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Des gestes quotidiens pour sauver la planète

jeudi 29 octobre 2009

Chacun de ces gestes est une toute petite contribution à la sauvegarde de notre planète, mais répétés plusieurs fois par jour par des millions de personnes, ils deviennent une contribution significative.

 Quand je reçois des amis, ou quand je fête un événement

Penser à la prévention des déchets Les anniversaires, mariages, baptêmes..., ou simplement les rencontres entre amis entraînent souvent une production importante de déchets.

Cela dépend beaucoup de l’utilisation, ou non, de matériel dit “jetable” : assiettes, gobelets, couverts, nappes et serviettes… Si c’est jetable, les matières premières ne servent qu’une seule fois et le traitement des déchets aura un coût, économique et environnemental.

La solution, c’est de penser “durable “, de se procurer l’équipement adéquat, au besoin en l’empruntant, sans oublier de s’informer auprès de la Mairie pour savoir si elle propose un service de location de matériel pour les fêtes (tables, chaises, couverts…).

Préférez le durable au jetable ; cela aura plus d’allure et convaincra davantage vos convives de votre capacité à apprécier les plaisirs de la table !

A quels niveaux agir ?

Les invitations

Une partie des convives disposent sans doute d’une messagerie électronique. Envoyer leur une invitation via Internet : des sites vous proposent des modèles de cartes virtuelles, avec graphisme en couleurs, illustrations, insertion de photos…

Les nappes et la décoration

Le mieux et le plus élégant est d’utiliser des nappes en tissu, ou bien des grands draps blancs, ou même des draps de couleur unie ! Quant aux nappes jetables en papier, elles sont à éviter : outre la production de déchets, elles ont l’inconvénient de ne pas absorber les boissons renversées. Des objets insolites de récupération, cailloux, coquillages, pommes de pin, feuilles mortes..., vous donneront l’occasion d’exprimer votre créativité et de donner une tonalité particulière à la rencontre.

La vaisselle

Proposez de la vaisselle traditionnelle (porcelaine, verre, inox...) ou bien en plastique réutilisable (comme pour le camping). Vous pourrez imaginer des systèmes de reconnaissance, pour que chaque convive puisse garder son verre tout au long de la fête : pastilles adhésives, rubans ou mini pinces à linge de couleurs (réutilisables à chaque fête).

Selon le nombre de convives, vous pourrez acheter, emprunter ou louer le matériel nécessaire.

La nourriture et les boissons

Evitez le gaspillage (la nourriture, ce sont des ressources naturelles) et les déchets

Si c’est vous qui offrez, reportez-vous à la fiche « produits alimentaires ».

Privilégiez les produits présentés en grande contenance pour limiter les déchets d’emballages.

Pensez aux « cubitainers » pour les boissons !

Si chacun se propose d’amener quelque chose à boire ou à manger, désignez parmi vos amis un coordonateur (ou une coordonatrice) éclairé(e), pour veiller au bon équilibre de l’ensemble des contributions.

Et s’il y a des restes, mettez-les à temps au réfrigérateur, ou répartissez-les entre les derniers convives présents.

 Avec bébé

A quels niveaux agir ?

Les repas

A la naissance de votre enfant vous devrez choisir le mode d’allaitement : maternel ou artificiel.

Si vous choisissez l’allaitement maternel, celui-ci présente des avantages pratiques : disponibilité, absence de stérilisation, de matériel à transporter et une moindre production de déchets (boites de lait, tétines). Si vous avez besoin d’un tire-lait, vous n’êtes pas obligée de l’acheter : adressez-vous à votre pharmacien. Il pourra vous en louer un, ou à défaut vous dira où vous adresser. Cet achat est encore coûteux et l’utilisation de ce matériel reste limitée dans le temps.

Si vous choisissez l’allaitement artificiel, la stérilisation à froid évite de faire bouillir l’eau pendant 20 minutes. Quant aux boîtes de lait, elles pourront éventuellement servir au rangement de petit matériel de bricolage. Achetez dès le début des biberons de grande contenance, pour ne pas avoir à les changer et les garder tout le temps d’utilisation du biberon par l’enfant.

