ONU – Commission Transnationale https://transnationale.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Wed, 04 Apr 2018 15:09:09 +0000 fr-FR hourly 1 Reconnaissance de la Palestine : le temps est venu https://transnationale.eelv.fr/2014/10/17/reconnaissance-de-la-palestine-le-temps-est-venu/ Fri, 17 Oct 2014 20:07:10 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=4180 Lire la suite]]> Communiqué de presse d’Europe Ecologie – Les Verts du 17 octobre 2014

Europe Ecologie – Les Verts participera, samedi 18 octobre, à l’initiative de nombreuses associations, au rassemblement pour la Palestine qui se déroulera à partir de 14h place de la République à Paris.

Les écologistes expriment à cette occasion toute leur solidarité avec la cause palestinienne, après une année particulièrement meurtrière qui aura entrainée la mort de plus de 2000 civils dans le silence complice de la communauté internationale.

La poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie et la levée seulement partielle du blocus à Gaza menacent un cessez-le-feu déjà précaire et fragilisent un peu plus le processus de paix.

EELV appelle la France à prendre ses responsabilités et à acter rapidement la reconnaissance de Etat palestinien, à l’instar de ce qu’à fait la Suède récemment.

Un premier pas a été franchi en 2012 avec la reconnaissance de la Palestine comme membre observateur de l’ONU. Aujourd’hui, ce sont près de 134 Etats qui reconnaissent l’Etat palestinien, soit 70% des membres de l’ONU. Les puissances occidentales, à commencer par l’Union européenne et la France, font donc partie des derniers réfractaires.

Il est temps désormais «pour la patrie des droits de l’homme» de se montrer à la hauteur des enjeux et de prendre sa part à la construction d’une paix durable dans toute la région.
Au delà de la charge symbolique d’une telle décision, la reconnaissance d’un Etat palestinien par la France serait un signal fort dans la perspective de la création de deux Etats, seule solution viable pour résoudre le conflit israélo-palestinien qui a trop duré.

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

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Déclaration commune d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) et M. Hael Al Fahoum, Ambassadeur de Palestine en France https://transnationale.eelv.fr/2014/09/09/declaration-commune-deurope-ecologie-les-verts-eelv-et-m-hael-al-fahoum-ambassadeur-de-palestine-en-france/ Tue, 09 Sep 2014 18:34:52 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=4000 Lire la suite]]> Journées d’été des écologistes, Bordeaux le 21 août 2014

 

Après avoir échangé sur la situation dramatique à Gaza et sur le contexte d’ensemble de la Cisjordanie et Jérusalem-Est, l’ambassadeur de Palestine et les représentants de EELV considèrent qu’il est urgent de passer à une nouvelle étape qui engage enfin un autre avenir pour le peuple palestinien et qui permette enfin une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Les propositions humanitaires ne suffisent plus, elles doivent être aussi politiques. L’analyse des bouleversements qui secouent tout le Moyen-Orient impose un sursaut de la Communauté internationale face à l’occupation israélienne. Justice doit être rendue au peuple palestinien, qui attend depuis des décennies que la colonisation cesse, que les résolutions de l’ONU soient appliquées et que l’État de Palestine, reconnu par l’Assemblée Générale en 2012, voit le jour. L’impunité d’Israël fragilise la légitimité du Conseil de Sécurité incapable de faire respecter ses propres résolutions, mais ne fait et surtout que conforter les extrémistes de tout bord dans la région et ailleurs.

Avec cette troisième opération militaire contre Gaza depuis 2008, c’est toujours la population civile qui continue de payer le plus lourd tribut : à ce moment, 2 000 morts, près de 10 000 blessés, 350 000 réfugiés, 16 000 maisons anéanties, destructions de nombreuses infrastructure d’eau, gaz, électricité, anéantissement des équipements sanitaires et scolaires.

Mais cette catastrophe n’est pas seulement humaine, elle est politique et doit être traitée comme telle. La communauté internationale ne peut plus continuer à simplement condamner l’ampleur du désastre humain et matériel et à appeler comme le fait la déclaration du Président du Conseil de sécurité le 28 juillet à un simple cessez-le-feu. Revenir au statut quo antérieur, en maintenant l’occupation et l’enfermement de Gaza, n’est qu’un répit et la poursuite d’incessants recommencements. Au nom de sa sécurité, Israël ne peut plus continuer à violer les droits humains et internationaux. Sa sécurité ne sera jamais assurée par les armes mais par l’existence des deux États vivant côte à côte. Suite aux échecs des négociations, la communauté internationale est appelée à imposer la paix conformément aux exigences du droit international.

