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Mieux vivre en Essonne avec les Verts : nos propositions
mardi 1er décembre 2009
Faire de l’Essonne un département exemplaire en matière d’écologie et de développement soutenable
Afin d’améliorer les conditions de la vie quotidienne de chacun des Essonniens et de restaurer pour tous un environnement de qualité, nous voulons faire de l’Essonne un département « écologique » exemplaire.
Mais nous voulons aussi que le département, ses habitants, ses activités économiques, … s’inscrivent dans les grands enjeux écologiques planétaires que sont le pillage des ressources naturelles et la réduction des émissions de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Ces enjeux sont déterminants pour la survie de l’humanité et la solidarité entre les peuples (les premiers touchés par le réchauffement seront les pays du sud, majoritairement pauvres).
Ceci passe par une politique ambitieuse du Conseil Général dans les domaines de l’énergie, des déchets, de la préservation des espaces boisés (plantations etc.) et des transports (responsables principaux de la production de gaz à effet de serre).
Ceci passe aussi par l’éducation et la sensibilisation à l’environnement et à l’éco-citoyenneté, en liaison avec le monde éducatif et les associations (classes pilotes, journée de l’environnement, mise en place d’une maison départementale de l’environnement, …).
Pour la mise en œuvre de cette politique de développement soutenable sur le territoire départemental, Les VERTS s’appuieront sur : le principe d’éco-conditionnalité qui veut que toutes les aides et subventions du Conseil Général aux collectivités, entreprises, associations, … soient conditionnées à des critères environnementaux et de développement durable (la grille de ces critères sera établie dans le cadre de l’agenda 21 départemental).
les principes de prévention et de précaution qui devraient, avant toutes décisions, sous-tendre toutes les concertations avec la population et les acteurs (exemples : les antennes relais, l’incinération des déchets, les cultures OGM, …).
l’expertise, l’observation, la concertation et l’évaluation qui devraient être les outils essentiels pour la prise des décisions publiques, mais aussi pour l’implication de chacun dans la prise en compte des enjeux écologiques. Ces outils d’observation, de communication, de concertation et d’évaluation seront mis à disposition des essonniens et de leurs représentants (élus, associations, syndicats, …).
la formation des professionnels aux bonnes pratiques environnementales et écologiques : c’est une condition incontournable - mais souvent oubliée - de leur mise en œuvre pratique
(A)ménager les territoires et limiter l’urbanisation
Les VERTS défendent un aménagement du territoire qui freine l’étalement urbain (responsable de l’augmentation des distances de transport et du recours obligé à l’automobile) et qui stoppe l’urbanisation sur les espaces agricoles ou sur les espaces déjà très urbanisés. Les VERTS ne souhaitent pas rejeter systématiquement les activités économiques en dehors de l’urbain – ce qui multiplierait encore les besoins de transport - mais au contraire réfléchir à la façon de les intégrer à la ville dans le cadre du développement durable « c’est à dire un développement qui privilégie la création d’emplois et d’activités durables » : services de proximité, économie sociale & solidaire, emplois dans les secteurs de l’environnement, des économies d’énergies et énergies renouvelables, du tourisme vert, …
Gel de toutes les terres actuellement non urbanisées inscrites dans le SDRIF (schéma directeur régional d’Ile de France) pour y intégrer la dimension du développement durable. Appui politique et financier à l’Agence des espaces verts de la région Ile de France qui acquiert les espaces naturels ou sensibles et les espaces non construits pour les protéger de toute urbanisation, ainsi que des espaces verts en ville pour éviter leur disparition. Soutien financier du Conseil Général à l’élaboration de projets intercommunaux de territoire dont l’objectif premier sera la maîtrise de l’urbanisation, la reconstruction de la ville sur la ville, la construction « raisonnée » de logements à proximité des gares et des pôles de transports collectifs, le maintien et la création d’espaces verts de quartier, la création d’espaces de diversité biologique en ville, tout cela en concertation avec la population et les collectivités territoriales.
Aide au maintien d’un bon maillage de services au public en matière d’éducation, de culture, de santé, de commerces de proximité, de bureaux de poste.., avec la possibilité de guichets multiservices dans les zones les moins urbanisées.
Renforcement de la présence humaine en équipes d’éducateurs, police de proximité, garde-champêtres, conseils de médiation, maisons du droit et de la justice, équipements socioculturels dans les quartiers, cafés des sciences, … Mieux se déplacer en Essonne : des transports collectifs améliorés
La capacité à se déplacer est un élément essentiel de notre vie, que ce soit pour accéder à l’emploi désiré, pour se rendre à l’école, pour rejoindre les équipements culturels, sportifs, commerciaux, de loisirs, pour le tourisme ou pour être en contact avec la nature.
