EELV Béarn – Europe Ecologie Les Verts Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Aquitaine Tue, 24 Apr 2018 09:51:43 +0200 fr-FR hourly 1 Béarn : Pour un département solidaire, écologique et démocratique https://aquitaine.eelv.fr/2015/02/22/bearn-pour-un-departement-solidaire-ecologique-et-democratique/ Sun, 22 Feb 2015 12:32:54 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=10263 La liste des candidats pour les 15 circonscriptions du Béarn « Pour un département solidaire, écologique et démocratique » dans le cadre de l’accord EELV Béarn – Front de Gauche pour les élections départementales de mars 2015 : ...]]>

La liste des candidats pour les 15 circonscriptions du Béarn « Pour un département solidaire, écologique et démocratique » dans le cadre de l’accord EELV Béarn – Front de Gauche pour les élections départementales de mars 2015 :

Artix et Pays de Soubestre (2) ; ARTIX

- Jean-François Baby
- Christine Freyssinier
- Damien Lalaude
- Emilie Commarieu

Billère et Coteaux de Jurançon (8) ; BILLERE

- Georges Portugal
- Jacqueline Pelaroque
- Adrien Rome
- Pierrette Laloux

Le Coeur de Béarn (9) ; MOURENX

- Marc Cabello
- Sylviane Mazéas-Dolorea
- Saturnin Garcia
- Paule Lanta

Lescar, Gave et Terres du Pont- Long (11) ; LONS

- Michel Aguer
- Mireille Bonhomme
- Guillaume Reyna-Sanchez
- Thalia Denape

Oloron- Sainte- Marie- 1 (14) ; OLORON –SAINTE- MARIE

- Robert Bareille
- Martine Bonnave
- Ramuntcho Tellechea
- Maryse Darsonville

Oloron- Sainte- Marie- 2 (15) ; OLORON –SAINTE- MARIE

- Raymond Villalba
- Anne Saouter
- Antony Munoz
- Nathalie Riviere

Orthez et Terres des Gaves et du Sel (16) ; ORTHEZ

- Eric Delteil
- Patricia Pehau
- Guy Piovesana
- Catherine Delebarre

Ouzom, Gave et Rives du Neez (17) ; NAY

- Daniel Labouret
- Isabelle Larrouy
- Yves Faure
- Béatrice Lemanceau

Pau- 1 (18) ; PAU

- Frédéric Scibor
- Danielle Raucoules
- Stéphane Béroud
- Claire Reyna-Sanchez

Pau- 2 (19) ; PAU

- Jean-louis Wichegrod
- Claire Rey
- Bernard Moureu
- Catherine Gesquière- Burban

Pau- 3 (20) ; PAU

- Jean François Blanco
- Laetitia Larrouy- Castera
- Ivan Lanta
- Marie- Paule Tallon- Ferrer

Pau- 4 (21) ; PAU

- Richard Cavalié
- Eurydice Bled
- Eric Frasca
- Marie Paule Lavergne

Pays de Morlaàs et du Montanérès (23) ; MORLAAS

- Michel Chevalier
- Héléna Timmer-Blanchard
- Patrick Arroyo
- Sylvie Hourcade

Terres des Luys et Coteaux du Vic- Bilh (25) ; SERRES- CASTET

- Jean-Claude Marcou- Soulé
- Claudine Bonhomme
- Georges Bouilly
- Isabelle Sargeni- Chetaud

Vallées de l’Ousse et du Lagoin (27). PONTACQ

- Joël Yan
- Anne Ganchou
- Georges Lamazou
- Fabienne Montier

Programme Pour un département solidaire, écologique et démocratique

 

Parmi les conseillers généraux, on ne compte pas moins de 115 sénateurs auxquels s’ajoutent 105 députés. Ce cumul de mandats amène-t-il plus de proximité entre l’élu et le citoyen? On peut sérieusement en douter.

Les électeurs vont donc voter pour désigner leurs Conseillers Départementaux qui remplaceront les actuels Conseillers Généraux. Cette élection est capitale: en effet, dans les prochaines années, les compétences des départements vont être réparties sur d’autres collectivités.

Or, la première compétence du Conseil Départemental étant l’action sociale et la solidarité, les Conseillers Départementaux devront accompagner la réforme des institutions en veillant bien à conserver l’importance et l’efficacité de la distribution des aides aux plus démunis tout en la développant.

 

LES SOLIDARITÉS

Soutien affirmé à la société civile et aux associations
Nous souhaitons sortir de la logique du financement uniquement au projet pour prendre en compte les besoins en fonctionnement d’activités essentielles à la vie des territoires.

Les départements doivent s’adapter aux handicaps et non l’inverse
Le handicap est désormais défini à partir de la prise en compte de la vie de la personne qui doit pouvoir accéder aux dispositifs de droit commun, quel que soit son âge : accès à l’éducation et à la formation, à l’emploi, au logement, aux loisirs et aux sports, à la culture, à l’information, aux soins, à la mobilité, aux instances de la société civile et civique.

Initier une politique innovante en direction des personnes âgées
Il revient aux collectivités territoriales de mettre en place les politiques de prévention qui ne se limitent pas à la santé mais nécessitent une action forte en termes d’adaptation des
équipements, des logements et des services aux personnes en perte d’autonomie.
Il faut favoriser le lien intergénérationnel, lui-même au centre des politiques sociales et d’insertion.

