Biodiversité – Europe Ecologie Les Verts Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Aquitaine Tue, 24 Apr 2018 09:51:43 +0200 fr-FR hourly 1 Victoire des écologistes: le Parlement européen interdit la pêche électrique https://aquitaine.eelv.fr/2018/01/16/victoire-des-ecologistes-le-parlement-europeen-interdit-la-peche-electrique/ Tue, 16 Jan 2018 15:49:59 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13357 Après des années de lutte des associations et des écologistes, le Parlement européen a donc choisi l’environnement en bannissant cette pratique désastreuse et aberrante qu’est la pêche électrique, technique qui détruit la biodiversité et fait disparaître des centaines d’entreprises de pêche artisanale. ...]]>

Après des années de lutte des associations et des écologistes, le Parlement européen a donc choisi l’environnement en bannissant cette pratique désastreuse et aberrante qu’est la pêche électrique, technique qui détruit la biodiversité et fait disparaître des centaines d’entreprises de pêche artisanale.

Europe Ecologie – Les Verts salue le travail des réseaux d’action et notamment de l’association Bloom. Yannick Jadot rappelle que “le Parlement a su dépasser les mensonges diffusés par des lobbys très agressifs et malheureusement relayés par une Commission européenne tombée du côté obscur des lobbys et qui a failli depuis 2006 en accordant des dérogations sans justification scientifique”.

Cette victoire est aussi le résultat de l’alliance nouée entre des pêcheurs, associations, scientifiques, cuisiniers et certains grands distributeurs pour faire triompher l’écologie. Ce sont aussi les citoyen-ne-s, qui ont fait entendre leur voix afin de mettre un terme à cette scandaleuse exception européenne, puisque la pratique est interdite dans la très grande majorité des pays dans le monde (y compris Chine, Brésil ou États-Unis).

Les écologistes appellent désormais les pays pratiquant la pêche électrique, notamment les Pays-bas, à y mettre un terme immédiatement.

Ce combat est emblématique des luttes essentielles que mènent les écologistes et des choix auxquels la société est confrontée : penser la technologie à l’aune des retombées qu’elle peut avoir sur la nature et les humains, à court comme à long terme. En ce sens, les écologistes continuent le combat contre les techniques de pêche les plus destructrices, y compris le chalutage à perche, pour le respect des ressources halieutiques, la protection des océans et la sauvegarde de la pêche artisanale.

Europe Ecologie – Les Verts salue une victoire collective à laquelle ses député•es européens, et plus largement les écologistes européens, ont  pris part et attend du gouvernement français une fermeté sans faille au Conseil face aux pays qui continuent à déroger à ce vote.

Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux

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Déviation de Beynac : lettre ouverte à Germinal Peiro, Président du Conseil Départemental de Dordogne https://aquitaine.eelv.fr/2018/01/16/deviation-de-beynac-lettre-ouverte-a-germinal-peiro-president-du-conseil-departemental-de-dordogne/ Tue, 16 Jan 2018 15:13:52 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13353 A la fin de l’été le groupe écologiste à la Région Nouvellee-Aquitaine a saisi Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire sur la question de la déviation de Beynac (24) porté par le Conseil départemental de Dordogne. Alerté, le ministre a souhaité faire le point et mieux apprécier les enjeux, les avantages et les inconvénients du projet au regard des arguments avancés par les parties et a donc saisi le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD). ...]]>

A la fin de l’été le groupe écologiste à la Région Nouvellee-Aquitaine a saisi Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire sur la question de la déviation de Beynac (24) porté par le Conseil départemental de Dordogne. Alerté, le ministre a souhaité faire le point et mieux apprécier les enjeux, les avantages et les inconvénients du projet au regard des arguments avancés par les parties et a donc saisi le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD).

