Le Conseil d’Etat a jugé que la LGV au Sud de Bordeaux est d’utilité publique, dont acte … mais nous ne nous résignons pas, il y a encore d’autres recours possibles.

Est-il donc d’utilité publique de diminuer encore la biodiversité, de perdre des terres agricoles, d’aller   davantage dans le sens de la métropolisation, d’obérer les finances publiques (1 km de LGV = 2 collèges) ? Où sont les priorités ?

On peut parier sur les conséquences de cette LGV : désertification des territoires entre les métropoles (on le voit déjà avec l’A65 et les récriminations d’Angoulême quant à la LGV Bordeaux-Tours), abandon des petites lignes, augmentation de l’immobilier dans les métropoles (+ 17 % à Bordeaux !).

Cette obsession des LGV procède de la même démarche technocratique que celle qui a prévalu à la mise en place du tout nucléaire : désir de centralisation, inaptitude à en prévoir les conséquences, absence de pensée systémique. Tout comme nous avons à gérer les déchets radioactifs, nos enfants devront reconstituer un maillage en réseau dans l’aménagement du territoire.

A la veille de la Journée Mondiale de l’Eau, on peut s’interroger sur la qualité de l’eau que nous donnons à nos enfants et que nous buvons nous mêmes.

Sur près du tiers du département, l’eau « potable » présente des teneurs en un dérivé d’un herbicide , lié à la maïsiculture, l’ESA Métolachlore, supérieures à la limite de qualité. Celle-ci est de 0,1 µg/L pour cette molécule.

Des dérogations ont été accordées par la préfecture pour la plupart des zones contaminées, où on peut donc boire de l’eau contenant jusqu’à 4 µg/L d’ESA Métolachlore, 40 fois plus que la limite de qualité !

On retrouve les mêmes problématiques et les mêmes inquiétudes dans plusieurs régions de France.

En Nouvelle Aquitaine, le 20 mars, à la Faculté de médecine de Poitiers, a lieu un Colloque sur les perturbateurs endocriniens et la réévaluation des normes concernant la qualité de l’eau, au regard des données scientifiques récentes.

Les procédés de dépollution proposés ne sont pas forcément efficaces et vont coûter cher aux collectivités locales, longtemps.

Europe Ecologie les Verts Landes estime qu’il faut agir en amont et changer les pratiques agricoles. C’est possible et est démontré par des agriculteurs de plus en plus nombreux.

Ces changements demandent une politique volontariste, en dialogue avec les organisations agricoles : formation professionnelle, aides financières afin que les agriculteurs ne perdent pas de revenu durant la transition …

Cela va coûter cher ? et alors ? cela dépend des choix budgétaires gouvernementaux.

La prévention en matière de santé publique est une source durable de bien-être et d’économies.

Quand tout le monde dénonce le déficit « abyssal » de la SNCF, les maires des Landes votent à l’unanimité une motion ,lors de l’assemblée générale de leur association, demandant au gouvernement de maintenir le projet de LGV entre Bordeaux et Hendaye, via Lucbardez.

Le Conseil départemental n’est pas en reste : il vote, à l’unanimité, les crédits pour cette LGV.

Certains élus du CD 40 ont la mémoire qui flanche : après avoir annoncé aux associations de protection de l’environnement qu’ils étaient contre,ils votent par deux fois la faisabilité de cette LGV.

Par contre, seul Europe Ecologie les Verts et leurs élus demandent depuis des années l’électrification de la ligne Morcenx-Mont de Marsan , pour assurer sa pérennité et diminuer les rejets de CO2. Aucun autre élu, de droite, de gauche et du centre n’a relayé cette demande, ni au CD40, ni au Conseil régional.

Aujourd’hui, tout le monde sait que la mise aux normes de la ligne existante suffirait largement à pourvoir aux besoins, sans perte de temps ( 220 km/h),et sans casse environnementale.

Tout le monde sait aussi que ces LGV participent à l’assèchement des territoires intermédiaires, au profit des métropoles.

Nous condamnons cet entêtement des élus landais à évaporer l’argent public pour des projets pharaoniques, au détriment de l’intérêt des territoires.

Au lieu de crier « LGV ! LGV ! », il est urgent de réfléchir à un aménagement du territoire adapté aux dérèglements climatiques où les transports du quotidien et le frêt ont toute leur place.

Les foudres jupitériennes viennent de s’abattre sur la SNCF. Le statut de l’entreprise et des cheminots sera modifié par ordonnances. La nouvelle organisation de la SNCF va participer d’un aménagement du territoire favorisant les métropoles aux dépends des autres territoires.

Exit le débat démocratique : il s’agit bien d’un 49-3 qui ne dit pas son nom. Le visage bonhomme du président n’est plus qu’un lointain souvenir.

Le rapport Spinetta ne pose les problèmes que sur la seule vision comptable et apparaît téléguidé. Quand on veut tuer son chien , on l’accuse de la rage.

Le déficit de la SNCF est le résultat de décennies d’investissements non financés par l’Etat , principal actionnaire, notamment pour les LGV, au détriment des lignes existantes. La SNCF a du emprunter sur ses fonds propres et, aujourd’hui, les mêmes responsables viennent stigmatiser les cheminots, qui n’y sont pour rien.

