EELV Bordeaux – Europe Ecologie Les Verts Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Aquitaine Tue, 24 Apr 2018 09:51:43 +0200 fr-FR hourly 1 Bordeaux : les mardis de l’écologie 2018 https://aquitaine.eelv.fr/2018/02/27/bordeaux-les-mardis-de-lecologie-2018/ Tue, 27 Feb 2018 14:59:48 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13464 Les Jeudis correspondant à des jours où il existe déjà de nombreuses réunions de diverses associations et collectifs, le groupe EELV Bordeaux a décidé de repositionner les débats thématiques les Mardis, les réunions du groupe local restant le Jeudi. ...]]>

Les Jeudis correspondant à des jours où il existe déjà de nombreuses réunions de diverses associations et collectifs, le groupe EELV Bordeaux a décidé de repositionner les débats thématiques les Mardis, les réunions du groupe local restant le Jeudi.
Nos prochaines réunions auront lieu aux dates suivantes :
• Mardi 6 Février – Mardi de l’Ecologie , thème : distribution, alimentation locale, en présence d’un-e représentant d’une AMAP (aide au maintien de l’agriculture paysanne) et d’une « Ruche qui dit oui ». Ouvert à tous
• Jeudi 22 Mars – réunion du groupe local
• Mardi 17 Avril – Mardi de l’Ecologie , thème : free-floating auto, vélo, nouvelles mobilités. Ouvert à tous
• Jeudi 31 Mai – réunion du groupe local
• Mardi 26 Juin – Mardi de l’Ecologie , thème : le tourisme à Bordeaux est-il durable ?

Les mardis de l’écologie continuent d’être organisés, toujours en invitant des spécialistes de la question et en s’inspirant de la méthode participative SPIRAL, qui permet à tous de s’exprimer, même les plus timides 😉

La méthode SPIRAL est un outil d’élaboration de programmes d’action. Elle permet de créer des indicateurs pour définir et mesurer le bien-être des acteurs et citoyens d’un territoire par eux-mêmes (www.wikispiral.org).

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Projets urbains, logements sociaux, politique de la ville, sécurité, stade Chaban : compte-rendu des interventions des élu-e-s écologistes au conseil municipal de Bordeaux du 15 juillet 2015 https://aquitaine.eelv.fr/2015/07/20/projets-urbains-logements-sociaux-politique-de-la-ville-securite-stade-chaban-compte-rendu-des-interventions-des-elu-e-s-ecologistes-au-conseil-municipal-de-bordeaux-du-15-juillet-2015/ Mon, 20 Jul 2015 13:46:01 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=11006 http://bordeaux.eelv.fr/?p=5355 ...]]>

Projets urbains, logements sociaux, politique de la ville, sécurité, stade Chaban : compte-rendu des interventions des élu-e-s écologistes au conseil municipal de Bordeaux du 15 juillet 2015

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4ème anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima : il faut étendre le périmètre de sécurité de la centrale du Blayais ! https://aquitaine.eelv.fr/2015/03/10/4eme-anniversaire-de-la-catastrophe-nucleaire-de-fukushima-il-faut-etendre-le-perimetre-de-securite-de-la-centrale-du-blayais/ Tue, 10 Mar 2015 13:28:04 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=10328 A l’occasion du triste anniversaire de la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima au Japon, le 11 mars 2011, le groupe écologiste au conseil municipal de Bordeaux rappelle qu’il a fait voter une motion à l’unanimité du conseil municipal le24 novembre 2014 demandant au Préfet de la Gironde l’extension du périmètre du Plan particulier d’intervention de la centrale du Blayais à un rayon de 80 kilomètres autour de cette installation. ...]]>

A l’occasion du triste anniversaire de la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima au Japon, le 11 mars 2011, le groupe écologiste au conseil municipal de Bordeaux rappelle qu’il a fait voter une motion à l’unanimité du conseil municipal le24 novembre 2014 demandant au Préfet de la Gironde l’extension du périmètre du Plan particulier d’intervention de la centrale du Blayais à un rayon de 80 kilomètres autour de cette installation.

Le conseil de la communauté urbaine de Bordeaux a également voté ce vœu à l’unanimité lors de sa séance plénière du 28 novembre 2014, ainsi que les villes de Talence, Bègles et Floirac.

En matière de sécurité, chaque site nucléaire doit être doté d’un Plan particulier d’intervention (PPI) guidant l’action d’urgence des pouvoirs publics pour la gestion d’une crise radiologique et/ou chimique. Ce document élaboré par le préfet est utilisé par l’ensemble des services avec, comme premier objectif, la mise en œuvre d’actions de protection des populations.

Laissé à l’appréciation des pouvoirs publics locaux, le périmètre du Plan particulier d’intervention de la centrale du Blayais ne concerne aujourd’hui qu’un petit périmètre de 10 kilomètres de rayon.

Le préfet de la région Aquitaine, préfet de la Zone de Défense et de Sécurité Sud-Ouest, Préfet de la Gironde, Michel Delpuech vient d’être remplacé par Pierre Dartout. Nous attirons donc l’attention du préfet Dartout sur la nécessité d’étendre le périmètre de sécurité de la centrale du Blayais à 80 kilomètres.

À l’instar de nombreuses associations et citoyens, nous souhaitons qu’il mette rapidement en œuvre ce nouveau PPI élargi, pour la sécurité de nos concitoyens.

Le groupe écologiste au conseil municipal de Bordeaux

Le groupe écologiste de Bordeaux Métropole

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Bilan de l’agenda 21 de Bordeaux 2009-2013 https://aquitaine.eelv.fr/2014/11/24/bilan-de-lagenda-21-de-bordeaux-2009-2013/ Mon, 24 Nov 2014 15:01:55 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9619 Conseil municipal du 24 novembre 2014 D-2014/581 Rapport sur la situation de développement durable à Bordeaux conformément à la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 ...]]>

Conseil municipal du 24 novembre 2014

D-2014/581 Rapport sur la situation de développement durable à Bordeaux conformément à la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010

L’article 255 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement soumet les collectivités territoriales à la présentation, préalablement au débat sur le projet de budget, d’un rapport sur la situation interne et territoriale en matière de développement durable. Le rapport développement durable est une obligation légale qui permet de mesurer la mise en œuvre des politiques publiques favorisant la transition écologique du territoire. Il permet aussi à l’organe délibérant de pouvoir débattre des choix politiques et de leur cohérence sur le territoire au regard des enjeux locaux et des finalités du développement c’est pourquoi un tel rapport se doit d’être exemplaire et solide.

Or ce document verbeux comportent des manques, des erreurs, des approximations voir des chiffres détournés.

Étant nouvelle élue, je me suis replongée dans les précédents rapports et seul celui de décembre 2008 contient des indicateurs clairs et compréhensibles sous forme de tableau pour toutes les actions (on peut reprocher l’absence d’objectif dans ce document) mais au moins il y avait des indicateurs.
Aujourd’hui on nous présente un document qui ne permet pas d’aller à l’essentiel et de voir les progrès réalisés et les points à améliorer sur le territoire de Bordeaux.
Sur les 57 actions seulement 37 graphes récapitulatifs permettent de voir l’évolution sur la période 2009-2013 pour des sujets donnés (il devrait y en avoir au 260)
Parmi ces graphes disponibles j’ai pu en recenser 6 d’incomplets (sans les données 2013), 3 concernant d’autres territoires et 2 faux (j’y reviendrai plus tard).