Vers 5 ou 6 mois, l’alimentation de votre nouveau-né va se diversifier : vous allez d’abord lui proposer des aliments simples, en très petites quantités. Vous pouvez utiliser des produits surgelés, sous forme de purées natures (légumes, fruits), présentés en petites tablettes sécables : moins de gaspillage (par rapport aux pots non consommés après ouverture). Cependant, vous pouvez préparer vous-mêmes les purées et compotes à partir de produits en vrac, et les congeler en petites portions dans des bacs à glaçons. Vous limiterez ainsi les emballages de petite contenance. Au fur et à mesure qu’il grandit, privilégier les fruits et légumes de saison.

La toilette et les soins quotidiens

Pour le bain, moment important de détente et de plaisir pour bébé, utilisez de préférence une petite baignoire pour bébé, plutôt que la grande. C’est plus pratique, cela consomme moins d’eau, et est de plus moins effrayant pour lui quand il est petit. Les premiers jours, le lavabo constitue une baignoire adaptée à sa taille et à hauteur parfaite pour un adulte.

Pour la toilette du visage, utilisez un gant de toilette ou un petit morceau de coton imbibé d’eau. Achetez un grand paquet de coton, il vous servira également pour nettoyer son nez et ses yeux.

Lors du change de bébé, opération qui doit être renouvelée entre 6 et 10 fois par jour, nettoyez lui les fesses avec de l’eau, avec ou sans savon en fonction du besoin.

Le plus simple est le meilleur et le plus sain !

Pour les couches, vous pouvez choisir d’utiliser des couches en tissu lavables : il existe des modèles qui ressemblent beaucoup aux changes complets jetables. Si vous choisissez cette alternative, renseignez-vous au préalable auprès de votre collectivité, pour savoir s’il existe un service qui assure leur lavage. Si l’enfant est en collectivité, demandez si cette alternative est compatible avec le mode de garde (hygiène en collectivité).

L’équipement

La venue de bébé nécessite un minimum d’équipement : baignoire, landau, poussette, lit à barreaux, vêtements… La plupart de ces équipements ne servent que pendant une durée très limitée : il est recommandé de se les faire prêter ou de les acheter dans des magasins de seconde main ou des vides greniers. Attention toutefois aux anciens équipements qui ne respectent pas les normes de sécurité.

 Choisir l’eau du robinet

« Une eau potable est une eau destinée à la consommation humaine, qui peut être bue toute une vie sans risque pour la santé ». Ce n’est pas le cas des eaux minérales naturelles, qui comme leur nom l’indique, contiennent des minéraux. Ceux-ci, particuliers à chaque eau minérale, pourraient à la longue intoxiquer l’organisme, si l’on buvait toujours la même eau.

Si vous faites le choix de boire de l’eau minérale, il est donc recommandé d’en changer régulièrement, pour éviter d’absorber toujours les mêmes minéraux, sauf raison médicale.

Pour boire de l’eau potable au sens ci-dessus, il vous reste donc comme choix possibles d’opter pour l’eau du robinet, ou pour une eau de table, ou encore pour une eau de source.

L’eau du robinet permet de réaliser des économies pour le porte-monnaie et d’éviter des déchets d’emballages.

Des économies pour le porte-monnaie des consommateurs

L’eau du robinet coûte 100 à 300 fois moins cher que l’eau en bouteille. Avec une moyenne de 120 m3 par an, la consommation d’eau pour un foyer de 3 à 4 personnes coûte près d’1€ par jour. Ce qui signifie que le budget quotidien en eau du robinet pour toute une famille (salle de bains, cuisine, lessive…) coûte moins cher que deux bouteilles d’eau minérale.

Pour la poubelle

L’eau du robinet est disponible sans emballage. Par rapport à l’eau embouteillée, cela permet d’économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne.

L’eau du robinet est disponible 24h sur 24. Elle ne nécessite pas d’être portée jusque chez soi et elle n’implique aucun geste de tri des emballages ménagers. L’eau du robinet est contrôlée et de bonne qualité

L’eau du robinet est l’une des eaux les plus surveillées. Elle est soumise à de multiples analyses depuis la ressource jusqu’au robinet et à des contrôles quotidiens. Cette surveillance s’inscrit dans le cadre de la réglementation française et européenne. Les résultats de ces mesures servent à suivre l’évolution des paramètres représentatifs de la qualité de l’eau. Ils permettent de produire une eau conforme aux normes sanitaires.

La présence de calcaire

Le calcium dissous dans l’eau est indispensable à la croissance et à la solidité des os.

