braud et saint louis – Europe Ecologie Les Verts Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Aquitaine Tue, 24 Apr 2018 09:51:43 +0200 fr-FR hourly 1 Plan Particulier d’Intervention : la ville de Blaye exclue du Blayais ! https://aquitaine.eelv.fr/2015/09/24/plan-particulier-dintervention-la-ville-de-blaye-exclue-du-blayais/ Thu, 24 Sep 2015 06:18:39 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=11203 23 septembre 2015 - Communiqué de presse Les présidents des groupes écologistes de Bordeaux et de Bordeaux Métropole, Pierre Hurmic   et Gérard Chausset  se  sont  entretenus  mardi  22  septembre  avec  le  directeur  de  cabinet  du Préfet  de  la  région Aquitaine dans le cadre de la seconde consultation publique relative à la révision du Plan Particulier d’Intervention ;PPI  du Centre Nucléaire de Production d’Electricité du Blayais. ...]]>

23 septembre 2015 – Communiqué de presse

Les présidents des groupes écologistes de Bordeaux et de Bordeaux Métropole, Pierre Hurmic   et Gérard Chausset  se  sont  entretenus  mardi  22  septembre  avec  le  directeur  de  cabinet  du Préfet  de  la  région Aquitaine dans le cadre de la seconde consultation publique relative à la révision du Plan Particulier d’Intervention ;PPI  du Centre Nucléaire de Production d’Electricité du Blayais.

Les élus écologistes ont tenu à rappeler les motions adoptées depuis le mois de novembre à leur initiative par plusieurs collectivités locales girondines dont la Métropole et la ville de Bordeaux [1] appelant à une extension du périmètre du PPI du Blayais à 80 kilomètres autour de l’installation nucléaire contre les 10 actuellement en vigueur.

Plus d’1,5 millions de personnes vivent aujourd’hui à moins de 80 kilomètres de la centrale du Blayais et pourraient ainsi bénéficier des mesures aujourd’hui réservées aux seuls habitants du périmètre de 10 kilomètres : mise à disposition à domicile de comprimés d’iode, informations circonstanciées sur les mesures de confinement ou d’évacuation, mobilisation anticipée des services d’Etat…

Bien sûr l’extension du périmètre de sécurité ne saurait être une réponse suffisante à l’obsolescence de cette centrale vieille de plus de 40 ans et à la nécessité de la fermer au plus vite. Mais elle contribuerait à développer la culture du risque chez les citoyens et dans les administrations et à les préparer aux situations d’urgence afin que les conséquences d’un éventuel accident soient les moins catastrophiques possibles.

Formulant des propositions d’améliorations concrètes, nous avons insisté pour que le périmètre soit ainsi élargi et espérons une décision en ce sens. Si l’ajout de mesures post-accidentelles dans le PPI ou l’organisation à venir d’exercices d’urgence sont intéressants, le document ne nous satisfait pas en l’état. L’exclusion de la ville de Blaye du périmètre ridiculement étriqué du PPI de la centrale qui porte pourtant son nom est l’une des incohérences les plus flagrantes.

Nous souhaitons que l’intérêt nouveau porté par les collectivités mobilisées autour de cette demande aux côtés des citoyens et des associations [2] soit effectivement retenue dans la nouvelle version du PPI.

Les expériences tragiques de Tchernobyl et Fukushima le prouvent : la pollution radioactive ne saurait s’arrêter à la frontière des 10 kilomètres. Au Japon la zone directement impactée s’étendait à plus de 100 kilomètres autour de la centrale et à plus de 300 kilomètres en Ukraine, sans parler de la migration des particules poussées par les vents.

Les élu-e-s écologistes resteront vigilants quant aux suites données à ce dossier d’ici la fin du mois d’octobre, date à laquelle la version actualisée du PPI devrait être divulguée.

Pierre Hurmic, Président groupe des élu-e-s écologistes de la ville de Bordeaux

Gérard Chausset, Président groupe des élu-e-s écologistes de Bordeaux Métropole 

Notes :

[1] Bordeaux Métropole, Conseil Départemental de Gironde, villes de Bordeaux, Talence, Bègles, Floirac et Lormont – Voir     notamment     ici :     https://bordeaux.eelv.fr/elargissement-du-perimetre-du-plan-dintervention-de-la-centrale- nucleaire-du-blayais-le-voeu-des-ecologistes-est-vote-par-le-conseil-municipal-de-bordeaux/

[2] Voir la pétition initiée par Greenpeace Bordeaux :  http://bordeaux.greenpeace.fr/petition-extension-ppi-remise-au- directeur-de-cabinet-du-prefet-des-960-signatures/

 

 

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Elargissement du périmètre du plan d’intervention de la centrale nucléaire du Blayais : le vœu des écologistes est voté par le conseil municipal de Bordeaux https://aquitaine.eelv.fr/2014/11/24/elargissement-du-perimetre-du-plan-dintervention-de-la-centrale-nucleaire-du-blayais-le-voeu-des-ecologistes-est-vote-par-le-conseil-municipal-de-bordeaux/ Mon, 24 Nov 2014 19:32:27 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9396 Conseil municipal de Bordeaux du 24 novembre 2014 VOEU à l’initiative du groupe des élu-es écologistes voté à l'unanimité par le conseil municipal de Bordeaux (groupe FN absent excepté) ...]]>

Conseil municipal de Bordeaux du 24 novembre 2014

VOEU à l’initiative du groupe des élu-es écologistes voté à l’unanimité par le conseil municipal de Bordeaux (groupe FN absent excepté)

Extension du périmètre du Plan particulier d’intervention de la centrale nucléaire du Blayais

Si, il y a un peu plus de deux ans, le drame de Fukushima avait brutalement rappelé au monde que le nucléaire n’est pas et ne sera jamais une technologie dépourvue de risques, les événements survenus en France au cours de ces deux derniers mois l’ont encore confirmé : sur cette période, 19 vols de drones non expliqués ont été signalés au-dessus ou aux abords de 16 sites nucléaires différents situés sur le territoire français. Un survol a ainsi été signalé au-dessus de la centrale du Blayais le 13 octobre 2014.