Où sont donc les 260 indicateurs de l’agenda 21 de Bordeaux ?

Comme nous le demandons depuis plusieurs années, je le redemande aujourd’hui, fournissez nous les indicateurs et déposez les sur le portail open data de la ville.

Étant limitée dans le temps de parole je me contenterai de faire un focus sur trois actions du rapport.

Action 28 : agir et informer sur la qualité de l’air intérieur et extérieur

Malgré mon intervention au conseil consultatif du développement durable, les chiffres 2013 des alertes et jours d’information sur la pollution de l’air aux particules fines n’ont pas été corrigés, je réaffirme Mr Le Maire qu’il y a bien eu 4 jours d’alerte et 22 jours d’information et de recommandations.

Action 38 : privilégier la production alimentaire locale et les réseaux d’autoproduction

Les AMAP :
Il n’y pas d’évaluation précise de la situation bordelaise. Le rapport mentionne une dizaine d’amap sans plus d’information. Or un rapport DD devrait mentionner des données telles que le nombre d’amap, le nombre d’adhérents, de personnes réellement touchées et le nombre de producteurs engagés, leur répartition géographique ainsi que leur évolution dans le temps.
Dans le document aucune information sur les actions menées par la ville pour aider les AMAP. En quoi la ville de Bordeaux a promu la démarche ? Des locaux ont bien été mis à disposition des adhérents pour faciliter les distributions mais cela n’est même pas le cas pour l’amap de Nansouty mise en avant dans le rapport DD. Et ils continuent tant bien que mal à distribuer les légumes sous la pluie et dans le froid en hiver !

Avec un bon constat la ville pourrait se poser les bonnes questions et répondre aux besoins des amapiens notamment en matière d’organisation et de communication.

À titre d’exemple une des grandes difficultés des AMAP est la gestion des adhérents et des commandes, travail lourd qui demande aux bénévoles beaucoup de temps et d’investissement. Aussi, pour faciliter la tâche des AMAP les pouvoirs publics pourraient accompagner, et financer le développement d’un logiciel libre qui pourrait être utilisés par toutes les AMAP qui le désirent. Le projet existe, seul le financement fait défaut.

En terme de perspective les AMAP étant des associations créatrices de lien et de mixité sociale on pourrait accompagner un travail entre le CCAS et les AMAP bordelaises afin de faciliter l’accès à une nourriture saine et de qualité pour des bénéficiaires des minimas sociaux.

Pour finir sur l’action 38, les données concernant les jardins partagés et familiaux ne permettent pas de voir les évolutions sur la période, ni le nombre d’ha dévolus pour chaque catégorie de jardins. Sans omettre le fait qu’il semble y avoir moins de jardins familiaux en 2013 qu’en 2011, puisque aujourd’hui on nous dit qu’il y en a 94 alors qu’en 2011 d’après le rapport Agenda 21 il y en avait 97 recensés.

Action 9 : favoriser les modes de déplacements doux ou alternatifs

J’ai été très surprise à la lecture de ce paragraphe de l’absence de données quantitatives et qualitatives sur le vélo en ville !
Les seules données que l’on trouve sur le vélo sont dans le baromètre et ne permettent pas de montrer la réalité de la situation du vélo à Bordeaux.
Le linéaire cyclable de la ville est de 187 km en 2013, 164 km (méthode certu) en 2012. Le graphe du baromètre ne montre pas cela.
D’après  le rapport  du club des villes et territoires cyclables  Seulement 26 % de la voirie bordelaise est aménagée. Voilà un indicateur intéressant qui permet de se projeter dans l’avenir.
Enfin, L’indicateur du baromètre relatif aux double sens cyclables nous dit qu’en 2012 il y a 49 km d’aménagés, hors la ville a déclarée au club des villes et territoires cyclables 32 km en 2013. Où est donc la vérité ?

Par ailleurs, mettre en avant dans le rapport agenda 21 le classement du Copenhagenize index 2013 est simplement une farce. Ce prix n’est en rien objectif, je tiens à votre disposition une liste non exhaustive de 12 villes de plus de 100000 habs où la part modale du vélo est supérieure à 20%. Ces villes ne faisaient ni parties du Top 20 2011 ni de celui 2013.

Qu’en est-il de la part modale du vélo à Bordeaux ?
Vous affirmez qu’elle est passé de 6,5 % en 2012 (chiffre déclaré dans la fiche de la ville des rubans du développement durable et au journal terra eco) à 11% en 2013. Quel bon incroyable !!
Quelle ne fut pas ma déception quand j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une erreur d’interprétation d’une phrase du rapport de l’Insee et de la Dreal.
En effet, ce rapport dit : »Près de 11 % des Bordelais utilisent le vélo lorsqu’ils restent en ville pour travailler ou étudier » alors que la part modale indique le pourcentage des trajets effectués sur un territoire défini. Le chiffre de la part modale du vélo donné dans cette étude pour Bordeaux est évalué à 8% pour cette catégorie bien particulière de la population bordelaise (étudiants et actifs bordelais travaillant à Bordeaux, soit 129 380 personnes), les 11% concernent « Bordeaux centre, son pôle urbain et sa couronne ». Donc au mieux la part modale du vélo à Bordeaux se situe entre 6,5% et 7% mais ni 8, ni 11% !

Enfin, l’objectif de 15% de part modale du vélo à bordeaux doit être revu et augmenté au moins à 20% car nous savons tous que pour atteindre son à objectif de 15 % défini dans la charte de Bruxelles, la CUB doit compter plus fortement sur la ville centre. Il va donc falloir accélérer l’apaisement de la ville en généralisant les zones 30 et généraliser les études participatives comme celle réalisée pour le secteur Dupeux tout en les mettant en œuvre.

Le rapport sur la situation en matière de développement durable est nécessairement construit en s’appuyant sur la connaissance des forces, faiblesses, opportunités et menaces du territoire et des enjeux qui en découlent. La hiérarchisation et la précision des objectifs à atteindre ainsi que les orientations stratégiques conduisent à mettre en perspective le cheminement de la collectivité vers un développement durable.

Si on part d’une hypothèse fausse tout le raisonnement est faux, donc si nous partons de données inexactes pour mener à bien des politiques publiques toutes ces politiques mises en œuvre ne permettront pas d’atteindre les vrais objectifs.

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Bordeaux : Contrat local de santé plan d’action 2014 – 2016 – intervention de Delphine JAMET https://aquitaine.eelv.fr/2014/11/24/bordeaux-contrat-local-de-sante-plan-daction-2014-2016-intervention-de-delphine-jamet/ Mon, 24 Nov 2014 14:51:54 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9616 Conseil municipal du 24 novembre 2014 DELEGATION DE Monsieur Nicolas BRUGERE D-2014/612 Plan d’action du Contrat Local de Santé 2013-2016. Autorisation. Signature. ...]]>

Conseil municipal du 24 novembre 2014

DELEGATION DE Monsieur Nicolas BRUGERE

D-2014/612 Plan d’action du Contrat Local de Santé 2013-2016. Autorisation. Signature.

