Les élus EELV – Europe Ecologie Les Verts Aquitaine https://aquitaine.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Aquitaine Tue, 24 Apr 2018 09:51:43 +0200 fr-FR hourly 1 Bordeaux : Budget 2018, stationnement, petite enfance, chambre régionale des comptes… Notre version du conseil municipal du 26 mars 2018 https://aquitaine.eelv.fr/2018/04/03/bordeaux-budget-2018-stationnement-petite-enfance-chambre-regionale-des-comptes-notre-version-du-conseil-municipal-du-26-mars-2018/ Tue, 03 Apr 2018 12:25:07 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13590 Budget primitif 2018, vote des taux de taxes locales, majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires ...]]>

Budget primitif 2018, vote des taux de taxes locales, majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires

Le Maire a choisi sans concertation préalable (malgré la reprise des réunions de présidents de groupes en amont du conseil municipal depuis janvier 2018) de regrouper deux délibérations majeures du conseil : celle sur le vote des taux des taxes d’habitation et foncières, et de la majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires et celle sur le vote du budget primitif pour l’exercice 2018.

Nous avons regretté cette décision. Pierre Hurmic intervient donc en deux temps comme initialement prévu.

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Bordeaux Métropole : l’essentiel du conseil du 16 février 2018 https://aquitaine.eelv.fr/2018/03/07/bordeaux-metropole-lessentiel-du-conseil-du-16-fevrier-2018-2/ Wed, 07 Mar 2018 14:07:10 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13471 Nos interventions en conseil de Métropole du 16 février 2018 Rapport sur la situation du développement durable ...]]>

Nos interventions en conseil de Métropole du 16 février 2018

Rapport sur la situation du développement durable

Concernant le rapport sur la situation du développement durable, le groupe EELV a souligné que nous n’atteignons pas nos objectifs dans beaucoup de domaines : part des énergies renouvelables (14% contre objectif de 20%), rénovation énergétique des logements (1860 logements rénovés contre objectif de 9000), part modale vélo (7,7% contre objectif de 15% en 2020)…

Pierre Hurmic, conseiller métropolitain : « Peut-être devrait-on se concentrer un peu moins sur des enjeux de labélisation à tout crin et un peu plus sur des actions très concrètes permettant de répondre à l’urgence écologique et climatique qui nous concerne tous, et ce dès aujourd’hui ».

Orientations générales pour le Budget Primitif 2018

A l’occasion du débat d’orientation budgétaire, le groupe EELV, au regard des modalités encore floues de la contractualisation avec l’Etat, a attiré l’attention sur deux points :

  • La maîtrise des charges de fonctionnement et la nécessité d’évaluer l’impact de la mutualisation sur des économies d’échelle afin de tenir la trajectoire fixée tout en assurant une bonne qualité de service à nos populations.
  • Les interrogations au sujet de la part des transports dans le programme d’équipement. Au regard du volume d’investissements que le Volet Transports représente (près de 30% de nos investissements) et des nombreux autres besoins par ailleurs (logement, développement économique, transition énergétique, préservation de la biodiversité et des espaces naturels) il devient urgent de penser usages et mobilités au-delà des seuls modes.

Clément Rossignol-Puech, Maire de Bègles et Vice Président de Bordeaux Métropole, s’est interrogé : « Au regard des contraintes budgétaires qui ne vont pas aller en s’améliorant, la métropole aura-t-elle la capacité d’enclencher immédiatement un nouveau cycle de très grands projets d’investissement ? ».

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Conseil régional : compte-rendu de la commission permanente du 5 février 2018 https://aquitaine.eelv.fr/2018/03/07/conseil-regional-compte-rendu-de-la-commission-permanente-du-5-fevrier-2018/ Wed, 07 Mar 2018 12:22:27 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13451 La commission permanente tenait sa première session de 2018 le lundi 5 février à l’hôtel de Région de Bordeaux. ...]]>

La commission permanente tenait sa première session de 2018 le lundi 5 février à l’hôtel de Région de Bordeaux.

La commission permanente est composée du président et des vice-présidents du Conseil régional, ainsi que de plusieurs autres membres de l’assemblée. Cet organe assure la continuité des actions mises en œuvre par la Région et se réunit régulièrement pour délibérer, notamment, sur l’attribution des aides régionales.

Six de nos élu-es, Nicolas Thierry, Françoise Coutant, Lionel Frel, Martine Alcorta, Maryse Combres et Jérôme Orvain y siègent.

Les  208 dossiers présentés ont été adoptés et ce sont plus de 1,6 milliards d’euros d’aides qui ont été attribués.

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conseil municipal de Bordeaux de février 2018 : projet de mandature, développement durable, orientations budgétaires et autres sujets où l’écologie devrait primer à Bordeaux https://aquitaine.eelv.fr/2018/03/06/conseil-municipal-de-bordeaux-de-fevrier-2018-projet-de-mandature-developpement-durable-orientations-budgetaires-et-autres-sujets-ou-lecologie-devrait-primer-a-bordeaux/ Tue, 06 Mar 2018 14:35:11 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13488 Le conseil municipal du 26 février 2018 a été médiatiquement très suivi, en raison de la polémique entre Laurent Wauquiez et Alain Juppé sur l’état des finances de la ville, et le positionnement de Virginie Calmels, enfin officiellement qualifiée de 1ère adjointe alors que le Maire avait toujours nié l’attribution de ce statut. ...]]>

Le conseil municipal du 26 février 2018 a été médiatiquement très suivi, en raison de la polémique entre Laurent Wauquiez et Alain Juppé sur l’état des finances de la ville, et le positionnement de Virginie Calmels, enfin officiellement qualifiée de 1ère adjointe alors que le Maire avait toujours nié l’attribution de ce statut.

1/ C’est dans cette ambiance que le conseil a débuté autour de l’actualisation du projet de mandature 2014-2020 « Bordeaux : ville fraternelle, métropole européenne ».