Développons l’économie d’abord sociale et solidaire
L’économie sociale et solidaire est une autre façon de concevoir l’économie ! Elle représente 10 % d’un PIB qui stagne, 440 000 emplois créés en 10 ans, c’est l’économie de l’avenir ! Il faut développer un réseau et lancer un appel à projet annuel favorisant l’insertion des allocataires du RSA ou des jeunes éloignés de l’emploi, le soutien aux initiatives locales. En complément, il faut réserver dans les marchés publics une partie du temps de travail aux personnes les plus éloignées de l’emploi.

Améliorer le service à la personne
Il nous semble essentiel de développer des services à la personne socialement utiles et créateurs d’emplois de qualité. Il convient de soutenir prioritairement les structures prestataires à but non lucratif qui s’engagent dans un réel processus de qualification, de professionnalisation et d’amélioration des conditions de travail et d’emploi.
Il faut renforcer la prise en charge des victimes de violence conjugale en assurant le maintien à domicile des femmes victimes de violence lorsqu’elle le souhaitent, en créant des logements-relais.

Une politique de l’enfance pour bien grandir
Élaborer un projet de territoire pour l’enfance auquel collaborent l’État, la CAF et les communes. Développons les places d’accueil collectif pour les jeunes enfants, sans pour autant négliger les assistantes maternelles et leur rôle fondamental, en garantissant la mixité sociale et l’accès des enfants en situation de pauvreté, puisque chaque établissement accueillera une proportion d’enfants vivant sous le seuil de pauvreté. Pour une meilleure santé des enfants nous favoriserons : alimentation biologique, utilisation de produits de soin biologiques, contrôle de la pollution de l’air… Nous soutiendrons les crèches associatives et coopératives, ainsi que les crèches aux horaires décalés.

Un budget participatif pour l’éducation dans les collèges
Mettre en place un budget participatif géré par tous les acteurs (collégiens, personnels, parents d’élèves, élus locaux, associations) qui porterait à la fois sur les bâtiments, la vie interne et la vie du quartier, pour renforcer l’inclusion et la réussite éducative des collégiennes et des collégiens. Lancer un Plan d’économie d’énergie dans les bâtiments scolaires.
Développer la restauration en circuits courts dans les collèges, de structuration des filières locales et régionales et l’apprentissage d’une consommation de saison et moins tournée vers la viande.
Développer la mobilité propre des collégiennes et des collégiens.

Un logement de qualité pour tous
Construire des logements sociaux en Bâtiment Basse Consommation (BBC), ils doivent être adaptés en cas de perte d’autonomie, et en partie au handicap. Dans l’habitat ancien, un programme de rénovation volontariste, en particulier d’isolation thermique, permettra de réduire les factures de chauffage.
Établir des chartes de prévention des expulsions pour la coordination de l’ensemble des acteurs du logement pour éviter ces situations.
Il faut mettre en place des dispositifs de repérage des ménages en situation de précarité énergétique, leur fournir un accompagnement, une formation à la maîtrise des dépenses énergétiques, des
soutiens financiers pour une amélioration de l’habitat (pose de thermostat, isolation, etc.).

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Agriculture et aménagement du territoire
Orienter l’agriculture vers une agriculture paysanne, une agro-écologie, sobre et créatrice d’emplois. Mettre en place des « projets alimentaires territoriaux » instaurés par la loi d’avenir agricole, pour relocaliser la production, la transformation et la consommation alimentaires.
Il faut favoriser différentes formes d’appropriations collectives et progressives du foncier (soutien à l’acquisition de foncier via les SAFER (Sociétés d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) ou EPF (Établissement Public Foncier). Notons qu’il n’existe que 2 fermes « Terre de Liens » en Aquitaine et aucune dans les Pyrénées Atlantiques!
Mettre en place des dispositifs d’aide pour les agriculteurs voulant intégrer les GIEE (Groupements d’Intérêt Économique et Environnemental) prévus par la loi d’avenir agricole. Mettre en lien les productions du territoire avec la restauration scolaire, en facilitant les partenariats avec les producteurs locaux. Créer et multiplier les zones de tranquillité dans les espaces forestiers afin de reconstituer les chaînes de vie sauvage. Accompagner les collectivités dans la démarche “0 Phytos”, en anticipation de la Loi Labbé. Instaurer des mesures plus vigilantes pour la protection de l’eau.

De nouvelles pratiques économiques et solidaires qui participent à la transition écologique
Le département doit s’impliquer afin de développer les jardins partagés, la formation à la permaculture, la construction collective ou réhabilitation de logements avec et pour les sans-abris.
Soutenir les épiceries solidaires, les banques alimentaires, la création de filières de récupération et de don de produits alimentaires ou matériels non consommés ; Favoriser l’émergence de monnaies locales pour une consommation locale et le développement de l’emploi durable.

Infrastructures
Les participations financières du Département en terme d’infrastructures seront systématiquement gagées par des avancées réelles en matière de développement durable. Cela condamne les projets tels que la voie rapide Pau-Oloron et favorise celui de la poursuite de la voie ferrée Pau-Canfranc. Dans ce domaine, nos propositions vont vers l’aménagement et la sécurisation de la RN 134 entre Pau et Oloron Sainte-Marie, une plus grande fréquence des trains express régionaux (TER ).