Il est regrettable que ces événements n’aient donné lieu à aucune information officielle circonstanciée ni à aucune mesure politique de prévention.

Située à 45 kilomètres de la centrale nucléaire du Blayais, notre agglomération est particulièrement concernée par ce risque nucléaire.

Mise en service en 1981, cette centrale dispose depuis 1983 de quatre réacteurs de 900 MW qui sont refroidis par pompage d’eau dans la Garonne. Lors de la tempête de décembre 1999, cette centrale a été inondée, les vagues étant passées au-dessus des digues de protection jugées jusqu’alors suffisantes, ce qui a donné lieu à un incident de niveau 2 sur l’échelle INES.

En matière de sécurité, chaque site nucléaire doit être doté d’un Plan particulier d’intervention (PPI) guidant l’action d’urgence des pouvoirs publics pour la gestion d’une crise radiologique et/ou chimique. Ce document élaboré par le préfet est utilisé par l’ensemble des services avec comme premier objectif la mise en oeuvre d’actions de protection des populations.

Laissé à l’appréciation des pouvoirs publics locaux, le périmètre du Plan particulier d’intervention de la centrale du Blayais ne concerne aujourd’hui qu’un petit périmètre de 10 kilomètres de rayon.

A la lumière de la catastrophe de Fukushima qui a révélé des traces de contamination dans un rayon de 50km autour de la centrale, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (ANCCLI) s’accordent à penser qu’il faudrait, en France, relever le périmètre des PPI à 80km.

C’est la raison pour laquelle le 7 novembre dernier, l’ANCCLI a demandé officiellement une extension des zones concernées par les plans de secours à un périmètre d’un rayon de 80 kilomètres autour de chaque centrale nucléaire.

Un élargissement du périmètre du Plan particulier d’intervention du Blayais s’avère dès lors indispensable. Il est en effet de notre responsabilité d’élus d’anticiper et de prendre toutes les mesures pour garantir la sécurité des populations que nous représentons.

Dans ce contexte, le Conseil Municipal de la ville de Bordeaux, réuni le 24 novembre 2014, demande au Préfet de la Gironde :

l’extension du périmètre du Plan particulier d’intervention de la centrale du Blayais à un rayon de 80 kilomètres autour de cette installation.

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Inondations en Gironde : « Le niveau des crues pourrait dépasser celui de 1999 » : la centrale de Braud Saint Louis est elle en sécurité ? On peut en douter ! 🗺 https://aquitaine.eelv.fr/2014/01/31/inondations-en-gironde-le-niveau-des-crues-pourrait-depasser-celui-de-1999-la-centrale-de-braud-saint-louis-est-elle-en-securite-on-peut-en-douter/ Fri, 31 Jan 2014 13:23:20 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=8265 Communiqué de Presse EELV Aquitaine – 31 Janvier 2014 \"Une première perturbation abordera dès vendredi le littoral girondin avec des vents de sud-ouest tendant à se renforcer en soirée, accompagnés de fortes averses de pluie. La forte houle d'ouest attendue samedi et les vents forts dans la nuit de samedi à dimanche (rafales pouvant atteindre 120 km/h sur les côtes) peuvent conduire à des niveaux de crue assimilables à ceux de la tempête de 1999\", précise la préfecture. ...]]>

Communiqué de Presse EELV Aquitaine – 31 Janvier 2014

« Une première perturbation abordera dès vendredi le littoral girondin avec des vents de sud-ouest tendant à se renforcer en soirée, accompagnés de fortes averses de pluie. La forte houle d’ouest attendue samedi et les vents forts dans la nuit de samedi à dimanche (rafales pouvant atteindre 120 km/h sur les côtes) peuvent conduire à des niveaux de crue assimilables à ceux de la tempête de 1999« , précise la préfecture.

Les circonstances météorologiques sont similaires à celles qui ont conduit à frôler l’incident majeur à la centrale nucléaire de Braud Saint Louis.

En effet, le 27 décembre 1999 des vents violents produits par la tempête Martin provoquèrent une brusque montée des eaux de l’estuaire de la Gironde et l’inondation d’une partie de la centrale. Gonflées par une grande marée et poussées par des vents de plus de 140 km/h, les vagues ont franchi la digue qui devait protéger la centrale. La route d’accès à la centrale fut rendue impraticable. Une surtension sur le réseau électrique avait d’abord provoqué l’arrêt d’urgence de deux réacteurs (le 2 et le 4). Des débris charriés par la Gironde en crue vinrent obstruer une pompe de refroidissement du réacteur 1, qui se mit lui aussi en arrêt d’urgence. En sous-sol, les galeries techniques furent noyées par une eau boueuse qui envahit le bâtiment de stockage du combustible. Le réacteur perdit alors deux systèmes essentiels pour sa sûreté. Le local abritant les deux stations de pompage du circuit de refroidissement du réacteur 1 fut inondé.

Devant la gravité des événements, l’autorité de sûreté à Paris actionna pour la première fois la gestion nationale de crise … On frôla l’accident majeur et la tempête eut raison des protections du site électronucléaire : 90 millions de litres d’eau envahissent le site.

EELV Aquitaine voudrait bien croire  l’autorité de sûreté nucléaire, le préfet d’Aquitaine mais ce scénario n’est-il pas encore envisageable en 2014, soit 15 ans après ?

Les digues sont elles suffisantes ? (Les digues qui cernent les quatre réacteurs ont été renforcées et rehaussées à 8,30 m.).

Les stations de pompages et les groupes électrogènes de secours sont ils sécurisés ?

