Syrie – Commission Transnationale https://transnationale.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Wed, 04 Apr 2018 15:09:09 +0000 fr-FR hourly 1 Journée mondiale de soutien à Kobanê, le 1er Novembre https://transnationale.eelv.fr/2014/10/31/journee-mondiale-de-soutien-a-kobane-le-1er-novembre/ Fri, 31 Oct 2014 10:17:45 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=4183 Lire la suite]]> Communiqué de presse d’Europe Ecologie – Les Verts du 31 octobre 2014

Le 15 septembre dernier, l’État Islamique a lancé une vaste offensive contre la ville kurde de Kobanê, dans le nord de la Syrie, en utilisant des armes lourdes de fabrication américaine, volées à l’armée irakienne. C’est la troisième attaque contre Kobanê depuis le mois de mars 2014.

L’État Islamique, pour imposer le califat, veut mettre fin au système d’administration paritaire en place, laïc et respectueux de toutes les minorités, de toutes les religions.

Des centaines de milliers de civils ont été déplacés vers la Turquie et vivent dans des conditions difficiles, à l’approche de l’hiver.

Il est temps que la coalition internationale apporte son soutien à la résistance kurde, soutenue par l’Armée Syrienne Libre. En France, alors que le Président turc Erdogan est présent, le gouvernement français doit lui demander de lever les obstructions à l’organisation de la résistance.

Fidèle à ses valeurs humanistes, EELV appelle à participer à toutes les manifestations de soutien en France comme celle qui se tiendra Place de la Bastille à Paris le samedi 1er novembre 2014 à 14h00.

 

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux.

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Daesh : à quoi joue la France dans la région ? https://transnationale.eelv.fr/2014/10/02/daesh-a-quoi-joue-la-france-dans-la-region/ Thu, 02 Oct 2014 21:45:52 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=4082 Lire la suite]]> Alors que les troupes de Daesh s’approchent inexorablement de la ville syrienne kurde de Kobané à la frontière avec la Turquie, la situation est critique et EELV s’interroge sur la stratégie française.

On compte déjà des centaines de milliers de déplacés et la chute de Kobané constituerait une défaite symbolique majeure dans la tentative de circonscrire l’avancée de ces groupes aux pratiques barbares. EELV s’inquiète pour le sort des plus de 1,5 million de Kurdes syriens qui vivent dans la région et qui pourraient subir la menace djihadiste.

Le président de la République a décidé – sans débat au parlement – d’entraîner la France dans la coalition contre Daesh. Mais les frappes sont dénoncées comme ne servant pratiquement à rien et n’ont pas semblé freiner Daesh dans son avancée.

EELV appelle le président et le ministère des affaires étrangères à enfin recevoir les organisations kurdes de France pour échanger avec elles sur la meilleure manière de soutenir les kurdes, principal rempart contre l’avancée de Daesh en Irak et en Syrie.

Au sein de la coalition, la France doit faire entendre sa voix pour que des sanctions soient prises à l’égard des Etats soutiens de Daesh qui achètent son pétrole ou le financent et l’arment directement.

Dans l’immédiat, alors que la Turquie décide de sa participation dans la coalition, la France et l’Union Européenne doivent prendre des mesures humanitaires d’urgence pour protéger la population de Kobanê et aider la Turquie à accueillir les centaines de milliers de réfugiés.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

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EELV n’oublie pas la Syrie https://transnationale.eelv.fr/2014/08/23/eelv-noublie-pas-la-syrie/ Sat, 23 Aug 2014 13:47:23 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3815 Lire la suite]]> Communiqué de presse publié le .

L’actualité internationale ne nous fait pas oublier la souffrance du peuple Syrien qui depuis trois ans et demi résiste à Bachar al Assa et aux djihadistes.
 EELV rappelle qu’il y a un an le 21 août 2013 des gaz chimiques ont été utilisés dans la banlieue de Damas pour déloger les forces combattantes démocratiques, provoquant 1300 morts dont 437 enfants.

Selon l’OIAC (Organisation pour l’interdiction des Armes Chimiques) l’armée syrienne serait en possession de 10% du stock initial d’armes chimiques.


Mais ces dernières ne sont pas les seules à tuer en Syrie. Bombardements, attaques terrestres, siège des localités prises par les rebelles, emprisonnement en masse, torturés, assassinats et disparitions sont les lot quotidien depuis trois ans et demi. Le bilan est accablant : plus de 170 000 morts, 9 millions de personnes ont quitté leurs foyers.

