Plus aucune place vouée aux écolos en 17

Vrai mercredi. Faux hier. Les écologistes n’ont plus de circonscription réservée.

Info, intox… les périodes électorales sont propices à ce genre d’exercices. Celle-ci est exemplaire en la matière. Mercredi, en début d’après-midi, Olivier Falorni, premier secrétaire fédéral du PS, annonçait qu’à sa grande surprise, la quatrième circonscription de Charente-Maritime (celle de Dominique Bussereau, UMP) avait été réservée par les instances nationales à une candidature Europe Écologie – Les Verts (EE-LV).

Quelques minutes après, interrogée à ce propos, Françoise Coutant, vice-présidente de la Région et membre du conseil fédéral EE-LV, confirmait. Et expliquait que cette proposition serait examinée ce week-end par le conseil fédéral.

Mais hier, le groupe Europe Écologie-Les Verts de Poitou-Charentes a démenti cette information et précisé que « contrairement à ce qui a pu être annoncé ici ou là, l’accord EELV-PS ne comporte aucune circonscription réservée à EELV en Charente-Maritime. Seule la circonscription 86-04 (Châtellerault) est réservée à EELV en Poitou-Charentes ». On reste perplexe…

Jusqu’au dernier momentD’autant plus que pour prouver l’exactitude de ses déclarations, Olivier Falorni était en mesure de produire un tableau adressé par le bureau national du PS sur lequel figurait très clairement que la quatrième circonscription de Charente-Maritime était réservée à EE-LV et la cinquième au PRG (Parti radical de gauche).

Explication : selon Jean Collon, délégué aux élections EE-LV en Poitou-Charentes, l’information était exacte mercredi en début d’après-midi. Lui-même, pourtant très bien informé dans ce domaine, l’aurait également confirmée. Mais voilà, mercredi tard dans la soirée, la donne a été changée. Et cette quatrième circonscription qui d’ailleurs n’avait pas été sollicitée par les écologistes ne leur était plus réservée. « Jusqu’au dernier moment, elle a fait l’objet de discussions, précise Jean Collon. Puis, il a fallu en supprimer quelques-unes, le PS ayant des engagements avec d’autres partenaires, on a renoncé à celle-là, cela ne méritait pas un conflit ».

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