Le seul mot d’ordre du titre de la motion générale du dernier Conseil fédéral, c’est contre l’austérité.
Ca tombe mal, l’austérité, c’est l’écologisme !
On dit plutôt la sobriété mais c’est pareil, à partir du moment où on y va dans l’égalité .
(Dans les années 80 les Verts militaient pour le partage du travail et des revenus).
Si on ne dit pas que la majorité des citoyens a des efforts à faire
(« vous seuls avez le pouvoir de changer les choses » :dans « René Dumont candidat écologiste », 1974), à la première vraie crise, sans doute énergétique, ce sera le mortifère chacun pour soi.
Alors que la valeur à mettre en avant, c’est le courage spirituel.
Comment peut-on gouverner avec des socialistes dont la seule ambition est d’accroître le confort matériel ? Alors que Dumont en 1974 préférait la responsabilité et allait jusqu’à dire: « permettre aux communautés régionales d’être autonomes »
Bien sur, quand on fait des comparaisons économiques internationales on comprend que les Français ne veulent pas de grands changements.
On ne doit donc pas se faire d’illusions au niveau national, mais inciter à la pression sur les décideurs locaux .
Est-ce important d’avoir des élus et des assistants ?
En 1989, on a fait 10 % à l’élection européenne, avec peu d’élus et un demi permanent !
Philippe Vicherat
(je suis le niveau national de l’écologie depuis 1971)
J’appelle de mes voeux la recherche d’un consensus minimal avec EELV, Arnaud Montebourg, Corinne Lepage et Jean-Luc Mélanchon, en dehors de tout projet partisan.
Sur les questions démocratiques (non cumul des mandats, projet de sixième république, éthique, citoyenneté active…), j’ajouterai le MODEM et l’UDI, ainsi que tous ceux qui se reconnaîtront dans cette démarche.
Car je partage votre conviction que notre économie et notre planète vont dans le mur. Donc soit on fait l’autruche en ne changeant pas l’ultralibéralisme planétaire et il ne faudra pas se plaindre du résultat, soit on dit STOP et on déclenche une mobilisation citoyenne générale d’où pourra émerger un projet d’intérêt général éclairé et éclairant à la hauteur des enjeux.
Mais en attendant, nous avons élu François Hollande. Il faut l’assumer et l’aider à gérer au mieux les « affaires courantes » en tentant d’influencer sa vision de la société. C’est pourquoi l’attitude de vos ministres est exemplaire.
Un citoyen engagé mais pas encarté.
]]>