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samedi 25 février 2006
La Communauté d’agglomération du Val d’Orge (l’AGGLO) prend chaque jour plus d ’importance. Mais qui prend les décisions dans cette Communauté ?
La Communauté d’agglomération du Val d’Orge (l’AGGLO) prend chaque jour plus d ’importance. L’eau (et le montant de la redevance d’assainissement), les déchets (et le montant de la taxe), l’éclairage public, les transports, la gestion des zones d’activités et des équipements culturels, la politique de l’habitat, etc.. sont désormais du ressort communautaire.
Mais qui prend les décisions dans cette Communauté ? La loi prévoit qu’elle est gérée par un Conseil communautaire composé d’élus Conseils municipaux. Le citoyen n’a rien à dire. Bien que les statuts de l’Agglo n’aient pas prévu cette instance, les décisions résultent trop souvent de tractations au cours de réunions entre les Maires. Elles sont ensuite, pour la plupart, votées à l’unanimité (ou presque) par le Conseil communautaire. Ils ne marquent pas l’expression de choix ou de priorités politiques, les Verts étant d’ailleurs le seul groupe politique qui se soit constitué en tant que tel dans cette instance.
Lors des prochaines élections municipales, personne ne pourra sincèrement justifier d’un bilan et ce que proposeront les candidats pour la Communauté d’agglomération aura peu de sens du fait du mode d’élection, au second degré, des membres du Conseil communautaire. Chaque conseiller communautaire ayant souvent tendance à défendre d’abord les intérêts de sa commune, cette représentation par commune est aussi un frein au développement d’un esprit communautaire, et donc à la réduction des inégalités et des solidarités qui sont pourtant au fronton de l’AGGLO.
Quant au citoyen, il n’a pas beaucoup de possibilité de s’exprimer et la réponse du Président, quand on aborde le sujet de la concertation avec les citoyens, est invariablement « C’est l’affaire de chaque commune ».
Les Verts demandent que les conseillers communautaires soient élus au suffrage universel direct, sur la base de programmes clairs. Des pans entiers de notre vie quotidienne dépendent de cette Communauté d’agglomération et celle-ci n’a de sens que si elle mène une politique dans l’intérêt de toutes les valdorgiennes et de tous les valdorgiens et pas des intérêts particuliers de telle ou telle commune.
Christian Bertola, Angeline Fendian, Marie-Aleth Grard, Jean-Patrick Le Duc, Christian Soubra.