Gestion des déchets
Développer le soutien aux créations de ressourceries, recycleries et toute initiative visant à économiser les ressources. Encourager les pratiques vertueuses en développant un réseau d’ambassadeurs du tri, rémunérés, actifs dans les communes, les déchetteries…
Développer le tri à la source en proposant des informations plus claires et en fournissant plus de bacs individuels de points de compostage en jardins publics, écoles ou immeubles. S’assurer de la mise en place de consignes des bouteilles en verre dans les cafés, hôtels, restaurants.
Soutenir l’implantation de poulaillers individuels ou collectifs qui permettent une baisse de 35 % de collecte d’ordures ménagères.

Économiser l’énergie et à préserver le climat
Mettre en oeuvre des normes BBC devenues obligatoires dans les nouvelles constructions.

Promouvoir une filière bois au niveau départemental. Inscrire l’action départementale dans le cadre du SRCAE (Schéma Régional Climat Air et Énergie) en soutien à la mise en place des
nouveaux plans climat air énergie territoriaux au niveau des intercommunalités, notamment en milieu rural.
Création de SEM départementales de soutien au développement des énergies renouvelables (géothermie, biomasse, solaire, éolien).

Égalité des territoires
La coordination des transports au niveau régional est de nature à assurer un meilleur maillage des transports et à garantir l’égalité d’accès aux transports.
Une taxe sur l’urbanisation des terres agricoles à hauteur de 50 % du montant du prix de
vente du foncier agricole à l’achat. La moitié de cette taxe sera affectée à un fonds régional
pour la reconversion des friches industrielles et commerciales, l’autre moitié à un fonds
régional pour des acquisitions foncières en faveur de l’installation d’agriculteurs biologiques.
L’aide aux transports innovants (taxis collectifs et covoiturage) et à l’équipement des
collectivités en véhicules moins polluants, mieux adaptés aux besoins locaux et à une
plus grande fréquence.

NOUVELLES PRATIQUES DÉMOCRATIQUES ET CITOYENNES


Vers plus de démocratie et de participation citoyenne

Il est primordial de placer le citoyen au cœur des réformes pour une gouvernance participative de proximité.
Nous proposons d’instaurer le droit d’interpellation des citoyens vers le conseil départemental, le droit de référendum d’initiative locale, la simplification des procédures.
Les élu-es de l’accord EELV Béarn – Front de Gauche s’engagent par ailleurs à présenter chaque année un bilan de mandat.
Nous respecterons avec force le non-cumul des mandats et la transparence, considérant que cela apportera beaucoup plus de proximité avec les citoyens et que cela fera de ceux que vous élirez vos vrais représentants.

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La violence, parlons-en ! https://aquitaine.eelv.fr/2014/11/04/la-violence-parlons-en/ Tue, 04 Nov 2014 13:55:27 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9865 Quand, aux Forges d’Abel, dans les années 90, nous luttions contre une politique qui ouvrait la voie aux lourds camions des multinationales de l’axe E7, nous avions en face de nous une compagnie de CRS qui nous arrosait de grenades lacrymogènes. Un camion de cette escouade préfectorale avait un jour foncé vers nous et un de nos camarades étendu sur la route était miraculeusement passé intact sous cet engin « de service d’ordre ».

Nous luttions pour sauvegarder la vallée d’Aspe, sa merveilleuse nature, pour le retour du train, pour plus de justice sociale et de culture. De quel côté était la violence?

Nous estimons que la casse de vitrines de commerçants et d’installations publiques est contraire au sens de notre combat et au rassemblement pour sa réussite. Mais au moment où la misère grandit en France et dans le monde en même temps que des fortunes scandaleuses, et malgré les avancées formidables de la science, il n’est pas surprenant que les citoyens, notamment les jeunes, se révoltent contre une société où l’injustice sociale provocatrice est la pire des violences.

La légalité humaine n’est pas du côté de ceux qui ont tué Rémi Fraisse. Elle est du côté de ceux qui luttent pour le changement.

André CAZETIEN, maire honoraire de Mourenx

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Béarn : Et si la Gauche était morte le 29 mai 2005 ? https://aquitaine.eelv.fr/2014/09/08/bearn-et-si-la-gauche-etait-morte-le-29-mai-2005/ Mon, 08 Sep 2014 13:59:12 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9873 Le troisième remaniement gouvernemental du quinquennat de François Hollande marquera à jamais l’histoire de la cinquième République. Tant dans le fond que dans la forme, rarement pouvoir n’a donné une telle image d’impuissance dans notre histoire politique moderne, rarement classe politique n’a semblé aussi éloignée des urgences de la nation, et surtout, jamais la Gauche n’a semblé autant incapable de se rassembler pour œuvrer ensemble dans l’intérêt collectif, et il est même légitime de se poser la question de l’existence de la Gauche gouvernementale en France.

La Gauche française n’est-elle pas morte le 29 mai 2005 ? Le référendum sur le Traité Constitutionnel Européen a mis en évidence les clivages, voire les fractures de cet espace politique hétéroclite certes, marqué historiquement et culturellement par un appel incessant au débat, mais qui savait se retrouver le temps de la gouvernance, le temps de réformes, le temps de l’action au service du pays.

Pour des raisons parfois idéologiques, parfois tactiques, une frange de la Gauche a transformé la question des institutions et de la construction de l’Europe-Etat en un défouloir anti-mondialisation et anti-libéralisme. Le libéralisme et la violence du capitalisme financier ne sont pas morts le 29 mai 2005 au soir. Bien au contraire. Ils en sont sortis vainqueurs. L’ébauche d’une gouvernance politique, sociale et économique commune enterrée, la finance n’a eu de cesse de se nourrir des égoïsmes pour contraindre les États et les Hommes.