Les produits laitiers couvrent environ 70 % des besoins. Le calcium contenu dans l’eau du robinet est également très bien absorbé et assimilé par l’organisme. Cette teneur est comparable à celle de certaines eaux minérales. Le calcium dissous dans l’eau peut "précipiter" dès que l’on chauffe l’eau au-delà de 60°. Il provoque alors des dépôts de tartre. Si vous utilisez un adoucisseur ou ajoutez des réactifs à votre eau, n’oubliez pas que ces traitements sont de la compétence de spécialistes et nécessitent un entretien très rigoureux.

Vous pouvez également régler le chauffe eau à 60 degrés, ce qui réduira la formation de tartre.

La présence de chlore

L’odeur d’eau de javel qui se dégage parfois de l’eau du robinet est due au chlore ajouté à l’eau. Le chlore est utilisé pour garantir la qualité de l’eau durant son transport dans les canalisations jusqu’à votre robinet. Voici quelques petites astuces pour faire disparaître le goût de chlore :
- avant de consommer l’eau, laisser la couler quelques instants ;
- rafraîchir l’eau au réfrigérateur, dans une carafe en verre fermée. La température plus basse neutralisera le goût de chlore ;
- vous pouvez aussi ajouter quelques gouttes de jus de citron ou des feuilles de menthe.

La présence de plomb

La législation européenne a modifié la norme concernant le plomb. Le taux de plomb dans l’eau du robinet a été ramené à 25 microgrammes par litre fin 2003 et il sera de 10 microgrammes à la fin 2013.

Cette législation s’inscrit dans la continuité des mesures antérieures, qui ont supprimé le plomb de l’essence puis des peintures. L’objectif est à terme la suppression du plomb de notre environnement.

 Les produits surgelés

La consommation de produits surgelés fait partie de la vie moderne et elle est en forte croissance. La prévention des déchets, en ce qui les concerne, va essentiellement être liée à leur consommation effective. En effet, une part non négligeable de produits surgelés se retrouvent dans les poubelles, non utilisés.

Outre la masse de déchets produits, il faut penser que les aliments ainsi jetés ont coûté, tant en argent qu’en atteintes à l’environnement, pour leur production (engrais, pollution des eaux…) comme pour leur transport en camion frigorifique et leur conservation à basse température (énergie, effet de serre). Par ailleurs, la prévention doit aussi porter sur le choix des emballages A quels niveaux agir ?

L’achat

- pour le choix du bon conditionnement : penser à la taille, à la possibilité de fractionner facilement le contenu en fonction des besoins
- nature de l’emballage : le carton pourra rejoindre la collecte sélective des emballages. Le sachet plastique finira dans les déchets non recyclables.
- sur les produits surgelés figure une Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO, voir également ci-après à la rubrique “L’utilisation”). Selon les produits, la DLUO est en général de 12 à 24 mois. Compte tenu de l’organisation de la chaîne d’approvisionnement, il est très rare qu’apparaisse en magasin la mention d’une date rapprochée.
- si le produit ne m’est pas connu (“nouvelle recette”, plat exotique…), je ne le prends que pour un repas (au cas où il ne plairait pas).
- j’achète des produits frais en vrac, que je congèle moi-même, en portions de taille adaptée. Je note soigneusement la date, et je me souviens que cette congélation “maison”, même en utilisant la touche spéciale de mon congélateur, se fait à une température plus élevée que la surgélation industrielle, ce qui impliquera un usage plus rapproché dans le temps.

Le rangement

- pour assurer la chaîne du froid : utiliser un sac isotherme,
- placer le produit au congélateur avec ceux de même catégorie, et profiter de ce rangement pour remettre devant les produits les plus anciens. L’utilisation
- en fonction du type de produit que vous choisissez de consommer, prenez celui dont la date d’utilisation est la plus proche. La Date Limite d’Utilisation Optimum (DLUO) informe le consommateur de la date limite après laquelle les qualités organoleptiques (goût, odeur, saveur…) et la texture du produit ne seront plus optimales. Mais consommer un produit surgelé après la DLUO n’entraîne pas de problème de sécurité alimentaire (si, bien sûr, la chaîne du froid a été respectée).