C’est également un drame humanitaire.  « Nous devons utiliser tous les moyens possibles pour apporter de la nourriture aux familles qui souffrent de la faim… » à déclaré il y a quelques Madame Cousin, Directrice du programme alimentaire mondial.

Et pourtant, un grand silence pèse sur la Syrie. La communauté internationale est toujours passive. Aucune initiative autre qu’humanitaire (ONG et Nations Unies) n’est entreprise depuis la négociation sur les armes chimiques.


Les démocrates syriens continuent à se battre seuls sur deux fronts. Depuis deux ans leurs appels répétés à l’octroi d’une aide logistique et à l’institution d’une zone de protection aérienne, sont restés vains, au profit des forces djihadistes, soutenus par les pays du golfe.
Ce qui se passe aujourd’hui en Irak est la conséquence de la situation syrienne où l’Etat Islamique d’Irak et du Levant (EIIL).

C’est pourquoi EELV :

Réaffirme sa solidarité avec les forces de la rébellion démocratique syrienne, le meilleur rempart contre le fanatisme religieux contre le régime de Bachar Al Assa

– Demande à l’Union Européenne et en particulier à la France, d’augmenter sa contribution et son aide d’urgence pour les déplacés et réfugiés tant à l’intérieur du pays qu’aux frontières.

– Maintient sa demande de renforcer les sanctions sur le régime syrien, notamment bancaires et commerciales, ainsi que la surveillance et l’exécution des sanctions de l’UE.

– 
Demande à l’UE et à la France une politique globale de soutien à l’ensemble des groupes et populations de la région Syrie – Irak qui se battent contre le terrorisme islamique, notamment les groupes Kurdes qui prennent en étau le dispositif offensif de l’EI

– 
Demande au gouvernement qu’une réelle politique d’accueil des réfugiés syriens soit accordée à la hauteur des besoins en mettant dans un premier temps à l’abri toutes les familles qui errent dans les rues de plusieurs grandes villes françaises.

Europe Ecologie – les Verts

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Organiser l’accueil des réfugiés syriens : un droit humain, un devoir moral https://transnationale.eelv.fr/2014/08/01/organiser-laccueil-des-refugies-syriens-un-droit-humain-un-devoir-moral/ Fri, 01 Aug 2014 11:02:51 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3809 Lire la suite]]> Communiqué de presse d’EELV publié le

Près de 200 réfugiés syriens dont de nombreux enfants campent actuellement Porte de Saint-Ouen dans des conditions déplorables et doivent compter sur la solidarité d’associations et de riverains.

Une nouvelle fois, la réponse des autorités tarde à arriver afin de prendre toutes les dispositions pour venir en aide à ces dizaines de familles.

Celles-ci attendent d’être prises en charge rapidement pour trouver un toit et vivre dans des conditions décentes jusqu’à la régularisation de leur situation.

EELV déplore l’absence de perspectives concrètes apportées par les autorités locales à la détresse de ces familles et appelle l’Etat à prendre immédiatement ses responsabilités afin de trouver une solution rapide à cette situation indigne.

EELV appelle le préfet à réquisitionner un lieu d’accueil d’urgence pour héberger ces personnes dans les plus brefs délais. EELV alerte sur le fait que le choix d’un démantèlement du camp serait la plus mauvaise des solutions.

Alors que le conflit perdure dans le silence assourdissant de la communauté internationale, le nombre d’exilés syriens atteint désormais 4 millions. Cette situation exige une réaction rapide, nécessaire et coordonnée de l’Union Européenne et de la France pour assumer toutes les conséquences de cette tragédie humaine.

Cette dernière se doit par ailleurs d’offrir à toutes et tous et de manière équilibrée les mêmes conditions d’intégration et d’accueil, quelles que soient sa provenance et sa religion, conformément à nos valeurs universalistes censées fonder le pacte républicain et la politique des droits de l’homme.

Sandrine Rousseau, porte-parole nationale d’EELV

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Rencontre avec des représentants du camp palestinien de Yarmouk en Syrie https://transnationale.eelv.fr/2014/05/03/rencontre-avec-des-representants-du-camp-palestinien-de-yarmouk-en-syrie/ Sat, 03 May 2014 14:58:54 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3703 Lire la suite]]>

Siège d’EELV – vendredi 4 avril 2014

Participants :

Lana Sadeq et d’autres représentants du Forum Palestine Citoyenneté.