Il est indispensable que les États européens se mobilisent pour empêcher le veto constant des États-Unis à toute démarche qui obligerait Israël à respecter le droit international et à cesser la colonisation. L’Union européenne et la France en particulier doivent cesser de conforter la politique de domination par la force du gouvernement Netanyahou et ne plus se contenter de faire de simples déclarations contre la colonisation ou d’appeler à la fin des « hostilités ».

Les Nations Unies appuyées par l’Union européenne doivent engager une négociation politique pour parvenir à un cessez-le -feu durable, un arrêt du blocus de Gaza car la seule médiation égyptienne n’est plus suffisante sans un soutien actif du Conseil de sécurité des Nations Unies. Elles peuvent dans le court terme, comme elles l’on fait en 1987 à Hébron, envoyer des casques bleu pour sécuriser la frontière entre Gaza et Israël avec un mandat clair et précis.

Les Nations Unies doivent exiger sous peine de sanctions, la levée du blocus de Gaza et la garantie de son développement économique et social comme condition politique indispensable pour ouvrir ensuite une négociation politique globale pour permettre à ce que la Palestine devienne un État viable dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est pour capitale.

Au nom du Droit international nous demandons dans l’immédiat :

  • à la France, soucieuse de la sécurité mondiale et membre du conseil de Sécurité, de porter la nécessité d’une négociation sous égide des Nations Unies afin de parvenir à la levée du blocus de Gaza

  • à l’UE de procéder à la suspension immédiate de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël comme l’avait demandé le Parlement Européen en 2002

  • à la France de cesser l’exportation de matériel militaire à Israël. Les accords bilatéraux doivent être également gelés. l’Espagne a d’ores et déjà annoncé l’embargo sur l’exportation des armes à Israël. Il faut que l’ensemble des pays européens fassent de même. Les armes françaises ou européennes ne doivent pas servir à attaquer Gaza.

  • Israël doit être comptable des dégâts et de pertes occasionnés et doit indemniser les victimes et participer à la reconstruction de Gaza.

L’unité politique du peuple palestinien grâce au rapprochement entre le Fatah et le Hamas salué par des nombreux pays , doit continuer à être encouragé et ceci passe aussi par le désenclavement de Gaza car c’est la seule façon de sortir de l’escalade militaire

Il faut sortir du statut quo tant à Gaza qu’en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

La solidarité en France pour le peuple palestinien doit continuer à s’exprimer, la critique de la politique israélienne ne doit pas être considérée comme de l’antisémitisme, les pouvoirs publics ont une grande responsabilité en la matière. Ils doivent faire en sorte que le droit d’expression et de manifestation continue de prévaloir.

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Bande de Gaza : cessez le feu, protection de l’ONU, tout doit être mis en place pour arrêter la folie meurtrière https://transnationale.eelv.fr/2014/07/21/bande-de-gaza-cessez-le-feu-protection-de-lonu-tout-doit-etre-mis-en-place-pour-arreter-la-folie-meurtriere/ Sun, 20 Jul 2014 23:55:29 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3922 Lire la suite]]> Communiqué de presse d’EELV publié le

Les informations et images en provenance de Gaza sont de plus en plus insupportables : civils tués, bombardements aveugles sur femmes et enfants, même les hôpitaux ne sont pas épargnés. Au mépris du droit international Israël bombarde, tue, détruit. EELV en appelle à une action déterminée de la communauté internationale rapide et coordonnée. Que l’Europe parle d’une seule voix, que les Nations Unies obtiennent un cessez le feu et mettent Responsables israéliens et palestiniens autour d’une même table pour négocier sous l’égide de l’autorité onusienne. Seule une forte coordination internationale obligera Israël à respecter les règles internationales.

Il est temps que l’Europe prenne la mesure de ce qui est en train de se produire et mette tout son poids dans l’obtention d’un arrêt des violences.
Il est également temps que la France s’exprime clairement en soutien à la population palestinienne et autorise les manifestations sur son sol.

EELV demande à ce que tout moyen soit pris par la communauté internationale pour permettre la protection des populations civiles exposées comme le demande Mahmoud Abbas. Au delà des mesures d’urgence, un accord de paix doit être trouvé et il ne le sera qu’à la condition de reconnaître deux États.