Monsieur Le Maire, chers collègues,

Autant j’ai pu être critique sur le bilan 2009/2013 de l’agenda 21, autant nous pouvons vous féliciter de la forme de ce plan d’action du contrat local de santé 2014-2016

En effet le CLS propose 6 axes stratégiques, 29 actions et pas moins de 156 indicateurs de suivi ! Avec notamment la dernière fiche action qui concerne la mise en œuvre d’un tableau de bord des indicateurs de santé à suivre sur toute la durée du contrat (2013-2016).

J’espère que ces 156 indicateurs de suivi seront renseignés et évalués chaque année comme il se doit.

Sur le fond, deux ou trois commentaires néanmoins :

1/ Sur la fiche action 1.1 : « médiation santé scolaire » : le service de santé scolaire de la Ville de Bordeaux est certes performant mais je suggèrerai toutefois d’ajouter la possibilité de détection des symptômes de « dys » : dyslexie, dyspraxie, dyscalculie… Le diagnostic des troubles DYS passe par un bilan neuropsychologique qui permet l’évaluation de l’ensemble des fonctions cognitives de l’enfant. C’est un enjeu capital pour le parcours scolaire et l’insertion de l’enfant dans son environnement. Le repérage et la prise en charge de ces troubles devant être pris en compte le plus tôt possible, le médecin scolaire et les orthophonistes sont les mieux à même d’orienter vers les professionnels seuls capables de diagnostiquer de tels troubles.

2/ Sur la fiche action 3.2 : « offre alimentaire des plus vulnérables ». D’une manière générale dans le cadre de l’aide alimentaire il serait également intéressant de prendre en compte les problématiques de gaspillage alimentaire surtout si le CLS souhaite travailler en partenariat avec l’industrie alimentaire et les distributeurs, qui représentent 11% du gaspillage alimentaire en France selon le Ministère de l’écologie… Exemple : dans une grande surface d’une superficie de 5000m2, 200 tonnes de denrées alimentaires (hors emballages) sont jetées par an, ce qui représente 225 000 équivalent  repas par an ! Autant de repas qui pourraient être distribués plutôt que jetés !

3/ Fiche action 4.3 : « prévention air intérieur ». Cette action cite le constat de la recrudescence de l’asthme. En effet mais dans le cadre d’une contrat local de santé on aimerait aussi voir aborder la question de la pollution de l’air extérieur !

Voilà Monsieur le Maire, Monsieur Brugère, chers collègues, quelques remarques que nous pouvons faire sur ce plan d’action du contrat local de santé qui somme toute est un document sérieux dont nous veillerons à bien suivre l’évolution chaque année jusqu’en 2016.

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Lettre au Président de la CUB pour l’hébergement d’urgence : utilisons l’immeuble rue Thiac ! https://aquitaine.eelv.fr/2014/11/10/lettre-au-president-de-la-cub-pour-lhebergement-durgence-utilisons-limmeuble-rue-thiac-2/ Mon, 10 Nov 2014 15:05:42 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9622 Voici le courrier envoyé au Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux vendredi 7 novembre 2014 : ...]]>

Voici le courrier envoyé au Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux vendredi 7 novembre 2014 :

Monsieur Le Président,

Un article du journal Sud-Ouest de ce jour (http://www.sudouest.fr/2014/11/07/l-hebergement-d-hiver-fait-tousserrecherche-batiments-inoccupes-1728710-2780.php) nous informe de la recherche par l’Etat de bâtiments inoccupés pour satisfaire les besoins d’hébergement d’urgence.

Permettez-nous de vous soumettre une proposition : la mise à disposition de l’ensemble immobilier sis au 13-15 rue Thiac à Bordeaux, acquis par la CUB en 2012 (Délibération N° 2012/0268 du 13 avril 2012 : http://bit.ly/1ycX9mp) et toujours inutilisé à ce jour.

Nous vous rappelons que cet ensemble immobilier, acquis pour un montant de 2.6 millions d’euros, est composé de différents biens :

– un jardin de 1570 m², initialement prévu pour accueillir un parking de proximité lié à la ligne D du tram,

– un hôtel particulier, qui devait être revendu sur le marché immobilier privé,

– 3 lots de copropriété situés dans l’immeuble mitoyen 15 rue Thiac.

Au vu de l’urgence sociale, il nous paraît regrettable que de tels locaux demeurent vacants, qui plus est à la veille de la mise en place du dispositif hivernal d’accueil d’urgence, ne serait-ce qu’à titre provisoire, en attendant que la CUB décide de la suite à donner à cette acquisition.

Vous remerciant par avance du traitement que vous saurez apporter à notre proposition, nous vous prions, Mr Le Président, de croire en l’expression de notre considération distinguée.

Pierre Hurmic,

Président du groupe écologiste au conseil municipal de Bordeaux

Nous ajoutons à cet article que la coordination DAL 33 (Droit au logement de Gironde) avait déjà exprimé ce souhait dès le mois de février 2013 : http://dal33.over-blog.com/article-d-a-l33-lettre-ouverte-a-cecile-duflot-ministre-du-logement-115235888.html

Crédit photo : © PHOTO ARCH. GUILLAUME BONNAUD (Journal Sud-Ouest)

 

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Bordeaux : Projet de motion refusé par Alain Juppé sur le Traité Transatlantique de Commerce et d’Investissement – TAFTA https://aquitaine.eelv.fr/2014/11/03/projet-de-motion-refuse-par-alain-juppe-sur-le-traite-transatlantique-de-commerce-et-dinvestissement-tafta/ Mon, 03 Nov 2014 15:08:39 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9626 Ce projet de motion à l'initiative du Groupe des élu-es écologistes sur le Traité Transatlantique de Commerce et d'Investissement a été refusé par le Maire de Bordeaux lors du conseil municipal du 27 octobre 2014 au prétexte que cette motion d'ordre général n'aurait pas d'impact pas sur les affaires de la commune. ...]]>

Ce projet de motion à l’initiative du Groupe des élu-es écologistes sur le Traité Transatlantique de Commerce et d’Investissement a été refusé par le Maire de Bordeaux lors du conseil municipal du 27 octobre 2014 au prétexte que cette motion d’ordre général n’aurait pas d’impact pas sur les affaires de la commune.

La présentation ci-dessous, envoyée préalablement par le secrétariat général du conseil municipal à tous les élu-es du conseil municipal de Bordeaux prouve pourtant le contraire !

De nombreuses villes de France ont déjà voté ce type de motions (https://www.collectifstoptafta.org/collectivites/), nous contestons donc formellement la position politique d’Alain Juppé.

Le 14 juin 2013 , la Commission européenne a obtenu mandat de la part de tous les États membres pour négocier avec les Etats-Unis, le Transatlantic Free Trade Area (TAFTA) .

Cet accord prévoit de faciliter l’accès réciproque des entreprises européennes et nord-américaines grâce notamment à une harmonisation des barrières tarifaires et non tarifaires en vigueur, que sont les normes sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales, culturelles ou techniques, mais aussi un meilleur accès aux marchés publics.

