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dimanche 4 septembre 2011, par Jean-Patrick Le Duc
Europe Ecologie Les Verts Essonne est scandalisé par les propos d’un responsable de l’UMP à propos d’un élu essonnien, Jean-Vincent Placé. Une fois de plus, l’UMP montre que le facies et l’origine d’un français sont plus importants que ses qualités.
L’ancien secrétaire d’Etat Alain Marleix (UMP), a raillé le Vert Jean-Vincent Placé, en l’appelant « notre Coréen national ». Des propos que même Jean-François Copé « regrette ». Rien n’est trop bas pour les membres de l’UMP quand il s’agit de réveiller les sentiments racistes de son électorat et de celui du Front National.
Jean-Vincent Placé est né à Séoul et a été adopté par un couple normand. Toutefois, en tenant des propos discriminatoires, les membres de l’UMP démontrent leur ignorance de la législation de notre pays, particulièrement l’article 20 du code civil qui précise que « l’enfant né à l’étranger, adopté sous la forme plénière par des parents dont l’un au moins est français, est réputé avoir été français dès sa naissance ». Nous sommes français par la filiation (c’est bien le cas de JVP) ou le droit du sol qui n’ont rien à voir avec l’origine ethnique. Ces principes participent à éviter des dérapages qui peuvent conduire aux heures les plus sombres de notre histoire.
Les membres d’Europe Ecologie Les Verts de l’Essonne sont vivement interpellés par ces propos envers un élu de l’Essonne, Vice-Président du conseil régional et chevalier de l’Ordre national du mérite, auquel les adhérents EELV ont confié des responsabilités majeures dans leur parti. Ils lui réaffirment un soutien total.
La collusion entre les deux partis UMP et FN est chaque jour plus évidente.
Après Brice Hortefeux se plaignant du nombre « d’auvergnats », puis François Fillon, rappelant l’origine norvégienne d’Eva Joly, l’UMP continue de cultiver les relents xénophobes de la pire espèce.
Avec les propos d’Alain Marleix, on pousse le bouchon encore un peu plus loin. Que tous les français se souviennent de leurs racines étrangères au moment où ils mettent un bulletin de vote dans une urne, afin que cela cesse.
Jean-Patrick LE DUC Manuel BLOUIN Secrétaire départemental Porte Parole