Cette mobilité doit être permise à tous, personnes valides ou à mobilité réduite, jeunes ou vieux, urbains ou ruraux, habitants de zones résidentielles ou de quartiers en difficultés, essonniens aisés ou en difficulté. Les VERTS recherchent une réponse écologique à ces besoins de mobilité car plus de déplacements ne doit pas s’accompagner de plus de pollutions et de plus de temps perdu en transports.
C’est pourquoi nous privilégions les modes de déplacements collectifs et alternatifs à la voiture (vélo, marche à pied, …). Ceci contribuera aussi à la réduction des gaz à effet de serre.
Priorité aux transports collectifs et aux transports alternatifs (vélo, marche à pied, …) qui devront être accessibles à tous.
Politique d’aménagement du territoire ayant pour objectif de réduire la longueur des déplacements, notamment en rapprochant l’habitat de l’emploi, en répartissant territorialement l’offre culturelle et de loisirs.
Révision, du schéma routier départemental : il prévoit d’ici 2015 un certain nombre de projets routiers qu’il faut remplacer par des aménagements en matière de transports collectifs et de pistes cyclables.
Budgets routiers réservés à l’entretien, à la sécurité des routes, à la réduction des impacts sur l’environnement et sur les populations (murs anti-bruits, intégration environnementale..) et aux contournements d’agglomérations lorsque cela est vraiment nécessaire.
Appui réel du Conseil Général auprès de l’Etat et du Conseil Régional pour la réalisation de la tangentielle ferrée Sud Saint Quentin/Massy/Evry.
Réalisation de nouvelles lignes de bus : Val d’Yerres-Evry via Vigneux et Ris-Orangis ; Massy-Orly ; Etampes- Evry ; Val d’Yerres-Orly ; … Extension des lignes existantes vers les départements limitrophes et augmentation des fréquences et de la qualité du service, notamment le soir après 20 H et le week-end sur les lignes du réseau départemental.
Amélioration de la ligne C, en lien avec la Région, (par exemple des directs Dourdan-Paris ou des semi-directs le matin et le soir…).
Révision du schéma routier départemental avec adoption d’un schéma départemental de partage de la voirie visant à la création de sites propres : tramway, tram-train, trambus (Villejuif/Orly/Juvisy, prolongé vers Draveil/Val d’Yerres et Viry/Grigny-tangentielle ; Sénart/Evry, prolongé vers le site propre d’Evry puis Ris/Grignytangentielle- Massy-Courtaboeuf-Les Ulis et Massy-Orly-Plateau de Saclay- Saint-Quentin en Yvelines) et, partout où cela est nécessaire réalisation d’une voie réservée ou prioritaire aux bus sur les routes à 2 fois 2 voies relevant de la compétence du Conseil Général.
Aménagement environnemental des voies existantes, notamment pour les nationales 7 et 20 dont la responsabilité été donnée au Conseil Général. Ces routes deviendraient des voies de circulation multimodales qui laisseraient la place pour des voies piétonnières, des pistes vélos et des transports collectifs en site propre.
Insertion améliorée de la voirie dans le tissu urbain sur le plan esthétique et fonctionnel : accès et traversées facilités pour tous les usagers, pas seulement pour les véhicules ; aménagements visant à diminuer la vitesse des voitures et poids lourds, ce qui améliorera la fluidité, réduira le niveau des pollutions et surtout aura un impact positif sur la sécurité routière et les nuisances aux riverains.
Mieux se déplacer en Essonne : des transports collectifs améliorés Les abords et les bas côtés feront l’objet d’une gestion et d’un entretien écologiques et favorisant la diversité biologique.
Mise en place effective de réseaux de circulations douces pour les liaisons de courtes distances, vélos, rollers, chemins piétonniers. Édition de documents d’information et de cartes afin de faire connaître ces itinéraires.
Meilleure « multimodalité » (RER/Tram/Bus/taxi/Vélos/Piétons) des pôles de transports, en cofinançant des parkings à vélos sécurisés dans toutes les gares et des parkings de rabattement pour les voitures.
Accessibilité aux personnes à mobilité réduite assurée dans tous les transports collectifs, en liaison avec les dispositifs de la Région.
Soutien à l’utilisation de carburants « propres » et de véhicules sobres par les compagnies de bus et collectivités par le cofinancement des bus urbains au GNV, GPL, biocarburants.
