EELV Bassin d’Arcachon – Val de l’Eyre salue la décision du tribunal d’annuler ce Schéma de COhérence Territoriale (SCOT).

Les élus doivent revenir dans la légalité. Ils doivent mettre un coup d’arrêt à l’étalement urbain, prendre en compte les risques d’inondation et endiguer l’explosion démographique qui menace les équilibres naturels du Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre.

Également ils vont pouvoir se mettre en conformité avec le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) afin de prendre en considération la biodiversité et la qualité des eaux du Bassin.

Les objectifs doivent être :

• la sauvegarde de la biodiversité et des zones naturelles à la place des opérations immobilières inadaptées et destructrices
• la densification mesurée des zones urbaines pour rattraper les obligations en matière de logement à loyer modéré au lieu de toujours plus d’étalement urbain
• la restauration de ceintures maraîchères périurbaines plutôt que la multiplication des zones industrielles et commerciales
• le développement et la cohérence des transports en commun avant d’envisager plus de routes.

Vital BAUDE, secrétaire du groupe local EELV Bassin d’Arcachon

Communiqué de Presse EELV Aquitaine – 3 septembre 2014

Depuis une semaine, le 1er ministre s’attache à détricoter la loi ALUR (loi pour l’accès au logement et l’urbanisme rénové) en annonçant notamment qu’une des mesures phares de la loi, l’encadrement des loyers, ne sera appliquée qu’à Paris en guise d’expérimentation.

Pour les écologistes, ce retour en arrière est inadmissible. Le groupe des élu-es écologistes de la Communauté urbaine de Bordeaux a interpellé Alain Juppé, Président et Alain Anziani, 1er vice-président afin de maintenir l’agglomération bordelaise dans ce dispositif.

La loi ALUR, votée très largement par la majorité dans les deux chambres parlementaires, concrétisait plusieurs engagements pris par François Hollande durant la campagne présidentielle et réitérés après son élection, dont, notamment, l’encadrement des loyers.

Ce que visait cette loi, c’est d’apporter des réponses rapides, concrètes et durables aux difficultés que connaissent les Français dans l’accès à un logement de qualité.

En cette année 2014 l’encadrement des loyers devait être mis en place dans 28 agglomérations françaises dont les agglomérations de Bordeaux (64 communes concernées), Arcachon / La Teste-de-Buch (4 communes concernées) et Bayonne (27 communes concernées)[1].

Alors que la région attire chaque année de nouveaux habitants et notamment un nombre conséquent d’étudiants, les loyers ne doivent pas être un frein à l’installation. Un logement accessible à tous est un droit.

EELV Aquitaine souhaite que la loi s’applique pour ces trois agglomérations qui voient les loyers augmenter d’année en année alors que le pouvoir d’achat est à la baisse.

EELV Aquitaine

Le Groupe des Elu-es écologistes de la Communauté Urbaine de Bordeaux

EELV Arcachon Val de Leyre

EELV Pays Basque

[1] Liste des agglomérations concernées par l’encadrement de l’évolution des loyers (décret n02014-854 du 30 juillet 2014) 

Réaction aux propos tenus à l’assemblée de la Cobas du lundi 21 juillet 2014.

Michel DAVERAT,

Conseiller régional délégué au patrimoine naturel et la biodiversité

« Nous n’avons même pas reçu les documents ! Nous n’avons jamais été associés, jamais consultés et jamais informés ! »

L’élaboration du Schéma Régional de Cohérence Ecologique Aquitaine a été lancée en présence du préfet de Région et du président du Conseil régional, le 23 septembre 2011. Elle s’est achevée le 31 Janvier 2014. Un arrêté conjoint du Préfet et du Président de la Région, en date du 18 avril 2014, soumet le projet à la consultation des personnes publiques associées. Pour avis des courriers ont été envoyés à l’ensemble des communes d’Aquitaine, EPCI, Conseils généraux, Parcs naturels régionaux et Parc nationaux. Le Comité régional Trame verte et bleue Aquitaine, dont la composition est fixée par décret, est composé de 117 membres issus de divers collèges. Un des ces collèges représente les collectivités et leurs groupements.

La COBAS a été désignée par l’Association départementale des maires de Gironde pour y représenter les communes girondines.

Le SYBARVAL a été lui aussi associé à la fois aux réunions des groupes départementaux et aux réunions du groupe spécifique SCOT.

Parallèlement, à chaque étape successive de l’élaboration du schéma, diagnostic territorial et plan d’actions, une longue phase de concertation a été organisée avec différents types d’acteurs, élus, techniciens de structures intercommunales, des représentants des professions agricoles, forestières, de carriers, d’associations de protection de l’environnement, etc. Ces rencontres ont représenté un total de 36 réunions à l’échelle régionale.

La COBAS a été invitée à participer à chacune des réunions organisées.

« Ce schéma, c’est du grand n’importe quoi ! »

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) est un outil d’aménagement du territoire à l’échelle 1/100.000ème devant déterminer les grandes continuités écologiques présentes sur le territoire régional, qu’il convient de préserver et/ou de restaurer. Au-delà de ce Schéma régional, les SCOT ont également l’obligation de définir leur propre Trame verte et bleue en prenant en compte le SRCE et en le précisant, à l’échelle de leur territoire, soit au 1/50.000ème ou 1/25.000ème. Il en sera de même pour les PLU à l’échelle parcellaire.

La vocation du SRCE n’est donc pas de l’ordre de l’ « analyse fine » à une échelle territoriale de proximité.

