l’autre on va couper le ruban de cette nouvelle installation ?

Réponse d’AJ :

une 2ème aire est en cours sur Brazza. La ville fait déjà énormément en faveur des gens du voyage.

Marie-Claude Noël : Vous faites peut-être des efforts mais ces efforts sont limités : 50 places sur un total de 564 au niveau départemental soit 10% ne me semblent pas un effort démesuré pour la ville centre, la ville de Bdx, numériquement plus importante.

 

DELEGATION DE Monsieur Jean-Louis DAVID

D-2013/202

Exonération des droits de place, des taxes annuelles de voirie et de la taxe locale de publicité extérieure sur les voies impactées par les travaux de requalification de l’espace Saint Michel

>> Intervention de Pierre Hurmic

C’est une question très sensible du conseil municipal, que nous suivons attentivement depuis le départ. Tant que cette place ne sera pas aboutie, il est difficile de faire des pronostics et semble prématuré de se prononcer sur le fait de savoir si la quartier conserve sa mixité sociale. Nous le verrons lorsque la place sera rénovée. Nous sommes très attentifs à l’évolution des travaux sur la place.

 

D-2013/203

Implantation de caméras périmètre vidéo protégé ‘Grand-Parc’. Demande de subvention. Autorisation

>> Intervention de Pierre Hurmic

Nous avons déjà débattu de ce dossier il y a un mois. Je rappelle ici que l’Etat nous aide à cofinancer ce qui correspond à un désengagement de l’Etat vis-à-vis de ses fonctions jadis régaliennes, à savoir la sécurité publique. Dans ces conditions, nous voterons contre cette délibération.

>> le groupe EELV vote contre

 

DELEGATION DE Madame Brigitte COLLET

D-2013/205

Exploitation d’une structure d’accueil de la petite enfance. Délégation de service public. Appel public a concurrence. Décision. Autorisation.

>> Intervention de Marie-Claude Noël 

 

Aujourd’hui nous en sommes à la troisième délégation de service public concernant les services de crèches et vous apportez toujours les mêmes justifications à cette délégation : la délégation constitue, selon vous : « une formule innovante tant en termes d’organisation proposée qu’en termes de régime financier incitatif. » et « en recourant à ce mode de gestion, la Ville garde la maîtrise de la création des places et de leur répartition sur le territoire communal. »

 

Ce sont donc toujours les mêmes arguments que vous développez : la facilité du choix de la DSP et les économies induites à court terme. La question est de savoir si ces économies resteront effectives sur le long terme… Or, à ce jour nous n’avons eu aucun bilan de ces DSP : Babilou pour la crèche Ginestous et People and Baby pour la crèche de Ginko. Pourtant nous aimerions avoir ces bilans car ces entreprises privées, à but lucratif, ne rempliront ces missions de service public qu’à la condition expresse qu’elles restent rentables et c’est bien là qu’est la question.

 

Je voulais également rappeler que dans le rapport de synthèse de la commission consultative des services publics locaux, présenté en conseil municipal du 25/02 dernier, il était indiqué, dans le chapitre introductif « pourquoi déléguer ? » : « parce que le fonctionnement et la gestion de certains services publics nécessitent une forte compétence technique. Mais également parce que certains équipements répondent à une logique commerciale à laquelle des règles comptables et juridiques de droit privé sont mieux adaptées ».

 

Or, c’est tout à fait évident, nous semble-t-il, que rien, mais vraiment rien dans cette définition, ne correspond à la gestion des crèches car 1/ nous avons le service public compétent et les filières adéquates et 2/ ces équipements ne doivent en aucun cas, de notre point de vue, et c’est bien évident si on pense à l’intérêt des enfants, répondre à une logique commerciale.

 

Donc nous voterons résolument contre cette délibération car en effet nous considérons que nous avons les services publics compétents et les filières adéquates et qu’il est très dommageable de ne pas les employer pleinement.

>> le groupe EELV vote contre

 

DELEGATION DE Monsieur Stephan DELAUX

D-2013/208$C

Conventions de partenariat entre la Ville de Bordeaux et la CUB relatives à la mise en service de navettes fluviales. Signature. Autorisation.

>> Intervention de Pierre Hurmic

Récemment vous avez indiqué dans la presse que les navettes fluviales faisaient partie de ce que vous avez appelé votre « POM » (plan opérationnel de mobilité) qui n’avait d’autre but que de répondre au PUM de la communauté urbaine. Je ne vous cache pas que cette guerre des sigles ressemble un peu à une bataille de pelochon !

 

DELEGATION DE Monsieur Dominique DUCASSOU

D-2013/211$C

Musée des Beaux-Arts. Prêt d’oeuvres pour l’exposition Odilon Redon’Les origines de la fantaisie’. Dépôt d’oeuvres de l’Académie Nationale des Sciences, des Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. Conventions.