Le CGEDD conclut dans son rapport que « considérant le coût du projet, les possibilités importantes d’amélioration (contrôle des traversées piétonnes, sens unique…) des conditions de circulation sur la RD 703 et la rue de la Balme, la mission recommande de procéder à leur mise en place pour l’été 2018, de mettre en œuvre un dispositif de suivi partenarial des conditions de circulation dans la traversée de Beynac et de reporter à ses conclusions la décision de lancer ou non les travaux de la déviation. »

Malgré cela, le Président du Conseil départemental de Dordogne a decidé d’engager la construction d’une route d’un peu plus de 3 kilomètres au coeur de la vallée de la Dordogne, zone patrimoniale reconnue internationalement par l’Unesco puisqu’elle fait partie des rares Réserves mondiales de biosphère françaises.

Le coût global de ce projet de 3 kilomètres est estimé aujourd’hui à plus de 30 millions d’euros. Un montant dépassant les 10 millions d’euros le kilomètre ; à titre de comparaison, le coût moyen d’un kilomètre d’autoroute étant de 6,2 millions d’euros.

La coordination départementale  de Dordogne de Europe Ecologie Les Verts a décidé d’adresser au Président du Conseil Départemental une lettre ouverte. Elle vient à un moment de bascule, entre une période qui aurait pu être celle du débat et un avenir très incertain, à l’heure d’une dernière possibilité de sortie par le haut  entre les mains d’un seul décisionnaire.

La coordination départementale  de Dordogne de Europe Ecologie Les Verts

 

Monsieur le président du Conseil Départemental

Nous vous adressons cette lettre ouverte au sujet de la déviation de Beynac que vous voulez
imposer, espérant que l’homme de responsabilité est capable d’entendre des arguments étayés.
Même si Madame la Préfète venait à donner une autorisation de travaux dans les prochains
jours, nous vous demandons instamment de sursoir à ceux-ci jusqu’à la fin de la saison estivale.

En effet, il nous apparaît indispensable que notre département ne s’engage pas dans un projet
extrêmement coûteux (prix au km plus élevé que celui d’une autoroute) et aux conséquences
grandement néfastes quant à l’environnement et à l’activité touristique, sans vraie étude des
alternatives autour d’aménagements complémentaires de la traversée de BEYNAC préconisés par
le CGEDD.

Sur la question écologique, outre qu’il s’agit d’un projet routier qui entraînera un accroissement
du trafic et de la vitesse et donc des pollutions, ce projet portera atteinte à un écosystème
extraordinaire reconnu par le label Réserve Mondial de Biosphère octroyé par l’Unesco : la rivière
Dordogne est l’un des seuls 14 sites reconnus de cette façon par l’Unesco en France et c’est aussi
le plus grand d’Europe.

L’activité touristique de la Dordogne, 1er secteur économique du département, repose quant à
elle sur son patrimoine historique et naturel, la beauté de ses paysages, réputés
internationalement. Le classement de Beynac en Site Inscrit à l’inventaire du patrimoine participe
de cette image de marque.

Vous reconnaîtrez avec nous que ce projet de déviation portera atteinte à ce patrimoine
exceptionnel, et nuira à l’image Nature de la Dordogne et donc à l’activité touristique. Comment
attirer des touristes pour admirer depuis le donjon de Beynac une bruyante rocade, se réjouir de
la vue d’un pont en béton depuis un kayak sur la Dordogne, ou encore prendre plaisir à circuler à
vélo sur l’aménagement cyclable le plus cher de France (plus d’un million d’euros le km de piste
cyclable) en étant doublé par des voitures ou des camions roulant à 90km/h ?
Mais au final, la véritable problématique est bien celle de l’utilité de ce projet : ne peut-on pas
accepter de ralentir un peu lors de la traversée de village pendant la période estivale comme
dans la plupart des villages touristiques ? N’existe-t-il pas d’autres priorités pour un
développement local harmonieux ?

Alors nous espérons que vous saurez saisir les conclusions du rapport du CGEDD, et que vous
accepterez au final de sortir par le haut de cette situation en renonçant à ce projet, en choisissant
d’engager la Dordogne dans une voie de développement que veulent les habitant-e-s de la vallée
de la Dordogne comme l’a montré la dernière enquête d’utilité publique.