Témoignage de 3 réfugiés palestiniens du camp du Yarmouk, dont Hayssam Shamlouli.

Françoise Alamartine : EELV, responsable de la commission Transnationale

Abdessalam Kleiche : EELV, co-responsable du groupe Coopération et développement

Marie-Pierre Marchand : EELV, co-responsable du groupe Syrie

En préalable, est évoquée la soirée de solidarité organisée par le Forum Palestine Citoyenneté qui s’est déroulée le 29 mars dernier. Eva Joly est venue apporter sa solidarité et a déploré que le budget de l’Union européenne destiné à venir en aide aux réfugiés palestiniens de Syrie ait été diminué. Il y a un projet d’organisation d’une rencontre au Parlement Européen pour qu’ils témoignent.

Puis les 3 représentants du camp de Yarmouk, dont deux membres du groupe des « Chebabs de Yarmouk » livrent leur témoignage.

1. Présentation et historique sur les palestiniens de Syrie et le camp de Yarmouk

La présence palestinienne en Syrie

Il y a environ 600 000 palestiniens en Syrie (dont 30 000 près de Deraa, la première ville soulevée). 76% des palestiniens de Syrie vivent dans des camps1. D’autres vivent hors des camps dans des situations différentes. Par exemple, il y a 30 000 palestiniens venus de Jordanie après Septembre Noir, qui sont sans papier.

On dénombre 16 camps dans l’ensemble du pays dont 11 reconnus par l’UNWRA2.

Yarmouk est le plus important de ces camps en Syrie (c’est même le plus grand camp palestinien du monde). Il comptait 200 000 palestiniens avant 1970, 130 000 au début de la révolution de 2011 et aujourd’hui seulement 20 000.

Il faut revenir sur le concept de camp, qui n’est pas toujours bien connu à l’étranger : il ne s’agit pas d’un espace fermé qui n’abrite que des réfugiés palestiniens. Ainsi Yarmouk, qui est situé dans la banlieue sud de Damas, s’étend sur 3 km² et était peuplé, avant la révolution, de 800 000 personnes et fonctionnait comme une véritable ville avec notamment un grand marché (le 2ème marché de Syrie avec une forte influence notamment pendant les fêtes).

Si les palestiniens y étaient minoritaires (130 000 sur 800 000 habitants), le camp a néanmoins une forte empreinte palestinienne en raison des équipements palestiniens qui y sont concentrés (hôpitaux, écoles, centres culturels…) et des organisations qui l’animent.

Des liens historiques entre le mouvement national palestinien et les démocrates syriens

Les représentants du camp de Yarmouk insistent sur les liens anciens entre la gauche démocratique syrienne et les palestiniens de Syrie, nés de leur commune résistance à l’oppression et aux dictatures. Ils font un rapide rappel de l’histoire tourmentée de la Syrie depuis l’indépendance (49 coups d’état avant la prise de pouvoir d’Hafez al Assad) et de la construction de la gauche syrienne, notamment après 67 où une nouvelle gauche s’est créée dans la région avec une scission du parti communiste. Le mouvement national palestinien implanté en Syrie a toujours soutenu la gauche syrienne et lui a apporté son expérience de la lutte et de l’organisation politique forgée par ses propres combats. Ainsi lors de la première révolte populaire syrienne dans les années 80, des militants palestiniens du camp de Yarmouk se sont impliqués et de nombreux intellectuels syriens ont trouvé refuge dans le camp, lors des grandes vagues d’arrestation de 1985 et 1986.

Pour eux, le combat est commun et est conçu comme un prolongement naturel de leur propre lutte : « la liberté des peuples dans la région est une première étape pour la libération de la Palestine ».