EELV Aquitaine déplore fortement que la route d’accès n’ait pas été relevée et soit toujours inondable ! Sa cote est à 4,50 m. Or l’accident de Marcoule, le 12/9/2011 (L’explosion d’un four sur l’installation nucléaire Centraco à Codolet dans le Gard, a fait un mort et quatre blessés) a bien montré que l’arrivée rapide des pompiers était cruciale en cas de sinistre. Que se passerait-il si un incendie se déclarait avec la route recouverte par deux mètres d’eau ? Le risque incendie a la particularité d’être permanent dans une installation industrielle. 

EELV rappelle que la sécurité totale n’existe pas et qu’un risque est toujours possible (naturel ou terroriste).

Europe Ecologie Les Verts Aquitaine demande la fermeture rapide de la Centrale du Blayais et a des propositions concrètes pour développer un mix énergétique 100% renouvelable d’ici 2030.

Clément Rossignol-Puech, Porte-Parole EELV Aquitaine
Dominique Blanchard, Porte-Parole EELV Aquitaine
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Petition : obtenir l’arrêt de l’utilisation du Mox et la fermeture de la centrale nucléaire de Braud St Louis https://aquitaine.eelv.fr/2013/07/18/petition-obtenir-larret-de-lutilisation-du-mox-et-la-fermeture-de-la-centrale-nucleaire-de-braud-st-louis/ https://aquitaine.eelv.fr/2013/07/18/petition-obtenir-larret-de-lutilisation-du-mox-et-la-fermeture-de-la-centrale-nucleaire-de-braud-st-louis/#comments Thu, 18 Jul 2013 13:51:22 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=7324 Le MOX est le combustible nucléaire le plus dangereux et le plus toxique, car à base de Plutonium. La centrale de Braud et Saint Louis située sur l'estuaire de la Gironde a été inondée lors de la tempête de décembre 1999, et avec ses réacteurs vieux de plus de 30 ans, elle est considérée comme très dangereuse..Malgré cela, le lobby nucléaire a réussi à convaincre le gouvernement d'autoriser la généralisation de l'usage du MOX dans cette centrale, comme à Fukushima. ...]]>

Le MOX est le combustible nucléaire le plus dangereux et le plus toxique, car à base de Plutonium.

La centrale de Braud et Saint Louis située sur l’estuaire de la Gironde a été inondée lors de la tempête de décembre 1999, et avec ses réacteurs vieux de plus de 30 ans, elle est considérée comme très dangereuse..Malgré cela, le lobby nucléaire a réussi à convaincre le gouvernement d’autoriser la généralisation de l’usage du MOX dans cette centrale, comme à Fukushima.

Cette décision complètement irresponsable est dictée par la volonté politique de soutenir AREVA, seul producteur de MOX, après que tous les autres pays y compris les Etats Unis y ait renoncé, afin de poursuivre le programme de construction des EPRs et réacteurs de 4° génération fonctionnant au Plutonium, tout cela sans aucun égard pour la sécurité des populations environnantes et même au-delà, en cas d’accident;.et sans aucune concertation avec les partenaires écologistes participant au gouvernement.

Le premier ministre, Jean Marc Ayrault et la ministre de l’environnement viennent de signer un arrêté autorisant la généralisation du combustible MOX à la centrale nucléaire de Braud St Louis, située à 40 km de Bordeaux. Considérant que cette décision est complètement irresponsable et fait courir des risque majeurs aux populations environnantes et au-delà, en cas d’accident,étant donné la toxicité de ce combustible, et la vétusté de la centrale :

Je signe la pétition de demande d’interdiction de l’utilisation du MOX à Braud et St Louis, l’abandon de la filière MOX, la fermeture de la centrale de Braud St Louis et l’arrêt de la construction des EPRs conçus pour fonctionner au MOX.

Signer la pétition sur Avaaz.org

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https://aquitaine.eelv.fr/2013/07/18/petition-obtenir-larret-de-lutilisation-du-mox-et-la-fermeture-de-la-centrale-nucleaire-de-braud-st-louis/feed/ 1
Un dernier anniversaire pour la centrale du Blayais https://aquitaine.eelv.fr/2013/05/12/un-dernier-anniversaire-pour-la-centrale-du-blayais-2/ Sun, 12 May 2013 16:50:46 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=9491 Début juin, la centrale du Blayais fêtera ses 32 ans. Comme chaque année, Europe Ecologie Les Verts Aquitaine manifestera pour demander que cet anniversaire soit vraiment le dernier. Mis en service en juin 1981, le réacteur n°1 est un des cinq plus vieux réacteurs de France. ...]]>

Début juin, la centrale du Blayais fêtera ses 32 ans. Comme chaque année, Europe Ecologie Les Verts Aquitaine manifestera pour demander que cet anniversaire soit vraiment le dernier. Mis en service en juin 1981, le réacteur n°1 est un des cinq plus vieux réacteurs de France.

En mars dernier, Greenpeace France a placé la centrale du Blayais dans la liste des installations nucléaires à fermer en priorité pour tenir la modeste promesse de François Hollande et faire passer la part du nucléaire de 75 à 50% d’ici 2025. EELV Aquitaine souhaite logiquement que les experts associatifs soient enfin écoutés et que notre région prenne une énergie d’avance!

Nous invitons donc tous les militants et les citoyens que le nucléaire inquiète à se rassembler :

Le dimanche 19 mai à partir de 10h30

Sur les quais de Pauillac (à proximité de la mairie)

 Depuis la tempête de 1999, nous savons que la Centrale du Blayais est dangereuse. Le réacteur n°1 avait été inondé … Le Médoc ne fut jamais si proche de Fukushima ! Depuis lors, avec un combustible composé à 30% de MOX, plus nocif et à radioactivité plus durable, ce même réacteur n°1 a continué de faire peser menace nucléaire sur la région.