Ceci est très différent de la Date Limite de Consommation (DLC), qui figure sur les produits frais et indique la date à ne pas dépasser pour des raisons de sécurité alimentaire.
- remettez immédiatement l’excédent au froid, dans son emballage ou en l’étiquetant avec la DLUO.
- en cas de reste après décongélation ou cuisson, mettez sans attendre au réfrigérateur dans un récipient adapté, et consommez rapidement. L’élimination
- respectez les consignes de tri pour les emballages vides (par exemple carton, à condition qu’il ne soit pas souillé par le produit lors de la décongélation).
- si vous avez des produits que vous n’utiliserez pas avant leur date limite, proposez les autour de vous.
- si vous avez malgré tout des produits périmés à jeter, ils doivent être mis à la poubelle ordinaire (surtout pas avec les emballages destinés au recyclage, qu’ils pollueraient)
- si vous faites du compostage dans votre jardin, vous pouvez mettre sur votre tas les fruits ou légumes contenus. Si votre collectivité ramasse les déchets alimentaires, le contenu peut être mis dans ce bac, et les emballages vides peuvent suivre la voie habituelle.

 Quand je repeins une pièce

Un travail de nettoyage, peinture, pose de papier peint dans une pièce va être source de déchets, nécessiter certains matériels d’usage peu fréquent, et également amener à utiliser des produits posant des problèmes pour l’environnement. Les excédents (de papier, de colle, de peinture, de solvants) finiront tôt ou tard en déchets, avec un double impact : la consommation inutile de biens non renouvelables (par ex issus du pétrole) et la pollution engendrée par les déchets eux mêmes. Un peu d’attention pour la planète se traduira souvent pour vous… par des économies.

A quels niveaux agir ?

Les achats

- bien préparer mes achats. En particulier, bien noter les dimensions (papier peint, surface à peindre)
- vérifier aussi de quel matériel ou accessoires je dispose déjà (brosse, pinceau, règle…) : inutile de racheter, même s’il y a une offre promo sur le sac complet …
- de même, vérifier si je n’ai pas un reste d’enduit en bon état, ou de la peinture d’une teinte proche, qui fera l’affaire pour la première couche des radiateurs !
- pour certains matériels, penser au voisin ou à un ami qui peut prêter la table à tapisser ou un escabeau adapté, ou même la règle et le balai à papier. Vous pouvez aussi louer du matériel (décolleuse).
- adapter la quantité achetée à celle qui sera nécessaire : beaucoup de magasins acceptent de reprendre le rouleau de papier ou le pot de peinture en trop : dans ce cas, mieux vaut acheter 4 pots de 0.5 kg et en ramener un, plutôt que se retrouver avec 1kg de peinture au fond du pot de 2,5 kg, qui sera probablement à jeter dans quelques mois
- privilégier les produits portant la marque NF environnement ou l’éco-label européen (la Fleur) : en particulier, il existe de nombreuses peintures éco-labellisées.

L’utilisation

- récupérer dans un sac les déchets de préparation. Attention : le papier peint (décollé et même neuf) ne peut pas être recyclé. Les déchets et chutes doivent être mis à la poubelle ordinaire.
- bien calculer la taille des laies de papier, penser à ce qui restera du rouleau après la coupe et voir où pourront être utiliser les morceaux plus courts (derrières d’armoires, dessus de porte, …)
- ne préparer que la quantité de colle nécessaire
- utiliser des pinceaux de qualité bien conservés (voir plus loin)
- utiliser des vieilles peintures en bon état pour les préparations de surface (plâtre brut, …)
- en cas d’interruption du travail (déjeuner, nuit,) : refermer les pots, protéger la colle avec un couvercle, mettre les pinceaux ou rouleaux dans un petit sac plastique fermé ou un récipient rempli d’eau lorsqu’il s’agit de peintures à base aqueuse.