Intervention de Pierre Hurmic :

Sur le fond nous aurons toujours les mêmes constats et les mêmes dissensions : des objectifs affichés qui ne correspondent pas toujours aux faits, quelques exemples :

– sur le projet urbain, vous écrivez « tout l’enjeu est de faire grandir la ville sans dénaturer son territoire et son paysage » (p5). Au vu de la réalisation de vos projets urbains, ne devriez-vous pas faire état de plus de réalisme ?

– Vous mettez en avant la production de logements sociaux (p13), et c’est bien normal vu le retard à rattraper, mais nous regrettons que sur certaines opérations immobilières d’envergure comme celle de l’ancien CCAS aux Chartrons, les promoteurs ont réussi à éviter, avec votre assentiment, la production de logements sociaux dans un quartier qui devrait en comporter 30% pour toute nouvelle opération d’aménagement !

– Sur la « ville nature » (p19), la démarche que vous qualifiez de « systématique » de verdissement de l’espace public sera évoquée par Delphine Jamet dans le cadre du rapport de développement durable (voir ci-dessous).

– Enfin sur la « démocratie quotidienne et la concertation » (p25), dernier paragraphe, vous avez une bien curieuse manière de co-construire compte tenu de l’imposition du stationnement payant au-delà des boulevards alors que ce n’était pas prévu dans votre programme électoral…

Concernant le stationnement payant, Pierre Hurmic a déploré le manque de concertation de la Mairie qui se targue pourtant, citant le rapport de développement durable, d’une « tradition de dialogue » et « d’une gouvernance locale reposant sur la co-construction avec les habitants » .

Il a insisté sur le décalage criant entre de telles affirmations et la réalité de terrain.

Il a rappelé qu’il y a 5 ans déjà le « Grenelle des mobilités de la métropole bordelaise », construit avec tous les acteurs de la mobilité, avait conclu que la régulation de la circulation automobile dans la métropole devait passer par une régulation du stationnement, et être prise en charge au niveau métropolitain.

Le « Grenelle » indiquait aussi que « le stationnement résidentiel doit être traité de manière multicritère, en prenant en compte les niveaux d’équipement, l’offre de voirie, les coûts de construction des logements etc. ».

Malheureusement, ces propositions n’ont pas été entendues par la municipalité bordelaise.

Un sondage récemment réalisé par Sud-Ouest et le message du collectif d’association Caudéran-Saint Augustin ne demandent pas le retour à la gratuité mais une souplesse des conditions tarifaires en fonction des conditions de vie des résidents, et des exercices professionnels.

Cette souplesse doit être assortie d’une batterie de mesures permettant aussi aux habitants et aux professionnels de changer leurs pratiques.

La Mairie doit être en mesure de faire une offre de parkings de proximité suffisante.

Il a également souligné le fait qu’on ne peut traiter de la même façon le stationnement à l’intérieur et à l’extérieur des boulevards.

Les différences de taux de motorisation indiquent des pratiques différentes de la voiture qui induisent une façon différente d’appréhender le stationnement.

Les chiffres que nous avons qui datent de la dernière enquête ménages publiée indiquent un taux de motorisation de 0.4 à 1 véhicule par ménage intra-boulevard et de 1 à 1.42 véhicules extra-boulevard, soit un nombre de véhicules multiplié par 2 à 3 !

Les pratiques de déplacement des résidents extra boulevards s’apparentent davantage à celles de villes comme Mérignac, Talence, Pessac ou Le Bouscat où les conditions sont plus souples : 2ème macaron riverain, autorisation de macarons temporaires…

Enfin, il a ajouté que le stationnement est un des maillons de la chaîne des mobilités qui ressort de la compétence de la Métropole. Pourquoi faire une exception pour le stationnement ?

la suite à lire sur le site d’EELV Bordeaux

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Bordeaux Métropole : l’essentiel du conseil du 26 janvier 2018 https://aquitaine.eelv.fr/2018/01/26/bordeaux-metropole-lessentiel-du-conseil-du-26-janvier-2018/ Fri, 26 Jan 2018 12:16:12 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13444 A l’occasion du conseil de Métropole du 26 janvier 2018, les élu-e-s EELV ont pris les positions suivantes : ...]]>

A l’occasion du conseil de Métropole du 26 janvier 2018, les élu-e-s EELV ont pris les positions suivantes :

Bordeaux – Brazza – Bilan de la concertation préalable

Le groupe EELV a regretté le peu de contributions à cette concertation. Il a rappelé qu’il est nécessaire que ce quartier participe au rééquilibrage territorial des activités et intègre plus d’activités économiques et in fine d’emplois. Pour répondre aux inquiétudes concernant la circulation et le stationnement, il est nécessaire de proposer des alternatives à la voiture sur ce territoire, parmi lesquelles la réouverture de la ligne SNCF Ambarès –Gare Saint Jean, qui permettrait de relier en quelques minutes Ambarès avec le Centre de Bordeaux. Mais aussi la ligne de TCSP (transport en commun en site propre) entre Bassens et le campus via la voie Eymet et la Brazzaligne qui permettrait de créer un transport rapide et efficace complémentaire à la ligne A.

Marie-Christine Boutheau, conseillère métropolitaine : «C’est un projet d’habitat au cœur de l’agglomération, il est fait mention d’activités économiques, sans que cela soit pleinement pris en compte dans le projet. En conséquence, nous souhaitons un rééquilibrage des activités économiques sur la métropole, et en particulier sur la rive droite où il est nécessaire de créer des emplois ».

