Accueil du site > L’écologie en Essonne > L’Essonne telle que vous ne la connaissez pas > Déchets ménagers > Les syndicats pour les déchets ménagers
vendredi 11 décembre 2009, par
La compétence sur la collecte et le traitement des déchets, au quotidien, s’exerce au niveau de la commune. Dans beaucoup d’intercommunalité (Communautés d’agglomération ou Communautés de communes), cette compétence est transférée à la communauté.
Dans les faits, la plupart des communes en Essonne se sont rassemblées pour mutualiser les coùts et les équipements que ce soit pour la collecte ou le traitement des ordures ménagères.
Il est important de distinguer collecte et traitement des déchets ménagers (la problématique est différente en ce qui concerne les déchets industriels).
Il y a en Essonne une demie-douzaine de communes qui assurent, de façon autonome, l’intégralité de la gestion de leurs déchets
En ce qui concerne la collecte, des petits syndicats ou groupements se sont organisés, souvent en ne rassemblant pas plus d’une dizaine de communes. Il y a 17 syndicats qui exercent la collecte des déchets en Essonne (certains sont transfrontaliers avec d’autres départements). Certaines grandes communes (surtout dans le nord urbanisé du département, mais aussi Etampes et Chauffour-les-Etrechy) s’organisent elles-même.
Le traitement des déchets, c’est-à-dire tout ce qui se passe après leur collecte ou leur arrivée en déchèterie, requiert une logistique très lourde. Cela inclut le tri, la valorisation en énergie ou en matière, éventuellement l’enfouissement ou l’incinération. Pour cela, des syndicats plus vastes sont à l’œuvre. Certains sont les mêmes que les groupement de collecte, tandis que d’autres n’existent que pour le traitement et récupèrent les déchets collectés par plusieurs petits syndicats de collecte.
En Essonne, trois grands syndicats couvrent l’essentiel du territoire pour le traitement :
L’Essonne est aussi le siège du SIRM de Montlhéry, du SIVOM de la vallée de l’Yerre et de Sénarts, du SIMACUR autour de Massy. Une commune, Bièvres, dépend du SYCTOM de la région parisienne ; enfin, au sud, certaines communes appartiennent à des groupements centrés sur le Loiret. Là encore, certaines communes s’organisent elles-mêmes.
Photo Francis Chalot