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Plateau de Saclay : l’EPAPS pose ses pions
COMMUNIQUE DE PRESSE EELV&A du 24 mars 2016
jeudi 24 mars 2016, par
Alors que s’est ouverte lundi dernier l’enquête publique sur la ligne 18, métro devant relier Orly (Val-de-Marne) à Versailles en 2030, le conseil d’administration de l’Etablissement Public d’Aménagement du Plateau de Saclay (EPAPS) a statué, ce jour, sur la nécessité de chercher de nouveaux terrains disponibles pour son extension. Cela lui permettra de racheter des terrains pour les vendre ensuite à des entreprises de son choix.
« L’EPAPS décide de faire fi des questions environnementales et des débats sur l’aménagement du plateau de Saclay ! » a déploré François Damerval, suppléant au conseil d’administration de l’EPAPS.
En effet, l’EPAPS semble outrepasser l’enquête publique pour annoncer de manière affirmative l’arrivée d’un équipement dés 2024. Pour rappel, le commissariat général à l’investissement a validé la première phase concernant Orly à Saclay avec des réserves sur la concertation, les analyses complémentaires relatives à la saturation de la RN118 et la maîtrise des coûts de conception de travaux et d’exploitation et a repoussé la deuxième phase concernant Saclay à Versailles.
L’EPAPS n’intègre pas non plus l’avis de l’autorité environnementale* qui s’inquiète de l’urbanisation corollaire de tels développements qui viendrait contrecarrer une stratégie de baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Sur le plan des transports, de fortes réserves avaient déjà été émises par le STIF. "Il apparaît clairement que le mode métro est largement surdimensionné par rapport au nombre de voyageurs attendus, une fois passé Massy et Palaiseau, en venant de l’Est. Un BHNS ou un tramway serait mieux adapté, moins coûteux, mais aussi bien plus respectueux de l’environnement" insiste Pierre Serne, administrateur du STIF et ancien Vice-Président aux transports de la région Île-de-France.
Pour rappel, les écologistes régionaux ont toujours été opposés à cet aménagement : « Les terres du plateau de Saclay sont parmi les plus riches terres agricoles de France, c’est un non-sens d’y faire autre chose que de l’agriculture », avait déclaré Mounir Satouri lors de la campagne des régionales, proposant une alternative : « un plateau 100 % en agriculture bio, qui permettrait d’approvisionner les Franciliens en céréales et légumes bio, locaux et respectueux de leur santé ».
* [1] Marion JEUNE
Directrice de Cabinet Groupe EELVA - Conseil Régional IDF 01 53 85 65 20 / 06 59 10 20 26
Le site de votre groupe Europe Ecologie Les Verts & Apparentés au Conseil Régional Île-de-France : [2]
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