>> Intervention de Pierre Hurmic

Nous nous félicitons que notre collection Odilon Redon voyage au travers de 4 musées du Japon durant 8 mois. Il est question dans la convention de prêt d’une assurance obligatoire pour les risques naturels (tremblements de terre) et industriels. En lisant cette convention nous avons pensé que le rédacteur avait pensé à tout, non seulement au rayonnement artistique de la ville de Bordeaux à travers Odilon Redon mais aussi au rayonnement radioactif d’une partie du territoire japonais directement victime de cet accident industriel dont il est question dans la convention. Permettez-nous de penser avec émotion aux victimes de cet accident nucléaire majeur et de penser aux futures victimes de l’industrie nucléaire. Au-delà la pensée émue que vous partagerez avec nous vis-à-vis des victimes japonaises, nous pouvons avoir une pensée également pour des victimes plus proches, pour un salarié de notre centrale de Braud St Louis victime d’une irradiation nucléaire peu couverte par les médias, classée niveau 2 sur l’échelle de l’INES qui en compte 7.

 

 

D-2013/212

Modification du nom du musée des Arts Décoratifs. Autorisation.

>> Intervention de Pierre Hurmic

C’est bien de profiter de cette occasion pour rendre hommage à Mme de Boysson, excellente conservatrice de ce petit musée, qui est un des fleurons, des bijoux de nos musées bordelais. Quand vous parlez de la nouvelle conservatrice, il semble que ce nouveau poste soit un poste de contractuelle en lieu et place d’un agent titulaire.

Je crois que c’est la CFDT qui après recours amiable, font un recours juridique. Pouvez vous nous en dire plus ?

Nous sommes ravis au demeurant de l’hommage que la ville de Bordeaux va rendre à Jean de la Ville de Mirmont, ce jeune écrivain mort prématurément à l’âge de 27 ans dans les tranchées du chemin des Dames, avec une œuvre pas très importante mais déjà de très très grande qualité.

 

DELEGATION DE Monsieur Michel DUCHENE

D-2013/215$

Participiales. Promenade découverte. Mise à disposition de la cuisine pédagogique du Lycée Saint Louis. Autorisation. Signature

>> Intervention de Marie-Claude Noël 

Permettez-moi un petit commentaire sur cette délibération intitulée « Participiales. Promenade découverte », qui consiste donc dans la découverte d’un nouveau cheminement vert.

Au travers de cet intitulé, nous découvrons ainsi que la ville va réitèrer les participiales moins de 6 mois après la 1ère édition. Ainsi nous ne sommes pas dans une biennale, comme souvent pour les événements culturels, mais carrément dans une « semestriale » !

Et puis vous avez baptisé cette promenade découverte, de manière pas du tout pompeuse (!), « de la terre à la lune ». J’attire votre attention sur le fait que dans 6 mois, c’est fâcheux pour vous, la réglementation pré-électorale vous empêchera d’organiser sans encadrement financier, une 3ème participiale, c’est dommage car elle aurait peut être pu vous permettre d’emmener les Bordelais en apesanteur pour aller directement leur décrocher l’astre lunaire !

Mais je ne pense pas que nous en arrivions là et je pense que vous allez rester à la 2de et dernière édition des participiales faute de quoi les budgets communication vont littéralement exploser car en la matière vous faites merveille en ce moment.

 

DELEGATION DE Monsieur Josy REIFFERS

D-2013/226

Convention annuelle 2013 entre la Ville de Bordeaux et l’Association BGI – Bordeaux Gironde Investissement. Autorisation. Signature.

 

Débat sur le projet de Refit : intervention de Marie-Claude Noël : est-ce que aujourd’hui le projet limite la circulation des piétons et des cyclistes ?

Réponse du maire : Oui (très énervé)… On ne va pas mettre un chantier naval polluant et sonore en plein cœur d’un quartier d’habitation.

 

DELEGATION DE Madame TOUTON

D-2013/229

Prix de l’appel à idées ‘ Parc Lescure ‘. Autorisation

>> Intervention de Pierre Hurmic

Monsieur le Maire on vous sent quand même assez embarrassé sur le devenir du stade Chaban-Delmas

Interruption d’Alain Juppé : non pas du tout, c’est vous qui êtes embarrassé, en train de vous tortiller…

Mr le Maire j’ai le droit de vous dire que je vous perçois comme étant embarrassé et si vous le permettez je vais essayer de m’en expliquer

Interruption d’Alain Juppé : longuement j’en suis sûr

Depuis que CD a été décrété inadapté aux normes du sport spectacle moderne, vous avez pris la décision du grand stade et vous avez signé l’arrêt de mort du stade CD.