Vote pour du groupe EELV  – Lire l’intégralité de l’intervention

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Bordeaux : l’essentiel de nos interventions lors du conseil municipal du 18 décembre 2017 https://aquitaine.eelv.fr/2017/12/21/bordeaux-lessentiel-de-nos-interventions-lors-du-conseil-municipal-du-18decembre-2017/ Thu, 21 Dec 2017 13:29:39 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13305 DELEGATION DE Monsieur Nicolas FLORIAN D-2017/509 Plan de déplacement des employés (PDE) 2018, un plan commun à Bordeaux Métropole, à la Ville de Bordeaux et son Centre Communal d’Action Sociale. ...]]>

DELEGATION DE Monsieur Nicolas FLORIAN
D-2017/509 Plan de déplacement des employés (PDE) 2018, un plan commun à Bordeaux Métropole, à la Ville de Bordeaux et son Centre Communal d’Action Sociale.
Vote pour
Intervention à deux voix
Delphine Jamet
Monsieur le Maire, chers collègues,
Nous allons voter pour ce plan de déplacement des employés, notamment parce que c’est le 1er qui implique à la fois la ville et le CCAS de Bordeaux et la métropole, mais nous considérons qu’il n’est pas assez volontariste.
Nous interviendrons à deux voix sur le sujet.
Tout d’abord permettez-nous quelques remarques sur la grande enquête mobilité qui est à la base de ce plan.
Cette enquête a été réalisée sur la base du volontariat et seulement 30% des agents y ont répondu. Le taux de réponse est conséquent mais ne permet pas pour autant de faire des résultats des affirmations généralisables.
Je ne prendrai qu’un exemple, la phrase suivante : « Pour se rendre au travail, 52,8 % des agents de la Ville et du CCAS utilisent les transports en commun, 54 % des agents de Bordeaux Métropole utilisent la voiture. Le vélo est pratiqué par 28,2 % des agents de la ville et du CCAS et par 22 % des agents de la métropole. »
Il s’agissait en fait d’un questionnaire à choix multiple, donc en ce qui concerne la pratique du vélo par exemple, si un agent ayant pris la peine de répondre à l’enquête a pris un vélo une fois dans l’année pour se rendre au travail, il fait partie des 28% des agents de la ville à se rendre au travail en vélo !
On comprend mieux ainsi pourquoi les parts modales du vélo sont très importantes dans l’enquête, et surtout bien supérieures à la dernière enquête ménage menée par la métropole et CEREMA qui établit la part modale du vélo à 7,7% dans Bordeaux métropole et 15% dans la ville de Bordeaux.

Nous pouvons nous en féliciter même s’il ne nous reste que deux ans pour doubler ce chiffre afin d’atteindre l’objectif de 15% fixé dans le cadre du plan vélo métropolitain.
Au demeurant il aurait été bienvenu de citer ces nouveaux chiffres et non les anciens dans ce PDE que nous nous apprêtons à voter.
Au-delà de ces mises au point techniques, nous souhaitons suggérer plusieurs propositions, dont certaines ont déjà été évoquées en commission ou lors de précédents conseils municipaux :
– sachant qu’il y a une disparité de traitement entre les agents de la ville, du CCAS et de la métropole concernant la prime transport, puisque les agents métropolitains touchent chaque mois une prime transport de 19.44€, quel que soit le mode de transport qu’ils utilisent pour se rendre au travail, n’est-il pas possible, pour inciter à l’utilisation des modes de transport moins carbonés, de
conditionner cette prime transport à l’utilisation de modes de transports doux et au covoiturage ?
– Et, seconde proposition, mettre en place l’indemnité kilométrique vélo de manière expérimentale, et donc sans attendre le décret d’application pour tous les agents utilisant ce mode de déplacement de façon régulière. Les villes de La Rochelle et Orvault l’ont fait pour leurs agents alors pourquoi Bordeaux ne pourrait-elle pas le faire ? La Rochelle et Orvault, mettant leurs
actes en accord avec leurs ambitions. Nous attendons qu’il en soit de même à Bordeaux.
– Troisième proposition n’est-il pas possible d’envisager pour les agents le financement de l’abonnement VCUB qui a un coût de 20€ annuels ?
– Je terminerai enfin par une quatrième proposition concernant la politique d’attribution des places de stationnement, la règle établie est « Résider à + de 4km de son lieu de travail et à + de 500m d’un arrêt de tram ou avoir 1 ou plusieurs enfants < à 6 ans et habiter à plus de 2km de son lieu de travail ». Nous considérons que ce n’est pas assez contraignant. Dans certaines collectivités territoriales du territoire, aucune place de stationnement n’est attribuée si les agents habitent la métropole ! Si l’on veut véritablement diminuer la part de la voiture, afin de fluidifier le trafic automobile et diminuer la pollution atmosphérique, il faut des mesures beaucoup plus volontaristes. Nous suggérons à minima une distance de 10km du lieu de travail.

Intervention de Pierre Hurmic
Monsieur le Maire, chers collègues,
Je complèterai les propos et les propositions de ma collègue Delphine Jamet en ciblant trois axes de ce PDE qui me semblent particulièrement
importants et utilisés de manière trop timorée dans le plan d’action que vous nous proposez : il s’agit du télétravail, du covoiturage et de la
gestion des temps de travail.
Concernant le télétravail : aujourd’hui il concerne seulement 2% des agents de BM, soit 100 postes concernés sur 5000. Or l’enquête (en dépit des limites évoquées par ma collègue) indique que le télétravail est la première des attentes des agents métropolitains (pour 37% d’entre eux).
Vous n’êtes pas sans ignorer que le télétravail permet d’éviter l’engorgement des axes de circulation, notamment dans les horaires les plus critiques (le matin entre 7h30 et 9h30 et l’après-midi à partir de 16h30).
Concernant les agents de la mairie, vous n’envisagez d’ouvrir que 60 postes au télétravail, soit 6% des effectifs envisageables selon vos chiffres donnés en commission.
Ne pensez-vous pas qu’il serait possible de faire un tout petit peu mieux ?