Ce sont les vœux que nous nous permettons de vous adresser à l’aube de cette nouvelle année
2018 que nous souhaitons apaisée.

La Coordination Départementale EELV Dordogne

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Nicolas Thierry – La biodiversité : un combat tous azimuts https://aquitaine.eelv.fr/2017/11/13/nicolas-thierry-la-biodiversite-un-combat-tous-azimuts/ Mon, 13 Nov 2017 15:35:36 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13194 Nicolas Thierry, vice-président du conseil régional à l'environnement était l'invité de \"Aquithèmes\" l'émission de TV7 Bordeaux et Aqui.fr pour parler de la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine. ...]]>
Nicolas Thierry, vice-président du conseil régional à l’environnement était l’invité de « Aquithèmes » l’émission de TV7 Bordeaux et Aqui.fr pour parler de la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine.
Il aborde notamment la question de l’effondrement de la biodiversité auquel notre région fait face comme partout ailleurs mais aussi de l’action des écologistes au sein du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine pour lutter : création de l’Agence Régional de la Biodiversité, plan pollinisateur, réintroduction de l’ours, agriculture …

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Des ourses dans les Pyrénées ! https://aquitaine.eelv.fr/2017/11/06/des-ourses-dans-les-pyrenees/ Mon, 06 Nov 2017 12:49:45 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13174 Le 1er novembre 2004, l’ourse Canelle était tuée. Depuis, son fils Canellito est le dernier ours de souche pyrénéenne encore en vie. La mort de Canelle, tuée par un chasseur, fait courir le risque de la disparition des ours bruns de souche pyrénéenne. ...]]>

Le 1er novembre 2004, l’ourse Canelle était tuée. Depuis, son fils Canellito est le dernier ours de souche pyrénéenne encore en vie. La mort de Canelle, tuée par un chasseur, fait courir le risque de la disparition des ours bruns de souche pyrénéenne.

De façon générale dans les Pyrénées, malgré plusieurs réintroductions il y a une dizaine d’années, la population d’ours est trop peu nombreuse, trop éparpillée et trop consanguine pour assurer la pérennité de l’espèce dans la région.

Réintroduire des femelles ourses serait une réparation normale du préjudice que la mort brutale de Canelle a causé à la population d’ours dans les Pyrénées occidentales, ainsi que le moyen d’assurer la survie de l’espèce. Cette réintroduction doit intervenir rapidement pour laisser le temps de la reproduction.

Les ours, comme tous les grands mammifères, jouent un rôle utile à l’équilibre des milieux naturels dans lesquels ils vivent. La présence de l’ours est également positive pour le pastoralisme locale, l’image des produits pyrénéens, ainsi évidemment que pour le tourisme. Alors que les stations de ski sont menacées de fermeture par le réchauffement climatique, l’ours est un argument économique et touristique pertinent pour les vallées pyrénéennes.

Europe Écologie Les Verts appelle à la sauvegarde des ours des Pyrénées et à l’introduction urgente en Béarn de deux ourses.

Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux

Source : Des ourses dans les Pyrénées !

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Autorisation du sulfoxaflor : une décision scandaleuse à rebours de la loi https://aquitaine.eelv.fr/2017/10/26/autorisation-du-sulfoxaflor-une-decision-scandaleuse-a-rebours-de-la-loi/ Thu, 26 Oct 2017 10:03:14 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13150 Grâce à la ténacité des apiculteurs, l’autorisation discrète du sulfoxaflor a été portée à la connaissance du public. Le sulfoxaflor est pourtant classé parmi les néonicotinoïdes : c’est un pesticide particulièrement dangereux qui agit sur le système nerveux des insectes… et des autres espèces. ...]]>

Grâce à la ténacité des apiculteurs, l’autorisation discrète du sulfoxaflor a été portée à la connaissance du public. Le sulfoxaflor est pourtant classé parmi les néonicotinoïdes : c’est un pesticide particulièrement dangereux qui agit sur le système nerveux des insectes… et des autres espèces.