Sandrine Rousseau, porte-parole nationale

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Rencontre AFPS-​​EELV : Communiqué commun https://transnationale.eelv.fr/2014/04/07/rencontre-afps-%e2%80%8b%e2%80%8beelv-communique-commun/ Sun, 06 Apr 2014 23:34:42 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3906 Lire la suite]]> Communiqué de presse commun d’EELV et de l’AFPS publié le

Une ren­contre a eu lieu ven­dredi 4 avril entre Emma­nuelle Cosse secré­taire nationale d’Europe Ecologie-​​Les Verts (EELV) et Taoufiq Tahani, pré­sident de l’Association France Palestine soli­darité (AFPS) au siège d’EELV. Étaient éga­lement pré­sents : Fran­çoise Ala­martine, res­pon­sable de la com­mission trans­na­tionale (EELV), Jean-​​Paul Roche, vice-​​président de l’AFPS et Mathilde Caroly, membre du bureau national et tré­so­rière de l’AFPS. La ren­contre qui s’est déroulée dans un climat de grande confiance a permis de constater une forte convergence dans l’analyse de la situation.

 

Les deux orga­ni­sa­tions par­tagent la même appré­ciation de la situation sur le terrain. Nous considérons que :

– L’occupation de la Cis­jor­danie par l’armée israé­lienne, la répression des mani­fes­ta­tions paci­fiques des Pales­ti­niens, les arres­ta­tions arbitraires,

– La pour­suite de la colo­ni­sation, tant dans la zone C de Cis­jor­danie qu’à Jéru­salem Est, pour empêcher la création de l’État palestinien,

– Le blocus de Gaza appliqué par l’État d’Israël depuis 7 ans et qui place 1.7 million de Pales­ti­niens dans une situation huma­ni­taire insup­por­table, rompant les liens entre Gaza et la Cis­jor­danie pour empêcher la création d’un État pales­tinien sur les fron­tières d’avant 1967, en vio­lation du droit inter­na­tional, sont autant d’obstacles majeurs à tout réel pro­cessus de paix.

 

La poli­tique de colo­ni­sation israé­lienne a des effets extrê­mement graves sur l’environnement et les res­sources natu­relles. C’est ainsi que, par exemple, l’agro-industrie israé­lienne a détruit de nom­breuses terres dédiées à l’agriculture fami­liale en Cis­jor­danie. Dans le même contexte, les res­sources en eau, situées sur des terres pales­ti­niennes et placées sous contrôle mili­taire, sont très inéga­lement dis­tri­buées ; il en résulte que tant à Gaza qu’en Cis­jor­danie, cela conduit à un déficit d’eau potable créant un pro­blème sani­taire grave. Dans la Vallée du Jourdain, l’exploitation intensive de la nappe aquifère par Israël est en train de conduire à une dimi­nution irré­ver­sible de la res­source située sur les terres des Pales­ti­niens. Les des­truc­tions de l’environnement, que ce soit en Palestine ou ailleurs sont un moyen de contrôle et de domi­nation des popu­la­tions civiles.

 

Cette situation est connue de tous, et dénoncée par une grande majorité de pays, à l’Assemblée générale de l’ONU, dans les comités spé­cia­lisés, et dans nombre d’autres ins­tances inter­na­tio­nales et de la société civile. Elle a des consé­quences dra­ma­tiques et inac­cep­tables sur les Pales­ti­niens des ter­ri­toires occupés sur les plans poli­tique, éco­no­mique et social comme en termes d’environnement et de santé.

Le gou­ver­nement israélien actuel jouit d’une impunité sans limite qu’il com­prend comme un encou­ra­gement à pour­suivre sa poli­tique néfaste pour les deux peuples, pales­tinien et israélien.

S’agissant de l’Union euro­péenne, si les « lignes direc­trices » consti­tuent un premier pas important dans l’affirmation du droit, nous sommes encore loin du compte. Il est temps de tra­duire en actes l’opposition à la poli­tique de colo­ni­sation menée par le gou­ver­nement israélien et d’appliquer des sanc­tions contre Israël tant que celui-​​ci continue d’ignorer le droit. Les gou­ver­ne­ments de l’Union euro­péenne ne peuvent continuer à se défausser sur les négo­cia­tions bila­té­rales entre Israé­liens et Pales­ti­niens qui ne peuvent déboucher hors d’un cadre mul­ti­la­téral fondé sur le droit international.

 

La France de son côté peut et doit agir. En cette année de soli­darité mon­diale avec le peuple pales­tinien à l’initiative de l’ONU, le rôle de la France doit être déter­minant pour ouvrir la voie d’une paix juste et durable.

Elle doit s’y engager avec :

1-​​ La recon­nais­sance pleine et entière de l’État de Palestine, dans le pro­lon­gement de ses votes pour l’admission à l’Unesco et l’AG de l’ONU, un soutien sans faille devant être apporté aux demandes d’adhésion de la Palestine aux ins­tances inter­na­tio­nales aux­quelles elle candidate ;

2-​​ L’interdiction sur le ter­ri­toire français des pro­duits des colonies israéliennes ;

3-​​ La recom­man­dation explicite aux entre­prises fran­çaises de ne pas engager de rela­tions d’affaires avec toute entre­prise ou col­lec­tivité israé­lienne qui par­ticipe, direc­tement ou indi­rec­tement, à la colonisation ;

4-​​ Le retrait des cir­cu­laires du ministère de la Justice de février 2010 et mai 2012 (dites cir­cu­laires Alliot-​​Marie et Mercier), sup­ports des pour­suites menées aujourd’hui contre les mili­tants français pour leur par­ti­ci­pation au boycott citoyen.