Le stockage

- à la fin du travail, rassembler les chutes utilisables (pour des réparations ou habiller des rayons, …), et les produits neufs non entamés qui seront à rendre rapidement au magasin.
- bien gérer les peintures entamées : elles se conserveront très bien dans un récipient presque plein. Un fond dans un gros pot doit impérativement être transvasé dans un pot plus petit de taille adéquate (pot de confiture ou de cornichons, …). Avant de le fermer, ajouter une petite quantité du solvant de la peinture (white spirit ou eau selon le cas) qui améliorera la conservation.
- nettoyer convenablement les pinceaux. Commencer par une petite quantité du solvant adapté (voir sur la boîte de peinture), pour éliminer le maximum de peinture
- ce fond « riche » peut être ajouté à la peinture à conserver.
- recommencer l’opération, en récupérant le solvant sali, dans un petit flacon en verre ; deux rinçages doivent permettre de retrouver un pinceau net, qui sera prêt pour un nouvel usage. Le solvant sale pourra plus tard être réutilisé pour le nettoyage des pinceaux (la peinture sera tombée au fond).
- pensez à marquer les pots et flacons avec le nom du contenu (et la date pour la peinture)
- sauf s’ils doivent être réutilisés très vite (dans ce cas , les conserver dans l’eau) les rouleaux ne sont pas à nettoyer : cela consommerait trop de solvant ou d’eau, pour un résultat incertain. Il vaut mieux les épuiser sur la surface peinte, puis les jeter une fois sec (poubelle ordinaire), en ne conservant que la monture.

L’élimination

- les flacons de solvants et autres produits dangereux, une fois vides, ne sont pas à mettre avec la collecte sélective des emballages, portez les à la déchèterie,
- les journaux de protection salis ne sont plus récupérables : donc poubelle ordinaire ;
- si vous avez des pots pleins de peinture « encore bonne », essayez de leur trouver un usage (peinture d’un mur de garage, …) ou proposez les autour de vous (voisin, association pour son local, …)
- les produits (peintures, enduits, colles) qui sont hors d’usage, douteux ou secs doivent être portés à la déchèterie dont vous dépendez : ils seront traités comme déchets dangereux. Il en est de même pour les emballages souillés.
- une vieille bouteille d’essence de térébenthine ou de white spirit ne doit pas systématiquement être considérée comme un déchet : vérifiez l’état du liquide. Elle pourra au minimum vous servir pour le nettoyage (pinceaux, sol, …)
- les solvant utilisés, ainsi que les restes de solvants anciens (particulièrement dangereux pour la santé s’ils contiennent du toluène ou du xylène) doivent être rapportés en déchèterie comme déchets dangereux. Ils ne doivent en Ils ne doivent en aucun cas être déversés à l’égout ni dans le milieu naturel En faisant le tri de vos vêtements ou autres textiles, pensez à mettre de coté (y compris pour les enfants qui vous aideront) un pantalon et une grosse chemise pour la peinture, et des chiffons (éviter les synthétiques, peu absorbants) pour tous les nettoyages aucun cas être déversés à l’égout ni dans le milieu naturel

 Quand je choisis un bien d’équipement (Télévision, machine à laver, meuble…)

En maîtrisant nos achats, il est possible de réduire la quantité de déchets. La bonne utilisation d’un équipement permet aussi d’en prolonger la durée de vie.

A quels niveaux agir ?

Lorsque j’achète un bien d’équipement

Avant d’acheter, la première question que l’on peut se poser est la suivante : l’usage que je vais faire de ce bien nécessite-t-il vraiment d’investir dans son achat ? Est-ce que la location n’est pas plus adaptée, pour un usage qui restera exceptionnel ?

On peut ainsi louer une grande partie de l’outillage (perceuse, débroussailleuse, karcher à eau, tronçonneuse…).

Au moment de choisir, même si c’est un peu plus cher à l’achat, il vaut mieux investir dans un équipement de bonne qualité, il a de bonnes chances de consommer moins d’énergie et de durer plus longtemps, ce qui au final coûtera moins cher.

Il existe également des magasins spécialisés dans la vente de biens d’équipements d’occasion de grande marque. Certains fournissent une garantie qui certifie la qualité du produit.

Lorsque j’utilise le bien d’équipement

Nous vous conseillons de bien lire la notice du constructeur. Certains appareils ont des recommandations d’usage bien spécifiques, qui permettent d’allonger leur durée de vie et d’optimiser leur fonctionnement.

Ainsi, pour ne reprendre que les exemples les plus classiques, sur les machines à laver, il est nécessaire d’adapter la consommation de lessive au taux de dureté de l’eau. Il est par ailleurs vivement recommandé d’éteindre manuellement les appareils électriques et électroniques, plutôt que de les laisser en veille. Cela permet de faire des économies d’énergie et de les faire durer plus longtemps.