Le régime de Damas, quant à lui, a toujours instrumentalisé le mouvement national palestinien, attisant et jouant de ses dissensions au profit de ses intérêts géopolitiques. Ainsi, pendant longtemps, le régime soutenait le Hamas et les militants palestiniens proches de cette obédience avaient une vraie marge de liberté politique. Certains groupes avaient même une capacité d’entrainement militaire à l’intérieur des camps. Les militants laïcs proches de l’OLP subissaient au contraire la répression. Par exemple, un de nos interlocuteurs a été emprisonné 16 fois pour avoir protesté contre le soutien du régime au Hamas. Aujourd’hui, comme le Hamas a pris position pour la Révolution, ses militants ou proches sont aussi sur la liste noire du régime, etc…

Par ailleurs, certaines mouvances sont clairement des alliés du régime de Damas, notamment le mouvement de Ahmed Jibril, issu d’une scission du FPLP (FPLP Commandement général) sont même aujourd’hui des auxiliaires du régime dans la répression des militants révolutionnaires.

La participation des palestiniens du camp de Yarmouk, à la révolution de 2011

Ainsi, quand la révolution syrienne de 2011 a éclaté, des organisations palestiniennes du camp, notamment les « chebabs de Yarmouk », ont mis leur expérience politique au service du soulèvement et ils ont rejoint la coordination locale de la révolution. Un de nos interlocuteurs nous dit ainsi « Au début, on est sortis avec les syriens et on les a aidé politiquement, on faisait des réunions dans les quartiers alentours et on contribuait à former les gens sur les slogans, l’organisation des manifestations, les techniques de résistance non violente… ».

Leur stratégie était très claire , avec le principe de ne pas participer à la révolution à l’intérieur du camp qui doit rester sanctuarisé afin de ne pas tomber dans le piège de la propagande du Régime qui essayait de faire porter la responsabilité du soulèvement à ceux qu’il qualifie de « terroristes palestiniens ».

Par ailleurs, la position géographique du camp au centre de la banlieue sud de Damas l’a placé dans une position stratégique et le camp est devenu un lieu où les blessés et les déplacés des zones alentours pouvaient se réfugier. Grâce à ses infrastructures notamment de santé (3 hôpitaux), il a pu jouer pendant toute cette période un rôle très important dans l’organisation des secours et pour la vie quotidienne des habitants et des déplacés : activités avec les enfants (soutien scolaire et psychologique), organisation des secours et des soins, mise en culture des terrains libres pour la nourriture, etc…Ce travail était fait en lien entre les organisations civiles et politiques palestiniennes, les démocrates syriens et l’ASL.

Malheureusement, des fractions armées ont pu rentrer dans le camp sans coordination avec ses responsables, dont une s’est révélée par la suite infiltrée par le régime.

Ils ont pu fonctionner comme cela pendant deux ans jusqu’au siège.

Camp de Yarmouk, 31 janvier 2014
Camp de Yarmouk, Syrie, 31 janvier 2014. Source : UNRWA/AFP

2. La situation actuelle de Yarmouk

Ils tiennent à notre disposition des éléments documentés (chiffres et documents photo et vidéo) basés sur les statistiques effectuées par une centre des droits de l’homme palestinien reconnu par Amnesty International.

Le siège de Yarmouk s’est fait en deux temps :

Période de blocus partiel, jusqu’à un an en arrière

Les familles pouvaient encore mais de façon limitée s’approvisionner pour leurs besoins alimentaires très stricts. Dans cette période, le régime a cherché à « faire pourrir la situation » en pourchassant les militants pacifistes, les personnes qui organisaient la vie quotidienne et les secours, les intellectuels. Il y a eu de nombreuses rafles et 161 parmi les meilleurs militants civils et humanitaires du camp sont morts dans les prisons du régime. Il s’agissait de vider les camps de toute protestation civile pour donner une image dégradée du mouvement et de le pousser à la militarisation, comme le prouve le fait que les factions armées n’aient pas été inquiétées.

Période de blocus total

Depuis un an, le siège est total et il y a un véritable ETAT D’URGENCE : 140 personnes sont mortes de faim, sans compter le nombre de victimes des bombardements.

L’UNWRA ne peut faire entrer dans le camp que 3% des besoins alimentaires (sans parler des autres produits de première nécessité et des médicaments) : 60 à 70 paniers pour 7000 familles !

Il n’y a pas qu’à Yarmouk que le régime utilise l’arme du blocus. Mais, selon eux, c’est pour ce camp que le régime est le plus inflexible. Dans d’autres secteurs, notamment d’autres villes de la banlieue de Damas, des accords partiels ont pu être conclus pour évacuer des blessés et faire entrer de l’aide humanitaire. A Yarmouk, il y a eu plusieurs accords mais ils n’ont jamais été respectés malgré l’assurance de l’UNWRA sur la non-présence d’hommes armés. La seule fois, où des personnes ont pu sortir du camp (des blessés et 22 étudiants), ils ont été arrêtés et il n’y a plus de nouvelles d’eux. Ils pensent que le régime a une stratégie spéciale pour ce camp pour pouvoir criminaliser les palestiniens et détourner l’attention sur eux.

