Cher Mr Gattaz,chers patrons petits et grands,chers responsables politiques et économiques

Ce matin j’ai pleuré.
J’aurai trente deux ans le onze octobre deux mille quatorze,je travaille dans le cadre d’un CDI depuis plus de douze ans avec une durée de travail hebdomadaire de trente neuf heures et mon net à payer mensuel est proche de mil trois cents euros.

Ce matin j’ai pleuré car j’ai du appeler ma mère pour qu’elle me prête cinq cents euros.Mon compte en banque en ce vingt quatre septembre affiche un solde positif de soixante dix euros.D’ici à la veille de mon anniversaire je dois régler mil cinq cents euros à différents organismes (impôts sur le revenu non encore débités,taxe foncière,taxe d’habitation et charges de ma copropriété).

En prenant en compte ce prêt sans intérêts il me restera au mois d’octobre moins de trois cents euros pour me loger,me nourrir,me vêtir et me cultiver,toutes choses indispensables à la vie d’un être humain.Rajoutez à ceci ma cotisation à une mutuelle santé,l’assurance de mon automobile et soixante dix litres d’essence sans plomb quatre vingt quinze me permettant d’assurer le trajet quotidien entre mon domicile et mon travail et vous aurez une bonne idée d’à quel point je vais vivre confortablement pendant un mois.

Ayant un contrat de trente neuf heures,quatre heures hebdomadaires me sont payées en heures supplémentaires.En supprimant les trente cinq heures je gagnerai moins d’argent.Je n’ai pas d’autre choix que de travailler un jour férié sur deux.Supprimez en deux, je gagnerai moins d’argent.Certains d’entre vous voudrez étendre les possibilités de travail le dimanche, je travaille déjà un week-end sur deux sans compensation.

On me demande de faire toujours plus d’effort avec comme prétexte une crise économique que je n’ai absolument pas déclencher.On pointe du doigt les chômeurs et les soit disant profiteurs du système alors que vous êtes les parasites vous nourrissant de notre organisme.
Vous demandez toujours plus d’efforts aux travailleurs pauvres et aux sans emploi alors que vous n’en faite absolument aucun.
Nous ne survivons que des miettes tombées de la table des maîtres et c’est encore trop pour vous.

J’entends à longueur de temps que les patrons sont riscophiles mais c’est bien nous qui risquons au quotidien notre santé mentale et physique dans le monde du travail.Vous êtes nombreux à vomir l’état providence tout en encaissant les aides payées avec notre sueur.Vous demandez toujours plus sans jamais rien donner.

Réfléchissez juste à ce qu’il se passe quand on tire trop fort et trop longtemps sur un élastique.

Pierre Vaillant.

j’ai le regret d’attirer votre attention sur les propos tenus en direct par Monsieur Jean-Sébastien Ferjou, directeur de publication d’Atlantico, hier soir, le 29 août 2014 à 23h40.
En effet, en réponse à la personne qui débattait avec lui et qui indiquait que selon elle le gouvernement était « autoritaire » dans sa façon d’agir, quelle ne fut pas ma stupéfaction d’entendre ce Monsieur lui répliquer : « Autoritaire vous dîtes? si seulement, on avait pu envoyer Cécile Duflot au Goulag! ».
Mon indignation est d’autant plus grande qu’à aucun moment, la personne qui animait ce débat n’est intervenu pour rappeler à l’ordre et tempérer ces propos.

cordialement à vous,
une téléspectatrice
Françoise Frager (92-Colombes)

Veuillez soutenir au maximum 2 pétitions d’intérêt public, ce n’est pas banal :

1 – Réhabilitation ici
http://www.change.org/p/au-président-de-la-république-réhabilitation-professionnelle-2

2 – Maladies dégénératives – solutions – ici

https://www.change.org/p/madame-marisol-touraine-valider-les-protocoles-de-klinghardt-et-d-andr%C3%A9-gernez-pour-soigner-efficacement-alzheimer-parkinson-scl%C3%A9rose-en-plaques-fibromyalgie-cancer-au-profit-imm%C3%A9diat-de-millions-de-fran%C3%A7ais

Merci par avance
C. ROUAS