Pour plus de renseignements, vous pouvez également contacter l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dans votre région. Lorsque mon bien d’équipement tombe en panne

La télévision tombe en panne au bout de trois ans et elle n’est plus sous garantie.

Que faire ? Faut-il en acheter une nouvelle en profitant d’une promotion, ou faut-il la faire réparer ?

Afin de faire le bon choix, il est nécessaire d’avoir toutes les cartes en main. Vous pouvez ainsi vous adresser à un magasin de réparation pour obtenir un devis.

Nous vous conseillons d’en consulter au moins deux.

Lorsque je souhaite me débarrasser de mon bien d’équipement Votre ancien équipement peut vraisemblablement encore avoir de la valeur ou de l’utilité. Au lieu de le jeter, offrez-lui une seconde vie. Cela permettra de diminuer la quantité de déchets à traiter.

Ainsi si votre ancien bien d’équipement est encore en bon état de fonctionnement, pensez à : le déposer dans un dépôt-vente ou le vendre sur internet. Il existe en effet de nombreux possibilités de revendre d’occasion.

le donner à votre entourage, vos amis, une association caritative, une relation qui trouvera un usage auquel vous n’auriez pas pensé.

Si votre bien d’équipement ne fonctionne plus, ou qu’il est trop vieux et qu’il consomme trop d’énergie, et que c’est un équipement électrique ou électronique, vous pouvez également le ramener chez le commerçant qui vous vendra le nouvel équipement. Il a obligation de le reprendre.

Vous pouvez également l’apporter en déchetterie. Si celle-ci est équipée d’une ressourcerie, votre bien d’équipement sera, si c’est possible, remis en état puis revendu.

A défaut, il sera éliminé de la façon la plus adaptée.

 Quand je fais mes courses

A quels niveaux agir ?

La réflexion sur nos besoins

Le point essentiel est de prévoir nos achats à partir d’une réflexion sur nos besoins.

Il s’agit d’éviter des dépenses que nous regretterons après-coup.

Exemple :

Je veux nettoyer la façade de ma maison : je n’ai pas forcément besoin d’acheter un nettoyeur haute-pression, je peux en louer un…

Le choix des produits

- éviter les produits à usage unique : lingettes, mouchoirs jetables, rasoirs jetables, couverts jetables…
- s’équiper en produits qui évitent le recours à des emballages jetables : carafe d’eau, thermos..
- préférer les produits à longue durée de vie
- choisir des produits écolabellisés

Les emballages des produits

Sur le lieu de vente, pour réduire les déchets d’emballages, on préférera :
- les produits concentrés (assouplissant, lessives…), en respectant les dosages donnés par le fabricant,
- les éco-recharges (lessives, savon liquide, détergents multi-usages…)
- les produits sans emballage surdimensionné
- les produits dénués de sur-emballage inutile
- les produits présentés en grande contenance (en vérifiant que tout pourra être utilisé avant la date de péremption)
- les produits en vrac, ou encore achetés « à la coupe » (emballés sur place, mais sans suremballage !). Les fruits et légumes
- les choisir en vrac et, lorsque c’est possible, éviter de les emballer. Par exemple certains fruits et légumes n’ont pas besoin d’emballage (concombre, ananas, melon, oranges…). Dans ce cas, demander aux commerçants de mettre les produits directement dans votre panier.
- privilégier les fruits et légumes de saison et si possible issus de producteurs locaux : ils sont souvent de meilleure qualité et surtout cela évite les transports intercontinentaux !

Le transport des achats

Il est facile et confortable de passer de l’utilisation des sacs jetables aux sacs durables.
- pour le quotidien, il peut être utile d’emmener avec soi un sac réutilisable, éventuellement pliable, en le mettant dans son sac ou dans une poche. En tout cas, dans sa voiture, il devrait toujours y avoir un (ou des) sac(s) prêt(s) pour des achats, prévus ou non.
- pour les « grandes courses », on pourra utiliser une poussette à roulettes, un sac à dos, des sacs réutilisables proposés par les distributeurs, des cagettes pliables… Il existe aussi la livraison à domicile, où les cagettes sont réutilisées par les distributeurs.

Post-scriptum

Le contenu de la plupart des rubriques est une adaptation de fiches préparées pour le compte du Ministère de l’environnement :

http://www.reduisonsnosdechets.org/

http://ecocitoyens.ademe.fr/