Au risque de vous irriter, le conseil départemental de Gironde est beaucoup plus en avance également sur cette question : sur les 1719 agents de Mériadeck, 15.7% sont en télétravail contre 6.6% il y a 3 ans et il est possible d’embaucher et débaucher en décalé : dès 7h45 et entre 16h30 et 18h (15h30 le vendredi) (Source : SO 15/12/17)
Concernant la politique de gestion des temps de travail, ce n’est pas du tout pris en compte dans ce nouveau PDE.
Quand on vous a posé la question en commission, vous nous avez répondu qu’aucun travail spécifique n’avait été envisagé sur la gestion
des temps alors que c’est inscrit, Mr le Président, dans le projet de mandature 2014-2020 de la métropole !
Dans la rubrique « les innovations au service de la mobilité » (je cite) :
« jouer sur les espaces et les temps avec la mise en place d’une « agence des temps » (action prévue à l’agenda 21 ainsi que dans la
« charte de la mobilité ») qui s’attachera prioritairement à diminuer les phénomènes d’heures de pointe en favorisant notamment les plans de
déplacement d’entreprises (PDE), le télétravail, ou en étalant les horaires d’embauche »
Voici donc votre projet de mandature 2014-2020 pour la métropole, qui n’est pas repris dans votre nouveau PDE…
Quant au 1er employeur de notre métropole, le CHU, grâce à son action volontariste et à ses deux plans de déplacements successifs entre 2011
et 2015, aujourd’hui moins d’un salarié du CHU sur deux prend sa voiture pour se rendre au travail. Leur objectif pour 2020 est fixé à 60% de déplacements doux.
Inciter les agents au télétravail, au covoiturage, et à une plus grande souplesse dans les horaires d’embauche et de débauche, Mr le Maire, permettrait, j’en suis convaincu, d’apporter une partie des solutions à nos problèmes de mobilité sur la métropole, ainsi qu’à la pollution induite par la circulation automobile et les émissions de gaz à effet de serre.

D-2017/515 Cession de l’ensemble immobilier 74 cours Saint-Louis. Modalités d’apport à la Ville au titre du transfert du siège social du CCAS au sein de la Cité Municipale.

Vote contre
Intervention de Pierre Hurmic
« Par délibération 2017-126 présentée au Conseil d’administration le 21 novembre, le CCAS a confirmé la décision d’accepter l’offre d’achat présentée par la société Kaufman& Broad Gironde pour l’acquisition de l’ensemble immobilier, situé au 74 cours du Médoc à Bordeaux, pour un montant de 12,54 M€ en valeur 2017, émoluments de négociation et frais de publicité inclus (soit un produit net vendeur de 12,14 M€). »
La décision de cession a été votée en CM du 26/10/2015. Mise à prix 4.5M€. Soit une recette de 8M€ de plus que la mise à prix initiale.
Lors de ce conseil municipal, Mr Florian avait affirmé :
« Nous sommes dans un secteur de mixité sociale qui impose un taux de logement social de 35%. C’est au PLU. Et nous avons demandé au Service d’aménagement
d’écrire des orientations imposées au futur acquéreur.
On aurait pu se poser la question d’une cession de gré à gré avec un partenaire, qu’il soit social ou autre, et pouvoir discuter avec lui. Ce n’est pas le choix que nous faisons. Nous mettons donc cet immeuble aux enchères. »
Concernant la comparaison avec le projet immobilier de Castéja, Mme Touton avait ajouté : « Voilà un projet mixte donc, un projet comme nous les préconisons dans chaque programmation.
Ce sera le cas aussi dans les locaux du CCAS puisque comme l’a dit Nicolas FLORIAN la servitude de mixité sociale imposera 35% de logements sociaux locatifs. »
Au total l’opération qui nous a été transmise suite à notre demande en commission concerne sur un total de 9000 m2 : Hôtel « hostel » de 102 lits, résidence de
tourisme d’affaire de 114 lits et seulement 14 logements sur 9000m2 de surface de plancher dont 2500m2 créés, dont aucun logements sociaux !
Pourquoi si peu : car ainsi les promoteurs ne sont pas obligés de respecter l’obligation de 35% (obligatoire à partir de 2000m2 de surface de plancher).

Il n’y aura donc aucun logement social sur cette vaste opération immobilière, en dépit des annonces des élu-e-s lors de la décision de cession, dans un quartier qui doit en comprendre 35% !

DELEGATION DE Madame Brigitte COLLET
D-2017/548 Structure d’accueil de la petite enfance multi-accueil Docteur Christiane LARRALDE. Renouvellement de Délégation de Service Public. Avis.
D-2017/549 Structure d’accueil de la petite enfance multi-accueil Détrois. Renouvellement de Délégation de Service Public. Avis.

Intervention Delphine Jamet
Vous nous demandez aujourd’hui notre avis sur le principe du renouvellement de Délégation de service public des crèches Christiane- Larralde et Détrois.
Nous voterons contre ces deux délibérations pour toutes les raisons déjà évoquées lors de précédents conseils municipaux mais aussi parce que
nous n’allons pas assez loin dans l’exigence de service rendu notamment en matière de santé environnementale.
Il me semble en effet, qu’il est plus que temps de nous engager dans une démarche de territoire sans perturbateur endocrinien.
Car au-delà des actions réglementaires européennes et nationales relatives aux substances et produits chimiques, la mobilisation des citoyens mais aussi des Villes et des territoires est essentielle dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens.
Les enjeux de santé publique liés à l’exposition aux perturbateurs endocriniens sont désormais largement connus et ont été par le passé pointés par l’Organisation Mondiale pour la Santé : pathologies chroniques multiples (obésité, diabète, allergies, maladies respiratoires), troubles de la reproduction, troubles métaboliques, …
Par ailleurs, de nombreuses études montrent que la « fenêtre de vulnérabilité » de l’enfant quant à ces substances sont les 1 000 premiers jours de vie soit du début de la grossesse jusqu’à 2 ans et quelques mois.
Une étude menée par l’association « écolo crèche » a montré que 169 composants chimiques différents étaient présents et surtout utilisés de façon répétée dans les établissements de petite enfance.
De nombreux centres hospitaliers et maternités sont déjà impliqués dans une démarche d’exclusion des perturbateurs endocriniens tout comme certaines villes françaises et européennes notamment dans la gestion de leurs crèches.
Il s’agit aussi d’un enjeu financier puisque certaines études évaluent à près de 150 milliards d’euros par an en Europe les coûts liés à l’exposition de nos concitoyens aux perturbateurs endocriniens.
La question des perturbateurs endocriniens concerne d’abord notre environnement quotidien et les produits de consommation courante de nos concitoyens : air intérieur, alimentation, emballages alimentaires, cosmétiques, jouets ou encore mobilier.
Tout cela nous le savons depuis de nombreuses années pourtant nous ne faisons rien pour que la collectivité soit exemplaire dans ce domaine.
Certains élus locaux pensent que c’est à eux de montrer l’exemple et de ne pas exposer leurs concitoyens à ces substances.
Nous devons en tant que collectivité tout mettre en œuvre pour limiter au sein de nos structures d’accueil de la petite enfance et de l’enfance cette exposition.
C’est pourquoi il me semble plus qu’urgent selon nous que la ville de Bordeaux entre dans une démarche de territoire sans perturbateur endocrinien en imposant notamment dans ces DSP une alimentation saine (sans pesticide) et de suivre les 14 recommandations de l’ARS.
Un label Ecolo crèche fondé en 2009 avec l’appui du Commissariat Général au Développement Durable, de l’ADEME, de la Fondation Nicolas Hulot et de fédérations nationales du monde de la petite enfance (FNEJE, ACEPP, FNAPPE,…) existe et une structure accompagne les collectivités souhaitant entrer dans cette démarche.
En cherchant des informations, nous avons vu que la crèche multiaccueil « les p’tits bout’chous » rue Mondenard ainsi que la MAM « ma p’tite mam écolo » avaient rejoint la démarche de certification « écolo crèche ». Cette démarche est issue d’une réunion provoquée par la mairie il y a un an de cela semble-t-il.
Donc il est d’autant plus surprenant que la ville ne soit pas plus volontariste dans ce domaine et nous réponde par la négative lorsque nous demandons de passer de 20 à 50% d’alimentation bio ET locale dans le cahier des charges des crèches en DSP, et que rien ne soit fait dans nos crèches municipales.