Le champ d’application de ce Traité sera très vaste et s’imposera aux collectivités territoriales.

Ce nouveau cadre juridique limitera les capacités déjà faibles des États mais aussi des collectivités locales à :

  • maintenir des services publics (éducation, santé, etc.),
  • protéger les droits sociaux,
  • garantir la protection sociale,
  • maintenir des activités associatives, sociales, culturelles et multiculturelles préservées du marché,
  • contrôler l’activité des multinationales dans le secteur extractif ou encore
  • investir dans des secteurs d’intérêt général comme la transition énergétique.

Concrètement, il deviendra en effet très compliqué, notamment, d’imposer des produits biologiques et locaux dans les restaurants scolaires, de défendre une politique de régie pour la distribution d’eau et la production d’énergie et d’impulser le développement d’activités économiques locales.

Toute municipalité s’y opposant pourrait être accusée d’entrave à la liberté de commerce.

De plus, une réglementation municipale pourra être attaquée devant une instance privée d’arbitrage privé, qui se substituerait aux juridictions existantes, si un investisseur la considère comme une limitation à son

« droit d’investir » impactant ses perspectives de bénéfices.

C’est pourquoi,

Le Conseil Municipal de la Ville de Bordeaux, réuni le 27 octobre 2014,

– Après avoir examiné le contenu du mandat de négociation conféré par les Etats membres de l’Union européenne à la Commission européenne pour que celle‐ci négocie, en vertu de l’article 207 du traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne, avec les Etats‐Unis d’Amérique et le Canada, un accord de «Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement» ;

– Après avoir constaté que plusieurs articles de ce mandat précisent que l’Accord en négociation s’imposera aux municipalités et autres collectivités territoriales ;

– Après avoir observé que plusieurs dispositions de ce mandat remettent en cause les prérogatives des collectivités territoriales telles que définies dans la Constitution de la Ve République et dans notre législation ;

– Après avoir souligné que les objectifs de ce mandat menacent gravement les choix de société et les modes de vie qui font le vouloir vivre en commun du peuple de France ;

– Considère que le projet en cours de négociation contient en germes de graves dangers pour les exigences sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales et techniques en vigueur en France, ainsi que pour la libre administration future des collectivités locales.

Demande au Président de la République et au Président de la Commission Européenne :

– un moratoire sur les négociations sur le Partenariat Transatlantique de commerce et d’investissement et la diffusion publique immédiate des éléments de la négociation.

– l’ouverture d’un débat national sur ces partenariats impliquant la pleine participation des collectivités locales et des citoyens.

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Débat d’orientation culturelle (DOC) de la ville de Bordeaux : analyse et propositions de Delphine Jamet https://aquitaine.eelv.fr/2014/10/28/debat-dorientation-culturelle-doc-de-la-ville-de-bordeaux-analyse-et-propositions-de-delphine-jamet-2/ Tue, 28 Oct 2014 15:11:29 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9629 Pour la première fois en 20 ans la politique culturelle est débattue au sein du conseil municipal de Bordeaux et les écologistes ne peuvent que s’en féliciter. Si le Document d’orientation culturelle contient des points satisfaisants qui vont dans le bon sens, nous avons constaté un grand nombre de manque sur la forme, sur le fond et sur la méthode. La culture étant le 4e pilier du développement durable nous proposons à la majorité municipale d’entrer dans l’ère du 21e siècle en adoptant un Agenda 21 de la culture. ...]]>

Pour la première fois en 20 ans la politique culturelle est débattue au sein du conseil municipal de Bordeaux et les écologistes ne peuvent que s’en féliciter. Si le Document d’orientation culturelle contient des points satisfaisants qui vont dans le bon sens, nous avons constaté un grand nombre de manque sur la forme, sur le fond et sur la méthode. La culture étant le 4e pilier du développement durable nous proposons à la majorité municipale d’entrer dans l’ère du 21e siècle en adoptant un Agenda 21 de la culture.

  1. Les manques du DOC :

A- Sur la forme :

  • le document proposé au débat n’a pas été soumis en commission, il n’est pas référencé et aucune annexe n’a été fournie aux élus d’opposition (Bordeaux Culture, une nouvelle géographie humaine, dossier de candidature à la capital européenne de la Culture 2013, le Livre blanc du CODES, les évaluations d’Evento 1 et 2, Enquête en quête…)
  • Dans un état des lieux ont attend une étude des publics, des usages, des infrastructures et des structures, présents sur un territoire social donné. Des études qualitatives et quantitatives.
    • Si il y a bien un état des infrastructures disponibles il ne se limite pas au seul périmètre de Bordeaux, la Ville s’approprie des structures qui ne sont pas sur son territoire ou qui sont des initiatives privées. Il y a un mélange des genres. Pour exemples :Le DOC cite 4 scènes de musique actuelle : 1 seule sur Bordeaux / dans la liste des nouveaux équipements mis en avant le DOC cite l’Aréna de Floirac, la MECA (initiative CRA), le musée de la Marine, la cité numérique de Bègles…
    • Si des lieux de résidences sont mentionnés, nous ne disposons d’aucune information quant à leur capacité d’accueil et les moyens mis à disposition, ni sur le nombre d’artiste en bénéficiant.
    • Aucune cartographie des structures disponibles par quartier et de leurs moyens (matériels, humains…) n’a été rendue publique.
    • Aucun recensement des associations culturelles ni de liste exhaustive des acteurs culturels bordelais.
    • Quant aux chiffres relatifs au services municipaux, on nous annonce dans le DOC un budget de 87 millions d’euros, soit 305 euros par habitant et dans la synthèse Bordeaux Culture, une nouvelle géographie humaine le budget est de 70 millions d’euros et toujours de 305 euros par habitant. Où est le bon chiffre ? Où est le bon ratio ?
    • On trouve bien d’autres exemples d’approximation…
  • Aucun élément budgétaire prévisionnel. Le DOC ne donne aucune vision sur les moyens qui seront alloués à la politique culturelle de la Ville. Nous savons seulement et par d’autres canaux que pour 2015 une baisse de 8 % des budgets des services est demandée par la mairie.

B- Sur le fond :

  • Plusieurs enjeux culturels fondamentaux ont été évoqués. Il manque néanmoins un « glossaire » qui permettrait à tous de se mettre d’accord sur les définitions contemporaines de termes tels que « culture », « politique culturelle », etc. La mairie ne peut se permettre de manquer l’étape de la constitution d’une base solide pour ce DOC.
  • Le 3e objectif du DOC est la promotion des actions portées par la Ville : la promotion ne doit pas être un objectif mais un moyen mis à disposition par la ville pour promouvoir les artistes et la culture en général. Il ne faut pas confondre politique culturelle et programmation événementielle.
  • La gastronomie: En 2010, l’UNESCO a distingué la Gastronomie française, mais plus que les recettes c’est le rituel français du repas convivial qui est mis à l’honneur. Il faut mener une politique d’accompagnement et de sensibilisation à la cuisine, favoriser et développer les repas entre citoyens sur les espaces publics.
  • Le cinéma et l’audiovisuel : Aucun élément sur une politique incitative en faveur des tournages cinématographiques, de la production documentaire et cinématographique locale.
  • Les lieux de répétition pour les spectacles vivants : à ce jour aucun lieu de répétition n’est mis à disposition des compagnies de théâtre. Aucun élément pour combler ce manque n’est précisé dans le DOC.
  • La sensibilisation artistique et culturelle pour tous, à tous les âges doit se faire dans une perspective d’ouverture des pratiques afin de favoriser les échanges intergénérationnels.
  • Valoriser le patrimoine immatériel et matériel des cultures immigrées, populaires et occitanes notamment grâce aux Archives municipales, lieu de ressources incontestable. Favoriser la constitution de ce patrimoine en menant une campagne de collecte de témoignages oraux. Développer des ateliers d’apprentissage de la langue occitane.

