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Préserver les milieux naturels et la diversité biologique

samedi 12 décembre 2009, par Jean-Patrick Le Duc

Objectifs et principes conducteurs

La diversité biologique des milieux naturels en Essonne est fragilisée par l’urbanisation qui grignote toujours plus les espaces ruraux et les espaces verts en ville. Les infrastructures coupent les paysages et les corridors écologiques, les pollutions diverses menacent les espèces vivantes.

Par ailleurs, les aménagements d’espaces verts oublient presque systématiquement dans leur conception la diversité biologique (faune et flore). En liaison avec la Région, Les VERTS souhaitent une protection renforcée des espaces ruraux et naturels, zones humides, prairies naturelles, forêts et bois, tous source de diversité biologique, en faisant mettre en oeuvre par les inter-communalités et les communes la charte régionale de la diversité biologique.

Propositions

- Participer financièrement à l’acquisition d’espaces verts remarquables par les communes oula région en appui de l’agence régionale des espaces verts, sur la base d’un schéma départemental des paysages remarquables, naturels ou bâtis.

- Poursuivre la politique départementale d’acquisition et de valorisation des Espaces Naturels Sensibles.

- Restaurer la qualité des vallées, en améliorant la qualité des eaux et en permettant une réhabilitation écologique des berges.

- Créer des corridors écologiques avec l’aide de l’Agence des espaces verts de la Région. Ils assureront les continuités écologiques permettant le déplacement de la faune. De même, établir un programme départemental d’éco-traversées qui permettront la traversée des infrastructures de transport par la faune sauvage.

- Favoriser la biodiversité dans tous les milieux, à la campagne, en forêt, mais aussi en ville en révolutionnant le concept du parc urbain peu soucieux des espèces végétales autochtones, de la faune et de la flore. La biodiversité fera partie des écoconditionnalités des aides départementales.

- Réintroduire la nature en ville par une gestion écologique des espaces d’accompagnement (bords de chemin, mares, talus, friches) ; en réhabilitant la présence de l’eau dans la ville (réouverture de rûs et petites rivières, gestion alternative des eaux pluviales) ; en soutenant la création des jardins familiaux et en diffusant des guides des bonnes pratiques écologiques aux jardiniers amateurs.

- Rétablir un jour sans chasse, en liaison avec les représentants des chasseurs, et promouvoir une chasse écologique qui respecte la diversité animale (il n’y pas d’animaux nuisibles en tant que tels).

- Elaborer un plan départemental de la condition animale en liaison avec les associations. Le Conseil Général ne subventionnera pas les installations d’élevage intensif, aidera à mettre en place un service gratuit de stérilisation des chats errants, à embaucher pour la fourrière départementale qui ne doit plus un être un lieu où l’on euthanasie les animaux mais où on vise à les replacer.

- Conditionner les subventions au fonctionnement des bases de loisirs à l’engagement des syndicats de gestion à de bonnes pratiques : construction HQE (haute qualité environnementale), énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie, éco-management, gestion écologique des espaces verts, …

- Réfléchir au retour du « garde champêtre », facteur de lien social et outil d’information, de prévention, d’éducation à l’environnement dans les espaces de loisirs et les parcs.