Contribution aux plans de déplacement des entreprises par le financement des études permettant d’optimiser les déplacements des salariés, ainsi qu’aux PDU des collectivités (l’Etat s’étant désengagé de ses promesses de financement !) Etablissement d’un schéma départemental d’organisation des transports de marchandises alternatif aux seuls poids lourds grâce à la voie fluviale et aux voies ferrées.
Le schéma prévoira la réalisation de plate-formes logistiques multimodales à taille humaine en connexion avec les ports fluviaux existants ou à créer, réduisant au maximum toute reprise des marchandises par les poids lourds. Ces aménagements se feront dans le souci de la préservation de l’environnement, en concertation avec les populations et en cohérence avec un plan régional.
Maintenir en Essonne une agriculture respectueuse de l’environnement Objectifs et principes conducteurs
Cette nouvelle manière d’aménager le territoire préservera les espaces naturels, les espaces verts et les terres agricoles. Sauf cas particuliers des petites communes rurales, Les VERTS souhaitent geler tous les projets d’urbanisation sur les terres agricoles et donner la priorité à la réhabilitation des friches industrielles et à la reconstruction de la ville sur la ville. L’Essonne agricole est un des poumons verts de notre Région qu’il est important de préserver. Rapprocher les agriculteurs des essonniens, les associer à toutes les décisions d’aménagement sur le département et à la diversification économique, geler le grignotage des espaces agricoles mais en contrepartie développer une agriculture respectueuse de l’environnement, tel est le projet que proposent Les VERTS.
Promouvoir les contrats d’agriculture durable (CAD) qui soutiennent les bonnes pratiques environnementales dans les exploitations agricoles.
Favoriser le développement de l’agriculture biologique et des filières de distribution essonniennes : créer un label essonnien de qualité, publier un guide des produits labellisés et promouvoir les espaces de vente de produits locaux.
Associer le monde agricole aux projets de territoire, entretenir le dialogue permanent avec leurs représentants, favoriser la diversification des activités agricoles (tourisme vert, énergies renouvelables, cultures énergétiques..) en créant un groupe de réflexion départemental sur une agriculture durable. Interdire les cultures d’OGM en plein champ sur le territoire essonnien, au regard du principe de précaution.
Le développement durable défendu par Les VERTS suppose aussi des modes d’urbanisation et d’aménagement qui privilégient la réduction de l’imperméabilisation des sols et la gestion alternative des eaux pluviales : récupération et valorisation des eaux de toiture pour des usages non potables (lavage, arrosage, …) utilisation de techniques alternatives pour les eaux de voirie (chaussées semi-perméables, chaussées réservoir, parkings perméabilisés, …).
En liaison avec les agences de l’eau et les syndicats intercommunaux, le Conseil Général doit veiller sur la Seine, les rivières essonniennes, les nappes phréatiques et les eaux souterraines.
Mieux gérer l’eau potable dans la ville en mettant en place un dispositif d’observation des ressources : qualité sanitaire, transparence des prix, audit sur la gestion des services d’exploitation.
Mettre, d’ici 2015 (comme l’implique la loi européenne) les eaux de toutes les rivières essonniennes au niveau de qualité « bonne » en agissant sur la réduction des rejets polluants.
Le Conseil Général aidera par des subventions « éco-conditionnelles » les communes dans leurs actions de police de l’eau : incitations financières au raccordement des particuliers sur le réseau d’assainissement, soutien à l’obligation de mise aux normes des entreprises et industries qui ne le seraient pas, soutien aux traitements alternatifs des eaux usées (lagunage, assainissement individuel), soutien des collectivités pour la réalisation de stations d’épuration de proximité et l’incitation à la valorisation écologique des boues d’épuration.
Restaurer les berges des rivières en respectant ou en réhabilitant les écosystèmes naturels, en conservant des zones d’expansion des crues et en aidant à la réouverture en zone urbaine des rivières et rûs enfouis. Prévenir les inondations : ces dernières années, des inondations de plus en plus importantes ont eu des conséquences dramatiques. Il faut faire respecter les PPRI (plans de prévention des risques d’inondation) de la vallée de la Seine et à mettre en oeuvre progressivement des PPRI pour toutes les rivières essonniennes.
Soutenir les collectivités et syndicats qui mèneront à l’échelon local des actions de prévention : urbanisation intégrant une moindre imperméabilisation des sols, gestion alternative des eaux pluviales (traitement et stockage sur les parcelles), préservation des berges naturelles et des zones d’expansion des crues, respect des rus et zones d’écoulement naturel, et qui intégreront ces contraintes dans le cadre de leur Plan Local d’Urbanisme (PLU).
Préserver et protéger les zones humides du département, bocages agricoles, haies, forêts, rives naturelles des fleuves et rivières qui jouent un rôle majeur pour la prévention des inondations.
