Le blog des élu-e-s – EELV La Rochelle Ré Aunis https://larochellereaunis.eelv.fr L'écologie politique à La Rochelle Mon, 11 Dec 2017 14:21:10 +0100 fr-FR hourly 1 https://larochellereaunis.eelv.fr/files/2013/02/cropped-logo-LRRA-copie-32x32.png Le blog des élu-e-s – EELV La Rochelle Ré Aunis https://larochellereaunis.eelv.fr 32 32 Carré Amelot : L’Émergence https://larochellereaunis.eelv.fr/2016/09/22/carre-amelot-lemergence/ Thu, 22 Sep 2016 17:07:17 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=9348 Par Marion Pichot Décembre 2015, les activités du Carré Amelot ont été reprises par la ville. Le début de l'année 2016 a été consacré à la recherche et à la mise en place d’orientations pour son projet culturel. ...]]>
Par Marion Pichot

Décembre 2015, les activités du Carré Amelot ont été reprises par la ville. Le début de l’année 2016 a été consacré à la recherche et à la mise en place d’orientations pour son projet culturel.
Nous avons alors confirmé la dimension pluridisciplinaire de cet équipement et nous avons insisté en particulier sur l’émergence des publics et de la création.

La délibération de ce jour concerne des conventions pour la saison 2016-­17. Cette saison a particulièrement bien démarrée avec des ateliers remplis à 70% dès le premier week­-end d’inscription les 3 & 4 septembre 2016.

Les deux premières conventions présentées ici concernent deux expositions qui réaffirme la place de la photographie au sein de la programmation. Ces deux propositions questionnent notre rapport à l’espace et au paysage et nous replacent au sein d’un environnement et dans la société.

La convention suivante est celle qui nous lie à l’association « Müe Dada » qui présente un projet artistique collectif. Cette convention reflète notre souhait d’ouvrir des espaces d’expressions pour nos artistes.

Je vous invite d’ailleurs à venir les découvrir lors de « l’Ouverture de saison » samedi prochain 24 septembre 2016. Ce sera aussi l’occasion de visiter les ateliers et d’assister à de petites formes aux couleurs de la programmation (danse, spectacle jeune public, exposition…).

Nous vous proposons ensuite un travail en partenariat avec les Jeunesses Musicales de France à travers quatre spectacles « jeune public » qui proposent une découverte musicale pour l’émergence des publics dès 3 ans.

Enfin le Carré Amelot continue à accueillir le festival des « Escales Documentaires » parfait exemple d’organisation participative liée à l’exigence artistique.

Ces conventions ne présentent qu’une partie de la programmation de cette saison mais elles

sont le reflet du projet culturel qui s’épanouit au sein du Carré Amelot.

Il entre en cohérence avec les souhaits exprimés par les citoyens qui ont participé aux Assises de la Culture en 2015.

]]>
P[Art]cours : 2016 – 2017 https://larochellereaunis.eelv.fr/2016/09/22/partcours-2016-2017/ Thu, 22 Sep 2016 17:00:36 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=9346 Par Marion Pichot Ce dispositif a été initié dès notre arrivée à la Municipalité en 2014. Il vise à proposer une ouverture aux arts et à la culture au jeune public en partenariat avec les acteurs éducatifs et socio-culturels. ...]]>
Par Marion Pichot

Ce dispositif a été initié dès notre arrivée à la Municipalité en 2014.
Il vise à proposer une ouverture aux arts et à la culture au jeune public en partenariat avec les acteurs éducatifs et socio-culturels.

La saison précédente les parcours ont concerné 1500 enfants issus de l’ensemble du territoire et en particulier des quartiers prioritaires.

Pour cette nouvelle saison nous présentons une offre plurielle de 50 propositions artistiques s’adressant aux enfants de 4 à 18 ans.

