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La pollution de l’air en Ile de France et en Essonne
samedi 2 janvier 2010, par
La pollution de l’air fait l’objet d’un suivi important en Ile de France. Un organisme, dépendant du Conseil régional, est chargé de son suivi : Airparif. Il dispose d’un site très complet sur les résultats des mesures et des causes de pollution
L’Île-de-France est l’une des régions du pays les plus touchées par la pollution atmosphérique.
Pour la plupart des polluants principaux (oxydes d’azote, oxydes de soufre, poussières, etc., à l’exception notable de l’ozone), le schéma est le même : les plus fortes concentrations planent sur Paris intra-muros et sur les grands axes routiers.
L’agglomération parisienne (voir carte ci contre)
dans son ensemble émet :
3/4 des NOx (oxydes d’azote) ;
Environ 3/4 des polluants SO2 (oxydes de soufre), COVNM (composés organo volatiles non méthaniques) et GES (gaz à effet de serre) ;
Environ 1/2 des émissions de PM10 (particules inférieures à 10µ).
Les sources d’émissions se regroupent selon neuf grands types d’activités
les industries,
les secteurs du résidentiel, du tertiaire,
le transport routier (incluant les émissions par évaporation au sein des stations services),
les autres transports (ferroviaire et fluvial),
l’agriculture,
les sources biogéniques (émissions de certains composés par la végétation par exemple),
le transport aérien,
la production d’énergie (incluant les émissions des centrales thermiques et raffineries),
le traitement des déchets (incluant les émissions des décharges et des usines d’incinération).
Les contributions détaillées de chacune d’entre elles selon les polluants sont disponibles
Elles peuvent se résumer par le schéma suivant (source Airparif, chiffres de 2005)
Des détails sur les émissions polluantes des transports sont disponibles
En Essonne, ce sont bien sûr l’A6, l’A11 et les tronçons qui y mènent qui présentent les plus grandes concentrations.
En ce qui concerne les NOx (Oxydes d’azote), l’Essonne est parmi les moins touchés de la Région Ile de France (Source Airparif).
L’aéroport d’Orly est aussi une source de pollution importante, non seulement par les avions mais aussi par l’activité de la plateforme.
Certains types de polluants, plus souvent produits par l’activité industrielle que par le trafic routier, sont plus diffus et couvrent à haute concentration jusqu’à la grande couronne (y compris, donc, une bonne part de l’Essonne).
Les conditions climatiques jouent un rôle important sur les pics de pollution et introduit une grande variabilité. Vous trouverez ici un exemple lié à la pollution de l’ozone
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