 

Les victimes palestiniennes du conflit syrien

2000 morts dans l’ensemble de la Syrie (dont les morts de Yarmouk)

2000 détenus disparus

La répression s’accentue de plus en plus : le chiffre des exécutions de détenus a triplé entre septembre 2013 et mars 2014.

Les conclusions de la rencontre

Rédiger un communiqué commun EELV/ représentants du camp de Yarmouk, pour attirer l’attention de l’opinion publique et des autorités sur le scandale de Yarmouk, demander une intervention pour exiger la levée du blocus et des mesures humanitaires d’urgence (corridor humanitaire pour acheminer du ravitaillement, évacuer les blessés…).

Apporter l’appui du Parti à toutes les initiatives visant à informer sur la situation de Yarmouk et à œuvrer pour des solutions. Dans cet esprit, EELV souhaite aider les représentants du camp de Yarmouk qui veulent témoigner à travers la France et l’Europe. Cela pourrait se faire :

  • au travers de l’appui du réseau EELV en France (groupes locaux, collectivités territoriales, associations proches…) si le groupe des réfugiés de Yarmouk entreprend une tournée d’information.
  • en contribuant à faciliter leur liberté de mouvement à travers l’Europe (par exemple, se rendre au Parlement européen pour témoigner). Aujourd’hui, 2 d’entre eux sont en cours de procédure de demande d’asile et ne peuvent pas se déplacer hors de France : mobilisation des parlementaires sur le sujet.
  • en posant à ce sujet une question parlementaire, étant donnée la contradiction entre les déclarations du gouvernement et le manque d’accueil réel sur le sol français, tant pour les visas, que pour l’absence de structures accueillantes : logements, cours de langue, aides financières…

 

ANNEXE : L’UNWRA et les réfugiés palestiniens

(Précisions apportées par nos interlocuteurs)

Définition de l’UNWRA et de son rôle

L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East) et en français (Office des Nations unies de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-​​Orient) est un programme de l’Organisation des Nations unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens dans la Bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Opérationnelle depuis mai 1950, cette agence de l’ONU voit son mandat (qui devait être temporaire) constamment renouvelé par l’Assemblée générale des Nations unies, en l’absence de solution politique à la question des populations réfugiées. Il a été étendu jusqu’au 30 juin 2014.

L’agence a été créée pour fournir des services sociaux, de santé et d’éducation aux quelques 750 000 personnes chassées de leurs terres à l’issue de la création d’Israël en 1948 et après la guerre de 1967 ainsi qu’à leurs descendants. Aujourd’hui, ce sont près de 5 millions de réfugiés palestiniens qui bénéficient de son aide, à l’intérieur et en dehors de 59 camps reconnus, en Cisjordanie, à Gaza, en Syrie, en Jordanie et au Liban et Jérusalem Est.

C’est de loin la plus grande agence des Nations unies, avec un personnel de plus de 25 000 personnes, dont 99 % sont des réfugiés palestiniens recrutés localement et œuvrant comme enseignants, médecins ou travailleurs sociaux. L’UNRWA est aussi la seule agence de l’ONU qui soit consacrée à un groupe spécifique de réfugiés. Les réfugiés palestiniens sont ainsi les seuls réfugiés au monde à ne pas dépendre du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Quelque 60 % des ressources vont à l’éducation puisque 500 000 enfants fréquentent tous les jours les écoles de l’UNWRA.

Définition de l’UNRWA

Un « réfugié de Palestine » est une personne dont le lieu de résidence habituelle était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui a perdu à la fois son domicile et ses moyens de subsistance en raison du conflit israélo-arabe de 1948. La définition de réfugié de l’UNRWA couvre également les descendants des Palestiniens qui sont devenus des réfugiés en 1948, contrairement à la notion de réfugié adopté par le HCR qui considère que le statut de réfugié ne peut s’appliquer aux descendants ; ainsi, les réfugiés palestiniens sont les seuls à bénéficier de cette notion extensive. En conséquence, le nombre de réfugiés palestiniens enregistrés est passé de 700 000 en 1950 à plus de 4,8 millions en 2014 et continue à augmenter du fait de l’accroissement naturel de la population.