En 2011, le moxage des réacteurs 3 et 4 a été proposé à l’enquête publique. Nous avons alors constaté que nous n’étions plus les seuls à exprimer des doutes : plusieurs municipalités ont refusé de délibérer et la commune de Pauillac a voté un vœu pour la fermeture de la Centrale du Blayais. Il est grand temps d’arrêter cette fuite en avant nucléaire et d’explorer d’autres solutions plus locales, plus économiques, plus démocratiques, plus respectueuses de l’environnement!

Europe Ecologie Les Verts Aquitaine milite pour que la sortie du nucléaire soit entamée le plus rapidement possible afin que les énergies renouvelables et la sobriété énergétique aient l’opportunité de prendre le relais en termes d’emplois et d’investissements recherche … Pourquoi ne pas commencer par la centrale du Blayais?

 

EELV Aquitaine milite pour une transition énergétique courageuse !

Depuis le mois de mars est lancé en Aquitaine le débat national sur la transition énergétique. Alors que des réunions publiques se préparent sur tous les territoires de notre région, les écologistes sont mobilisés pour rendre ce débat utile et éviter qu’il soit trop discret.

En effet, il y a en Aquitaine une véritable urgence énergétique. La centrale nucléaire du Blayais, qui a maintenant plus de trente ans, a prouvé sa dangerosité en 1999 et c’est dans le sud-ouest que la température a le plus augmenté au XXème siècle. A l’urgente sortie du nucléaire et au défi climatique s’ajoute la nécessaire conversion écologique de l’économie : l’isolation des bâtiments, la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables sont avant tout des gisements d’emplois non délocalisables à l’heure où le chômage bat des records.

Europe Ecologie Les Verts entend profiter du débat national pour la transition énergétique pour proposer des solutions concrètes à la crise écologique, économique et sociale actuelle. D’ici le mois de juillet, nous organiserons des réunions thématiques, des actions de terrains et prendrons des initiatives pour que la question énergétique soit vraiment mise à la portée des citoyens.

Notez bien ce prochain rendez-vous :

Le samedi 8 juin, Salle Mauriac à Talence (33) : EELV Aquitaine exposera, en présence de nombreux experts associatifs, industriels et politiques, la synthèse de ses travaux: mix énergétique 100% renouvelable, autoconsommation et sobriété énergétique, développement des TEPOS et des BEPOS, …

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EELV Aquitaine dans la chaîne humaine https://aquitaine.eelv.fr/2013/03/08/eelv-aquitaine-dans-la-chaine-humaine/ Fri, 08 Mar 2013 15:35:56 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=6455 Le 11 mars 2011, la centrale de Fukushima Daichi entrait en fusion et provoquait une catastrophe nucléaire à l'ampleur encore incalculable. Malgré des conséquences sanitaires et environnementales inédites et l'abandon de l'énergie nucléaire programmé par de nombreux pays, la France s'entête dans son erreur atomique ! ...]]>
Le 11 mars 2011, la centrale de Fukushima Daichi entrait en fusion et provoquait une catastrophe nucléaire à l’ampleur encore incalculable. Malgré des conséquences sanitaires et environnementales inédites et l’abandon de l’énergie nucléaire programmé par de nombreux pays, la France s’entête dans son erreur atomique !
Au lieu de prolonger la vie de centrales vieillissantes ou de soutenir un EPR pas vraiment au point, les écologistes prônent une révolution énergétique qui serait une formidable opportunité pour l’emploi, la santé et la démocratie.

Europe Ecologie Les Verts Aquitaine invite donc les citoyens à demander la sortie rapide du nucléaire et la fermeture de la centrale du Blayais :

samedi 9 mars 2013

à partir de 17h

devant le Grand Théâtre de Bordeaux

manif09032013

EELV Aquitaine participera donc à la chaîne humaine mobile organisée par Tchernoblaye, Greenpeace et Négajoule pour que des solutions énergétiques soient mises en oeuvre immédiatement. La sobriété, l’isolation des bâtiments et la progression des énergies renouvelables sont pour nous une priorité !

Ce débat est essentiel pour notre environnement et notre économie. EELV Aquitaine organisera donc des réunions et des actions sur le thème de la transition énergétique d’ici le mois de juin afin qu’un autre Fukushima ne survienne ni à Blaye ni ailleurs!

Samedi 9 mars Avant un Fukushima à Blaye, sortons du nucléaire. Vite !

 Dangereux, coûteux, le nucléaire nous soumet tou-te-s à des pollutions et une menace inacceptables. Les mines d’uranium polluent les sols et les eaux et il n’existe aucune solution pour la gestion des déchets radioactifs. Hiroshima, Tchernobyl, Fukushima : nulle autre technologie n’a créé en si peu de temps des catastrophes si « durables ». Avec le deuxième plus gros parc nucléaire au monde, la France cumule les probabilités d’accident.

Le nucléaire n’est pas une fatalité. De nombreux pays ont décidé d’en sortir, créant ainsi des centaines de milliers d’emplois. Nous n’avons pas besoin de prolonger la vie de nos centrales vieillissantes, ni d’en construire de nouvelles ! Une révolution énergétique serait une formidable opportunité pour l’emploi, la santé et la démocratie.

Ensemble nous pouvons agir et c’est le moment de le faire !

Le 11 mars 2012, un an après la catastrophe de Fukushima, 60 000 personnes ont formé une immense chaîne humaine de Lyon à Avignon pour réclamer la sortie du
nucléaire. Seule réponse de l’État : la fermeture de la centrale de Fessenheim, qui reste encore incertaine. Nous devons continuer sur notre lancée et obtenir une décision de sortie du nucléaire !

Le 9 mars 2013, un grand rendez-vous est donné à Paris mais également à Bordeaux pour mettre la pression sur les décideurs politiques et économiques. Mobilisons-nous pour reprendre en main notre avenir !