Ces parcours se déclinent à travers :

  • des parcours de 15 heures d’interventions artistiques
  • ­des “escales au spectacle” en lien avec la programmation du Carré Amelot
  • ­deux résidences d’artistes

Parmi les expérimentations vous verrez se développer cette année sur notre ville :

  • ­un travail autour de la danse avec l’association des paralysés de France pour des enfants de 3 à 6 ans en situation de handicap moteur
  • ­un “jardin des expériences” dans une école de Laleu avec l’artiste Rémi Polack en lien avec le V’Laleu Bal.
  • ­le Fond régional d’art contemporain exposera des œuvres sur le quartier de Mireuil et permettra aux adolescents de rencontrer des artistes et des œuvres.

Je vous invite à (re)découvrir cette proposition foisonnante sur le site de la ville de La Rochelle :

http://www.ville-larochelle.fr/education-jeunesse/offre-pedagogique-culturelle.html

La délibération qui vous est présentée aujourd’hui concerne le travail avec les communes de l’agglomération.

En effet ce dispositif est également l’occasion d’inciter à une coopération territoriale autour d’un projet culturel.

Dans un souci d’équité envers ceux qui sont éloignés des propositions culturelles, nous travaillons déjà avec 5 communes de l’agglomération rochelaise.

Avec l’appui de la CDA et de la DRAC nous élargissons notre périmètre à 7 communes qui sont Périgny, St Xandre, Aytré, Clavette, Bourgneuf, Lagord et Angoulins.

]]>
Temps de travail : négociation ou rupture ? https://larochellereaunis.eelv.fr/2016/09/21/temps-de-travail-negociation-ou-rupture/ Wed, 21 Sep 2016 10:33:30 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=9408 Par Brigitte Desveaux

Tout est parti d’un jugement de la Chambre régionale des comptes du 9/4/2015 sur la gestion de la ville de La Rochelle  de 2008 à 2013 rappelant au maire le temps de travail légal: 16h07 au lieu de 15h29.

Conscients du malaise social lié à ce débat et d’autres sujets (logements de fonction, management) nous avons créé fin 2015, une commission de dialogue social (CIDS) chargée de débattre avec les syndicats sur la mise en œuvre des 16h07, et tous autres sujets sociaux.

La CGT et Sud ont refusé le débat sur les modalités de retour au temps légal. Des conseils municipaux ont été perturbés (28/9), reportés (12/10) voire tenus à huis clos (14/12). Les instances y compris paritaires, en raison des violences verbales ou physiques, ont dû être protégées par la police. Les images de syndicalistes assis à la place des élus en conseil municipal ont fait le tour de France et suscité de nombreux commentaires, offusqués par cette atteinte à la démocratie.

Après 6 mois de réunions, et l’étude de plusieurs scenarii, la CIDS a proposé en accord avec les syndicats présents à la négociation, le report de la réforme au 1er janvier 2017, la réduction limitée des congés en rallongeant de 7 minutes la journée de travail, deux temps hebdomadaires (36h-38h35) et une prime de 600 € net/an (partage de l’économie espérée par 24 000 jours de présence retrouvés).

Lors des votes en juillet, les deux oppositions, menées respectivement à la Ville par Anne Laure Jaumouillé (PS, PC) et Bruno Léal (Divers droite, PR) et à la CDA par Guy Denier (Divers gauche, PS, PC) et Jean Louis Léonard (PR) dans une union sacrée, ont contesté ce scénario, l’une défendant le maintien du temps de travail inférieur à 35h, l’autre s’indignant du climat social et de l’octroi d’une prime.

La nouvelle organisation du temps de travail a néanmoins été votée à la majorité dans les 3 collectivités. Rappelons que ce débat local n’est pas isolé: le député Philippe Laurent (maire centriste de Sceaux et Président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale) souligne dans un rapport les dérives dans le temps de travail des fonctions publiques.

Dans une tribune, Anne Laure Jaumouillé a éprouvé le besoin de critiquer les élus écologistes rochelais d’avoir voté pour le retour au temps de travail légal. EELV dans son programme national de réforme soutient le partage du temps de travail et les 32 heures.

Mais malheureusement, comme sur beaucoup de sujets, nous n’avons pas été entendus par le gouvernement de M. Hollande. Le temps de travail légal actuel est de 35h pour tous les Français. Nous nous devons donc de le respecter.