 

 

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Réfugiés Syriens de Saint-Ouen, l’Etat doit prendre ses responsabilités https://transnationale.eelv.fr/2014/04/20/refugies-syriens-de-saint-ouen-letat-doit-prendre-ses-responsabilites/ Sun, 20 Apr 2014 10:22:18 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3798 Lire la suite]]> Communiqué de presse d’EELV publié le

Plus de 160 réfugiés Syriens campent à Saint Ouen dans des conditions indignes et doivent compter sur la solidarité d’associations et de riverains.

Le campement du square de Saint Ouen rue Suzanne Valadon compte environ 165 personnes dont 82 enfants et 3 femmes enceintes et certains qui errent sur les routes depuis deux ans, mais jusqu’ici la mairie et la préfecture n’ont même pas installé de toilettes de chantier.

Un appel à solidarité a été lancé : tentes, matelas, couvertures, couches pour enfants, et aide financière pour payer des chambres d’hôtel. Mais la solidarité ne peut pallier la carence des services de l’Etat.

EELV s’alarme de la dégradation de la situation de ces réfugiés et appelle l’Etat à prendre ses responsabilités : le préfet doit réquisitionner un lieu d’accueil d’urgence pour que ces personnes puissent ne pas dormir à la rue en attendant que leur demande d’asile soit examinée.

La France n’est pas à la hauteur de la situation en matière d’accueil des réfugiés Syriens, contrairement aux demandes répétées de l’ONU. Alors que le nombre de réfugiés atteint les 2 millions, pour l’essentiel au Liban, en Jordanie, en Turquie ou en Irak, que la Suède leur accorde systématiquement l’asile, que l’Allemagne a promis d’en accueillir 10.000, la France a promis d’en accueillir… 500.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

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Urgence Syrie : que faisons nous ? https://transnationale.eelv.fr/2014/03/15/urgence-syrie-que-faisons-nous/ Sat, 15 Mar 2014 10:09:02 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3794 Lire la suite]]> Communiqué de presse d’EELV publié le

Ce troisième anniversaire du début de la révolte syrienne contre un régime d’oppression et un système installé depuis 1970, ne doit pas être oublié. Au contraire, il doit être l’occasion de réaffirmer notre indignation devant le massacre d’un peuple qui se perpétue dans la presque indifférence du monde.
C’est l’occasion aussi de rappeler l’espoir né en mars 2011 pour le peuple syrien mais aussi dans le monde avec l’émergence d’un mouvement populaire non violent demandant dignité, liberté, la fin du régime d’exception Mouvement inattendu, qui parcourt rapidement le pays et met à nu un régime sanguinaire avec courage et détermination.

C’est l’heure de rappeler la terreur d’État contre ceux qui ont osé briser le mur du silence et dire non à ceux qui dirigent le pays d’une main de fer depuis plus de 44 ans. En Syrie, le bilan est tragique : plus de 140.000 morts et des centaines de milliers de disparus, plus de 10 millions de déplacés, sans oublier la torture, le viol des femmes ou la famine utilisés comme arme de guerre.
Mais il faut rappeler aussi que c’est l’incapacité depuis trois ans de la communauté internationale à agir véritablement pour desserrer étau, arrêter les massacres et soutenir de façon conséquente la résistance des forces démocratiques syriennes contre l’oppresseur.
C’est aussi la triste reconnaissance d’un temps perdu pour la résistance démocratique malgré ses appels incessants d’aide pour contrer la puissance militaire du régime et les extrémisme de tous bords venus de l’étranger.

Europe Ecologie – les Verts :

affirme sa solidarité avec les forces de la rébellion démocratique syrienne dans leur combat imposé par la dictature et sa puissante armée,
– insiste sur la nécessité de venir en aide sans tarder à la population civile par l’ouverture des corridors humanitaires,
– demande à l’Union Européenne et, en particulier à la France, d’augmenter sa contribution et son aide d’urgence pour les déplacés et réfugiés
– de renforcer le régime de sanctions notamment bancaires et commerciales du régime syrien, et la surveillance de l’exécution de ses sanctions par l’UE,

EELV rappelle la nécessité de lutter contre l’impunité dont jouit le régime de Bachar El Assad, et soutient la saisie de la cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis en Syrie et traduire les responsables de ces crimes devant la justice internationale

EELV demande expressément au gouvernement français d’ouvrir les frontières aux réfugiés syriens et de prendre des engagements chiffrés pour leur venir en aide.