 

FUKUSHIMA, 2 ans déjà ! 300 000 enfants japonais en danger. Avant un Fukushima à Blaye, sortons du nucléaire. Vite !
RDV devant le Grand Théâtre à Bordeaux le samedi 9 mars à 17h– Die-In, Prise de parole. 
– Chaîne humaine mobile jusqu’à la maison cantonale de la Bastide pour la suite de l’évènement (voir ci-dessous).
 nucleaire9marsb
Avec le soutien de : NPA, EELV, et de la Gauche Anti-Capitaliste. Une initiative coordonnée par : Tchernoblaye, Greenpeace, Négajoule! et AC Gironde
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Centrale Nucléaire de Braud-Saint-Louis, de la poudre aux yeux comme cure de jouvence https://aquitaine.eelv.fr/2013/02/01/centrale-nucleaire-de-braud-saint-louis-de-la-poudre-aux-yeux-comme-cure-de-jouvence/ Fri, 01 Feb 2013 17:32:40 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=6153 Communiqué de Presse des EluEs EELV de la Communauté Urbaine de Bordeaux et de la Région Aquitaine ...]]>

Communiqué de Presse des EluEs EELV de la Communauté Urbaine de Bordeaux et de la Région Aquitaine

A l’heure des atermoiements du gouvernement pour annoncer la fermeture programmée de la centrale de Fessenheim, alors que d’importants travaux ont été engagés pour une mise aux normes post-Fukushima, son homologue du Blayais subit le même sort, avec de lourds investissements destinés à changer les générateurs de vapeur. Certes, la centrale de Braud-St-Louis n’a pas bénéficié pendant la campagne présidentielle d’une promesse électorale de fermeture, alors qu’elle est issue de la même génération que Fessenheim, mais ces investissements destinés à prolonger la vie de la centrale de 30 ans ne présagent rien de bon en matière de virage énergétique, et de sécurité. En effet, quand bien même certains éléments d’une centrale peuvent être changés, cela n’est pas le cas pour d’autres, comme les enceintes de confinement ou les cuves des réacteurs car ils sont soumis à une trop forte radioactivité. Ces éléments pourront-ils conserver leur efficacité pendant encore plusieurs dizaines d’années ? Sans compter le coût que représentent ces « cures de jouvence » alors que les filières d’énergie renouvelables françaises peinent à se développer et que 90% des crédits de recherche alloués aux énergies vont au nucléaire.

Devant cet aveuglement, Europe Ecologie – Les Verts réitère sa demande pour que le périmètre particulier d’intervention datant des années 1980 soit revu et intègre la communauté urbaine de Bordeaux.

A cette même demande faite il y a un an, l’ancien Préfet avait évoqué la possibilité de créer une zone de surveillance renforcée allant jusqu’à 30 à 40km autour de la centrale. Cette zone consisterait à mesurer la radioactivité dans l’environnement et à prendre des arrêtés adaptés.

Même si personne n’est à l’abri en cas d’accident nucléaire, le peu que l’on puisse faire doit être prévu. Aussi,nous invitons Monsieur le Préfet à aller au bout de la démarche initiée par son prédécesseur. Etant entendu qu’il s’agit d’une mesure transitoire en attendant que soit programmée la fermeture définitive de la centrale de Braud-St-Louis. Nous rappelons que la Communauté Urbaine de Bordeaux avait voté une motion en ce sens et demandé à ce que le processus visant à prolonger sa durée de vie soit abandonné.

  • Les Elus Europe Ecologie – Les Verts de la Communauté Urbaine de Bordeaux : Clément Rossignol, Gérard Chausset, Laure Curvale, Pierre Hurmic, Marie-Claude Noël, Frédéric Danjon, Bruno Asseray, Isabelle Haye, Franck Joandet
  • Stéphane Saubusse, Secrétaire Régional d’Europe Ecologie – Les Verts
  • Monique de Marco, Présidente du groupe Europe Ecologie – Les Verts du Conseil Régional d’Aquitaine
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Braud et Saint-Louis : Le dernier anniversaire du réacteur numéro 1 ? https://aquitaine.eelv.fr/2012/05/23/braud-et-saint-louis-le-dernier-anniversaire-du-reacteur-numero-1/ Wed, 23 May 2012 11:17:38 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=4647 Le dernier anniversaire du réacteur numéro 1 ? Début juin, le réacteur nucléaire de la Centrale nucléaire du Blayais fêtera ses 31 ans. Comme l’année dernière, Europe Ecologie Les Verts Aquitaine manifestera pour demander que cet anniversaire soit vraiment le dernier. Actuellement à l’arrêt pour sa visite décennale à l’issue de laquelle pourrait lui être accordée une autorisation de fonctionnement pour 10 années supplémentaires, il est un des cinq plus vieux réacteurs de France. ...]]>

Le dernier anniversaire du réacteur numéro 1 ?

Début juin, le réacteur nucléaire de la Centrale nucléaire du Blayais fêtera ses 31 ans. Comme l’année dernière, Europe Ecologie Les Verts Aquitaine manifestera pour demander que cet anniversaire soit vraiment le dernier. Actuellement à l’arrêt pour sa visite décennale à l’issue de laquelle pourrait lui être accordée une autorisation de fonctionnement pour 10 années supplémentaires, il est un des cinq plus vieux réacteurs de France.

Pour appliquer le principe de précaution mais aussi pour entamer une raisonnable sortie du nucléaire en développant les énergies renouvelables, les écologistes demandent que le réacteur n°1 ne redémarre pas.

Nous invitons donc tous les militants et les citoyens que le nucléaire inquiète à se rassembler :

Le dimanche 27 mai à partir de 10h30

Sur les quais de Pauillac (à proximité de la mairie)

Depuis la tempête de 1999, nous savons que le système de sécurité de la Centrale du Blayais n’est pas infaillible. C’est justement le réacteur n°1 qui avait été inondé … Le Médoc ne fut jamais si proche de Fukushima ! Depuis lors, avec un combustible composé à 30% de MOX, plus nocif et à radioactivité plus durable, le réacteur n°1 a continué de faire peser menace nucléaire sur la région.