Le dysfonctionnement que beaucoup dénoncent est organisé de façon à justifier la privatisation. Par exemple, comment expliquer que la SNCF soit un des principaux transporteurs routiers via ses filiales. La SNCF fait concurrence à la SNCF, logique ?

L’urgence ne vient pas de la situation interne de l’entreprise mais de la volonté d’adapter le monde du travail à l’arrivée des grands accords internationaux (TAFTA, CETA …). Les financiers qui soutiennent ces accords ne veulent pas entendre parler de protection sociale, de conventions collectives, de 35 h, de RTT ….

Oui, le président Macron est bien le président des riches.

EELV Landes condamne le fond et la forme de cette réforme, que le gouvernement veut passer à la hussarde, alors qu’elle fragilise un peu plus le monde du travail et les territoires, et qu’elle augmente les inégalités. Nous ne sommes pas dupes du soi-disant soutient aux petites lignes.

Les masques aimables de la macronie continuent de tomber.

Europe Ecologie les Verts des Landes dénonce l’évacuation par la force du site de Bure, avant tout dialogue avec les opposants à CIGEO.

CIGEO est le projet d’enfouissement de 80 000 m3 de déchets hautement radioactifs, à Bure (Meuse), à 500 m de profondeur. Leur radioactivité sera dangereuse pendant 300 mille ans.

Il y a 300 mille ans, l’humanité en était au stade pré-néandertalien ! Il est irresponsable de dire que la sécurité de ce stockage sera assurée pendant toute cette période. Les irresponsables sont ceux qui nous ont engagés dans l’industrie nucléaire, ceux qui ont poursuivi cette filière et ceux qui continuent de le faire. Les irresponsables sont ceux qui criminalisent les personnes qui se battent pour l’avenir des générations futures.

EELV Landes

EELV Landes fait partie du Collectif StopTafta/Ceta Landes.

Sous l’impulsion de ce Collectif, créé en juin 2014, 9 communautés de communes et plus de 100 communes ont délibéré contre le Tafta et le Ceta.

Plus de la moitié de ces territoires ont adopté une signalisation routière par des panneaux, réalisés par une TPE landaise. Plus de 20 départements ont adopté ces panneaux.

Le 22 Octobre, à Montfort en Chalosse, nous fêterons le passage à la 100° commune hors Tafta/Ceta.

Laurence Motoman, conseillère régionale landaise y prendra la parole.

Le Collectif national, en la présence de Frédéric Viale, se joindra à nous.

—> Voir tract du programme – festif – de la journée .
L’entrée est libre.
Un repas est organisé, sa réservation doit être effectuée avant le 18 Octobre;
—> Voir tract du menu et le coupon réponse de réservation du repas.

Nous vous attendons à Montfort le 22 Octobre !

Position d’Europe Ecologie les Verts des Landes quant à la manifestation unitaire anti-corrida du 23 juillet 2016 après midi à Mont de Marsan

Il y a tradition et tradition ….

Le Comité des Droits de l’Enfance de l’ONU a la corrida dans son collimateur et a rendu ses observations pour la France le 26 Janvier 2016 :  » Une telle pratique est contraire à la Déclaration des Droits de l’Enfant ».

Or, dans les Landes, quelque soit son âge, un enfant peut assister aux corridas ou intégrer une école taurine dès l’âge de 7 ans. En ces temps de crises sociales, écologiques et budgétaires … l’Europe, les collectivités territoriales et donc les contribuables, doivent-ils continuer à financer les corridas et les écoles de tauromachie ?

Localement, toutes les places taurines sont subventionnées par nos impôts. Par exemple, Mont de Marsan a voté, le 6 Octobre 2015, une subvention de 400 000 € fléchée pour l’achat des taureaux.

Aussi :

EELV Landes demande l’application des recommandations du Comité de l’ONU en interdisant au moins de 16 ans l’accès à ces spectacles violents, ce ne sont pas des « spectacles culturels et sportifs ».

EELV Landes dénonce fermement les subventions, quelles soient directes ou indirectes, aux organisateurs de corridas et aux écoles de tauromachie.

EELV Landes appelle à une participation pacifique, sans répondre aux provocations, à la manifestation unitaire anti-corrida du 23 Juillet 2016 et y sera présent.

Propositions EELV Landes quant à la corrida (juillet 2016)

aliceLeiciaguecahar

Nature morte dans les Landes

Conférence-débat avec Bernard Péré

(Conseiller régional EELV, Président de la commission agriculture, mer et montagne )

et les candidats EELV Landes pour les Régionales 2015

« Transition écologique de l’agriculture, un choix économique et environnemental »

• Des politiques régionales à soutenir comme autant de solutions à apporter ! (PAT, aide à l’installation, à la formation, etc..)
• Protection de la ressource « EAU »: Extension du périmètre de protection des points de captage d’eau potable – pertinence d’y faciliter l’installation d’ agriculteurs biologiques. Transition écologique de l’agriculture réduisant les besoins en eau, adaptant les variétés cultivées au territoire et au dérèglement climatique.

Samedi 21 Novembre à Mont de Marsan, 20h30

Salle « Lamarque Cando », avenue Charles Lamarque Cando

Plan