 

L’AFPS comme EELV entendent conjuguer leurs efforts pour la libé­ration de Marwan Bar­ghouthi et de tous les pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens actuel­lement détenus en Israël en vio­lation des Conven­tions de Genève. Elles condamnent le chantage per­manent utilisé par Israël et ses renie­ments suc­cessifs pour ne pas libérer les pri­son­niers palestiniens.

Nos orga­ni­sa­tions conju­gueront leurs efforts pour popu­la­riser et porter ces exi­gences poli­tiques de justice et de paix qui ren­contrent d’ores et déjà un large soutien dans l’opinion française.

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Palestine : un jour historique https://transnationale.eelv.fr/2012/11/29/palestine-un-jour-historique/ Thu, 29 Nov 2012 11:05:36 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3297 Lire la suite]]> Europe Ecologie Les Verts salue l’accession de la Palestine au rang d’Etat non membre de l’Organisation des Nations Unies.

Le vote de ce jeudi 29 novembre est porteur d’espoir pour le peuple palestinien. Europe Ecologie les Verts salue l’action et la décision de la France, qui a apporté sa voix à une cause juste. Ce vote concrétise la volonté de la communauté internationale d’avancer enfin sur la voie de la création d’un Etat palestinien libre, indépendant et en paix avec Israël. Vingt ans après la poignée de main historique entre Yasser Arafat et Yizhak Rabin, et après tant et tant d’espoirs déçus pour la paix et pour la cause palestinienne, ce jeudi restera une date historique.

Jean-Philippe Magnen et Elise Lowy, porte-parole

Plus de détails:

Europe Ecologie-Les Verts se félicite de l’admission de la Palestine par l’Assemblée Générale des Nations-Unies, comme Etat observateur non-membre, et ce à une majorité écrasante (138 pour, 9 contre et 41 abstentions).

Certes le statut d’Etat non-membre est moindre que celui d’Etat à part entière, auquel la Palestine aurait normalement droit au regard du droit international, de la solidité de ses institutions et des promesses jamais tenues par la communauté internationale sur la création d’un Etat palestinien qui aurait du voir le jour à la fin de la période intérimaire prévue par les accords d’Oslo, en 1999 selon l ‘Union Européenne, puis en 2005 selon la feuille de route du Quartette et encore en 2008 selon la Conférence d’Annapolis. Mais ce statut  permettra enfin à la Palestine d’apparaître désormais officiellement sur la scène internationale comme un véritable Etat  et non plus comme une simple « entité observatrice ». Ce statut juridiquement, politiquement et moralement plus solide lui permettra d’ores et déjà de rejoindre d’autres agences des Nations-Unies, après l’UNESCO en 2011, ainsi que la Cour Pénale Internationale.

Ce rehaussement du statut de la Palestine constitue une victoire historique qui ne manque pas d’inquiéter Israël et son indéfectible allié, les Etats-Unis. Alors que les négociations ont échoué du fait de la politique unilatérale et brutale d’Israël qui continue au quotidien la colonisation de la Cisjordanie et de Jerusalem-Est ainsi que le blocus de Gaza, ce rehaussement du statut de la Palestine rééquilibre quelque peu en sa faveur le rapport de force diplomatique. On peut espérer que la communauté internationale prêtera dorénavant un peu plus de considération à l’injustice et aux souffrances dont est victime le peuple palestinien, et placera un peu moins sur le même plan l’occupant et l’occupé, le colonisateur et le colonisé.

C’est la condition pour permettre de véritables négociations ayant pour but le respect du droit international avec la coexistence pacifique dans les frontières d’avant 1967 d’un Etat palestinien avec Jerusalem-Est comme capitale, à côté de celui d’Israël.

Pour Europe Ecologie-Les Verts, la décision des Nations-Unies rouvre des perspectives de paix aujourd’hui absentes.

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EELV salue la décision de la France d’approuver la reconnaissance de la Palestine comme Etat non membre de l’ONU https://transnationale.eelv.fr/2012/11/28/eelv-salue-la-decision-de-la-france-dapprouver-la-reconnaissance-de-la-palestine-comme-etat-non-membre-de-lonu/ Wed, 28 Nov 2012 18:35:14 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3284 Lire la suite]]> Europe Ecologie Les Verts salue la décision de la France, annoncée par le Ministre des Affaires étrangères, d’apporter une réponse positive à la demande de la Palestine qui déposera le 29 novembre prochain à l’Organisation des Nations Unies sa demande de statut d’Etat non membre.

