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dimanche 21 novembre 2010, par
La fermeture en 2012 de la base aérienne 217 dite « de Brétigny » est un événement exceptionnel car elle libère 750 ha de l’ex base aérienne et 6500 ha de l’ancienne zone protégée par le plan d’exposition au bruit… zone aujourd’hui encore peu urbanisée, répartie sur le territoire de plusieurs communes (Brétigny, Plessis-Pâté, Bondoufle, Leudeville,Vert-Le-Grand) et de 4 intercommunalités.
Le devenir de ces terrains touche aussi bien aux questions agricoles qu’à celles de l’habitat, des transports, de l’emploi et de la protection de la biodiversité. C’est dans cette globalité que les écologistes veulent poser les enjeux, proposer que le débat se fasse avec les habitants dans un véritable débat public et proposer leurs solutions.
EUROPE ECOLOGIE - LES VERTS vous invitent à en débattre le MERCREDI 24 NOVEMBRE à 20h30 au PLESSIS PATE
EUROPE ECOLOGIE - LES VERTS vous invitent à en débattre le
MERCREDI 24 NOVEMBRE
à 20h30 au PLESSIS PATE
(salle Starmania 1 - place du 8 mai 1945)
avec Cécile DUFLOT, Présidente du groupe des élus Europe Ecologie - Les Verts au Conseil régional d’Ile de France
Hélène GASSIN et Alain AMEDRO, Vice Présidents du Conseil Régional d’Ile de France
Jean-Patrick LE DUC et Hervé PERARD, secrétaires départementaux des Verts
La fermeture de la base aérienne 217 dite « de Brétigny » en 2012 est un événement exceptionnel car elle libère 750 ha de l’ex base aérienne et 6500 ha de l’ancienne zone protégée par le plan d’exposition au bruit… zone aujourd’hui encore peu urbanisée, répartie sur le territoire de plusieurs communes (Brétigny, Plessis-Pâté, Bondoufle, Leudeville, Vert-Le-Grand) et de 4 intercommunalités.
Les habitants et les élus du territoire du Centre Essonne doivent débattre de l’avenir de ses territoires ruraux périurbains qui constituent pour les écologistes un patrimoine non pas à sanctuariser, mais à protéger et à valoriser. Le débat doit être global et le devenir de ces terrains pensé en termes écologiques, urbanistiques, sociaux et économiques. Ce devenir touche aussi bien aux questions agricoles qu’à celles de l’habitat, des transports, de l’emploi et de la protection de la biodiversité. C’est dans cette globalité que les écologistes veulent poser les enjeux, proposer que le débat se fasse avec les habitants dans un véritable débat public et proposer leurs solutions.
La fermeture de la base ne pose pas seulement le problème de l’avenir des 750 ha qui la constituent. La suppression du plan d’exposition au bruit décidé par le préfet le 31/07/2008 (concerne un territoire de 6500 ha et permet aux maires et présidents de communauté d’agglomération de procéder aux modifications de PLU qui rendraient constructibles les terrains riverains de la base.
Quelle urbanisation ?
Les élus locaux ont de fortes envies d’urbanisation du secteur… et l’Etat y a vraisemblablement ses propres projets. Les enjeux sont énormes… et les projets bien à l’abri dans les bureaux des « décideurs ». Rappelons ici que ces terrains font l’objet d’une destination précise dans le schéma Directeur régional Ile de France voté en 2007 par l’assemblée après une longue concertation. Protéger les territoires agricoles périurbains pour les écologistes, le caractère rural et agricole de cet espace et principalement du plateau de Vert le Grand constitue un atout considérable et fonde notre vision de cet avenir. . Voici les premières questions et les premières propositions que nous souhaitons mettre en débat :
Faut-il laisser “miter” ces 6500 ha. par les constructions ou au contraire maintenir la ligne Brétigny, Bondoufle, Evry comme limite de la ville et du front urbain ? Quel impact pour le cadre de vie des riverains ? Selon le type d’utilisation du sol qui sera décidé, l’environnement immédiat des habitants sera bouleversé, une commune rurale "protégée" autrefois par la zone de bruit pourrait devenir urbaine. Quels en seraient les avantages ou les inconvénients ?
Aux portes de la zone urbaine dense du sud francilien, ces surfaces ne doivent-elle pas être prioritairement destinées à la création d’une vaste zone de production agricole bio, capable de fournir un marché local en forte demande et totalement déficitaire, en permettant ainsi des circuits courts en direction du nord urbanisé de l’Essonne ?
Une partie de la zone (et si oui laquelle ?) peut-elle être consacrée à l’habitat (avec quelle priorité à l’habitat social ?) ET à l’emploi (avec par exemple la création d’entreprises de transformation des produits agricoles locaux) ? En quoi cette zone peut-elle permettre d’atteindre un des objectifs du SDRIF consistant à rapprocher emploi et habitat ?
Quels transports en commun mettre en place et pour quelle éventuelle urbanisation ?
Comment garder la maîtrise foncière et politique de ces terrains si convoités et empêcher une urbanisation anarchique ?