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mardi 2 février 2010, par
Propositions d’ Europe Ecologie pour la recherche et l’agriculture sur le Plateau de Saclay dans un projet durable en concertation avec tous les acteurs du territoire
En complément de ce dossier, voir le dossier Grand Paris
Améliorer les transports en commun en fréquence, fiabilité, vitesse et confort en privilégiant l’existant : les RER B et RER C (tram train)
Encourager un véritable plan transport avec la création de 2 axes bus, Magny-Versailles via Chateaufort et Buc Les Ulis-Vélizy via Orsay, Saclay Bièvres et la mise en place d’une correspondance efficace entre le RER B et le réseau de bus du Plateau, tout comme avec le RER C, Organiser un maillage fonctionnel et simplifié sur l’ensemble du territoire, et notamment sur la frange sud du Plateau
Entreprendre un réel développement des liaisons douces, en limitant la mixité piétons-cyclistes, peu sécurisante, en privilégiant la continuité des pistes cyclables, en associant les cyclistes aux choix des aménagements.
Promouvoir auprès des établissements privés et publics du Plateau des modes de déplacement alternatif des employés (cycles, covoiturage, transports en commun, transports à la demande, autopartage, vélos électriques aux stations de RER, bus avec porte-vélos)
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Reconstruire l’université sur l’université, « conformément aux conclusions du Grenelle de l’environnement évitant l’implantation sur les terres agricoles du Plateau de Saclay d’un nouveau campus ainsi que des servitudes liées à cette implantation » poursuivant la rénovation déjà engagée par la Région, en intégrant les villes de Bures et d’Orsay pour en faire un vrai projet urbain mixte (logements mixtes et PME).
Réhabiliter les friches industrielles comme le domaine de Corbeville et construire à l’intérieur des périmètres existants (Polytechnique, CEA, HEC)
Préserver au minimum 2300 hectares de surfaces agricoles utiles comme le spécifie le SDRIF, avec une continuité biologique des territoires afin de promouvoir une agriculture nourricière de proximité, exempte d’OGM et tendant à terme vers une agriculture biologique ;
Proposer un contrat avec les agriculteurs franciliens pour qu’ils consacrent un pourcentage de leurs terres à une agriculture nourricière de proximité et de qualité.
Obtenir la gestion des aides européennes pour soutenir l’agriculture biologique de proximité.
Aider à la mise en place, grâce à une telle agriculture péri urbaine, de circuits courts d’alimentation vers les habitants et les restaurants d’entreprise et scolaires ;
Maintenir l’activité de la compostière, située à la Martinière, zone destinée à recueillir les déchets végétaux des zones urbanisées environnantes, transformés en compost, utilisables sur les zones agricoles, toutes proches. L’utilisation d’engrais chimiques occasionne des frais de transport, de la pollution, ne respecte pas l’environnement et supprime une entreprise et des emplois ;
350 hectares aménageables aux lisières du Plateau (en rose) sont suffisants pour créer un pôle scientifique et de recherche cohérent et maintenir les 2300 ha de terres agricoles d’un seul tenant.
Considérer avec attention le système hydraulique du Plateau, et aider le SYB (syndicat de l’Yvette et de la Bièvre) à financer la remise en service du réseau des rigoles ;
Sauvegarder la biodiversité, base de notre alimentation, de notre santé et de nos activités. Elle est le gage du bon fonctionnement et de l’équilibre de notre territoire ;
Construire des logements en centre-ville, dans les vallées (25% à 30% de logements sociaux d’ici 15 ans), pour une mixité sociale et limiter le mitage urbain destructeur d’espaces agricoles ;
Intégrer les collectivités territoriales, les élus régionaux, les associations environnementales dans toutes les structures décisionnelles d’aménagement du Plateau, en garantissant une majorité aux élus des collectivités concernées en face des représentants nommés par l’Etat ;
Lever le régime d’exonération de taxes sur les entreprises du CEA, maison mère et centre de recherche du groupe industriel AREVA qui doit rentrer dans le droit commun.
Financer préférentiellement les actions de recherches tournées vers les systèmes de réduction de consommation d’énergie, les énergies renouvelables et l’agriculture du XXIe siècle ;
Donner la priorité à la recherche fondamentale, regroupant sciences dures et sciences humaines en prenant garde à la prééminence des techno-sciences (de la manipulation des gènes (OGM) aux nano-technologies) dont l’acceptabilité sociale n’est pas démontrée et les risques environnementaux sous-évalués ;
Créer un comité citoyen d’éthique et d’évaluation des risques avec des experts indépendants pour accompagner l’arrivée de Nano-Innov au Nord de Polytechnique ;
Favoriser les pépinières d’entreprises et le développement de PME innovantes notamment celles travaillant à la reconversion écologique de l’économie ;
Promouvoir également les entreprises de l’économie sociale et solidaire, favorisant ainsi l’emploi et la ré-insertion ;