La conséquence politique immédiate du vote du 29 mai fut un schisme au sein du Parti Socialiste et au sein des Verts, entre les militants du oui et ceux du non. Deux camps quasi-irréconciliables. Avec le oui et le non, ce furent deux visions de l’Europe incompatibles qui s’exprimaient, une vision supranationale et une vision nationaliste. Ce furent également deux conceptions de l’exercice du pouvoir qui s’opposaient : Gauche sociale-démocrate compatible avec une économie libérale globalisée, face à une Gauche de la Gauche désormais déterminée, sure de son poids électoral et qui a su surfer sur les vagues des crises et des scandales qui secouent l’économie mondiale depuis 2008, sur celles de l’immoralité du capitalisme et des capitalistes.

Le puzzle de la Gauche impossible à rassembler, le 29 mai 2005 a fait place en 2007 à la gouvernance de Nicolas Sarkozy et à l’expression d’une droite décomplexée face aux questions sociales. La présidentielle de 2012 fut davantage la défaite du sortant et le rejet d’une certaine pratique du pouvoir que la victoire d’une idéologie et d’un projet de société cohérent. En deux ans, deux Premiers Ministres et à ce jour quatre gouvernements différents, la Gauche au pouvoir n’a semble-t-il pas encore choisi son cap, sa feuille de route. Certains observateurs pointaient dès le 7 mai 2012 les incompatibilités entre les sensibilités qui formaient la majorité présidentielle. Les interrogations étaient légitimes.

La Parti Socialiste a une grande responsabilité dans l’état des lieux dressé précédemment : sa pratique hégémonique du pouvoir, sa propension à ne considérer les autres forces politiques de Gauche que comme des supplétifs ou des concurrents dérangeants l’a isolé, éloigné de la base électorale, des écologistes et de la Gauche radicale, rendant les accords et rassemblements de plus en plus souvent impossibles. Plus grave encore, en son sein même, le parti n’a jamais cessé d’être un agglomérat d’officines au service d’intérêts personnels. Des clans rassemblés autours de leurs chefs, et l’épisode Montebourg est le point d’orgue de ce concert des égos.
Les écologistes ont leur part de responsabilité également : la tactique électoraliste et les intérêts de quelques leaders semblent occuper davantage d’espace dans leurs débats que l’urgence de sauver la planète.

L’extrême Gauche a clairement fixé son cap : ne pas partager la responsabilité du pouvoir à grande échelle, mais rester cependant l’allié historique et fidèle du PS, enlisée dans une dénonciation stérile des injustices, un rejet de la construction européenne et un certain déni des réalités économiques. L’extrême Gauche chasse sur les mêmes terres électorales que le FN, les terres du rejet d’un destin commun universel, et sans proposer de projet crédible qui aurait la moindre chance de triompher.

L’épisode du remaniement a également permis de mettre en exergue des comportements de politiciens indécents. Il fut un temps où servir l’intérêt du pays était la vocation affichée et certains députés devaient rester des heures près de leur téléphone espérant être appelé, être élu. On a pu mesurer au fil des tweets et des dépêches d’agences la difficulté qu’eurent François Hollande et Manuel Valls à constituer une équipe de 16 ministres et 17 secrétaires d’État le 26 août 2014. Au sein même de leur propre parti des refus ont été exprimés publiquement. La plupart pour des raisons de stratégie interne, de conquête, de pouvoir.

Le « Non » des écologistes est lui aussi dicté par des intérêts boutiquiers. Le « Oui » du PRG serait presque anecdotique si son Président n’avait pas rendu public les tenants du deal avec le Premier Ministre : ne pas toucher aux cantons et aux fonds de commerces juteux que sont les Conseils Généraux.

A l’heure où le monde change, où l’avenir exige un effort collectif pour construire un projet de société nouveau, tenant compte de l’évolution du monde, de la démographie, de la rareté des ressources naturelles, à l’heure où il faut fonder une nouvelle économie, inventer un nouveau modèle social, au moment de ce chapitre de l’histoire de l’humanité où l’urgence devrait à elle seule mobiliser les énergies, les envies de changer le monde, la gauche française préfère régler ses comptes entre elle, attendre l’échec des uns ou des autres.

Le Gouvernement saura-t-il trouver au cours des trois prochaines années des réponses aux nombreux défis qui se présentent à lui ? Quelle sera la suite électorale de cet épisode inédit de notre République ? Une force de Gauche sera-t-elle encore en mesure de proposer un projet de société crédible et cohérent aux français au-delà de 2017 ?

Yves Freyssinier & Eurydice Bled
Porte-paroles d’EELV Béarn

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Ségolène Royale sur l’ours : méconnaissance grave du sujet et démagogie de bas étage ! https://aquitaine.eelv.fr/2014/07/22/segolene-royale-sur-lours-meconnaissance-grave-du-sujet-et-demagogie-de-bas-etage/ Tue, 22 Jul 2014 13:40:30 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=8963 La communication de Ségolène Royale pour justifier sa décision de s’opposer à la réintroduction d’un ours dans le massif pyrénéen est surprenante en termes de méconnaissance du sujet. Affirmer que le massif pyrénéen ne permet pas d’accueillir des ours alors que le Museum d’Histoire Naturelle dit l’inverse laisse sans voix. Nous ne prendrons même pas la peine de commenter le volet populiste et démagogique, dans le sauvetage de la nation et du pastoralisme. ...]]>

La communication de Ségolène Royale pour justifier sa décision de s’opposer à la réintroduction d’un ours dans le massif pyrénéen est surprenante en termes de méconnaissance du sujet. Affirmer que le massif pyrénéen ne permet pas d’accueillir des ours alors que le Museum d’Histoire Naturelle dit l’inverse laisse sans voix. Nous ne prendrons même pas la peine de commenter le volet populiste et démagogique, dans le sauvetage de la nation et du pastoralisme.