DELEGATION DE Monsieur Jean-Louis DAVID
D-2017/554 Dépénalisation du stationnement payant. Signature d’une convention avec l’ANTAI ( Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions)
Intervention Pierre Hurmic
Une présentation globale des enjeux de cette politique est effectuée par le directeur de la police municipale.
Nous voterons cette délibération notamment en raison du mauvais fonctionnement de la politique actuelle de stationnement sur la voie publique que la Cour des Comptes a qualifié de « chaînon manquant des politiques publiques de mobilité ».
Une rotation plus rapide du stationnement sera bénéfique pour le commerce de proximité.
Nous préconisons cependant à l’instar du GART d’orienter les bénéfices du FPS vers le développement des mobilités douces.
Un bémol cependant, toutes les villes n’ont pas choisi de déléguer au privé leur politique de dépénalisation du stationnement, c’est le cas notamment de Toulouse, Nantes, Lyon, Rennes…
Cependant, nous validons le fait que le prestataire n’est pas rémunéré au chiffre d’affaire contrairement au choix de la ville de Paris. Cela permettrait, selon la municipalité, de mieux piloter la politique de stationnement, en ajustant en fonction des secteurs plus ou moins problématiques. Le nombre de passages dans un secteur pourra être ajusté dans un délai d’1 mois.
Il faudra tout de même veiller à ce que le stationnement gênant (notamment sur trottoirs ou pistes cyclables) ne soit pas moins pénalisé que le stationnement non payé…
En effet, cette réforme n’est pas tout à fait aboutie puisque le stationnement gênant ne sera pas dépénalisé.

DELEGATION DE Monsieur Stephan DELAUX
D-2017/564 Casino de Bordeaux Lac. Rapport d’activité et analyse financière de l’exercice 2015 – 2016
Intervention Delphine Jamet
« L’hôtel ayant été revendu avant le terme de 15 ans (9 ans) et au regard de l’article 34 de la loi n° 95-1347 du 30 décembre 1995, l’administration fiscale pourrait remettre en cause la totalité du dégrèvement octroyé à la SATB (4.5 M€).
In-fine, La ville de Bordeaux serait donc être amenée à percevoir 675 K€ au titre des 15% de la part communale.
En date du 18 octobre 2016, il a été demandé au délégataire de procéder à la régularisation de cette situation auprès des services fiscaux.
Le 31 octobre 2016, le casino Barrière s’est engagé à reverser au plus tard le 1er semestre 2017, la somme de 1.810 M€ calculée au prorata de la durée non exploitée de l’hôtel (soit 9/15ème).
A ce jour, il semblerait qu’il n’y ait pas eu de régularisation de situation auprès de l’administration fiscale. »
Il faut que le maire saisisse Bercy, ce que nous avons demandé en commission municipale.
Stéphan Delaux nous répond que cela a été fait par les services depuis.

DELEGATION DE Madame Maribel BERNARD

D-2017/579 Ouvertures dominicales des commerces pour l’année 2018. Décision. Autorisation
Vote contre