A la fin de l’année dernière, le moxage des réacteurs 3 et 4 a été proposé à l’enquête publique. Nous avons alors constaté que nous n’étions plus les seuls à exprimer des doutes : plusieurs municipalités ont refusé de délibérer et la commune de Pauillac a voté un vœu pour la fermeture de la Centrale du Blayais. Il est grand temps d’arrêter cette fuite en avant nucléaire et d’explorer d’autres solutions plus locales, plus économiques, plus démocratiques, plus respectueuses de l’environnement! Tous les réacteurs du Japon sont actuellement à l’arrêt et les industriels n’y ont jamais autant innové pour trouver des alternatives énergétiques …

Europe Ecologie Les Verts Aquitaine milite pour que la sortie du nucléaire soit entamée le plus rapidement possible afin que les énergies renouvelables et la sobriété énergétique aient l’opportunité de prendre le relais en termes d’emplois et d’investissements recherche… Il faut donc commencer par arrêter le réacteur n°1 dès aujourd’hui !

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EXIGEONS – MAINTENANT – LA FIN DU NUCLEAIRE ! https://aquitaine.eelv.fr/2011/10/07/exigeons-maintenant-la-fin-du-nucleaire/ Fri, 07 Oct 2011 12:52:34 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=2910 Communiqué de Presse – 7 octobre 2011 EXIGEONS - MAINTENANT - LA FIN DU NUCLEAIRE ! Débat et manifestation à Bordeaux les 14 et 15 octobre 2011 ...]]>
Communiqué de Presse – 7 octobre 2011

EXIGEONS – MAINTENANT – LA FIN DU NUCLEAIRE !

Débat et manifestation à Bordeaux les 14 et 15 octobre 2011

Les accidents de Tchernobyl et de Fukushima, ont démontré que le nucléaire est une industrie incontrôlable et extrêmement dangereuse. L’Allemagne vient de décider son abandon définitif, alors qu’elle y était encore favorable il y a quelques mois. La Suisse et l’Italie vont, elles aussi, en sortir progressivement.

En France, vu le grand nombre de tranches de centrales nucléaires et leur mauvais état, un accident grave est probable dans les 30 ans, sauf à obtenir, nous aussi, l’abandon de cette énergie mortifère.

Les français l’ont bien compris puisque, en juin dernier, 62 %(1) souhaitaient que la France « arrête progressivement, sur vingt-cinq ou trente ans, son programme nucléaire », tandis que 15 % demandent qu’elle « arrête rapidement ». Ils sont donc, au total, 77 % à désirer qu’à court ou moyen terme la France « cesse de faire fonctionner ses centrales ».

Nous devons, dès maintenant, privilégier la sobriété, l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables. Le scénario Négawatt 2011, qui a été présenté il y a quelques jours, en démontre la faisabilité. L’Allemagne a créé 370 000 emplois dans ce secteur en 10 ans, à comparer aux 100 000 existants en France dans le nucléaire.

Europe Ecologie-Les Verts souhaite une loi de sortie du nucléaire le plus rapidement possible, dans un délai inférieur à 25 ans, incluant la fermeture de tous les réacteurs de plus de 30 ans ou en zone « dangereuse ». La centrale nucléaire du Blayais doit donc être fermée au plus vite. Le réacteur 1, ayant déjà dépassé 30 ans de fonctionnement, doit être fermé immédiatement, le réacteur 2 au plus tard en 2012 et les réacteurs 3 et 4 au plus tard en 2013.

Nos critiques ne déboucheront sur une remise en cause définitive de l’énergie nucléaire que si nous nous mobilisons fortement et collectivement afin de convaincre le gouvernement présent et à venir de cette nécessité.

Europe Ecologie-Les Verts Aquitaine appelle les Aquitains et les Picto-charentais à participer nombreux le vendredi 14 octobre 2011 à 20h30 à un grand débat sur la sortie du nucléaire, à l’Athénée municipal de Bordeaux et à la grande manifestation STOP NUCLEAIRE, à 14h00 le samedi 15 octobre 2011, place Pey-Berland, face à l’Hôtel de ville de Bordeaux.


Pascal BOURGOIS, Porte-Parole EELV Aquitaine

Dominique BLANCHARD, Co-animatrice de la Commission Énergie Climat/Sortir du Nucléaire EELV Aquitaine

Stéphane SAUBUSSE, Secrétaire Régional EELV Aquitaine

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Engager et organiser la sortie du nucléaire en Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr/2011/07/07/engager-et-organiser-la-sortie-du-nucleaire-en-aquitaine/ Thu, 07 Jul 2011 13:49:40 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=1684 En juin 2011, sous l'impulsion des EluEs EELV, 3 grandes collectivités territoriales : la Région, la Communauté Urbaine de Bordeaux et Bègles ont choisi \"Engager et organiser la sortie du nucléaire en Aquitaine\". Vous trouverez ci-dessous, le texte des 3 motions : ...]]>

En juin 2011, sous l’impulsion des EluEs EELV, 3 grandes collectivités territoriales : la Région, la Communauté Urbaine de Bordeaux et Bègles ont choisi « Engager et organiser la sortie du nucléaire en Aquitaine ». Vous trouverez ci-dessous, le texte des 3 motions :

 

Engager et organiser la sortie du nucléaire en Aquitaine

 

séance plénière du Conseil Régional du 27 juin 2011

Voici bientôt 40 ans que le débat sur la politique énergétique dans notre pays a été enfoui.