Cette décision fait suite à une précédente qui autorisait les préfets de certains départements à signer des arrêtés autorisant la chasse au loup. Toujours le même argumentaire de la sauvegarde de l’agriculture en danger. Arrêtés régulièrement annulés par les tribunaux de la République.

Ces décisions nous amènent à exprimer les réflexions suivantes :

1°) notre pays est profondément malade et notre société semble aujourd’hui dans l’incapacité d’évoluer; La cohabitation entre l’activité humaine et le milieu naturel est possible dans tous les pays environnants mais pas chez nous ; la France est décidément un pays d’exception qui sert des intérêts catégoriels et subit le lobbying de certaines minorités au détriment de l’intérêt général

2°) le pastoralisme, et plus largement l’agriculture, seront condamnés tant qu’ils chercheront des coupables et non des solutions à leurs problèmes. Il faut arrêter de chercher toujours et encore des causes exogènes à leurs difficultés économiques. La politique du bouc émissaire est la traduction d’une grande impuissance.

Quand un ministre dit « c’est la faute des ours ou des loups », c’est la même démarche que celle de Marine Le Pen qui dit « c’est la faute aux étrangers ». Quand il n’y aura plus d’ours, de loups, de rapaces, quand la biodiversité sera définitivement atteinte, et que les problèmes structurels de certaines formes d’agriculture persisteront, ce sera de la faute à qui ?

Yves FREYSSINIER, Porte Parole d’EELV Béarn

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Le Pays du Béarn https://aquitaine.eelv.fr/2014/07/22/le-pays-du-bearn/ Tue, 22 Jul 2014 10:24:02 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=8958 http://bearn.eelv.fr/?p=2345 ...]]>

Le Pays du Béarn

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Quelle vision politique pour le Piémont Oloronais d’ici à 2030 en considérant la raréfaction des énergies fossiles et le changement climatique ? https://aquitaine.eelv.fr/2014/07/20/quelle-vision-politique-pour-le-piemont-oloronais-dici-a-2030-en-considerant-la-rarefaction-des-energies-fossiles-et-le-changement-climatique-2/ Sun, 20 Jul 2014 14:08:07 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9882 à l'initiative de l'association \"Oloron en Transition\", un débat a eu lieu le 16 juillet dernier autour du Haut-Béarn en 2030 en considérant la raréfaction des énergies fossiles et le changement climatique. ...]]>

à l’initiative de l’association « Oloron en Transition« , un débat a eu lieu le 16 juillet dernier autour du Haut-Béarn en 2030 en considérant la raréfaction des énergies fossiles et le changement climatique.

étaient invités à présenter leur vision en 10 minutes, des représentants locaux de différents partis politiques :
CNIP, Jacques Naya ;  EELV,  Cédric Laprun ; Parti de Gauche, François Maniere ; PS, Bernard Uthurry ; NPA, Miele Thomas ; UMP, Pierre Boeuf.

Retrouvez quelques photos et l’intégralité des interventions des représentants politiques sur le site de Radio Oloron

Ci-dessous le texte de l’intervention de Cédric Laprun,  co-porte-parole d’EELV Béarn
Pour paraphraser Martin Rieussec, je dirai que je vois un avenir prospère pour le Piémont oloronais, le Haut-Béarn et le Béarn.
Pour cela, il va falloir changer nos façons de faire, nos façons d’être et surtout, nos façons de penser.
Tout ne se fera pas en un jour, mais nous sommes réunis ce soir pour ouvrir le champ des possibles.
Vous verrez au cours de cette soirée que nous sommes quasiment tous d’accord sur les constats, et souvent, sur les perspectives.
Mais nos carcans idéologiques empêchent la majorité d’entre nous d’aller dans le sens de ces perspectives.
Je ne parlerais pas de tous les « dossiers » qui pourraient être évoqués ce soir, dix minutes sont évidemment trop courtes et je voudrais surtout insister sur la transition énergétique et sur la démocratie.

En préambule et très rapidement, 2 dossiers emblématiques de notre Haut-Béarn
L’agriculture : nous savons tous que nous vivons dans un pays de cocagne. Malgré, parfois, un certain fond conservateur, et malgré parfois la mauvaise image de « mon » parti dans le syndicat majoritaire agricole, je sais les paysans béarnais prêts à passer le cap d’une agriculture différente, plus proche des consommateurs et plus respectueuse de l’environnement.
J’en veux pour preuve le véritable pôle « agriculture de proximité, circuits courts, vente directe et agri-tourisme » de la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques, avec une 10aine de techniciens (alors qu’il y a 10 ans, quand j’y travaillais, nous n’étions que 1,5).
J’en veux pour preuve le développement de l’agriculture bio dans le département
(un sujet que je connais bien : un quart des surfaces exploitées par les vignerons indépendants du Jurançon sont certifiées (ou en conversion) « agriculture biologique »).
J’en veux pour preuve encore que la moitié des JA s’installant dans le département, s’installe avec un mode de commercialisation en vente directe.
Enfin, j’en veux encore pour preuve les installations hors cadre familial (même si le chemin est souvent difficile) qui souvent, innovent, expérimentent, inventent.
Même si çà ne va pas assez vite pour certains, je sais que nous sommes sur la bonne voie, reste à la jeune génération à « prendre » le pouvoir dans les syndicats et les instances professionnelles ou à inventer une nouvelle représentativité.
Reste enfin à l’ensemble de la profession agricole à reprendre le pouvoir dans leurs coopératives qui se diversifient, parfois à outrance, en s’éloignant de leurs activités originelles, au mépris de leurs adhérents (on l’a vu avec l’affaire Lur Berri – Spanghero).