La lutte courageuse des forces démocratiques en Syrie est un combat qui concerne tous les peuples de la Planète. Ne rien faire en Syrie c’est laisser Assad et Poutine agir et cautionner la mascarade d’une soit disant élection présidentielle permettant sa réélection.

Europe Ecologie – les Verts

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Question de Noël Mamère sur la situation en Syrie https://transnationale.eelv.fr/2013/09/11/question-de-noel-mamere-sur-la-situation-en-syrie/ Wed, 11 Sep 2013 17:23:54 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3550
Noël Mamère interroge le premier ministre sur… par ECOLOdep

Noël Mamère interroge le premier ministre sur la situation syrienne, à l’assemblée nationale, le 11 septembre 2013.

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Situation en Syrie : déclaration commune https://transnationale.eelv.fr/2013/08/25/situation-en-syrie-declaration-commune/ Sun, 25 Aug 2013 17:07:01 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3545 Lire la suite]]> Déclaration commune d’EELV et de la Coalition nationale syrienne à l’occasion des journées d’été EELV à Marseille le 24 Août 2013 :

Avec l’usage d’armes chimiques à Damas provoquant la mort de plus de 1300 syriennes et syriens dont de nombreux enfants, l’horreur a atteint un palier qu’on ne pensait plus possible dans notre histoire moderne.

Comme Ban Ki-moon l’a rappelé ce vendredi 23 aout,l’utilisation d’armes chimiques est un « crime contre l’humanité », relevant de la Cour Pénale Internationale.
Il faut permettre aux inspecteurs présents en Syrie de faire leur travail de vérification.
En Syrie, ne rien faire, c’est cautionner le massacre sinon il s’agit de non assistance à personne en danger !
Cela fait maintenant plus de deux ans que le peuple Syrien subit l’horreur des bombardements, tortures, déplacements de populations, exactions et maintenant usage d’armes chimiques.

Il est de notre responsabilité de protéger les populations civiles victimes de cette barbarie.
EELV et la Coalition nationale syrienne demandent au gouvernement Français et à l’Union européenne de prendre des mesures immédiates pour protéger les civils, en particulier contre les bombardements de l’aviation et l’artillerie de l’armée syrienne.
Le devoir de protéger implique également d’assurer l’accès à l’aide humanitaire et médicale sur tout le territoire Syrien, y compris dans les zones sous contrôle de l’opposition.
Le crime contre l’humanité que commettent Bachar Al Assad et son régime en Syrie doit cesser !

Mounzer Makhous, ambassadeur de la Coalition syrienne en France
Pascal Durand, secrétaire national d’EELV
Françoise Alamartine, secrétaire nationale adjointe, déléguée à l’international

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EELV soutient l’opération « Vague blanche pour la Syrie » https://transnationale.eelv.fr/2013/03/14/eelv-soutient-loperation-vague-blanche-pour-la-syrie/ Thu, 14 Mar 2013 14:14:17 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3484 Lire la suite]]> Selon les Nations unies, plus de 70 000 personnes ont été tuées en 2 ans en Syrie, des dizaines de milliers d’autres 
blessées, disparues, emprisonnées ou victimes de torture et de violences sexuelles, et chaque jour qui passe, des
 dizaines de morts supplémentaires s’ajoutent au désastre sous le regard impuissant de la communauté internationale.

Pour dire « STOP » aux crimes et réclamer que justice soit rendue, EELV s’associe à la manifestation internationale en 
solidarité avec le peuple syrien.

« Une vague blanche pour la Syrie » demandera, demain 15 mars, aux peuples du monde entier de s’unir au peuple syrien en 
manifestant à la même heure locale, de 19h à 19h30, un papier ou un tissu blanc à la main, le mot « STOP » écrit 
dessus, dans la mesure du possible près de sa mairie.

EELV s’associe et participera à l’appel de la « Vague blanche », notamment au rassemblement à Paris, Place du
 Panthéon, le 15 mars 2013 à 19h précises.

Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN
, Porte-parole

 

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