La décision de la France est un signal politique fort pour la paix dans la région et pour les nombreux citoyens et citoyennes attachés, depuis de longues années, à la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

La communauté internationale doit enfin faire entrer l’Etat palestinien avec les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale, dans la communauté des Nations, en accord avec l’ensemble des résolutions des Nations Unies.

Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

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Nous devons aider le changement en Syrie https://transnationale.eelv.fr/2012/09/27/nous-devons-aider-le-changement-en-syrie/ Thu, 27 Sep 2012 16:38:27 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3178 Lire la suite]]> Pour rester au pouvoir, faire cesser les manifestations, et punir collectivement les millions de Syriens qui ont manifesté quotidiennement contre lui, le régime syrien a pris la responsabilité d’une répression criminelle et d’une confrontation armée.

Depuis 18 mois, il a fait plus de 30 000 victimes, hommes, femmes et enfants (dont plus de 5000 pour le seul mois d’août) tout en expulsant de leur foyer plus de 3,5 millions de Syriens, (dont un demi million ont pu s’échapper en Turquie, en Jordanie, au Liban ou en Irak) en bombardant les quartiers qu’il considère comme opposants, puis en y envoyant des mercenaires massacrer les familles. Le régime ne cessant pas ses bombardements et destructions, le nombre de Syriens sans toit risque d’augmenter dans les semaines à venir. La pluie et le froid vont aggraver l¹insécurité de ces millions de victimes de la répression de masse aveugle du régime.

La tournure que prennent les évènements laisse à penser que le conflit est en train de s’enliser sans aucune perspective de sortie de crise immédiate. Si les rebelles syriens ont remporté des succès cruciaux cet été, depuis la rentrée, le régime n’hésite plus à bombarder massivement les villes, choisissant la politique de la terre brulée pour infliger des punitions collectives aux populations soutenant la résistance. Et les solutions diplomatiques proposées quotidiennement par les gouvernements européens et américain semblent toutes vouées à l’échec, tandis que chaque jour qui passe égraine son lot insupportable de morts, de blessés, de déplacements des populations et de destructions massives, dans l’inaction et l’impuissance coupables de la communauté internationale.

Déplorant les vétos russe et chinois au Conseil de sécurité qui bloquent toute intervention extérieure légitime, et totalement respectueux du droit international, Europe Ecologie Les Verts ne peut que constater actuellement le manque criant d’efficience du système international et son inadaptation aux défis actuels. Cette crise est la preuve qu’il est urgent de reconsidérer le fonctionnement des institutions onusiennes, en particulier celui du Conseil de sécurité et du droit de véto de ses cinq membres permanents, n’offrant aucune solution onusienne satisfaisante en cas de blocage. EELV rappelle à cette occasion sa position favorable à la suppression à termes de l’actuel droit de véto à l’ONU, instrument bien commode pour certains Etats et dictateurs, se servant de jeux d’alliances désuets pour pouvoir continuer à massacrer à l’intérieur tout en négociant à l’extérieur. Si la communauté internationale tient vraiment à ce que le « plus jamais ça », proclamé maintes fois (après les massacres en ex-Yougoslavie, en Tchétchénie, en RDC, le génocide au Rwanda, etc.), devienne enfin possible, elle doit engager une réforme structurelle conséquente incluant la question du véto au Conseil de sécurité. L’adoption en 2005 par l’ONU de la « responsabilité de protéger » qui affirme que chaque Etat doit protéger les populations du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité, et qu’à défaut c’est à la communauté internationale que revient la responsabilité subsidiaire d’assurer la protection de cette population, n’a pas été mise en oeuvre faute de volonté politique. Pourtant, au lendemain du printemps des peuples arabes, la communauté internationale avait une occasion formidable d’encourager par un soutien concret à la lutte du peuple syrien, l’émancipation des peuples des régimes autoritaires ou dictatoriaux, et d’affaiblir ceux-ci. Logiquement, la Russie et la Chine qui émargent à cette catégorie (sans parler de l’Iran, autre soutien indéfectible du clan Assad !) ne l’ont pas voulu, et nul n’a voulu passer outre.