D-2017/580 Exploitation du marché des Capucins et de ses parcs de stationnement. Rapport annuel de l’exercice clos au 31 décembre 2016. Information.
Intervention Delphine Jamet
Monsieur le Maire, chers collègues,
Comme nous vous l’avons écrit par courrier en septembre dernier, le délégataire ne répond pas à ses obligations contractuelles : ni sur les engagements en matière de développement durable (DD), ni sur les déchets, ni sur la communication des informations.
Sur les engagements en matière de développement durable : je rappelle que le groupe écologiste d’alors avait voté ce nouveau contrat de DSP en 2007 parce qu’il y avait justement des engagements prévus en matière de DD et de gestion des déchets.
En matière de DD : le délégataire s’engageait à réaliser des actions concrètes avec une enveloppe financière comprise entre 300 et 800 000€ dans les 5 ans suivant la signature de la nouvelle DSP, soit avant 2013 !
Or nous constatons que rien n’a été fait depuis le début du nouveau contrat de DSP en matière de développement durable depuis 2008 ! Vous avez répondu à notre courrier en indiquant « il restera à préciser la suite à donner pour les travaux de « développement durable » que la ville pourrait demander »…
Au bout de 10 ans il serait peut-être temps de s’en préoccuper ?!
Sur le photovoltaïque vous nous répondez que c’est compliqué avec la toiture, mais n’y a-t-il pas aujourd’hui des solutions techniques adéquates ?
Sur la récupération des eaux de pluie, qu’attend le délégataire pour respecter cet engagement prévu au contrat ?
Vous indiquez au demeurant dans ce courrier que les travaux de réfection de l’étanchéité de la toiture seront achevés début novembre 2017, alors qu’ils étaient prévus beaucoup plus tôt et le résultat c’est qu’actuellement il pleut sur les étals des commerçants ! C’est plutôt eux in fine qui récupèrent l’eau de pluie à leurs dépens !
Sur les engagements en matière de déchets, outre le fait que le contrat prévoyait initialement une diminution du volume de déchets, cela fait deux ans que le délégataire ne respecte pas l’obligation légale de tri et de traitement des bio déchets, obligatoire depuis le 1/01/2016.
Conseil après conseil vous ne cessez de nous répondre que vous organisez des réunions, mais ce que nous constatons c’est que ça n’avance pas et la dernière réunion tripartite entre la ville, le délégataire et les représentants des commerçants a eu lieu en avril 2017, soit il y a 8 mois !
Enfin, sur la communication des informations de la part du délégataire, nous lisons dans la délibération : « Malgré nos demandes de documents comptables complémentaires auprès du délégataire, celles-ci sont restées sans réponse. »
Nous considérons que c’est une faute sérieuse du délégataire.
Aussi, en raison de ces multiples défaillances, nous vous demandons d’appliquer les termes de l’article 21 du contrat de DSP, en mettant formellement en demeure le délégataire de respecter ces engagements. Je cite l’article 21 : « Faute par le délégataire d’exploiter les tâches qui lui sont déléguées, des pénalités pourront lui être infligées, après mise en demeure infructueuse à l’issue d’un délai de deux semaines »
Les carences du délégataire n’ont que trop duré, la ville doit maintenir agir pour que le délégataire respecte enfin ses engagements contractuels.
Je vous remercie.

Suite à cette intervention, Alain Juppé a demandé à Mme Bernard « une mise au point vigoureuse » en janvier 2018 et si cela ne suffisait pas, s’est engagé à mettre le délégataire en demeure comme nous l’avons suggéré, déclarant que : « notre patience a été excessive ».

Maribel Bernard a confirmé que le mois de janvier 2018 donnerait lieu à des discussions plus dures avec le groupe Géraud.

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Conseil départemental Gironde : séance plénière du 9 novembre 2017 https://aquitaine.eelv.fr/2017/11/14/conseil-departemental-gironde-seance-pleniere-du-9-novembre-2017/ Tue, 14 Nov 2017 13:59:15 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13201 Les conseillères et conseillers départementaux se sont réunis en séance plénière, ce jeudi 9 novembre 2017, autour de questions financières, pour étudier la décision modificative n°2 puis débattre des orientations budgétaires pour 2018. ...]]>

Les conseillères et conseillers départementaux se sont réunis en séance plénière, ce jeudi 9 novembre 2017, autour de questions financières, pour étudier la décision modificative n°2 puis débattre des orientations budgétaires pour 2018.

Une séance qui a aussi permis d’approuver le rapport Développement durable 2017 du Conseil départemental.

Grande nouveauté, la Gironde innove et propose l’ouverture de ses données budgétaires pour toujours plus de transparence. Retrouvez les à l’adresse suivante :

https://www.gironde.fr/un-budget-au-service-des-solidarites-humaine-et-territoriale

Les élus écologistes sont intervenus sur plusieurs dossiers ainsi que pour exprimer leurs positions concernant le motions proposées conjointement avec le groupe PS.

lire l’intégralité du compte-rendu sur le site des élu.e.s du Conseil départemental de la Gironde : Séance plénière du 9 novembre 2017

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Conseil régional : Compte-rendu de la séance plénière du 23 octobre 2017 https://aquitaine.eelv.fr/2017/10/26/compte-rendu-de-la-seance-pleniere-du-23-octobre-2017/ Thu, 26 Oct 2017 14:51:18 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13161 Compte-rendu de la séance plénière du 23 octobre 2017 La quatrième séance plénière de l’année a permis d’examiner 28 dossiers, ainsi que de nombreux amendements, motions, voeu et question orale. La densité des débats a occupé les élu-es jusqu’à une heure très avancée de la soirée. ...]]>

Compte-rendu de la séance plénière du 23 octobre 2017

La quatrième séance plénière de l’année a permis d’examiner 28 dossiers, ainsi que de nombreux amendements, motions, voeu et question orale. La densité des débats a occupé les élu-es jusqu’à une heure très avancée de la soirée.

On retiendra trois temps forts de cette séance plénière qui ont permis de réaffirmer les fondamentaux de nos engagements écologistes.

1| La stratégie aéroportuaire régionale

Le secteur des transports fait partie des gros émetteurs de gaz à effet de serre, et en premier lieu le transport aérien. Il a des conséquences catastrophiques sur le dérèglement climatique, alors même qu’il bénéficie d’une exonération de taxe carbone et sur le kérosène, d’une TVA réduite, de très fortes subventions publiques des aéroports… Ces privilèges, profondément inégalitaires, encouragent artificiellement l’attractivité du transport aérien.

La délibération sur la stratégie aéroportuaire régionale ouvre la voie à une alternative au transport aérien que nous devrons adopter, partout, par responsabilité climatique. Si on peut considérer que cette harmonisation impulse la transition vers un transport aérien plus rationnel, nous, conseillers régionaux écologistes de Nouvelle-Aquitaine, ferons tout pour que la Région Nouvelle-Aquitaine affirme plus résolument une ambition de réduction drastique du financement du transport aérien.

C’est pourquoi nous avons fait le choix de nous abstenir sur cette délibération. (A lire ici le communiqué de presse diffusé suite à notre vote).