Pourquoi le gouvernement a-t-il autorisé l’utilisation de ce produit alors que la loi biodiversité d’août 2016 prévoit l’interdiction des néocotinoïdes ? Le grand écart entre les promesses du candidat Emmanuel Macron, qui s’était engagé à confirmer cette interdiction, et les décisions actuelles est lourd de conséquences.

Il y a quelques jours, une étude internationale démontrait que près de 80% des insectes avaient disparu en Europe. Les insectes, et plus particulièrement les insectes pollinisateurs, sont indispensables à l’équilibre de l’éco-système, à la reproduction des végétaux, et font partie de la chaîne alimentaire. Leur disparition complète serait une catastrophe pour la biodiversité et notre alimentation. Cette étude, en ciblant l’ensemble des insectes, démontre que ce sont les pratiques agricoles qui sont responsables de cette situation.

Alors que faut-il de plus au gouvernement pour réagir enfin et opérer une transition de pratiques agricoles nocives, tant pour les consommateurs que pour les producteurs et la biodiversité, à une agriculture durable qui ne menace pas, au mieux notre qualité de vie, et au pire, notre survie ?

Pour Europe Ecologie – Les Verts, l’autorisation du sulfoxaflor est un coup de poignard dans le dos des promesses du président et du travail de son ministre de l’Environnement. Il est plus qu’urgent que les grands discours sur l’écologie soient suivi d’actes cohérents.

Europe Écologie Les Verts demande le retrait immédiat de l’autorisation d’utilisation du sulfoxaflor.

Source : Autorisation du sulfoxaflor : une décision scandaleuse à rebours de la loi

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Déviation de Beynac : un moratoire s’impose https://aquitaine.eelv.fr/2017/10/16/deviation-de-beynac-un-moratoire-simpose/ Mon, 16 Oct 2017 09:58:43 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13135 COMMUNIQUE DE PRESSE 13 octobre 2017 Déviation de Beynac : un moratoire s'impose A la fin de l'été le groupe écologiste a saisi Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire sur la question de la déviation de Beynac (24) porté par le Conseil départemental de Dordogne. Alerté, le ministre a souhaité faire le point et mieux apprécier les enjeux, les avantages et les inconvénients du projet au regard des arguments avancés par les parties et a donc saisi le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD). ...]]>
COMMUNIQUE DE PRESSE
13 octobre 2017

Déviation de Beynac : un moratoire s’impose

A la fin de l’été le groupe écologiste a saisi Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire sur la question de la déviation de Beynac (24) porté par le Conseil départemental de Dordogne. Alerté, le ministre a souhaité faire le point et mieux apprécier les enjeux, les avantages et les inconvénients du projet au regard des arguments avancés par les parties et a donc saisi le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD).

Le CGEDD conclut dans son rapport que « considérant le coût du projet, les possibilités importantes d’amélioration (contrôle des traversées piétonnes, sens unique…) des conditions de circulation sur la RD 703 et la rue de la Balme, la mission recommande de procéder à leur mise en place pour l’été 2018, de mettre en œuvre un dispositif de suivi partenarial des conditions de circulation dans la traversée de Beynac et de reporter à ses conclusions la décision de lancer ou non les travaux de la déviation. »

A la lecture du rapport, il convient donc dès aujourd’hui de prononcer un moratoire sur le projet et de mettre en œuvre dès la prochaine saison estivale, les solutions proposées par le rapport du CGEDD : à savoir une meilleure piétonisation du village afin d’y fluidifier le trafic.