Les vétos russe et chinois doivent également cesser de servir d’excuse à une diplomatie européenne apathique. En effet, le traité de Lisbonne a mis en place un service diplomatique européen, et il est nécessaire que sa Haute Représentante assume ses responsabilités et assure une meilleure présence diplomatique de l’Union européenne dans la région. La construction d’une Europe forte sur la scène internationale ne restera qu’à l’étape de vœu pieu si celle-ci ne se saisit pas du rôle qu’elle a vocation à jouer dans la résolution de conflits aussi graves que celui qui touche la Syrie. EELV est à cet égard extrêmement préoccupé du manque d’ambition actuel des instances européennes et rappelle sa volonté de voir se concrétiser une Europe fédérale, démocratique et écologique jouant enfin un rôle majeur en matière de prévention des conflits et de promotion des droits humains sur la scène internationale.

Les responsables politiques européens ne doivent pas oublier qu’à moyen terme, la crise syrienne risque de déboucher sur une régionalisation du conflit. La Syrie est en effet un Etat pivot, une pièce importante pour l’équilibre régional et le conflit actuel ne peut pas s’analyser comme le résultat d’un affrontement communautaire. C’est la lutte d’un peuple qui se bat pour la liberté et la démocratie. Par conséquent, il faut que la communauté internationale envisage de conjuguer ses efforts à ceux des puissances régionales et à d’autres initiatives qui pourraient se présenter de la part des pays non alignés, bien que les pays arabes ne semblent pas unanimes quant aux mesures à prendre. Lors de l’assemblée générale des Nations Unies actuellement en cours, le président Egyptien, Mohamed Morsi, s’est de nouveau prononcé pour une solution politique et compte encore sur l’initiative du « quartet » (Iran, Egypte,Turquie, Arabie Saoudite) qu’il avait lancée. La Tunisie, de son côté, se prononce pour une force arabe d’interposition de paix alors que le Qatar est pour une intervention armée des pays arabes. Aussi mince soit-elle, il ne faut négliger aucune piste pour trouver une solution politique à la répression que subit le peuple syrien. Ceci en s’assurant néanmoins que ces initiatives ne soient pas l’occasion pour le régime Assad de gagner du temps. C’est pourquoi toute nouvelle initiative doit être accompagnée de sanctions en cas de refus du régime syrien de respecter ses engagements.

Nous ne devons pas oublier non plus la responsabilité occidentale, qui a permis à un régime tyrannique de se maintenir des décennies, ni quels intérêts géo-politiques l’ont soutenu. Les populations sont otages et victimes de la lutte pour une domination régionale que ce soit de la part de l’Iran, de la Russie, des Etats-Unis, de l’Arabie Saoudite ou du Qatar. Les peuples subissent de plein fouet les secousses d’une mondialisation remettant en cause les anciennes grandes puissances et le partage de ressources naturelles de plus en plus convoitées mais de plus en plus rares. Cette toile de fond n’obère en rien une aide indispensable, mais elle ne peut être ignorée et doit éclairer nos démarches et propositions.

Si une action militaire semble inenvisageable dans la configuration actuelle des positions au Conseil de sécurité, l’Union européenne se doit d’accueillir davantage de réfugiés ou de donner des moyens matériels et financiers conséquents aux pays en défaut de capacité d’accueil de le faire. C’est là un autre moyen d’assumer sa responsabilité à protéger les peuples.

Enfin, si jamais la France se décidait à fournir des moyens, notamment militaires, susceptibles d’aider l’Armée Syrienne Libre à se défendre efficacement et à renverser le pouvoir sanguinaire de Bachar El Assad, ces transactions devraient se réaliser dans des conditions les plus transparentes possibles permettant à ce que ces armes parviennent aux groupes défendant une Syrie démocratique et respectueuse de sa diversité. Ceci aussi afin d’éviter une dissémination extrêmement dangereuse des armes pour les populations de la région, comme cela a pu être observé après l’intervention occidentale en Libye. EELV rappelle à cette occasion sa volonté de voir aboutir les négociations actuelles à l’ONU concernant le Traité sur le commerce des armes afin de réguler efficacement et drastiquement à l’échelle internationale ce commerce mortifère.

Pour EELV, la commission Transnationale, le 27 septembre 2012

]]> N’oublions pas la Palestine https://transnationale.eelv.fr/2012/09/26/noublions-pas-la-palestine/ https://transnationale.eelv.fr/2012/09/26/noublions-pas-la-palestine/#comments Wed, 26 Sep 2012 10:34:23 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3175 Lire la suite]]> « L’insuffisance des progrès dans le domaine politique et la persistance du conflit et de l’occupation mettent à risque la viabilité même de la solution à deux États » déclare Robert Serry, coordinateur spécial des Nations Unies pour le Moyen Orient, au Conseil de sécurité le 17 septembre 2012.