En ce qui concerne les fonds de carte utilisés, il est impossible aujourd’hui sur les territoires régionaux de disposer d’une cartographie homogène et plus récente. De fait, toutes les régions ont été contraintes d’l’utiliser la même base de données.

Ces rapides éléments objectivent les propos tenus, qui certainement par méconnaissance sont dans leur intégralité erronés. On peut donc se poser la question sur le rôle des présidents successifs de la Cobas et du Sybarval depuis 2011, date du lancement du Schéma Régional de Cohérence Ecologique Aquitaine ?

vendredi 25 juillet 2014

SUR LE SITE DU PETIT PORT

Rappel du contexte général :

Nous tenons à rappeler que l’intérêt général, mis en avant pour justifier la construction du POA sur le site du Petit port parait aberrant. En effet, tirer partie de la mauvaise situation matérielle et financière de l’université pour la pousser à vendre son foncier et ainsi permettre la construction à sa place d’un ensemble immobilier (de 25 mètres de haut ) composé d’un hôtel et d’un casino  va à l’encontre de l’intérêt général.

L’Etat a acquis, depuis plus de dix ans, des parcelles sur le site de la place Peyneau qu’il met maintenant en vente plutôt qu’une extension sur place du pôle universitaire. Ce mode de gestion qui ressemble à de la spéculation foncière doit être dénoncé.

Obstruction de la fenêtre sur le bassin :
Sur la fenêtre initiale d’environ 190 m, les trous de 30 et 35 m laissés de part et d’autre du projet ne représentent que 16% et 18% de l’espace actuellement libre. Nous sommes plus proches de meurtrières que de véritables fenêtres dégageant une réelle vue sur le port évoquées dans ce projet.

Impact sur le trafic routier :
Bien qu’il soit destiné à accueillir davantage de public cet Equipement s’éloigne géographiquement de la gare SNCF et du centre-ville d’Arcachon.
– Les chercheurs, résidants pour beaucoup sur la Communauté Urbaine de Bordeaux, risquent de privilégier l’utilisation de véhicules personnels à cause de cet éloignement.
– Les visiteurs potentiels de l’aquarium qui peuvent allier visite de cet établissement et activités du centre-ville (administratives, commerciales, culturelles, etc .) seront également, avec cette nouvelle situation géographique, incités à privilégier l’utilisation de leur voiture plutôt que la marche à pieds comme c’est le cas actuellement.

Incohérence économique :
Cette situation géographique n’est pas, non plus, cohérente du point de vue du développement économique de la ville. En effet, le POA est destiné à augmenter la quantité de public (chercheurs et étudiants) accueillie tout au long de l’année. Cette hausse de fréquentation annuelle, en raison de l’éloignement du centre-ville, ne pourra bénéficier aux commerces de la ville  que dans une moindre mesure. C’est pourtant dans cette période, hors saison, que la ville doit faire porter ses efforts pour redynamiser l’emploi.

Défaut de complémentarité avec le Palais des congrès :
Le choix de ne pas construire le POA sur l’emplacement de l’actuelle antenne de biologie marine, place Peyneau, empêchera de nouer un partenariat avec le Palais des congrès voisin alors qu’une synergie avec ce dernier est possible. En sa partie universitaire, le POA est destiné à avoir une activité en semaine alors que le Palais des congrès est davantage ouvert les weekends. La proximité entre ces deux centres d’activités disposant de grandes surfaces d’accueil du public devrait faire l’objet, par convention, d’une complémentarité permettant une gestion plus efficace et plus judicieuse.

Risque de submersion marine :
Même si le projet a rehaussé son rez-de-chaussée de  50 cm, le parking souterrain, dont la construction à cet endroit aura un coût très important, demeurera lui face aux risques grandissants de submersion marine à laquelle le littoral continuera à être exposé dans les années à venir.

Pour toutes ces raisons, Europe Écologie – Les Verts se prononce contre le choix de cet emplacement pour la construction du Pôle Océanographique Aquitain et vous demande d’émettre un avis défavorable.

Pour Europe Écologie – Les Verts,

Vital BAUDE

La signature  du décret de création du Parc naturel marin du Bassin d’Arcachon et son ouvert  devait avoir lieu après les élections municipales. Nous y sommes ! et c’est avec impatience que nous attendons de prendre connaissance du contenu des arbitrages survenus depuis  l’enquête publique du 26 décembre 2011.

Le projet reposait sur 7 orientations de gestion visant 3 objectifs :

« Protéger le milieu marin, assurer son développement durable et solidaire en conciliant les divers usages (professionnels et de loisirs), et mieux connaître le Bassin pour mieux le gérer »

Le périmètre proposé était délimité par le domaine public maritime, à l’exception des prés  salés est de La Teste. J’étais intervenu lors du conseil d’administration de l’Agence des aires marines protégées, dont je suis membre au titre de l’Association des régions de France. Ce point fait débat et doit être tranché par le ministre. Il en est de même pour la composition du comité de gestion : 60 membres comme le proposaient les préfets ou 50 comme je l’ai défendu pour le Conseil régional ?

Le PNM Bassin d’Arcachon sera le 6ème parc après la mer d’Iroise en 2007, Mayotte, les Glorieuses, le golfe du Lion, les estuaires Picard et de la mer d’Opale. Il va amener une nouvelle forme de gouvernance dont les partenaires, Etat, élus, sociaux professionnels, associations, ne sont pas habitués.

C’est à mon avis un bon outil, à nous de bien l’utiliser.

Michel Daverat

Conseiller régional

Administrateur de l’Agence des aires marines protégées

Conférence-débat : Submersion Marine – Andernos Les Bains – Samedi 23 novembre