Celles-ci pourraient être complétées efficacement avec la mise en place de parkings relais, de location de vélos, d’espaces de stationnement dédiés aux camping-cars. Ces solutions peu onéreuses et faciles à mettre en place d’ici à quelques mois permettraient de valider ou non la nécessité d’imposer une déviation routière et de saigner le patrimoine naturel de la Vallée. A plus long terme, il convient également de réfléchir à la réouverture gare de Vézac afin de construire une vraie offre d’accès à l’un des plus beaux villages de France.

Dans leur saisine au ministre, les écologistes ont également demandé de revoir le niveau de protection de cette portion de la vallée Dordogne en la déclarant « site classé » au titre de la loi de 1930. Le site a actuellement le statut de « site inscrit », ce qui est un niveau de protection inférieur. Le rapport de la commission semble sur ce point très ouvert et nous sommes confiants en sa concrétisation rapide. Une telle classification ne pourrait que sanctuariser la vallée dans ses dimensions patrimoniales et naturelles.

Le CGEDD démontre dans ce rapport l’inutilité de ce projet. Nous rappelons aussi pour notre part que le coût global de ce projet de 3 kilomètres est estimé aujourd’hui à plus de 30 millions d’euros. Un montant dépassant les 10 millions d’euros le kilomètre ; à titre de comparaison, le coût moyen d’un kilomètre d’autoroute étant de 6,2 millions d’euros.

Martine Subil EELV Sarladais
Lionel Frel, Conseiller Régional EELV
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Que faisons-nous de notre mandat régional 20 mois après notre élection ? https://aquitaine.eelv.fr/2017/10/06/que-faisons-nous-de-notre-mandat-regional-20-mois-apres-notre-election/ Fri, 06 Oct 2017 14:16:32 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13122 Depuis l’installation du nouveau Conseil régional, le 4 janvier 2016, notre groupe écologiste et citoyen compte 9 femmes et 9 hommes issus des 12 départements de la région. Elu.e.s sur une liste de fusion conduite par Alain Rousset au second tour, nous sommes engagé.e.s dans ce mandat sur la base d’un accord programmatique de transition écologique et énergétique en Nouvelle-Aquitaine. ...]]>

Depuis l’installation du nouveau Conseil régional, le 4 janvier 2016, notre groupe écologiste et citoyen compte 9 femmes et 9 hommes issus des 12 départements de la région. Elu.e.s sur une liste de fusion conduite par Alain Rousset au second tour, nous sommes engagé.e.s dans ce mandat sur la base d’un accord programmatique de transition écologique et énergétique en Nouvelle-Aquitaine.

Nous ne sommes pas seulement des conseillers régionaux, nous sommes avant tout des militants de l’écologie qui mettons collectivement en œuvre la transition écologique partout où nous nous trouvons.

Nous considérons que l’Assemblée régionale et toutes les structures où nous siégeons en son nom sont autant de leviers pour faire partager et concrétiser nos valeurs.

Après plus d’un an et demi de mandat, notre groupe peut présenter ses principales contributions à la politique régionale, le travail déjà effectué et les perspectives d’avenir.

Nous vous proposons un tour d’horizon dans le document ci-dessous « Que faisons-nous de notre mandat régional ? » résumant les 20 premiers mois de notre action.

Bilan à lire ici : Que faisons-nous de notre mandat régional 20 mois après notre élection ?

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Le loup : sortir de l’impasse https://aquitaine.eelv.fr/2017/09/18/le-loup-sortir-de-limpasse/ Mon, 18 Sep 2017 08:19:00 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13079 Le loup fait son retour dans le débat public. Pour Europe Écologie Les Verts, le loup est un bouc émissaire et une manière pour le monde de l’élevage d’exprimer sa détresse. Il pose peu de problèmes, dont la solution réside dans la mise en place d’une nouvelle politique agricole volontaire et prenant en compte les réalités économique de ce secteur en crise, et sûrement dans une traque qui ferait de l’homme le prédateur du plus célèbre d’entre eux. ...]]>

Le loup fait son retour dans le débat public. Pour Europe Écologie Les Verts, le loup est un bouc émissaire et une manière pour le monde de l’élevage d’exprimer sa détresse. Il pose peu de problèmes, dont la solution réside dans la mise en place d’une nouvelle politique agricole volontaire et prenant en compte les réalités économique de ce secteur en crise, et sûrement dans une traque qui ferait de l’homme le prédateur du plus célèbre d’entre eux.