Fukushima a créé une onde de choc, telle que de nombreux Etats – dont 4 grands pays européens parmi lesquels l’Allemagne, refondent complètement l’orientation de leur politique en faisant le choix assumé d’un processus de sortie du nucléaire :

  • Un choix politique de raison, visant avant tout à la sûreté des territoires et la sécurité des populations (puisque nous avons à faire à une technologie qui peut devenir inmaîtrisable).
  • Un choix environnemental (il n’existe toujours aucune solution au problème des déchets ; il faudrait un nombre de réacteurs pharaonique pour avoir un vrai impact sur le CO2 ; tandis que le GIEC a récemment démontré que 77% des besoins énergétiques mondiaux peuvent être couverts par les EnR en les combinant les unes aux autres et en créant des systèmes énergétiques locaux).
  • Un choix économique et financier (rappelons que la France a vendu 9 réacteurs en 50 ans, dans le même temps l’Allemagne a créé 400 000 emplois dans les EnR).

Ce qui se joue en France, c’est le rapport entre le centre et la périphérie. Il est intéressant d’établir des similitudes entre la centralisation d’un régime politique d’un Etat et sa politique énergétique ; en général les 2 vont de pair.

Pensons à la France dont l’ultra centralisation de la production électrique fondée sur l’illusion d’une électricité illimitée et très peu chère (en trompe l’œil) a accompagné le mouvement de fond de recentralisation de l’Etat.

Aujourd’hui, l’heure est venue, pour les citoyens comme pour les élus locaux, de reprendre la main sur la question stratégique de l’énergie (modes de production, coûts, impacts économiques et sociaux, développement industriel…) ; les élus locaux ont su se réapproprier et faire évoluer les modes de gestion des biens communs comme l’eau, en enrayant les dérives d’une gestion privatisée, il faut faire de même sur les enjeux de l’énergie !

Bien sûr, un processus de sortie du nucléaire se décide au niveau national, mais le fait d’acter une telle position à l’échelon régional fait sens. Les écologistes, pour leur part, ont une approche pragmatique du sujet.

Nous demandons que soit engagée dès maintenant la décision d’une sortie, afin de dérouler un processus de transition sur 20-25 ans durant lequel les centrales fermeront une à une dès le seuil des 30 ans atteint (des solutions de co génération, de stockage, de maîtrise des consommations, et de développement massif des renouvelables venant progressivement en substitution).

Ainsi, comme de nombreux conseils régionaux lont fait (Centre, Nord Pas de Calais, Midi Pyrénées, Bretagne, Picardie…) ou comme la Communauté urbaine de Bordeaux l’a fait vendredi , nous proposons au Conseil Régional d’Aquitaine, réuni en assemblée plénière le 27 juin 2011 à Bordeaux, d’adopter la présente motion.

Le Conseil Régional :

  • Demande que, dans le cadre du Schéma Régional Climat-Air-Energie co-piloté par l’État et la Région, soit élaboré un scénario prospectif de sortie progressive du nucléaire adapté à notre territoire, afin d’intégrer et de décliner, de façon précise et exhaustive, le processus de sortie national échelonné sur 25 ans et la substitution progressive des énergies nucléaire et fossiles par les énergies renouvelables.
  • S’oppose à la construction de tout nouveau réacteur en région Aquitaine et marque son opposition au principe de prolongation du fonctionnement des 4 réacteurs de la centrale de Blaye qui arrivent à la fin de la période de 30 ans de mise en service prévue initialement, souhaite que soit engagée dès maintenant la fermeture du réacteur N°1 qui vient d’atteindre les 30 ans et une demande d’une expertise indépendante et citoyenne.
  • Engage une réflexion au titre de la compétence formation professionnelle sur les compétences et les formations nécessaires pour ce virage énergétique (rénovation des bâtiments, efficacité énergétique, énergies renouvelables etc…).
  • Affirme cette nouvelle donne de sortie du nucléaire et d’évolution vers un nouveau modèle énergétique, le traduira en actes forts dans ses orientations budgétaires 2012. Allouera les crédits de recherche nécessaires au développement du secteur des énergies renouvelables, aux projets de sobriété et d’efficacité énergétiques ; ces crédits pourront être inclus dans le futur Fonds régional de soutien aux énergies renouvelables et inscrits dans une politique de long terme.
  • Souhaite que les Commissions Locales d’Information (CLI) soient ouvertes au public, considérant que selon la loi Transparence et Sécurité Nucléaire, «toute personne a le droit d’être informée sur les risques liés aux activités nucléaires» et que leur périmètre soit étendu à toutes les communes dans un rayon de 50 km autour de la centrale de Blaye allant jusqu’à la CUB.
  • Appelle de ses vœux un mix-énergétique qui permettra une sortie progressive du nucléaire. L’État doit rester dans le cadre du service public de l’énergie le pilote et devra être le garant d’une double exigence : conduire cette mutation dans la transparence démocratique et assurer à tous l’accès à l’énergie.

 

En conclusion, au-delà des clivages politiques qui peuvent exister au sein de notre Assemblée, nous invitons à chaque élu/e présent/e à se positionner en conscience sur cette question de la sortie du nucléaire, qui va devenir de plus en plus prégnante du fait de l’explosion du coût de l’énergie.

Dans le passé, des fenêtres d’opportunité ont existé (souvenons nous de J. Carter en 1974 candidat à la présidence des Etats-Unis, qui avait porté un projet ambitieux pour le développement du solaire, «Solar America»… plan stoppé par l’arrivée au pouvoir de Ronald Reagan, dont la campagne a été financée par les grands groupes pétroliers) ; aujourd’hui l’Allemagne saisit sa chance et prouve qu’un modèle énergétique sans nucléaire et fondé sur un approvisionnement local en 100% renouvelables est viable économiquement.

A nous de faire acte fort vers cet horizon : pour un avenir énergétique meilleur, pour notre avenir industriel, pour notre avenir tout court !

 

 

Conseil de CUB du 24 juin 2011

Lors du conseil de CUB du 24 juin 2011 , une motion a été présentée par le groupe Europe Ecologie Les Verts sur la transition énergétique que nous voulons engager, demandant la fermeture progressive de la centrale du Blayais et notamment l’arrêt du processus visant à prolonger sa durée de vie.