]]>
Intervention sur le PADD https://larochellereaunis.eelv.fr/2016/09/19/intervention-sur-le-padd/ Mon, 19 Sep 2016 10:28:39 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=9406 Par Jean-Marc Soubeste Le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est un document exprimant les objectifs et les projets de la collectivité en matière d’urbanisme, de logement, de déplacement, de développement économique et social ou encore de mise en valeur des espaces naturels à l’échelle de 10 à 20 ans. ...]]>
Par Jean-Marc Soubeste

Le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est un document exprimant les objectifs et les projets de la collectivité en matière d’urbanisme, de logement, de déplacement, de développement économique et social ou encore de mise en valeur des espaces naturels à l’échelle de 10 à 20 ans.

Structuré et concis, il doit donner une information claire aux habitants sur le projet territorial de la collectivité. Ses orientations générales servent de base à l’élaboration du dispositif réglementaire du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Le Projet d’aménagement et de développement durable est donc un document important, éminemment politique puisqu’il décrit l’évolution que nous voulons pour notre agglomération en matière d’habitat, de mobilité, d’urbanisme, d’environnement, d’activités économiques. 

Sans débattre de tous les points abordés, les élus écologistes souhaitent vous faire part de quelques réflexions à son sujet.

Nous voulons, en premier lieu, saluer le travail de fond qui a été effectué au sein des multiples comités de pilotage thématiques, réunis à de nombreuses reprises à l’échelle de la CDA.

Ensuite, dire notre notre satisfaction de voir inscrites dans ce document  des ambitions fortes, qui nous tiennent à cœur en tant qu’ écologistes et nous semblent incontournables pour construire un territoire d’avenir.

  • diminuer de manière  importante des rejets d CO2 et permettre le développement d’une agriculture biologique.

  • limiter le mitage des terres agricoles.

  • faire des transports collectifs , du vélo et de la marche, les modes majoritaires pour les déplacements dans notre agglomération.

  • favoriser le haut débit par un maillage plus serré du territoire.

  • produire du biogaz avec des petites unités de production.

  • intensifier l’habitat dans les cœurs de bourg et de première couronne urbaine.

Cette satisfaction ne nous empêche pas d’avoir un regard critique et d’émettre un certain nombre d’observations :

Tout d’abord certaines contradictions apparaissent :

Les orientations doivent être réalistes : or, en particulier en terme de mobilité, compte tenu des contraintes financières actuelles et futures, mettre en œuvre  des orientations routières structurantes de type rocade ou boulevards et dans le même temps, impulser le développement des transports collectifs et des modes de déplacements actifs semble peu réaliste. Il faut choisir !

De même, comment réaliser le boulevard des Cottes mailles  et préserver les zones humides ?

Autre exemple, parler de qualité  de vie, de santé, de cohabitation ville/campagne sans avoir clairement pour orientation l’évolution du modèle agricole nous semble incohérent.

Enfin,  au delà de ces contradictions, c’est l‘imprécision de certaines orientations de ce PADD qui nous gêne:

La question de la maîtrise foncière :

il nous semble nécessaire d’être plus affirmé dans la nécessité d’avoir une politique forte de protection des espaces agricoles afin de maintenir et développer une agriculture péri-urbaine.

Citez par exemple les PAEN, périmètre de mise en valeur des espaces agricoles et naturels, comme outils à mettre en œuvre.

Autre question essentielle, celle de l’eau :
le réchauffement climatique nous impose de définir une meilleure gestion de la ressource tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif. Pourquoi ne pas inscrire dans le PADD, la nécessité d’encourager des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et de la biodiversité au lieu d’écrire simplement   » conforter l’agriculture, soutenir et maintenir les exploitations en place pour que toutes les formes d’agriculture co existent.  » ?

Au final, nous considérons qu’il est de notre responsabilité collective d’affirmer davantage dans ce document une orientation transversale :

celle d’un territoire en transition vers un autre modèle de développement, plus sobre en consommation de terres agricoles, plus efficace dans la gestion de ses ressources, plus autonome en énergie et davantage centré sur la qualité de vie de sa population.
Ce sera,
compte tenu de sa place centrale entre les deux métropoles de Nantes et de Bordeaux, la force et l’identité de notre territoire.