Les transports
Malgré la place laissée à de nouvelles autoroutes parfaitement inutiles, je me réjouis que le gouvernement ait repris les préconisations du rapport sur les grands projets d’infrastructures.
Oui, il faut en priorité moderniser les voies existantes.
L’actualité récente (à Brétiggny sur orge et à Saintes ce matin) nous donne raison : il faut investir massivement dans l’amélioration du matériel roulant et dans les voies ferrées existantes.
Localement, la mise à niveau de Bordeaux-Pau pourra nous faire gagner 30 minutes ; la rénovation de Toulouse-Bayonne, voie en déshérence depuis trop longtemps, est une autre priorité.
Oui au cadencement entre Pau et Oloron et oui, à la réouverture de la Bedous-Canfranc
Nous ne pourrons limiter les déplacements en véhicule individuel qu’en proposant des modes de déplacements alternatifs et collectifs les plus performants possible.
Quant à la Pau-Oloron, je ne reviendrai pas sur ce dossier qui obnubile le Béarn depuis trop longtemps
Personne ne sera étonné de m’entendre dire qu’elle existe déjà, et que c’est la nationale 134.
Améliorons la RN 134 et souvenons-nous de cet avis de la Cour des comptes « le développement socio-économique par les infrastructures relève plus du slogan que de la réalité »
La transition énergétique.
Très rapidement sur le nucléaire, sujet d’actualité : le mythe de l’énergie pas chère grâce au nucléaire est dénoncé par les écologistes de tout poil depuis fort longtemps et voilà qu’enfin, politiques et médias semblent l’avoir compris.
Localement, des choses très simples peuvent être entreprises rapidement pour diminuer notre consommation d’énergie : étude énergétiques sur les bâtiments publics, nouveaux bâtiments à énergie positive, aide à l’isolation chez les particuliers etc etc
Selon les études, rien que cette partie pourrait créer des centaines de milliers d’emplois en France (Dernière en date : étude du CNRS : la transition écologique s’évalue à > de 600 000 emplois dans les transports-bâtiment).
J’insiste aussi sur le fait que si les collectivités et entreprises doivent diminuer leur consommation énergétique, nous devons, chacun individuellement y prendre notre part. (un clin d’oeil au mouvement Colibri)

Au-delà des actions, je voudrais insister sur la territorialisation de cette transition énergétique .
Je regrette qu’aucune intercommunalité béarnaise n’ait répondu à l’appel à projets lancés par la Région Aquitaine l’an dernier sur les territoires à énergie positive (les TEPOS)
Pourtant nous sommes bien placés en Haut-Béarn : hydroélectricité, solaire, filière bois énergie et méthanisation … pourrait permettre à notre pays d’être auto-suffisant en énergie .
Sur la méthanisation, une association s’est créée en Ossau « Pyrénergies » pour travailler sur cette thématique et inciter les paysans à se lancer dans cette production d’énergie, qui a terme, pourrait même permettre des compléments de
revenus.
La transition énergétique ne pourra se faire qu’à partir des territoires : la politique énergétique doit être décentralisée
Le récent débat national sur la transition énergétique a fait ressortir les grands axes de réflexion, résumés en quelques mots par le nouveau ministre de l’Ecologie Philippe Martin, le 8 juillet dernier : « La question du bouquet énergétique est
territoriale. Il faut clairement identifier les ressources des territoires. De fait, une forme d’autonomie énergétique des territoires est recherchée, sous contrôle de l’Etat pour garantir la solidarité nationale« .
A mon sens, la région doit être le chef de file en matière de planification et d’animation territoriale, via le schéma régional Climat-Air-Energie .
Le département pourrait, quant à lui, développer des capacités d’ingénierie au service des collectivités rurales à faibles moyens et dédier un service sur la précarité énergétique compte tenu de ses compétences sociales actuelles, et
évidemment en lien avec les intercommunalités qui gardent le contrôle des SCOT et PLU.
La démocratie
Nous devons changer de paradigme : la situation que nous vivons aujourd’hui n’est pas seulement une crise écologique majeure doublée d’une crise sociale et économique (que certains croient conjoncturelle) : cette crise globale que nous
traversons est un changement de monde
Antonio Gramsci : « La crise, c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître »

J’ai dit en préambule que, collectivement, nos façons de penser et nos carcans idéologiques nous empêchaient d’imaginer le monde de demain.
C’est pourquoi, il est urgent de rénover la vie politique française et renouveler le personnel politique en laissant une large place aux jeunes.
– cumul des mandats : pas de mandat national et exécutif local
(j’entends souvent l’argument fallacieux « un député doit rester en prise avec la réalité de terrain ») : il suffit pour cela d’être simple conseiller municipal ou bénévole actif dans une association sociale, environnementale, sportive ou culturelle, et la réalité du terrain, le député la vivra pleinement.
Mais pas, non plus, de cumul maire (d’une grosse commune) et président ou vice-président de région ou de département
– Mais aussi cumul dans le temps : je suis pour la stricte limitation à 2 mandats consécutifs.
– Élection au suffrage universel des conseillers communautaires dans les intercommunalités (la réforme pour les prochaines municipales va dans le bon sens).