La biodiversité a sa « logique », qui échappe parfois à celle des humains. Chaque espèce animale joue un rôle dans l’équilibre écologique et la biodiversité Dans cette « logique », les grands prédateurs comme le loup ont un rôle prépondérant.

Au sommet de la chaîne alimentaire, le loup participe au maintien des équilibres des écosystèmes. D’une part en régulant les populations d’élevage (bêtes malades, blessées ou affaiblies), ce qui a une rôle sanitaire important : le loup est un épurateur naturel dont le travail permet aussi d’éviter des épidémies dans les troupes de bêtes touchées.

D’autre part, en prévenant les regroupements trop importants d’herbivores sauvages. Ces derniers, s’ils ne sont pas régulés par des prédateurs, provoquent un déséquilibre des systèmes forestiers, en empêchant les jeunes arbres de se développer. C’est ainsi que la Société forestière suisse a demandé, il y a quelques années, à ce que le retour naturel du loup soit toléré.

D’un point de vue économique, le loup est aussi un atout pour le tourisme et certains pays d’Europe de l’Est font du loup un facteur d’attractivité touristique. Aux États-Unis, le tourisme lié à la présence du loup est évalué à 20 millions de dollars dans le Parc national de Yellowstone.

S’il est un élément d’équilibre, il est également une menace pour les activités humaines liées à l’élevage. En France particulièrement, où 40 ans de politiques publiques ont abandonné les paysan‑ne‑s et éleveur‑e‑s, les rares attaques sur les troupeaux sont vécues par les exploitant‑e‑s comme de graves agressions. Si ce sentiment est légitime, il n’en reste pas moins que les conséquences des attaques de loup sont numériquement très faibles.

L’agriculture, et l’élevage en particulier, vont très mal mais le loup ne peut pas servir de bouc émissaire au désarroi naturel des éleveur‑e‑s.

Pour les écologistes, le loup n’est pas un problème. D’abord car, si le loup constitue un ennemi pratique, la réalité est tout autre : les attaques de loups (quelques milliers d’animaux tués) représentent un goutte d’eau pour un cheptel français de neuf millions de têtes (soit moins de 0,1% des effectifs tués par le loup). Surtout, les maladies, les chiens errants, les décrochements ou la foudre tuent bien plus que le loup : environ 400 000 bêtes meurent ainsi chaque année.

Ensuite car il existe des solutions pour prévenir et réduire les attaques sur les troupeaux : clôtures électriques pour regroupement des troupeaux, chiens de protection, présence d’un berger… La priorité de l’État devrait aller dans le sens de l’aide aux exploitant‑e‑s et non dans celle d’une lutte contre un prédateur qui concentre craintes et haines d’une profession qui souffre.

En Savoie, en 2004, 72 % des brebis dont la mort était attribuée au loup étaient issues de troupeaux non protégés, 4 % seulement étaient issues de troupeaux correctement protégés (étude menée par la Direction départementale de l’Agriculture et de la Forêt).

Les causes de la crise de l’élevage sont ailleurs : la concurrence internationale est l’une des principales causes qui met en péril le pastoralisme traditionnel. Une concurrence qui pourrait être aggravée par le traité de libre-échange UE – Canada, le CETA, que le gouvernement s’apprête à faire appliquer en France. De ce fait, et faute de débouchés, le métier est vieillissant : plus de 60 % des éleveur‑e‑s ont plus de 50 ans et seul 15 % ont moins de 40 ans.