]]>
Quid de la politique culturelle de l’ex-région Poitou-Charentes, à l’heure de l’harmonisation des politiques de la grande région ? https://larochellereaunis.eelv.fr/2016/04/18/quid-de-la-politique-culturelle-de-lex-region-poitou-charentes-a-lheure-de-lharmonisation-des-politiques-de-la-grande-region/ Mon, 18 Apr 2016 17:51:38 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=9368 Par Katia Bourdin

Les élus écologistes au Conseil régional mobilisent toute leur vigilance et entendent défendre les couleurs de la politique culturelle volontariste et innovante de Poitou-Charentes, qui constitue un exemple à suivre tant sur le plan strictement culturel que sur ses retombées économiques et ses impacts éducatifs.

Alors que nous apprenons par la presse qu’un arbitrage brutal émanant du Conseil régional, sans évaluation ni consultation, viendrait de décider de mettre fin au dispositif des Nuits Romanes qui, depuis 11 années, participaient à valoriser le patrimoine roman dans de nombreuses petites communes du territoire, nous entendons peser sur les choix politiques et utiliser tous les recours à cet égard.

L’inquiétude est partagée par de nombreux acteurs, porteurs de projets, élus des collectivités, mais aussi par les lycées de la région qui voient une menace peser sur leurs animateurs culturels.

Plusieurs motions ont été votées en Conseil d’Administration de ces établissements, interpellant le CR sur l’avenir des 93 postes qui sont devenus, depuis 2006 les piliers de l’animation, de la diffusion et de l’éducation culturelles et artistiques dans les lycées de Poitou-Charentes.

Bureau des animateurs culturels au lycée René Josué Valin

Bureau des animateurs culturels au lycée René Josué Valin

Inspirée de celle des professeurs d’éducation socioculturelle, installés dans les lycées agricoles dès 1965 pour répondre au besoin de favoriser l’accès à la culture pour tous, la mission des animateurs culturels consiste à initier, mettre en œuvre des projets culturels. Souvent ces projets concertés s’inscrivent dans un esprit de mutualisation, comme en témoigne la création du festival l’Hisseô 1 qui récompense en fin d’année les meilleurs productions musicales des différents lycées. Mais, ils participent également à soutenir et animer des projets initiés par les élèves et les professeurs, agissant efficacement à « casser les murs du lycée », pour une véritable pédagogie de projet, au contact des professionnels, des structures et de nombreux acteurs de la culture sur notre territoire qui apprécient tout particulièrement ce relais pour l’éducation artistique et culturelle et la formation du spectateur. De nombreuses initiatives ont pu encourager concrètement les pratiques artistiques, grâce à la mise en place de résidences d’artistes, dans les établissements.

Résidence de Lhomé, poète urbain, au lycée Doriole de la Rochelle, avril 2015

Résidence de Lhomé, poète urbain, au lycée Doriole de la Rochelle, avril 2015

Parmi les 57 000 élèves qui bénéficient de ce dispositif, on compte environ 10 000 internes, y compris en milieu rural, qui voient dans les animateurs culturels, des adultes référents, présents hors temps scolaire (mercredis après-midi et soirées), qui sont force de proposition et de relais pour ouvrir le champs culturel sans hiérarchisation et qui participent à aiguiser leur esprit critique et former des citoyens.

Animateur culturel, c’est un métier ! Il n’est pas possible d’imaginer les remplacer par des services civiques ou des médiateurs culturels extérieurs aux établissements, employés par les Agences culturelles, comme c’est le cas en Aquitaine et en Limousin, qui ne peuvent assurer qu’une partie infime de la noble et vaste mission des animateurs culturels, devenus des référents structurants pour tous les acteurs de la culture et de l’éducation en Poitou-Charentes.

Aussi, le soutien aux parcours éducatifs et culturels a donné lieu à d’autres innovations intéressantes sur l’Aquitaine et le Limousin, comme le soutien à la mobilité des professeurs de musique pour encourager les pratiques en milieu rural, autant d’outils susceptibles de corriger les effets centripètes d’une grande métropole.