Les droits culturels, grands absents du DOC : « Les droits culturels, partie intégrante des droits de l’Homme, peuvent également fournir le savoir nécessaire à l’exercice d’autres droits, libertés et responsabilités. Les politiques locales concernées par les droits culturels doivent impliquer les droits des citoyens à déterminer librement leur identité, à développer et exercer leurs capacités créatives, à reconnaître les expressions culturelles d’autrui et être reconnus et à prendre part aux décisions collectives relatives à la culture. Elles doivent reconnaître les citoyens comme les principaux acteurs dans la configuration de la scène culturelle locale, et comme garants de la vie culturelle de la ville, dynamique et forte, comme l’exige le lien humain. Conformément aux droits culturels, les municipalités doivent envisager de définir les services culturels de base, comme droit minimum pour tous les citoyens. » cf. la Déclaration de Fribourg sur les Droits culturels

La méthode :

Le DOC propose la mise en place d’un conseil consultatif des acteurs culturels qui devra suivre la mise en œuvre du DOC, procéder à son actualisation et son évaluation, être une instance de dialogue avec les acteurs culturels.

Quelle place pour le citoyen dans le suivi et l’évaluation de la politique culturelle de la ville de Bordeaux ? Aucune

Nous demandons donc de remettre le citoyen au cœur du débat en créant un Conseil consultatif des arts et de la culture composé par les acteurs culturels et des citoyens.

Nous demandons aussi que le DOC soit soumis à l’ensemble des conseils de quartier de la ville.

Rappelons que la culture est un vecteur privilégié de lien social. La culture interroge la vie au sein de l’espace de la Cité. On ne peut faire l’économie de la question des publics, mais surtout de la réalité des Bordelais, dans l’élaboration d’un politique culturelle pour Bordeaux.

2. Renforcer le DOC pour arriver à la mise en œuvre d’un Agenda 21 de la culture

La culture est le 4e pilier du développement durable. Cette nouvelle approche prend en compte la relation entre la culture et le développement durable en deux points spécifiques : premièrement, le développement du secteur culturel en soi (par exemple : l’héritage culturel, la créativité, les industries de la culture, l’artisanat, le tourisme culturel…) et, deuxièmement, la garantie que la culture occupe une place légitime dans toutes les politiques publiques, notamment les politiques liées à l’éducation, l’économie, la science, la communication, l’environnement, la cohésion sociale et la coopération internationale.

Plus de 500 villes, organisations et gouvernements locaux à travers le monde, sont actuellement liés à l’Agenda 21 de la culture.

Mener à bien une politique culturelle ambitieuse avec les citoyens bordelais exige donc de :

  • Parfaire l’évaluation du contexte local, des politiques et programmes existants, afin de renforcer la capacité d’action et l’intelligence locales et guider l’élaboration des politiques conséquentes (état des lieux circonstancié) en suivant les indicateurs culturels pertinents.
  • Suivre un plan d’action qui mettre au cœur de sa politique le plan suivant: Droits culturels / gouvernance de la culture / Culture et planification urbaine, espaces publics et culture / Culture et écologie / Culture et éducation / Culture, inclusion sociale et lutte contre la pauvreté / Culture, économie et économie sociale et solidaire.

Des exemples et des documents pour aider à la mise en œuvre : http://www.agenda21culture.net/index.php/fr/goodpractices-fra/good-practices-fra

http://www.agenda21culture.net/index.php/fr/documents-fra/a21c-fra

Document 1: Agenda 21 de la culture :
Document 2: Conseils sur la mise en oeuvre locale de l’Agenda 21 de la culture :
Document 3: Indicateurs culturels et Agenda 21 de la culture :

http://www.agenda21culture.net/index.php/fr/newa21c-fra/draft-fra

http://reseauculture21.fr/wp-content/uploads/2014/03/AG21_fr.pdf

http://www.unifr.ch/iiedh/assets/files/fr-declaration10.pdf

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Euro 2016 : des miettes pour les villes d’accueil de la compétition https://aquitaine.eelv.fr/2014/10/24/euro-2016-des-miettes-pour-les-villes-daccueil-de-la-competition-2/ Fri, 24 Oct 2014 15:14:54 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9632 Les dix villes hôtes de l’Euro 2016 ont trouvé un terrain d’entente avec l’UEFA lors du Comité de pilotage qui s’est tenu hier à Bordeaux.

Alors que les villes espéraient obtenir 100 Millions d’€ au total, soit 10 Millions chacune, elles devront de contenter de partager 20 Millions d’€, soit à peine 2 Millions chacune.

Bien qu’elles aient considérablement investi pour répondre aux normes drastiques et luxueuses exigées par l’UEFA pour accueillir cette manifestation, l’UEFA daigne leur reverser 2,2 % des 900 Millions de ses bénéfices attendus.

Même si la Ville de Bordeaux se dit satisfaite de ce compromis inique, on peut déplorer la goinfrerie indécente de l’UEFA en ces temps crise et de disette d’argent public.

Pierre HURMIC

Président du groupe écologiste au conseil municipal de Bordeaux

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Bordeaux : Compte-rendu (non exhaustif[1]) du conseil municipal du 29 septembre 2014 https://aquitaine.eelv.fr/2014/10/02/bordeaux-compte-rendu-non-exhaustif1-du-conseil-municipal-du-29-septembre-2014/ Thu, 02 Oct 2014 15:16:26 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9634 Les sujets abordés lors de ce conseil par le groupe des écologistes concernent : le contrat de partenariat public-privé de la cité municipale, le rapport d'activité de la société bordelaise des équipements publics d'exposition et de Congrès (SBEPEC), les budgets participatifs via le fonds d'intervention local (FIL) et le fonds d'investissement des quartiers (FIQ), le dispositif de lutte contre la précarité énergétique dans le cadre du PNRQAD Bordeaux [Re]Centres, la politique culturelle de la ville, la gestion des crèches par des entreprises privées en délégation de service public, l'économie sociale et solidaire via une proposition de SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) pour gérer le futur contrat du parking des Grands Hommes, le projet éducatif de territoire (PEDT) et la politique environnementale du golf de Bordeaux. ...]]>

Les sujets abordés lors de ce conseil par le groupe des écologistes concernent : le contrat de partenariat public-privé de la cité municipale, le rapport d’activité de la société bordelaise des équipements publics d’exposition et de Congrès (SBEPEC), les budgets participatifs via le fonds d’intervention local (FIL) et le fonds d’investissement des quartiers (FIQ), le dispositif de lutte contre la précarité énergétique dans le cadre du PNRQAD Bordeaux [Re]Centres, la politique culturelle de la ville, la gestion des crèches par des entreprises privées en délégation de service public, l’économie sociale et solidaire via une proposition de SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) pour gérer le futur contrat du parking des Grands Hommes, le projet éducatif de territoire (PEDT) et la politique environnementale du golf de Bordeaux.