 

2| Maintien de l’activité pétrolière en Nouvelle-Aquitaine

Cette motion, déposée par le groupe LR/CPNT se positionne en faveur du maintien de l’activité pétrolière en Nouvelle-Aquitaine jusqu’en 2050 et au-delà. La date de 2040 fixée par le projet de loi porté par Nicolas Hulot sur la fin de l’exploitation des hydrocarbures en France adopté par l’Assemblée nationale en première lecture le 10 octobre 2017 nous apparaît offrir un délai plus que suffisant pour s’organiser vers un modèle de production plus vertueux.
Nous avons donc voté contre cette motion.
Le 10 octobre dernier, après la décision prise par l’Assemblée nationale d’accorder une exception aux entreprises du bassin de Lacq pour continuer l’exploitation du gaz soufré au-delà de 2040, nous exprimions notre regret de voir manquée une occasion d’engager la transition énergétique dans ce secteur dans un communiqué à lire ici.

3| Changement de dénomination du lycée nord bassin à Andernos-les-Bains

La délibération 17 proposait d’attribuer le nom de Simone Veil au lycée nord bassin d’Andernos-les-Bains, selon la volonté des élèves de ce lycée, comme des élus de la commune, qui en avaient fait la demande après le décès de Simone Veil.

Le groupe FN s’est emparé de l’occasion pour déposer un amendement honteux, dont le seul usage était de montrer à l’assemblée comment peut se travestir habilement le visage le plus hideux de notre société : celui du racisme. En retour, l’assemblée unie a brandi le portrait de Simone Veil.

Nous avons voté contre cet amendement.

L’ensemble du compte-rendu de la plénière avec notamment les interventions en vidéos de vos élu.es est à consulter ici : Compte-rendu de la séance plénière du 23 octobre 2017

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Que faisons-nous de notre mandat régional 20 mois après notre élection ? https://aquitaine.eelv.fr/2017/10/06/que-faisons-nous-de-notre-mandat-regional-20-mois-apres-notre-election/ Fri, 06 Oct 2017 14:16:32 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13122 Depuis l’installation du nouveau Conseil régional, le 4 janvier 2016, notre groupe écologiste et citoyen compte 9 femmes et 9 hommes issus des 12 départements de la région. Elu.e.s sur une liste de fusion conduite par Alain Rousset au second tour, nous sommes engagé.e.s dans ce mandat sur la base d’un accord programmatique de transition écologique et énergétique en Nouvelle-Aquitaine. ...]]>

Depuis l’installation du nouveau Conseil régional, le 4 janvier 2016, notre groupe écologiste et citoyen compte 9 femmes et 9 hommes issus des 12 départements de la région. Elu.e.s sur une liste de fusion conduite par Alain Rousset au second tour, nous sommes engagé.e.s dans ce mandat sur la base d’un accord programmatique de transition écologique et énergétique en Nouvelle-Aquitaine.

Nous ne sommes pas seulement des conseillers régionaux, nous sommes avant tout des militants de l’écologie qui mettons collectivement en œuvre la transition écologique partout où nous nous trouvons.

Nous considérons que l’Assemblée régionale et toutes les structures où nous siégeons en son nom sont autant de leviers pour faire partager et concrétiser nos valeurs.

Après plus d’un an et demi de mandat, notre groupe peut présenter ses principales contributions à la politique régionale, le travail déjà effectué et les perspectives d’avenir.

Nous vous proposons un tour d’horizon dans le document ci-dessous « Que faisons-nous de notre mandat régional ? » résumant les 20 premiers mois de notre action.

Bilan à lire ici : Que faisons-nous de notre mandat régional 20 mois après notre élection ?

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Compte-rendu de la Plénière exceptionnelle « Plan Collège » du 11 septembre 2017 https://aquitaine.eelv.fr/2017/09/13/compte-rendu-de-la-pleniere-exceptionnelle-plan-college-du-11-septembre-2017/ Wed, 13 Sep 2017 12:45:25 +0000 http://aquitaine.eelv.fr/?p=13066 Les élus du Département étaient réunis en assemblée plénière ce lundi 11 septembre après-midi. A l'ordre du jour, l'approbation du plan exceptionnel «COLLÈGE AMBITION 2024». ...]]>

Les élus du Département étaient réunis en assemblée plénière ce lundi 11 septembre après-midi. A l’ordre du jour, l’approbation du plan exceptionnel «COLLÈGE AMBITION 2024».

Pour pouvoir continuer à accueillir les collégiens dans les meilleures conditions, Le Conseil départemental a décidé de lancer un plan d’investissement sans précédent.

D’ici 2024, pas moins de 22 grands chantiers sont programmés : la construction de 12 nouveaux collèges et la restructuration complète de 10 établissements déjà existants.

Ce plan exceptionnel a été adopté lors de l’Assemblée plénière de ce 11 septembre, avec 3 abstentions. L’investissement pour notre collectivité s’élèvera à 350 millions d’euros.


Carte des 12 projets de construction

Carte des 10 projets de réhabilitation

Stéphane Saubusse, président du groupe EELV, est intervenu concernant ce plan Collèges Ambition 2024 :