Parce qu’elle est un pilier de la cohésion sociale et du développement des territoires, parce qu’elle est un facteur d’épanouissement et d’éducation, la culture ne doit pas être considérée comme une variable d’ajustement budgétaire. Les orientations politiques doivent être le fruit d’une véritable évaluations des différents dispositifs initiés sur les 3 ex-régions, le fruit d’une concertation qui sera la garantie du respect des droits culturels des 5,8 millions d’habitants de notre nouvelle grande région.

1-Si vous souhaitez évaluer ou soutenir la qualité des actions des animateurs culturels:

. http://incidentculturel.poitou-charentes.fr/

. fête des talents lycéens 2016, à la Sirène le 18 mai.

. festival Interval, concours du courts-métrages lycéens, au Mega CGR, les 24 et 25 mai.

. festival L’Hisseô, tremplin musical lycéens , à la Sirène, le vendredi 3 juin à 19h

. https://www.facebook.com/Maison-des-Lycéeens-LP-Pays-dAunis-393968340625156/

. https://www.facebook.com/mdlsaintexupery/?fref=ts

]]>
En route vers la transition énergétique avec le Schéma Directeur d’Aménagement Lumière (SDAL) https://larochellereaunis.eelv.fr/2016/04/18/en-route-vers-la-transition-energetique-avec-le-schema-directeur-damenagement-lumiere-sdal/ Mon, 18 Apr 2016 17:23:54 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=9350 Par Gérard Gouron

Le SDAL, un schéma directeur permettant d’atteindre trois objectifs :

La mise en lumière de la ville :

Déclinée sur les monuments emblématiques de la ville et sur une identité lumière par quartier  ( à la fois dans la lumière mais aussi dans la recherche esthétique du mobilier d’éclairage ).
Un exemple : la Tour de la Lanterne pour le premier objectif, un autre exemple, l’identité marine du quartier des Minimes pour le second objectif.

La réponse aux besoins de la population dans la diversité de ces besoins.

Accompagner les schémas directeurs de mobilité autant automobile que de la mobilité douce ( piétons , vélos )
Accompagner les trames vertes et bleues par une trame noire respectueuse de la biodiversité, la nuit .
Lutter contre la pollution lumineuse dans son ensemble tout en restant vigilant à l’éclairage nécessaire pour assurer la sécurité des rochelais..…

Une meilleure efficience énergétique grâce à :

Une diminution des consommations

En éclairant que ce qui est utile : éteindre les lumières dans les parcs qui sont fermés au public la nuit, par exemple , ce qui revient à développer des trames noires.
En diminuant les intensités lumineuses en fonction des moments de la nuit et des usages par une gestion plus optimale des points lumineux .

Une meilleure efficacité :

En misant sur des technologies modernes dans le remplacement des points lumineux.

Une ambition possible à moindre coût grâce à un service public en régie municipale dont les compétences de la conception à la réalisation et à la maintenance ont été reconnues lors de l’inauguration de la Tour de la Lanterne , le premier mars 2016. ( CR journal de la ville ) .

Le SDAL n’est que la continuité d’un travail entamé depuis plusieurs années par le service de l’éclairage public de la ville. Il va permettre , cependant , d’accélérer un processus en planifiant les mesures à prendre et les investissements à financer en tenant compte des évolutions technologiques mais aussi des évolutions sociétales. L’ambition d’une ville comme La Rochelle doit dépasser le stade d’une gestion rigoureuse de son éclairage public au coup par coup pour mettre en place un véritable système cohérent et optimal pour répondre aux trois défis soulignés plus haut.

]]>
L’illumination de la Tour de la Lanterne https://larochellereaunis.eelv.fr/2016/02/23/lillumination-de-la-tour-de-la-lanterne/ Tue, 23 Feb 2016 17:44:12 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=9292 L’illumination de la Tour de la Lanterne à inscrire dans les trois grands objectifs du SDAL (Schéma d’Aménagement Lumière) dont la finalisation est en cours. ...]]>

L’illumination de la Tour de la Lanterne à inscrire dans les trois grands objectifs du SDAL (Schéma d’Aménagement Lumière) dont la finalisation est en cours.