Voir la vidéo du conseil : http://richpublisher.endirectv.com/window.php?OPE_ID=1961&FEN_ID=7239  

NB : Au début du conseil le groupe FN demande une suspension de séance puis quitte le conseil pour protester contre les propos d’Alain Juppé qualifiant les idées du FN de « perverses et dangereuses » pour le Pays.

 

DELEGATION DE Monsieur Nicolas FLORIAN

D-2014/431 Mise en vente par adjudication de différents immeubles communaux. Désaffectation. Déclassement et Cession. Décision. Autorisation

>Vote CONTRE (cf CM du 15/07/2014)

 

D-2014/432 Contrat de partenariat de la Cité municipale de Bordeaux. Rapport d’activité 2013. Présentation au Conseil Municipal.

INFORMATION DU CONSEIL MUNICIPAL

>Intervention Pierre HURMIC

Pierre commence son intervention en saluant le nouveau secrétaire général de la ville, Mr Eric Ardouin.

Trois avenants vous ont été récemment présentés concernant la cité municipale :

– le 1er relatif à l’adaptation du process restauration a fait l’objet d’une délibération n° D-2014/68 du Conseil municipal du 24 février 2014. = + 904 320,02 € HT

– le 2ème relatif à la modification de la date contractuelle de Mise à Disposition du bâtiment a fait l’objet d’une délibération n° D-2014/241 du Conseil municipal du 26 mai 2014.

– le 3ème relatif aux modifications techniques intervenues sur le bâtiment en phase construction en écart au contrat signé, fait l’objet d’une délibération n° D-2014/377 du Conseil municipal du 15 juillet 2014. Il engendrera des incidences financières d’investissement induites en plus et en moins, un rapport d’expertise sera rendu au + tard 3 mois après la date contractuelle de mise à disposition repoussée au 17/07, soit avant le 17/10. Une prochaine délib sera donc présentée au CM du 27/10 où nous connaitrons enfin le coût des incidences financières de ces modifications techniques.

Le danger essentiel que nous avons dénoncé la première fois qu’on a parlé de ce PPP ici en Conseil Municipal c’est que la personne publique qui signe ce type de contrat est enserrée dans le contrat et devient un clientèle captive du partenaire privé.

En effet, vous le savez et vous le rappelez, une fois passé le contrat la personne publique peut avoir à supporter des surcoûts importants puisque toute évolution de la part de la commande de la personne publique fera l’objet d’une surfacturation par le partenaire privé. C’est ce que l’on appelle pudiquement « la méthode dite à prix coûtant majoré » qui est fondée sur le prix réel de la réalisation des travaux

auquel s’ajoute une majoration de 10% au profit du partenaire privé.

Je vous le rappelle, qu’il y a un an un audit de l’Inspection Générale des Finances a évalué à 25% le surcoût des coûts de construction en partenariat public privé.

Ce ne sont pas des idéologues qui le disent, c’est l’Inspection Générale des Finances qui évoque ce surcoût.

 

D-2014/433 Société Bordelaise des Equipements Publics d’exposition de Congrès (S.B.E.P.E.C.). Rapport d’activité et financier de l’exercice clos le 31/12/2013. Information.

INFORMATION DU CONSEIL MUNICIPAL

>Intervention Pierre HURMIC

Monsieur le Maire, chers collègues,

Je vous avais posé une question en commission concernant les attributions de Nicolas Florian au sein de la SBEPEC. Dans la délibération, il est écrit que « Le 20 juin 2014, le Conseil d’Administration de la SPL SBEPEC a élu Nicolas Florian Président du Conseil d’Administration et Directeur Général. »

Vous m’avez répondu que je confondais avec CEB…Ce qui n’était pas le cas.

Donc je souhaiterais avoir publiquement une réponse de votre part sur l’utilité de cette double casquette de Mr Florian.

Gros travaux en 2013 : Réfection des installations électriques : 943 400 € HT. On aurait pu en profiter pour étudier la faisabilité d’installer des panneaux photovoltaïques sur les 80000m2 de toiture du Parc des expos. La centrale PV des Ombrières du parc des expos n’améliore que de 0.3% la part des ENR dans la consommation énergétique de Bordeaux. Les ENR représentant à l’heure actuelle 2.3% de la consommation énergétique de la ville de Bordeaux.

 

D-2014/437 Fonds d’Intervention Local 2014. Affectation de subventions.

>Intervention Pierre HURMIC

>Vote contre explicité lors de la délibération 456 (voir ci-dessous)

 

DELEGATION DE Madame Alexandra SIARRI

D-2014/438 PNRQAD. Bordeaux [Re]Centres. Dispositif de lutte contre la précarité énergétique. Subventions de la Ville aux propriétaires occupants.

>Intervention Delphine JAMET

>Vote : ABSTENTION

Monsieur le Maire, chers collègues,

La lutte contre la précarité énergétique fait partie des priorités à mener pour réussir une politique de transition énergétique et de lutte contre le réchauffement climatique.

Malheureusement elle est beaucoup trop timide à Bordeaux. Jusqu’ici nous avons toujours voté ces délibérations concernant le dispositif de lutte contre la précarité énergétique sur le secteur du PNRQAD, considérant que ce qui était réalisé était mieux que rien.

Dorénavant notre groupe s’abstiendra pour indiquer qu’il y a urgence de passer à la vitesse supérieure.

Quelques éléments chiffrés vont vous prouver le caractère étriqué de votre politique :

1/ jusqu’ici le dispositif sur l’ensemble de la ville a concerné 138 ménages propriétaires. Je rappelle que la ville de Bordeaux compte un parc de 144 250 logements dont 130 000 résidences principales et d’1/3 de propriétaires soit environ 40 000 ménages. 138 ménages jusqu’alors concernés sur 40 000, cela fait 0.3% de la population des propriétaires occupants.

2/ votre nouveau projet vise, si nous avons bien compris, en plus des projets en cours de l’OPAH qui concerne 535 logements sur 5 ans et du PIG communautaire qui concerne lui 506 logements sur 5 ans, de rénover 70 logements de propriétaires par an et 60 à 80 logements dans le cadre des copropriétés. Et ce avec une enveloppe annuelle de 298 500€. Or, pour mettre en œuvre une véritable politique de rénovation énergétique, nous considérons nous qu’il faut rénover un minimum de 2000 logements par an (la CUB ayant pour objectif de rénover 9000 logements / an dans le cadre de son plan climat).