Depuis, je persiste à penser que vous avez un certain embarras, voire une certaine contradiction. Vous avez lancé un 1er appel à idée.

Malgré l’abondance de réponse aucune ne vous a apporté de réponse

AJ : ce n’est pas exact

PH : je peux vous laisser débattre avec vous-même si vous voulez. Ne m’interrompez pas, je ne vous interromps jamais.

Vous avez laissé vos proches Mr Moga ici présent et Mr Florian vous laisser vous débarrasser du « mistigri » en proposant d’y installer le rugby. Ce qui est en contradiction totale avec votre appel à idée. Cela n’a pas suscité l’enthousiasme des professionnels du rugby qui restent très attachés au stade Moga de Bègles bien que le rugby remplisse beaucoup mieux le stade CD que le football (moyenne de 30 000 spectateurs pour le rugby contre 20 000 pour le foot). C’est presque si on n’aurait pas dû faire le grand stade pour le rugby plutôt que pour le football

Ensuite vous avez essayé de refiler le mistigri à la communauté urbaine. Ils n’ont qu’à l’acheter pour y installer le rugby !

Quand je parle d’embarras et de contradiction, reconnaissez que cette thèse n’est pas totalement extravagante, Monsieur le Maire.

Je note également que si vous voulez vous débarrasser du mistigri, n’oubliez pas que vous avez dépensé 10 millions d’euros ces dernières années pour le traitement des murs d’enceinte et la couverture, j’espère donc que vous refilerez le mistigri à quelqu’un qui aura le même soucis de pérenniser l’outil que vous avez consolidé ces dernières années.

Vos proches se sont exprimés largement, pouvez vous nous dire Monsieur Le Maire votre propre pronostic pour le devenir de ce stade.

Enfin dernier élément, j’ai découvert que sur la plaquette de présentation du grand stade, lorsque vous présentez le financement, vous mettez dans l’enveloppe du coût 2 millions d’économies par an au titre des économies sur l’entretien du stade CD. A mon avis ce n’est pas encore demain que vous aller arriver à vous débarrasser du mistigri, vous l’avez sur les mains, dites nous clairement vos intentions.

 

Réponse d’Alain Juppé : la ville de Bordeaux va lancer un concours d’architecture pour voir ce que l’on peut construire au mois de septembre.

(…)

Au cours du débat sur le devenir du stade Chaban-Delmas et sur le grand stade, Alain Juppé intervient pour dire qu’il est sûr que tous les élus d’opposition seront présents sur la « photo de groupe » pour l’inauguration du nouveau stade.

 

>> Intervention de Pierre Hurmic

Monsieur le Maire, vous me blessez en disant ça. Donnez-moi acte d’une certaine cohérence dans ce domaine.

AJ : pouvez vous prendre l’engagement solennel quand le nouveau stade sera construit de ne jamais y mettre les pieds ?

PH : Je fais partie des rares élus de cette assemblée qui a toujours voté contre les subventions aux Girondins de Bordeaux et malgré les places gratuites, je n’ai jamais mis les pieds au stade Chaban-Delmas.

A moins d’être saisi de la maladie d’Alzheimer, je pense que je ferai de même pour le grand stade…

AJ : vous êtes allergique au sport…

PH : Je suis fondamentalement allergique à l’argent public au profit du sport business. J’adore le sport, j’en fais pas mal. Donnez moi acte d’une certaine cohérence…

AJ : Je vous en donne acte, volontiers, mais quand je parlais de la photo de groupe, je ne pensais pas qu’à vous, il y a d’autres adversaires farouches du foot business que je vois régulièrement au stade…

 

DELEGATION DE Madame Anne WALRYCK

D-2013/237

Géothermie profonde sur le territoire de la Ville de Bordeaux. Adhésion au pôle de compétitivité AVENIA.

>> Intervention de Marie-Claude Noël

Nous sommes totalement favorables à cette délibération en faveur de la géothermie profonde.

Depuis de nombreuses années, par la voix de Patrick Papadato, nous demandons une plus grande valorisation de la géothermie sur les quartiers Mériadeck, Benauge et Grand Parc. Aujourd’hui nous sommes très satisfaits que ce développement se réalise mais nous souhaitions vous alerter sur ce pôle de compétitivité Avenia.

Nous avons les plus grandes réserves sur une autre activité d’Avenia, celle du captage et stockage souterrain du CO2 : l’efficacité de ce procédé reste à prouver, de nombreuses associations environnementales demandent un débat technique sur ce procédé et ces projets de captage et stockage du CO2 détournent du financement public de la recherche qui pourrait être utilisé pour d’autres énergies renouvelables.

Autant nous sommes favorables au projet bordelais mais nous portons les réserves sur Avenia sur le captage de CO2.

Nous souhaitons que cela soit intégré au procès-verbal car sur ce volet nous proposons une abstention.

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