La  demande de reconnaissance de la Palestine comme Etat non membre de l’organisation des Nations unies, que le président Mahmoud Abbas présentera à l’Assemblée générale des Nations Unies le 27 septembre prochain, est une occasion qui s’offre à la communauté internationale de commencer à rendre justice au peuple palestinien et à faire respecter le droit international. Elle sera la suite diplomatique et politique de son entrée à l’Unesco en 2011 et lui permettra de rejoindre d’autres agences des Nations unies ainsi que la Cour pénale internationale.

Les négociations de paix sont au point mort depuis longtemps, alors que l’on s’accorde à dire que le règlement du  conflit Israélo-palestinien est la clef de voute pour une plus grande stabilité régionale et pour établir une relation de confiance entre l’occident et les pays arabes.

La communauté internationale ne peut plus continuer à se dérober de sa responsabilité et doit enfin faire entrer l’Etat Palestinien, avec les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale, dans la communauté des nations, en accord avec l’ensemble des résolutions des Nations Unies. Alors que les peuples, dans  de nombreux pays du Moyen Orient, se battent contre les dictatures et pour la démocratie avec le soutien affiché des pays occidentaux, le principe du « deux poids deux mesures » doit cesser.

La France et l’Union européenne doivent tirer les conséquences de l’échec de leur stratégie tolérant une impunité à l’égard de  la politique israélienne depuis des décennies. Ce favoritisme, au lieu de faciliter la paix, pousse le gouvernement israélien à l’intransigeance absolue.

L’injustice que vit le peuple palestinien ne peut plus durer: de jour en jour, la colonisation israélienne de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est s’intensifie (300.000 colons israéliens sont établis en Cisjordanie, sans compter les 200.000 Israéliens habitants de Jérusalem-Est),  le mur continue d’encercler et d’émietter les territoires, les destructions de maisons palestiniennes est passée en trois ans d’une moyenne mensuelle de 23 à 64 et le blocus de Gaza se perpétue.

La dégradation de la situation économique, sociale et écologique de la Cisjordanie et de Gaza impose un sort insupportable à la population qui  se mobilise aujourd’hui contre sa paupérisation rampante et la vie chère. La teneur de l’accord intérimaire sur les relations commerciales avec Israël qui a suivi les accords d’Oslo (1993)  permet à Israël de faire pression sur l’économie et les finances palestiniennes à sa faveur.

La reconnaissance de l’Etat de Palestine aux Nations Unies ne résoudra pour autant pas tous les  problèmes, mais permettra une nouvelle donne diplomatique et politique pour s’engager dans la voie de la négociation entre deux états et sous égide internationale. Cette reconnaissance contribuera à renforcer le processus de réconciliation palestinien engagé au Caire, que la crise syrienne et l’instrumentalisation des diverses communautés risque de retarder encore.

Europe Ecologie Les Verts réitère tout son soutien à cette demande légitime de l’Autorité palestinienne, comme il l’avait fait en 2011.

La France doit répondre positivement et avec conviction à cette demande palestinienne, en accord avec les promesses de campagne du président actuel. Elle doit, au sein de l’Union européenne,  porter une parole de fermeté et d’autonomie par rapport à la politique américaine et faire en sorte que les pays de l’Union répondent positivement.

EELV demande à l’Union européenne de ne pas continuer à rehausser les relations commerciales avec Israël tant qu’il ne respecte pas le droits humains et attend que le Parlement européen s’oppose dans la prochaine session (23-25 octobre) à l’entrée en vigueur de l’accord, dit ACAA, qui donnera à l’état hébreux des prérogatives supplémentaires dans ses relations économiques avec l’Union.

Pour EELV, les répercussions de la crise syrienne dans la région sont déjà une réalité pour les réfugiés palestiniens du Liban et de Jordanie. Nous ne pouvons pas oublier il y a trente ans le massacre des Palestiniens dans le camps de Sabra et Chatila au Liban.

Un demi million de Palestiniens ont depuis 1948 cherché refuge en Syrie et aujourd’hui les camps de refugiés sont en proie aux bombardements de l’armée syrienne.

EELV  demande à l’Union européenne de fournir une aide exceptionnelle à l’URWA pour venir en aide aux 5 000 Palestiniens de Syrie qui essayent de trouver actuellement refuge au Liban et en Jordanie.

Pour que la Palestine devienne le 194e Etat des Nations Unies.