Vous allez sans doute nous rétorquer qu’il n’y a pas d’argent. Ce à quoi nous vous répondons que 1/ la rénovation énergétique induit des économies d’énergie à court terme et donc des économies financières

Et 2/ quand on étudie de près le taux de réalisation budgétaire de votre politique logement, on se rend compte qu’il y a beaucoup trop d’argent non dépensé. Ainsi pour les travaux d’économies d’énergie étaient prévus 191 650€ en 2012 dont seulement 45 900€ dépensé soit 24% et en 2013 219 800 € prévu et seulement 75 000€ dépensés soit un taux de réalisation de seulement 34% ! Conclusion : 145 700€ « perdus » en 2012 et 145 000€ en 2013, soit 290 000€ qui auraient dus servir à rénover des logements bordelais !

Au demeurant, la lutte contre la précarité énergétique n’est présentée dans le plan climat de la ville que sous l’angle de la distribution de kits d’économie d’énergie : c’est l’objectif 7, action 24 : Lutter contre la précarité énergétique par l’identification des ménages et l’appui financier de la Ville (réalisation de travaux, kits, sensibilisation…)

Voici le dispositif envisagé : « Equiper 450 nouveaux foyers en kits d’économie d’eau et d’énergie à l’horizon 2014. »

Face à cet objectif nous vous rappelons quelques chiffres : sur les 144 000 logements que compte la ville de Bordeaux, environ 103 000 ont été construits avant 1975 (et sont donc très mal isolés) et 60 000 utilisent l’électricité comme moyen de chauffage principal !

 

De plus, Delphine demande à accélérer la réouverture du site de forage géothermique du Grand Parc et utiliser celui de Benauge à autre chose qu’au chauffage de la piscine Galin qui d’ailleurs vient de fermer pour 1 an !

 

Cette conception de ce que doit être la lutte contre la précarité énergétique nous semble donc trop étriquée à Bordeaux, c’est pourquoi nous nous abstiendrons sur cette délibération.

DELEGATION DE Monsieur Fabien ROBERT

>Intervention Pierre HURMIC

Rappel : engagement de F. Robert sur sa politique culturelle en septembre… http://www.sudouest.fr/2014/04/26/culture-la-nouvelle-donne-1536682-2728.php  : « Prudent, il indique qu’il fait actuellement « le tour des acteurs culturels et qu'[il rendra] en septembre une feuille de route autour de quatre ou cinq axes stratégiques. » Pas d’effets d’annonce, donc, mais un avertissement : « Il va falloir faire des choix ». »

 

DELEGATION DE Madame Brigitte COLLET

D-2014/452 Structure d’accueil de la Petite Enfance MIRASSOU. Rapport annuel de l’exercice clos le 31 décembre 2013. Information

INFORMATION DU CONSEIL MUNICIPAL

>Intervention Delphine JAMET

Rappel des résultats de l’enquête de satisfaction 2013 : Accueil régulier : Note moyenne attribuée : 7,54 sur 10 (8.2 l’année précédente)

29% estiment qu’il n’y a pas d’esprit d’équipe et 22% pas d’engagement  et 33% ne connaissent pas le projet éducatif.

Donc cela pose problème + choquée sur l’allusion de Brigitte Collet sur les « petits salaires », cela se fait au détriment du service.

 

D-2014/455 Règlement de La Parentèle.

>Intervention Delphine JAMET

>Vote CONTRE

Le nouveau règlement intérieur limite l’accès à des RDV d’une heure et demie, ce qui n’est pas forcément opportun. Les assistantes maternelles sont limitées à une visite une fois par semaine ou sur RDV. Elles pourraient avoir des accès privilégiés pendant les heures creuses (avant les sorties d’école par exemple).

Avant l’accueil les mercredis et samedis se faisaient sur la journée continue : 10h – 18h30

Aujourd’hui la Parentèle perd une heure d’ouverture au public par semaine.

 

DELEGATION DE Monsieur Jean-Louis DAVID

D-2014/456 Fonds d’Investissement des Quartiers (FIQ) 2014. Attribution du montant par quartier.

>Intervention Pierre HURMIC

>Vote CONTRE (437 et 456) tant que pas de budgets participatifs comme vient de les lancer la ville de Paris. Vote entre 15 projets pour 20 M€ entre le 24/09 et le 1er/10. En tout 5 % du budget d’investissement de la mandature soit 426M€. Et l’an prochain les citoyens parisiens pourront proposer leurs projets.

https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/le-budget-participatif-.html

Alain Juppé propose alors à Pierre de participer à un groupe de travail avec Jean-Louis David sur cette question.

 http://rue89bordeaux.com/2014/09/alain-juppe-entrouvre-porte-au-budget-participatif/ 

 

D-2014/457 Concession du parc de stationnement des grands hommes rapport annuel de l’exercice clos au 31 décembre 2013

INFORMATION DU CONSEIL MUNICIPAL

>Intervention Pierre HURMIC

Pour proposer un montage en SEM ou mieux en SCIC, issue de l’ESS :

La Société Coopérative d’Intérêt Collectif (Scic), créée par la loi 2001-624 du 17 juillet 2001, est une entreprise coopérative qui :
-Permet d’associer autour du même projet des acteurs multiples : salariés, producteurs, bénéficiaires, bénévoles, usagers, collectivités publiques, entreprises, associations, particuliers…  tous types de bénéficiaires et de personnes intéressées à titres divers ;
-Produit des biens ou services qui répondent aux besoins collectifs d’un territoire par la meilleure mobilisation possible de ses ressources économiques et sociales ;
-Respecte les règles coopératives : répartition du pouvoir sur la base du principe 1 personne = 1 voix, implication de tous les associés dans la vie de l’entreprise et dans les principales décisions de gestion, maintien des résultats dans l’entreprise sous forme de réserves impartageables qui en garantissent l’autonomie et la pérennité ;
-A un statut de société commerciale SA, SAS ou SARL et, en tant que telle, fonctionne comme toute entreprise soumise aux impératifs de bonne gestion et d’innovation ;
-Présente un intérêt collectif et un caractère d’utilité sociale garanti par sa vocation intrinsèque d’organiser, entre acteurs de tous horizons, une pratique de dialogue, de débat démocratique, de formation à la citoyenneté, de prise de décision collective… et garanti aussi par sa vocation d’organisme à but non lucratif.

Les SCIC sont un statut en pleine expansion : 190 en 2010 et 365 aujourd’hui soit + 92%

53% des SCIC ont des CT dans leur capital.

62 % des Scic de plus de cinq ans ont des collectivités associées, alors que cette proportion est de 46 % pour celles de moins de deux ans. Le partenariat public-privé semble jouer positivement sur la pérennité de la Scic.

 

DELEGATION DE Madame Emmanuelle CUNY

D-2014/458 Projet Educatif de Territoire (PEDT). Signature d’une convention. Autorisation

>Intervention Delphine JAMET

> vote CONTRE

Monsieur le Maire, chers collègues,

Nous allons voter contre ce projet de CONVENTION relative à la mise en œuvre d’un projet éducatif territorial, pour deux raisons principales.

En premier lieu vous nous indiquez que ce projet éducatif de territoire (je cite)  « préfigure le projet éducatif bordelais qui sera finalisé pour la rentrée 2015 en co-construction avec l’ensemble des acteurs éducatifs (notamment à l’échelon de chaque quartier). »

Vous ne nous présentez donc aujourd’hui qu’une préfiguration d’un projet plus vaste qui a l’ambition d’être co-construit avec l’ensemble des acteurs et l’ensemble des quartiers de la ville.