A EELV, nous disons qu’il faut en finir avec le centralisme à la française.
L’Etat doit être là pour garantir la solidarité nationale, mais il faut donner le droit à l’expérimentation, aux Régions notamment.
A terme, il faudra une véritable République décentralisée (et nous avons vu qu’en matière de transition énergétique, ce sont les collectivités locales qui auront la main pour imaginer l’avenir).
On peut imaginer cette nouvelle décentralisation sous plusieurs formes : des régions plus grandes (Aquitaine + MP), des euro-régions (notion de Coeur des Pyrénées et Pays Basque),
Est-ce que cela impliquera la disparition des départements ?
Je crois à une Europe des Régions avec une direction de l’Europe élue par les citoyens et pas cooptés après on ne sait quel conciliabule.
Pour finir, j’évoquerai la place des citoyens dans les affaires locales.
Selon une enquête IFOP parue en juin, 12,5% de Français sont engagés dans la vie associative (+14% en 3 ans). Ce n’est pas que le gentil côté boy-scout qui apparaît là, mais la vitalité de la société civile.
Les partis politiques traditionnels se délitent d’une certaine façon, mais je vois partout ailleurs un mouvement inverse : souvent brouillon et multiforme, il invente l’avenir de notre « vivre ensemble ».
Ils ne correspondent pas aux clivages politiques que nous connaissons, mais ces associations, ces expérimentations, ces alternatives, ces cercles de débat font l’inventaire du possible et du souhaitable. Ils ont le goût de l’avenir. Sachons les écouter et les entendre.
Les élections municipales approchent et j’espère enfin entendre des candidats sur la place donnée aux forces vives de nos communes. J’espère entendre parler commissions extra-municipales, groupes d’actions municipales, démocratie
participative locale ….
Mais plus qu’en entendre parler jusqu’en mars, et parce que je crois à l’intelligence collective, j’espère que çà sera une réalité et qu’en 2030, nous nous retrouverons ici pour dire que oui, au niveau local, élus, associations, professionnels et citoyens peuvent co-élaborer des projets et co-gérer des actions communales ou intercommunales
Cédric Laprun

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Le Pays du Béarn https://aquitaine.eelv.fr/2014/07/11/le-pays-du-bearn-2/ Fri, 11 Jul 2014 14:00:42 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9875 François Bayrou, maire de Pau, affirme son idée du \"Pays du Béarn\". Une réflexion collective et publique à ce sujet, est, selon nous, une bonne chose. La présente déclaration veut y participer. A nos yeux d'écologistes, l'affirmation de la personnalité d'un Pays du Béarn à côté d'un remarquable Pays Basque, doit contribuer à sa concrétisation et son épanouissement. ...]]>

François Bayrou, maire de Pau, affirme son idée du « Pays du Béarn ». Une réflexion collective et publique à ce sujet, est, selon nous, une bonne chose. La présente déclaration veut y participer. A nos yeux d’écologistes, l’affirmation de la personnalité d’un Pays du Béarn à côté d’un remarquable Pays Basque, doit contribuer à sa concrétisation et son épanouissement.

Sa montagne pyrénéenne avec sa faune, sa flore, ses gaves et ses humains, la langue gasconne et occitane et son bérêt, avec son terroir agricole, artisanal et industriel, avec son train d’Aquitaine en Aragon et d’Aragon en Aquitaine, demain, nous l’espérons avec son tourisme d’un très haut niveau, avec son histoire séculaire, ses combats pour la conquête de ses libertés, avec Pau sa capitale prestigieuse, tout cela fonde une appellation forte et attractive de « Pays de Béarn ».

Mais un Pays, qu’il soit Basque ou Béarnais, ou Breton, ne saurait exister, ni prospérer, en dehors de la conscience de son appartenance à une maison commune. Ce serait une erreur que de limiter notre horizon à des frontières théoriques fondées sur la langue ou le terroir ou le paysage. « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » a déclaré un ancien Président de la République.

« Je suis occitaniste et mondialiste. » a écrit Henri Lefebvre, philosophe marxiste connu dans le monde entier et enterré à Navarrenx. Le Pays Basque qui chante, danse et rayonne, mais aussi revendique, a eu récemment conscience, fortement, de son lien indissociable avec l’ensemble de l’espèce humaine et avec tout ce qui vit, lorsque aux dernières élections européennes, dans un très grand nombre de ses communes, autour de 20% de ses suffrages exprimés ont fait confiance à José Bové, adepte de la devise « Penser Globalement, Agir Localement ».

Pour le « Pays du Béarn » cela signifie qu’il faut et en urgence, faire un choix d’orientation économique, culturel et politique au profit du renouveau d’un train au service des populations d’Aquitaine et d’Aragon, en se détournant du trafic sans âme des sociétés multinationales et de ses camions perturbateurs et destructeurs.

Le XXIème siècle ne tolèrera pas les ambiguïtés. Chérir le Pays de Béarn et le Pays Basque sans voir l’état actuel du Monde et ne pas combattre pour en sortir, ne serait d’un pas insuffisant.