Dans les débats qui agitent aujourd’hui la question de la cohabitation avec les prédateurs, les écologistes rappellent qu’être « pour ou contre » le loup n’a aucun sens. Comme tous les autres animaux, le loup a sa place sur cette planète. Nous devons apprendre à cohabiter avec le vivant, faute de quoi nous avons aucune chance d’enrayer l’érosion de la biodiversité sur laquelle reposent pourtant 40 % des échanges économiques mondiaux. La biodiversité est une chance : ne nous trompons pas de combat !

Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux

Source : Le loup : sortir de l’impasse

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Ours des Pyrénées : tout de ce que l’on oublie de dire https://aquitaine.eelv.fr/2017/09/08/ours-des-pyrenees-tout-de-ce-que-lon-oublie-de-dire/ Fri, 08 Sep 2017 13:31:39 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13053 Tribune vidéo de Nicolas THIERRY, Vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine à l'environnement et à la biodiversité  qui remet ici en perspectives quelques croyances et idées reçues sur le sujet... ...]]>

Tribune vidéo de Nicolas THIERRY, Vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine à l’environnement et à la biodiversité  qui remet ici en perspectives quelques croyances et idées reçues sur le sujet…

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Déviation de Beynac : les élus régionaux EELV en appellent à Nicolas Hulot https://aquitaine.eelv.fr/2017/08/22/deviation-de-beynac-les-elus-regionaux-eelv-en-appellent-a-nicolas-hulot/ Tue, 22 Aug 2017 14:09:46 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13028 Lionel Frel, conseiller régional de Dordogne et président du groupe EELV à la Région Nouvelle-Aquitaine annonce que le groupe écologiste saisit le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot : « Nous lui demandons de revoir le niveau de protection de cette portion de la vallée Dordogne en la déclarant « site classé » au titre de la loi de 1930, alors qu’une enquête publique vient d’être lancée afin d’obtenir les dernières autorisations pour les travaux pharaoniques de déviation de Beynac. Ce site a actuellement le statut de « site inscrit », ce qui est un niveau de protection inférieur », précise-t-il. ...]]>

Lionel Frel, conseiller régional de Dordogne et président du groupe EELV à la Région Nouvelle-Aquitaine annonce que le groupe écologiste saisit le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot : « Nous lui demandons de revoir le niveau de protection de cette portion de la vallée Dordogne en la déclarant « site classé » au titre de la loi de 1930, alors qu’une enquête publique vient d’être lancée afin d’obtenir les dernières autorisations pour les travaux pharaoniques de déviation de Beynac. Ce site a actuellement le statut de « site inscrit », ce qui est un niveau de protection inférieur », précise-t-il.

Il existe en effet deux niveaux dans la loi de 1930 sur la protection des sites : l’inscription et le classement. En 1969, la rivière Dordogne de Beynac à Vitrac, s’était vu octroyer le statut de site inscrit, notamment pour préserver la « beauté des paysages ». L’objectif affiché pour cette protection était « de maintenir, dans les endroits les plus sensibles, une architecture à caractère traditionnel » et de « ne pas laisser modifier les lignes générales du champ de vision ».

Les élus écologistes souhaitent que le ministre prenne dès aujourd’hui une instance de classement qui permettrait de geler toute modification de ce paysage exceptionnel, dans l’attente de son classement définitif par décret en Conseil d’État.

Nicolas Thierry, vice-président EELV chargé de l’environnement et de la biodiversité rappelle par ailleurs « que la richesse naturelle de la vallée de la Dordogne est reconnue internationalement par l’Unesco puisqu’elle fait partie des rares Réserves mondiales de biosphère françaises ».

Les élus régionaux écologistes restent aux côtés de la mobilisation citoyenne et associative qui lutte contre le projet destructeur et dispendieux de la déviation de Beynac et réclament une nouvelle fois son annulation définitive.

Lionel Frel, président du groupe EELV à la Région Nouvelle-Aquitaine

Source : Déviation de Beynac : les élus régionaux EELV en appellent à Nicolas Hulot

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