Commentaires sur : Rythme scolaires : le point de vue de Philippe Merieu http://eelv.fr/2013/03/14/rythme-scolaires-le-point-de-vue-de-philippe-merieu/ Site officiel du mouvement Mon, 14 Sep 2015 10:22:29 +0200 hourly 1 Par : patricia baillergeon http://eelv.fr/2013/03/14/rythme-scolaires-le-point-de-vue-de-philippe-merieu/#comment-34324 Tue, 09 Apr 2013 18:21:07 +0000 http://eelv.fr/?p=86338#comment-34324 Je suis institutrice depuis plus de 30 ans et suis très inquiète quant à la réforme des rythmes scolaires annoncée.J’ai travaillé dans 3 départements différents, donc avec des moyens si différents. Ministres, chronobiologistes dans leur bureau n’ont pas la connaissance de la réalité du terrain.De nationale(nationaux), il n’y a que les programmes, les conditions de vie des élèves et des enseignants sont différentes.Par exemple, dans le 92, des bibliothèques équipées avec bibliothécaire dans chaque école,un club échecs le midi, théâtre, des cars pour sortir… Faisant l’APE sur un temps de midi, j’observai furtivement les élèves sur le temps de midi en très grande récréation, trop grande récréation, et dire que l’on va prolonger ce moment et une seule salle pour accueillir tout le monde.Presque sous la pluie quand il pleut, sous le soleil quand il fait beau. Les animateurs font souvent ce qu’ils peuvent.Quel gâchis, dans quel état allons nous retrouver ces enfants pour travailler l’après-midi? Leur temps de vie en collectivité va être prolongé…Aidons les enfants, ils méritent mieux que ça (ce qui existe, ce qui est prévu).

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Par : redcloud http://eelv.fr/2013/03/14/rythme-scolaires-le-point-de-vue-de-philippe-merieu/#comment-33384 Mon, 18 Mar 2013 17:59:29 +0000 http://eelv.fr/?p=86338#comment-33384 « il faut une élaboration concerté » exactement l’inverse de ce qui se passe actuellement et qui est vécu par les animateurs comme une destruction de l’éducation populaire!
Animateurs qui sont pris de haut par les élus alors qu’ils
des acteurs de terrain…

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Par : Nestor Romero http://eelv.fr/2013/03/14/rythme-scolaires-le-point-de-vue-de-philippe-merieu/#comment-33377 Sun, 17 Mar 2013 15:36:38 +0000 http://eelv.fr/?p=86338#comment-33377 Je suis en général d’accord avec les positions de Philippe s’agissant de pédagogie. Plus encore je lui suis reconnaissant d’avoir contribué par ses textes à mon apprentissage(plutôt apprentissage que formation…)du métier d’enseignant.
Mais il m’arrive (heureusement)de diverger. C’est le cas concernant les « grandes vacances ». Je suis de ceux (dont beaucoup n’osent le dire)qui pensent qu’il faut les conserver.
En effet un enseignant qui se donne totalement à son travail n’a plus beaucoup de temps pour apprendre lui-même. Et un enseignant est un ignorant par définition qui pour pouvoir enseigner ne peut jamais cesser d’apprendre. C’est la raison pour laquelle ces neuf semaines, non pas de « vacance » mais de « loisir » au sens grec (temps nécessaire pour apprendre et pour faire),
sont indispensables (je sais, je sais, il en est qui en profitent pour ne rien faire, bon…).
Et cela n’interdit nullement de raccourcir la « jounée des enfants ». En effet si l’ont dit souvent que nous avons en France la journée la plus longue, on ne dit pas assez que nous avons aussi le nombre d’heures le plus élevé (918 heures par an dans le primaire contre 680 en Finlande pays où les vacances d’été sont de 10 a 11 semaines et qui paraît-il ne s’en sort pas si mal).
Ce qui signifie que mathématiquement il est possible de mettre en place des journées de 4h30 (ce que préconisent les chronobiologistes) de séquences que l’on dit parfois « contraintes » en aménageant la journée, la semaine et les « petites vacances » et en « refondant » la pédagogie que je définis comme « mode de vie dans l’école », la formation des enseignants (travail collectif) et la mission de l’école (doit-elle seulement être une productrice de « ressources humaines » sinon quoi ?). Et je me retrouve, je crois, d’accord avec les notions de pratique « coopérative », de « ville éducative », de « projet éducatif local, territorial » etc.
Au fond je me demande si cette volonté assez partagée d’en finir avec nos « grandes vacances » ne correspond pas à une imprégnation idéologique des esprits par ce qu’il n’y a pas si longtemps on désignait comme « valeur travail », le terme travail connoté bien sûr comme souffrance, comme tourment. Alors que nous savons bien que si l’on a eu la chance de pouvoir « choisir » son travail il peut être source de joie, j’allais dire de jouissance, oui, pourquoi pas ?
Mais alors le verbe « choisir » ne devrait-il pas entrer dans une nouvelle définition de la mission de l’école.

Nestor Romero

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