Mettre en lumière la ville

Travail effectué par une collaboration fructueuse entre les services de la ville et le CMN en amont et en harmonie.

Des contraintes fortes pour une mise en lumière s’intégrant parfaitement à l’architecture (cahier des charges du CMN) : pas de produits visibles (intégration privilégiée), aucune fixation dans les maçonneries, boites de dérivation interdites, aucun produit lumière visible sur le chemin de ronde.
«  La contrainte rend créatrice » (Jean-François Fountaine). Ici cela a été le cas. Pour contourner ces contraintes, il a fallu s’adapter, trouver des solutions qui ont permis d’améliorer les performances techniques et un gain de temps pour la mise en œuvre et obtenir ce résultat ! Beau travail du service.
La mise en lumière : pérenne mais différente, elle ouvrira également des possibilités évènementielles de courte durée. Un monument en mouvement grâce à la lumière !!!
L’illumination de la Tour de la Lanterne indépendamment de son inauguration va pouvoir être déclinée  selon différents scénarii. Une réflexion est menée sur ces différents scénarii au quotidien selon les jours de la semaine, les saisons, les périodes touristiques. De la même manière, la couleur pourra être utilisée pour des évènements particuliers en accord avec le CMN et après validation de celui-ci.
La lumière des remparts a été changée en blanc pour une meilleure harmonie avec l’illumination de la Tour de la Lanterne en attendant la rénovation de la lumière des deux autres tours , si budget.

Faire des économies d’énergie : un devoir

Réduire la consommation quand c’est possible : exemple « les trames noires »

La Tour comme les deux autres sera éteinte à partir de 1 heure du matin.
Des modulations de lumière peuvent être envisagées

Accompagner le projet par l’innovation

  • Courants porteurs en ligne : assure une gestion des préallumages des différents niveaux de la tour.
  • Le wifi permettant de prendre la main pour commander et piloter les luminaires.
  • Des luminaires 100% LED couplé à la technologie RGBW mono CHIP.
  • Une lumière dans les tonalités de blanc chaud, pouvant être légèrement colorisée, le cas échéant.

L’ancienne illumination utilisait 20 projecteurs pour une consommation de 6Kw/h, la nouvelle mise en lumière est travaillée avec 72 points lumineux pour une consommation proche de 1,5Kw/h. ( divisée par  4 ). Ce qui correspond à une consommation d’une bouilloire électrique ou d’un radiateur de salle de bain.

Répondre aux besoins de la population

La beauté de la ville
Une ville belle au quotidien. La fierté des rochelais.
Une beauté attractive pour le tourisme
Une lumière accompagnant les évènements phares de la ville. Le « festif » exceptionnel.
La première pièce de requalification du vieux port.

Tout en respectant les usages fonctionnels de la ville :
Une adaptation aux aléas climatiques ; Pas d’installation au sol, on se rappelle tous des dégâts de Xynthia.
Des lumières en «  douche » ou en « cascade » qui limitent la pollution lumineuse et notamment évitent « la gêne à la navigation », concept qui sera repris pour les 2 tours du vieux port.

Une performance de l’équipe du service de l’éclairage public permettant de limiter les coûts d’investissement et de fonctionnement

  • Temps de travail du service : Conception et études techniques (200h), mise en œuvre (250h), acquisition à travers un marché public.
  • Choix de travailler avec ODELI une Start up en Auvergne capable de faire du sur mesure, les majors ne sachant pas forcement répondre aux contraintes induites par le cahier des charges du CMN.
  • Négociation de garantie 5 ans sur les produits avec une éthique DD et un accompagnement social dans les phases de constructions.
  • Avantage pour les coûts de fonctionnement puisque le service a construit l’ensemble du début  jusqu’à la mise au point . Il connaît donc très bien le matériel et l’installation.
  • Coût de l’investissement : 73 000 €  seulement pour un budget évalué à 70 000 € initialement.

(Photo © XAVIER LEOTY)

 

Gérard GOURON

Conseiller municipal de La Rochelle, Energies et transition énergétique – Eclairage public

 

]]>