Monsieur le Président, mes chers collègues,
Le 30 août dernier, Monsieur le Recteur Olivier DUGRIP, lors de son discours de rentrée devant les chefs d’établissement de Gironde, nous fit part des chiffres de la rentrée : 1800 élèves de plus dans le secondaire dans notre département pour la rentrée 2017 (contre 950 l’année dernière). Si l’on considère la hausse continue au cours des années précédentes, les 7 600 élèves supplémentaires prévus d’ici 2024 sont une prévision prudente.
Le Plan Collège Ambition 2024 est nécessaire et opportun. Il est nécessaire parce que les zones sous tension se multiplient, plus particulièrement à Bordeaux et dans les zones rurales péri-urbaines. Il est opportun car il permet au Département de s’engager pour des investissements structurants pouvant être la vitrine des nos politiques vertueuses.
Le gabarit de 600 élèves, choisi pour les 12 nouveaux collèges est certes conforme au programme 2015 de la majorité mais il correspond à des établissements à taille humaine, garants de l’efficacité pédagogique et éducative. Leur localisation est également pertinente, dans les secteurs sous-tension. Grâce à un redécoupage de la carte scolaire, le Plan Collège Ambition 2024 doit permettre à la Gironde de faire face à la pression démographique actuelle et de réduire les temps de trajet des collégiens.
Le groupe écologiste apporte logiquement un soutien enthousiaste au Plan Collège Ambition 2024 et participera très activement à sa mise en œuvre, dans les commissions et sur le terrain. Nous profitons néanmoins de ce débat pour insister sur plusieurs points.
Premièrement, nous espérons que les 12 prochains collèges seront exemplaires pour la consommation d’énergie, les déplacements et l’économie circulaire. A l’instar du Lycée Vaclav Havel de Bègles, il est souhaitable que leurs bâtiments soient « à énergie positive ». Concernant les déplacements, nous prônons le développement d’accès cyclables et piétons sécurisés permettant une restriction maximale des déplacements motorisés. Dès leur conception, ces nouveaux collèges girondins doivent prévoir la diminution du gaspillage et le recyclage.
Deuxièmement, les 12 constructions et les 10 réhabilitations prévues par ce plan ambitieux doivent être l’occasion de véritables projets de territoires impliquant l’ensemble des communautés éducatives, des associations, des entreprises, des élus et des citoyens intéressés. Ces chantiers, en étant objectivement participatifs, mettraient en avant l’ensemble des politiques départementales.
Troisièmement, le plan prévoit la mutualisation des espaces. C’est une innovation qui doit replacer les collèges au cœur de la cité tout en faisant bénéficier l’ensemble de la population de cet important programme d’investissement départemental. Il est en effet dommage que les locaux des EPLE ne soient utilisés que par la seule Education Nationale. En dehors des horaires scolaires et en toute sécurité, les installations sportives, les salles polyvalentes, les salles de réunions voire les CDI peuvent être accessibles aux collectivités, au tissu associatif et, bien entendu, aux services départementaux.
De plus, nous insistons sur l’importance d’intégrer, parmi les espaces à mutualiser, des légumeries au cœur des cantines scolaires de ces nouveaux collèges. Si elles permettent en priorité de développer le bio dans les cantines des collèges et de faciliter le travail des produits locaux et de saison, elles pourraient également être utiles aux mairies qui préparent chaque jour des repas pour leurs écoles et leurs EHPAD.
En conclusion, avec le Plan Collège Ambition 2024, le Département de la Gironde prend ses responsabilités et gère, à temps, les conséquences scolaires de son attractivité. Il doit être l’occasion d’innover et de proposer un nouveau modèle d’établissement à la fois écologique, solidaire et citoyen !

En fin de séance, le groupe majoritaire EELV et PS a également fait adopter une motion à l’ensemble de l’Assemblée concernant la fin des emplois aidés :

Le Gouvernement annonce au cœur de l’été, la fin des contrats aidés. En dépit d’une volonté affichée au début du mandat d’Emmanuel Macron de construire ses décisions sur la concertation et le dialogue, c’est la brutalité qui a été retenue pour cette annonce.
C’est une coupe budgétaire aveugle qui aura pour seule conséquence de maximiser le chômage et saper le secteur associatif. Il est urgent de rompre avec les logiques comptables pour retrouver le sens de l’intérêt général.
Malgré les résultats probants du dispositif, en termes d’emploi et d’insertion, le Gouvernement préfère envoyer plus de 150 000 personnes en contrats aidés vers le RSA ou le chômage.
Des personnes bénéficiant de ces contrats ont appris, du jour au lendemain, qu’elles perdaient leur emploi et des pans entiers de missions de service ou d’intérêt public ne seront plus assumés.
Au Département de la Gironde ce sont 230 personnes en contrats aidés dont 201 dans les collèges qui assurent des missions capitales, telles que l’entretien, la restauration scolaire…
230 personnes qui seront potentiellement au chômage avec la fin de leurs contrats. Des hommes et des femmes qui trouvent là une insertion par le travail.
Compenser l’abandon de l’Etat coûterait au Département 2,7 millions d’euros supplémentaires par an, pour les seuls collèges ; surcharge à laquelle s’ajouteraient près de 900 000 euros, si l’on dénombre les emplois aidés dans les EHPAD.
C’est purement un transfert de charge vers l’impôt local.
Une surcharge financière insupportable pour le budget de notre collectivité, dont les dépenses ne cessent de croître. L’APA, le RSA, la PCH, l’ensemble des dépenses sociales sont en hausse pour répondre aux besoins quotidiens des Girondines et des Girondins. Des dépenses incompressibles que ne compensent pas les dotations de l’Etat durablement à la baisse.
Sans oublier le secteur associatif oeuvrant dans le champ de la vie quotidienne qui perd des moyens d’action réduisant ou supprimant ainsi le service rendu à la population. La banque alimentaire annonce une perte de 50% de son effectif salarié. Les bénévoles suffiront-ils pour remplacer des agents chargés de la distribution ou de l’acheminement des denrées alimentaires ?
La fin des contrats aidés est une attaque frontale aux services aux publics de tous ordres, dans un contexte où pèse déjà sur les collectivités une pression budgétaire inédite. 13 milliards d’euros de nouvelles économies pour les collectivités ont été annoncés par le Gouvernement pour les cinq prochaines années. Faire toujours plus avec toujours moins, c’est laisser se dégrader le service public, ou augmenter encore les impôts. Que l’une ou l’autre de ces deux solutions soit retenue, le résultat sera le même : ce sont les Françaises et les Français qui pâtiront de ces décisions gouvernementales. Plus le service public sera érodé, et plus la charge devra être assumée par les familles françaises.
Le Conseil départemental demande au Gouvernement, compte tenu des risques encourus par la suppression des contrats aidés, de revenir sur cette décision arbitraire aux effets désastreux pour l’emploi d’une part et la qualité du service public d’autre part.

Source : Compte-rendu de la Plénière exceptionnelle « Plan Collège » du 11 septembre 2017

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