Commission Transnationale d’EELV,

26 septembre 2012

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https://transnationale.eelv.fr/2012/09/26/noublions-pas-la-palestine/feed/ 1
EELV soutient la reconnaissance de l’Etat de Palestine aux Nations Unies https://transnationale.eelv.fr/2012/09/26/eelv-soutient-la-reconnaissance-de-letat-de-palestine-aux-nations-unies/ Tue, 25 Sep 2012 22:53:52 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3884 Lire la suite]]> Communiqué de presse publié le

Le 27 septembre 2012, le président Mahmoud Abbas présentera à l’Assemblée générale des Nations Unies la demande de reconnaissance de la Palestine comme Etat non membre de l’organisation des Nations Unies. Cette demande constitue la suite diplomatique et politique logique de son entrée à l’Unesco en 2011 et lui permettra de rejoindre d’autres agences des Nations Unies ainsi que la Cour Pénale Internationale.

Europe Ecologie Les Verts réaffirme son total soutien à cette demande légitime de l’Autorité palestinienne. La communauté internationale doit enfin faire rentrer l’Etat palestinien avec les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale, dans la communauté des Nations, en accord avec l’ensemble des résolutions des Nations Unies.

La reconnaissance de l’Etat de Palestine aux Nations Unies initiera une nouvelle donne pour relancer la négociation entre deux états et sous égide internationale. Cette reconnaissance contribuera à renforcer le processus de réconciliation palestinien engagé au Caire, freiné actuellement par la crise syrienne.

Par ailleurs, EELV demande à l’Union européenne de ne pas rehausser les relations commerciales avec Israël tant que les droits humains ne sont pas respectés et attend que le Parlement européen s’oppose dans la prochaine session des 23 et 25 octobre à l’entrée en vigueur de l’accord, dit ACAA, qui donnera à Israël des prérogatives supplémentaires dans ses relations économiques avec l’Union.

EELV  demande enfin à l’Union européenne de fournir une aide exceptionnelle à l’URWA pour venir en aide aux 5 000 Palestiniens de Syrie qui tentent actuellement de trouver refuge au Liban et en Jordanie.

Elise LOWY, Porte-parole

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Syrie : sortir enfin de l’impuissance de la communauté internationale pour faire cesser la barbarie https://transnationale.eelv.fr/2012/08/17/syrie-sortir-enfin-de-limpuissance-de-la-communaute-internationale-pour-faire-cesser-la-barbarie/ https://transnationale.eelv.fr/2012/08/17/syrie-sortir-enfin-de-limpuissance-de-la-communaute-internationale-pour-faire-cesser-la-barbarie/#comments Fri, 17 Aug 2012 14:32:10 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3156 Lire la suite]]> Communiqué de presse du 17 août 2012

En Syrie, le décompte macabre des milliers de morts et de blessés continue d’alimenter chaque jour nos journaux. Aucune action de la communauté internationale n’a encore réussi à stopper ou à freiner tout du moins les exactions du régime sanguinaire de Bachar El Assad à l’encontre de son propre peuple. Bachar El Assad et ses forces loyalistes, malgré les multiples désertions observées dans son propre camp ces derniers temps par des politiques ou des généraux ne supportant plus d’être complices de crimes odieux contre leur population, continuent sur le terrain de pilonner sans relâche des civils innocents, dont des enfants.

Les pays musulmans viennent de suspendre la Syrie de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) afin de dénoncer la répression sanglante contre la population syrienne et tenter d’isoler symboliquement le régime de Bachar El Assad. Cependant celui-ci est encore soutenu par des alliés de poids au Conseil de sécurité de l’ONU : la Chine et la Russie. Et cette dernière ne se contente pas de son droit de véto, mais continue de fournir en armes Damas. Le Conseil de sécurité s’est réuni le 16 août pour mettre fin formellement à la mission de ses observateurs en Syrie, dont le mandat arrive à expiration. Un futur médiateur international doit venir prendre la suite de Kofi Annan.

Pour Europe Ecologie Les Verts, il y a urgence et la médiation internationale semble bien dérisoire face à un régime criminel qui ne veut rien savoir. Une véritable protection des civils efficace doit d’urgence être enfin mise en œuvre comprenant exclusion aérienne, couloirs humanitaires sécurisés, sanctuarisation des hôpitaux, libre accès aux ONG, etc. La communauté internationale doit également refuser toute impunité pour le régime syrien et ses agents en engageant la saisine du TPI de La Haye par le Procureur de la Cour Pénale Internationale. Elle doit enfin adopter des sanctions économiques et financières suffisamment conséquentes pour permettre de paralyser la guerre menée contre la population et imposer un embargo total sur les armes délivrées au gouvernement syrien.

EELV rappelle que la France préside le Conseil de sécurité de l’ONU depuis le 1er août et pour un mois. Notre pays se doit d’être à l’initiative, avec tous ses partenaires européens, pour peser d’avantage sur la communauté internationale pour que cette barbarie du régime syrien cesse et pour enfin sortir de l’impasse.

Elise LOWY, Porte-parole

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