Si ce que vous appelez « le projet éducatif bordelais » est voué à être co-construit, nul doute qu’il va être amené à considérablement évoluer.

Nous estimons dans ce cas qu’il n’est pas nécessaire de voter aujourd’hui cette délibération qui sera sans doute remaniée dans quelques mois et qu’il faut attendre le « vrai » projet.

En second lieu, nous ne reviendrons pas sur l’organisation de l’aménagement des rythmes scolaires à Bordeaux en tant que telle mais sur la concertation qui a préfiguré cette organisation.

Vous citez à de nombreuses reprises dans ce document le terme de concertation.

Ainsi, le préambule fait été d’une « concertation avec l’ensemble des acteurs éducatifs ».

Or, sauf erreur de notre part, ce projet a été réalisé par les services de la mairie puis validé par les services de l’état, mais en aucun cas présenté aux directeurs d’écoles par exemple, et encore moins aux familles.

A nouveau chapitre II page 8 de votre PEDT, vous écrivez que (je cite) « le PEDT, proposé aujourd’hui et élaboré à l’occasion de la mise en œuvre des rythmes scolaires, s’insère dans cette logique de co-construire des propositions d’amélioration permettant un accès à l’éducation de tous les enfants, de renforcer la qualité et la cohérence de l’offre éducative – ce qui nécessite notamment d’agir en coordination et en transversalité et de définir un mode de gouvernance partagée. »

C’est beau dans le texte mais la réalité a été tout autre : dans le cadre de la mise en œuvre des POTS (projet d’organisation du temps scolaire), le cadre général était donné par les services et les acteurs éducatifs étaient invités à le faire évoluer à la marge.
Nous pouvons vous citer l’exemple de la pause méridienne pour les classes maternelles. Les enseignants étaient contre et favorables à des TAP après la classe. La « concertation » a fait bouger les choses à la marge mais le cadre de départ est resté au final quasiment le même : augmentation de la pause méridienne et TAP entre midi et deux.
Autre exemple avec les thèmes abordés dans ces TAP pour les maternelles.
Les services de la mairie ont donné aux associations des thèmes à travailler avec les enfants et ces associations devaient faire des propositions pour alimenter ces thèmes dans un temps très limité, temps tellement contraint que les enseignants n’ont pas eu du reste leur mot à dire et qu’un dialogue ne s’est pas vraiment engagé entre les acteurs éducatifs sur les propositions:  1/ des services et 2/ des associations. Les enseignants compte tenu des délais n’ont pu que valider tout cela (en sachant que les TAP sont un temps mairie et que tout cela ne les concerne qu’à moitié). Et on ne parle même pas des parents qui eux comme acteurs éducatifs n’ont absolument pas eu leur mot à dire.

Pour finir, on constate que pour faire les TAP en maternelle, on a retiré des animateurs en élémentaire, animateurs qui servaient à apaiser la pause méridienne. Les enfants du CP au CM2 tournent en rond pendant cette pause sans que leur soit proposée aucune activité. Avant certains élèves faisaient des activités plutôt sportives ce qui allégeait le nombre d’enfant entre midi et deux. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Aujourd’hui vous nous dites que vous allez co-construire le projet final. Eh bien nous vous répondons, chiche ! Mais il faudra employer une autre méthode que celle que vous avez utilisée jusqu’ici.

Ou alors vous expliquez plus honnêtement que vous ne souhaitez pas faire de la concertation mais seulement de la consultation. Car la concertation se distingue de la consultation en ce qu’elle ne se résume pas à une demande d’avis.

 

D-2014/459 Subvention aux associations. Activités péri éducatives. Adoption. Autorisation.

>Intervention Delphine JAMET

Demande une réponse à son intervention lors du précédent conseil sur l’augmentation du coût des centres de loisirs…

 

DELEGATION DE Monsieur Marik FETOUH

D-2014/462 Promotion Egalité et Citoyenneté. Attribution d’aides en faveur des associations. Adoption. Autorisation.

D-2014/464 « Bordeaux pour l’égalité 2014». Soutien aux initiatives associatives en faveur de la Lutte Contre les Discriminations et de la promotion de l’égalité. Adoption. Autorisation.

Intervention d’Edouard du Parc, leader de la Manif pour tous, qui explique que « nous sommes sortis de la lutte des classes pour entrer dans la lutte des sexes ». Qu’il s’abstient sur ces délibérations car il est dans la majorité mais que si ça ne tenait qu’à lui il voterait contre. Alain Juppé lui rappelle qu’il est tout à fait libre de la quitter…

 

D-2014/489 Golf de Bordeaux. Compte rendu annuel de l’exercice clos le 31 décembre 2013. Information.

INFORMATION DU CONSEIL MUNICIPAL

>Intervention Delphine JAMET

Monsieur le Maire, chers collègues,

Comme vous le savez le groupe des élu-es écologistes est intervenu à plusieurs reprises sur la gestion plus ou moins « durable » du golf et notamment l’utilisation de produits phytosanitaires nocifs pour l’environnement.

Cette année le gestionnaire nous présente un plan d’action pour la préservation de la biodiversité sur le golf, mené avec le partenariat scientifique de la LPO et nous nous en félicitons.

Ce plan d’action propose entre autres la protection du jonc fleuri, espèce protégée comme vous le savez, qui avait été malmenée par le désherbage chimique du golf  les années précédentes, comme l’avaient constaté les gardiens de la réserve naturelle de Bruges voisine.

D’autres actions préconisées par la LPO sont intéressantes comme la mise en place de zones de prairie et de zones de friche en libre évolution entre les parcours et les boisements qui permettront d’héberger de nombreuses espèces auxquelles ils procureront nourriture et abris.

Nous souhaitons aujourd’hui attirer tout particulièrement votre attention sur la priorité de gestion numéro 4 qui est de « réduire l’usage des produits phytosanitaires par l’utilisation autant que possible de méthodes alternatives ». Pour l’instant, et on le constate en lisant le compte rendu détaillé des charges du gestionnaire, les achats de produits phytosanitaires et d’engrais sont en augmentation en 2013 par rapport à 2012 de + 13% et notamment la ligne « achats phytosanitaires » qui est passée de 2223€ en 2012 à 25 082€, soit multipliée par 10 !

A l’heure où la ville de Bordeaux se targue d’être passée au zéro phyto, nous émettons le souhait qu’elle en demande autant à ses délégataires de service public et nous veillerons attentivement à ce que la ligne budgétaire d’achats de produits phytosanitaires diminue considérablement l’an prochain et les années à venir.

 

[1] le CR exhaustif est réalisé lors de la réception du procès-verbal du CM, voté au CM suivant.

Revue de presse du 30/09 (où mention du groupe des élu-es écologistes) :

http://www.sudouest.fr/2014/09/30/un-parking-dans-le-viseur-1687511-2780.php

http://bordeaux7.com/bordeaux-actu/49-actu/12513-bordeaux-conseil-municipal-

http://rue89bordeaux.com/2014/09/alain-juppe-entrouvre-porte-au-budget-participatif/  

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