Tous les groupes politiques se sont exprimés et un débat sur la politique énergétique s’est engagé au sein de l’assemblée.

Le texte qui suit a été adopté à l’unanimité des votants (groupes EELV et PS), Communauté d’avenir et le PC n’ayant pas participé au vote.

***

L’après Centrale de Blaye

25 après Tchernobyl, l’accident de Fukushima nous oblige à changer notre modèle énergétique centré sur l’atome.

Dans le monde entier, les pouvoirs publics et les populations s’interrogent sur la sortie du nucléaire et la promotion de nouveaux modèles décentralisés. A l’évidence, l’heure est aujourd’hui aux économies d’énergies plus diversifiées et sûres.

De défi énergétique peut être relevé sans remettre en cause la qualité de vie à laquelle nos concitoyens sont attachés. De nouveaux modèles énergétiques permettent de réduire d’un facteur 4 la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre sans pour autant recourir à l’énergie nucléaire.

Le nucléaire a été un choix politique. La transition vers une production d’électricité propre et sûre relève également d’un tel débat qui porte sur les aspects environnementaux, mais également économiques et sociaux de notre vision de l’avenir.

Un accident majeur affectant la centrale de Blaye mettrait en péril la sécurité de milliers de personnes en Gironde et donc dans la CUB et l’ensemble des secteurs de notre économie (vin, agriculture, tourisme…)

Le conseil de communauté urbaine réuni le 24 juin 2011 à Bordeaux demande aujourd’hui :

– que les leçons du drame de Fukushima puissent être tirées en matière de sûreté nucléaire, et délivrées au public dans la plus grande transparence,

– que soit décidée la fermeture progressive et le démantèlement de la centrale du Blayais, à commencer par le réacteur n°1 qui a trente ans,

– que soit abandonné le processus visant à prolonger sa durée de vie.

Motion du conseil municipal de la ville de Bègles votée à l’unanimité – tous groupes politiques – le 30 juin 2011.

L’après – Blaye : pour une fermeture programmée de la centrale nucléaire de Braud et Saint Louis

Il y a 40 ans, le gouvernement Français décidait de développer massivement le nucléaire civil. Depuis lors, l’industrie du nucléaire a prospéré en ne prenant pas suffisamment en compte la question du retraitement des déchets et l’avenir des installations.
La centrale nucléaire française de Braud et Saint Louis encore en activité a été construite en 1981, elle a donc 30 ans. Cette centrale se situe à 50 km à vol d’oiseau de la ville de Bègles. Ses installations ont vieilli et se sont dégradées comme de nombreux dysfonctionnements le laissent penser. A cela s’ajoute le fait que pour l’ensemble des spécialistes, les standards de sécurité de l’époque sont aujourd’hui dépassés.
Dès 1998, le bilan annuel de la sûreté de la centrale du Blayais notifiait la nécessité d’une surélévation de 50 cm des digues, mais EDF différa ce rehaussement de sa digue de protection. Le 19 novembre 1999, EDF est sommée de produire un planning des travaux de sécurité par une lettre la rappelant à l’ordre. Un mois plus tard, le 27 décembre 1999, les vents violents produits par la tempête Martin et une forte dépression atmosphérique provoquèrent une brusque montée des eaux de l’estuaire et l’inondation d’une partie de la centrale. Pour des raisons de sécurité, il fut alors décidé la mise hors service volontaire des trois réacteurs alors en puissance (le quatrième réacteur était arrêté dans le cadre d’opérations de maintenance normales). L’incident a été classé au niveau 2 (« incident ») sur l’échelle INES. Le 5 janvier, le quotidien régional Sud Ouest titra
sans être démenti : « Très près de l’accident majeur », en expliquant que l’on avait évité de justesse un scénario catastrophe…
En ce moment, la catastrophe survenue à Fukushima, centrale construite 10 ans avant celle de Blaye, nous interpelle à plusieurs titres :
– Le déroulement des événements au Japon montre qu’un haut niveau de maitrise scientifique et technique n’est pas un gage suffisant de sécurité en matière de gestion nucléaire. Or l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) ont mis cette année en lumière de nouveaux dysfonctionnements impactant la sécurité des installations.
– La défaillance du contrôle de la puissance publique sur l’action des opérateurs privés tel que TEPCO au Japon ne peut que favoriser les désordres divers sur les installations.
Certes, des missions d’évaluation sont en cours, mais quelles qu’en soient les conclusions et plutôt que de décaler le problème en prolongeant l’exploitation de 10 ans, nous proposons d’anticiper la conversion nécessaire et inévitable du site de Blaye.
La sûreté nucléaire ne s’arrête pas à nos frontières : c’est avec toutes les collectivités Girondines que cette question doit être traitée et débattue en y associant les salariés, les usagers et les
citoyens.
En conséquence, le Conseil municipal de Bègles réuni le 30 juin 2011 demande aux autorités compétentes :
– La fermeture programmée de la centrale de Braud et Saint Louis dans la perspective de la mise en place d’une production locale d’énergie alternative et renouvelable.
– Le démantèlement prioritaire de cette centrale, compte tenu que son premier réacteur est âgé de trente ans.
– Sa reconversion en site pilote de recherche-développement qui permettra de mettre en œuvre des savoir-faire et des technologies pionniers, générateurs d’emplois et nécessaires au démantèlement des
centrales nucléaires en fin de vie.
– La mise en place et le développement d’un plan de réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs.
– La création d’une agence Européenne de contrôle du nucléaire civil comportant des pouvoirs de sanctions car nous soulignons ici notre volonté de voir se développer une politique énergétique
véritablement européenne.
A court terme, nous demandons :
– L’arrêt des conditions d’accueil précaires des travailleurs intérimaires et saisonniers.
– L’extension du périmètre du plan particulier d’intervention (PPI) à la CUB, en l’adaptant à la problématique de la métropole.

 

 

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