L’énergie, comme l’eau, constitue un enjeu essentiel pour le fonctionnement de nos sociétés.
C’est un enjeu environnemental local et planétaire. Canicule et sécheresse durant l’été 2003, inondations plus fréquentes et plus fortes, tempêtes destructrices, les accidents climatiques se multiplient. Sans surprise, puisque Les VERTS, progressivement confortés par la communauté scientifique, alertent depuis plusieurs années sur l’inéluctable réchauffement de la planète et sur les « perturbations » climatiques qui y seront associées.
C’est aussi un enjeu social préoccupant.
Trop d’essonniens supportent une facture énergétique trop lourde pour leur budget (souvent liée au développement irrationnel et irresponsable du chauffage électrique). Les VERTS veulent réduire le coût de la facture énergétique, tout particulièrement dans le logement social.
L’énergie est enfin un enjeu pour l’économie durable : la France est quasiment absente de la course aux énergies renouvelables, secteur économique en pleine « explosion ».
Les travaux en matière de maîtrise de l’énergie et d’énergies renouvelables sont deux à trois plus créateurs d’emplois locaux que les énergies traditionnelles pour un même service.
Le Conseil Général montrera l’exemple en s’engageant à diviser par 2 ses émissions en 10 ans sur l’ensemble de son patrimoine et sur sa flotte par la maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables, la haute qualité environnementale dans les collèges et les bâtiments qu’il gère. Une action toute particulière sera portée sur l’éclairage public des voies départementales : c’est possible car plusieurs villes étrangères l’ont déjà démontré !
Soutien et incitation à la maîtrise de l’énergie et aux énergies renouvelables en complément de l’action régionale : fermes éoliennes, panneaux solaires, valorisation des bois de rebut qui peut permettre le fonctionnement de quelques dizaines de chaufferies collectives au bois, géothermie couplée à des pompes à chaleur, cultures énergétiques (bois, biocarburants, …) pouvant se substituer pour partie aux importations d’hydrocarbures…
Des soutiens financiers seront accordés aux collectivités pour engager ces travaux (caution de prêts, aides aux études et investissements en complément de ceux existants de la région et de l’ADEME).
Des aides aux particuliers pour le solaire, les chaudières au bois, les pompes à chaleur…
Dans toutes les subventions en matière de construction ou de rénovation, introduction d’un « bonus » en faveur des énergies renouvelable et d’un « malus » en cas contraire non justifié.
Suppression des aides pour tout bâtiment chauffé à l’électricité (en particulier les logements sociaux, les maisons de retraite, les foyers..).
Mobilisation de l’ensemble de la société (élus, professionnels, citoyens, …) afin de mettre en place (et de subventionner) dans le résidentiel/tertiaire un vaste programme de maîtrise des consommations, d’utilisation rationnelle des énergies fossiles et de développement des énergies renouvelables.
Bonification des aides départementales pour les démarches de Haute Qualité Environnementale initiées par les communes, les entreprises et les zones économiques en lien avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Essonne et la Chambre des métiers.
Produire moins de déchets et mieux les valoriser
Chacun sait désormais que trier ses déchets est un geste essentiel pour sauvegarder l’environnement.
Mais, en amont, il est essentiel de donner concrètement la priorité à la prévention de la production de déchets à la source en luttant contre les emballages et les produits inutiles ou gaspillants, en produisant des objets durables et totalement recyclables, en développant réutilisation, réparation, échanges de biens de seconde main, …
* Mettre en œuvre concrètement la politique départementale globale de réduction et de valorisation des déchets dans le cadre du Plan départemental d’élimination des déchets. Poursuivre la réflexion appuyée par des études comparatives et étayées en vue de la réduction de l’incinération des déchets.
* Explorer les modes de valorisation complémentaires (méthanisation compostage, …).
Généraliser la proposition du compostage individuel dans toutes les zones d’habitat pavillonnaire au nord comme au sud de l’Essonne.
Optimiser la valorisation énergétique de la chaleur d’incinération et du biogaz de décharge ou de méthanisation. Bien sûr, toute implantation d’un centre de traitement de déchets veillera, pour le choix de sa localisation, à l’impact sur les populations et l’environnement, aux possibilités de valorisation de l’énergie produite et à l’information/concertation des populations.
Soutenir la mise aux normes les plus rigoureuses des usines d’incinération de l’Essonne compte tenu des nécessités de prévention de la pollution atmosphérique en Ile de France (notamment pour les oxydes d’azote et pour la réduction drastique des dioxines).