Eurydice Bled, ancienne élue paloise et tête de liste aux dernières élections municipales&
André Cazetien, maire honoraire de Mourenx, ville nouvelle et militant politique du Béarn

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Béarn : Le Train, pour une mondialisation sociale et progressiste https://aquitaine.eelv.fr/2014/04/30/bearn-le-train-pour-une-mondialisation-sociale-et-progressiste/ Wed, 30 Apr 2014 14:05:38 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9879 Le 18 juillet 1928 la ligne ferroviaire Pau-Canfranc-Saragosse était inaugurée en présence du Roi d'Espagne Alphonse XIII et de Gaston Doumergue, Président de la République Française. ...]]>

Le 18 juillet 1928 la ligne ferroviaire Pau-Canfranc-Saragosse était inaugurée en présence du Roi d’Espagne Alphonse XIII et de Gaston Doumergue, Président de la République Française.

Dans le numéro spécial « Numéro extraordinario » du journal hebdomadaire « El Pireneo Aragonesa »,

Miguel Allé Salvador, maire de Saragosse, célébrait ainsi l’évènement :
« La facile communication entre les deux grands peuples les unira davantage pour les hauts idéaux du travail et de la paix. »

Francisco Garcia, maire de Jaca déclarait :
« J’ai la certitude que cette date glorieuse sera le point de départ d’un Jaca neuf et moderne… si les hommes qui aujourd’hui unissent leurs destins complètent le bien que nous apporte la Nature. »

Et Alfred de Lassence, maire de Pau :
« Ce 18 juillet sera une grande date pour notre vie régionale et internationale, le point de départ d’une collaboration permanente : collaboration entre les collectivités locales, collaboration de savants et d’artistes, collaboration économique et intellectuelle… Aragon et Béarn démontreront que pour la paix du monde il ne faut pas cesser de se donner la main. Il faut collaborer pour le bien du progrès humain. »

Le 27 mars 1970, 42 ans plus tard, même pas la durée moyenne d’une vie humaine, le lien était rompu par un banal accident sur le pont de l’Estanquet en Vallée d’Aspe. Ce pont n’a pas été réparé. Cela fait 43 ans que ça dure. Les pouvoirs politiques qui se sont succédés n’ont pas voulu rétablir, entre nos deux pays, une magnifique liaison ferroviaire qui portait en elle le sens d’une vie plus étroite, plus intime, plus belle, plus en symbiose avec un destin plus heureux de l’humanité.

Cette réalisation, souvent grandiose à travers la montagne pyrénéenne, a été abandonnée par l’Homme alors qu’elle venait à peine de naître. C’est inouï, irresponsable et impardonnable. Car elle avait coûté un travail immense, une intelligence, un courage, une passion, un art hors du commun. Pendant ses vingt ans de percement et de traversée des Pyrénées, elle avait payé le prix de beaucoup de vies humaines.

On doit se poser la question : pourquoi un tel abandon?
L’explication a été donnée par la préférence accordée, quelques années plus tard, à la réalisation de la voir autoroutière internationale dite E7 et de son tunnel du Somport, attendus par les sociétés sans âme d’un commerce international en développement. Pour ces sociétés et leurs gouvernants, l’art du Viaduc d’Escot, de la Gare de Canfranc, et la peine de l’Homme, étaient bien secondaires.

Aujourd’hui un projet de remise en service de cette ligne ferroviaire est à l’ordre du jour. Un premier élément, d’Oloron à Bedous, avant Bedous – Canfranc, est financé, très heureusement, par le Conseil Régional d’Aquitaine. Il se heurte à l’opposition à l’origine de la Chambre du Commerce et de l’Industrie, et maintenant à l’opposition d’une toute récente association animée notamment par les habitants voisins de cette ligne. La raison donnée par cette opposition est que cela coûterait très cher pour le rétablissement d’une ligne qui ne serait pas utilisée. Ils commettent une erreur considérable. Ils situent le train dans le contexte d’une économie capitaliste chère aux sociétés multinationales et pour le commerce pesticidé de plus en plus contesté.

Le train pour le développement de nos territoires de proximité dans le cadre d’une Europe progressiste nouvelle, ce sera toute autre chose. Il alliera intimement l’économie et la culture. Il ne sera pas seulement question de fraises et d’automobiles, le train fera vivre aussi l’artisanat, le tourisme, le sport, nos langues, la beauté des viaducs et des pierres de taille, le souvenir des constructions et des visages d’autrefois. Le train avec ses wagons de voyageurs et de marchandises sera rempli de la vie plus saine, plus belle et plus responsable en Aquitaine et en Aragon.

En vérité, c’est une civilisation nouvelle et d’espérance en un avenir humain qu’il s’agit : le Train de Pau à Saragosse doit être rétabli, il y va de l’honneur de nos pays et des institutions Européennes.

Danièle IRIART & Eurydice BLED, pour le bureau EELV Béarn

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15 octobre – Gens du voyage : quelles responsabilités ? Catherine Grèze à Pau 🗓 🗺 https://aquitaine.eelv.fr/2013/10/09/15-octobre-gens-du-voyage-quelles-responsabilites-catherine-greze-a-pau/ Wed, 09 Oct 2013 14:55:47 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=7824

15 octobre – Gens du voyage : quelles responsabilités ? Catherine Grèze à Pau

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EELV Béarn interpelle Delphine Batho au sujet de l’ours https://aquitaine.eelv.fr/2013/01/15/eelv-bearn-interpelle-delphine-batho-au-sujet-de-lours/ Tue, 15 Jan 2013 19:54:44 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=5904

EELV Béarn interpelle Delphine Batho au sujet de l’ours

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