Finaliser un réseau maillé de déchetteries garantissant la proximité pour chacun des Essonniens.
Systématiser progressivement l’évolution vers des « recycleries/ressourceries », et ajuster en conséquence les collectes d’encombrants qui ne sont que des aspirateurs à déchets sans perspectives de valorisation. Informer et sensibiliser les citoyens à la consommation raisonnée et au « tri à l’achat » pour prévenir la production de déchets. Informer les citoyens de la réelle destination des déchets recyclés et soutenir la réalisation et la communication au public par les collectivités de rapports annuels dignes de ce nom sur la gestion des déchets. Mettre en place un comité départemental d’information et de concertation sur la politique des déchets. Moins de bruit
Avec ses conséquences sur la santé des populations, le bruit tend à devenir une des préoccupations majeures des essonniens.
Principale source de bruit dénoncée par les essonniens : les nouveaux couloirs aériens de l’aéroport d’Orly. Mais il y a également toutes les autres causes de bruit, sources de nuisance au quotidien pour nombre d’essonniens :
autoroutes, RER, travaux, …
Propositions
Mobiliser les Essonniens pour le respect du couvre-feu à Orly, la limitation du nombre des mouvements à 200.000 par an et pour le respect de la réglementation sur les couloirs aériens.
Refuser le projet de 3ème aéroport en Ile de France au profit d’un vrai réseau maillé de liaisons TGV et d’une utilisation optimisée des aéroports de province. Contribuer au pilotage et au financement du réseau BruitParif lancé par le Conseil Régional. Dans cet esprit, élaborer une cartographie précise des nuisances sonores en Essonne et développer un programme départemental d’action contre le bruit.
La diversité biologique des milieux naturels en Essonne est fragilisée par l’urbanisation qui grignote toujours plus les espaces ruraux et les espaces verts en ville. Les infrastructures coupent les paysages et les corridors écologiques, les pollutions diverses menacent les espèces vivantes.
Par ailleurs, les aménagements d’espaces verts oublient presque systématiquement dans leur conception la diversité biologique (faune et flore). En liaison avec la Région, Les VERTS souhaitent une protection renforcée des espaces ruraux et naturels, zones humides, prairies naturelles, forêts et bois, tous source de diversité biologique, en faisant mettre en oeuvre par les inter-communalités et les communes la charte régionale de la biodiversité.
Participer financièrement à l’acquisition d’espaces verts remarquables par les communes oula région en appui de l’agence régionale des espaces verts, sur la base d’un schéma départemental des paysages remarquables, naturels ou bâtis.
Poursuivre la politique départementale d’acquisition et de valorisation des Espaces Naturels Sensibles.
Restaurer la qualité des vallées, en améliorant la qualité des eaux et en permettant une réhabilitation écologique des berges.
Créer des corridors écologiques avec l’aide de l’Agence des espaces verts de la Région. Ils assureront les continuités écologiques permettant le déplacement de la faune. De même, établir un programme départemental d’éco-traversées qui permettront la traversée des infrastructures de transport par la faune sauvage.
Favoriser la biodiversité dans tous les milieux, à la campagne, en forêt, mais aussi en ville en révolutionnant le concept du parc urbain peu soucieux des espèces végétales autochtones, de la faune et de la flore. La biodiversité fera partie des écoconditionnalités des aides départementales.
Réintroduire la nature en ville par une gestion écologique des espaces d’accompagnement (bords de chemin, mares, talus, friches) ; en réhabilitant la présence de l’eau dans la ville (réouverture de rûs et petites rivières, gestion alternative des eaux pluviales) ; en soutenant la création des jardins familiaux et en diffusant des guides des bonnes pratiques écologiques aux jardiniers amateurs
Rétablir un jour sans chasse, en liaison avec les représentants des chasseurs, et promouvoir une chasse écologique qui respecte la diversité animale (il n’y pas d’animaux nuisibles en tant que tels).
Elaborer un plan départemental de la condition animale en liaison avec les associations. Le Conseil Général ne subventionnera pas les installations d’élevage intensif, aidera à mettre en place un service gratuit de stérilisation des chats errants, à embaucher pour la fourrière départementale qui ne doit plus un être un lieu où l’on euthanasie les animaux mais où on vise à les replacer.
Conditionner les subventions au fonctionnement des bases de loisirs à l’engagement des syndicats de gestion à de bonnes pratiques : construction HQE (haute qualité environnementale), énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie, éco-management, gestion écologique des espaces verts, … Réfléchir au retour du « garde champêtre », facteur de lien social et outil d’information, de prévention, d’éducation à l’environnement dans les espaces de loisirs et les parcs.