Inde – Commission Transnationale https://transnationale.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Wed, 04 Apr 2018 15:09:09 +0000 fr-FR hourly 1 L’Inde Modi https://transnationale.eelv.fr/2014/08/29/linde-modi/ Fri, 29 Aug 2014 10:45:09 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3847 Lire la suite]]> Par Benjamin Joyeux

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Voilà une nouvelle qui ravira notre belle France, si fière de ses remaniements ministériels, de son camembert et de ses exportations d’armes : l’Inde est LE nouvel eldorado pour les entreprises de défense françaises. Ce sont Les Echos qui le disent. Alors, cocorico ? Tu parles Charles ! Si nos dirigeants politiques, actuellement « de gauche » il paraît (comme Emmanuel Macron ou Laurent Fabius – « je me marre… » comme disait Coluche) étaient capables de voir un peu plus loin que le bout de leur « croissance », ils ne devraient pourtant vraiment pas se réjouir trop vite. Mais bon, la « croissance » étant l’horizon indépassable de leur imaginaire énarchiste (pourtant un enfant de cinq ans, qui par définition n’a pas encore fait l’ENA, comprend très bien lui qu’une croissance infinie sur une planète aux ressources finies, c’est débile!), il convient d’applaudir avec eux (et avec Dassault, DCNS, Nexter, Safran, Thales et j’en passe) des deux mains lorsque la France devient le 3e fournisseur officiel de machines à tuer du Sous Continent, juste après les Etats-Unis et la Russie. Sauf que, sauf qu’en dehors du fait, compréhensible également par un enfant de cinq ans mais pas par un énarque ou un journaliste des Echos, que se réjouir lorsque l’on vend des armes, c’est idiot, le profil du nouvel homme fort indien, qui va pouvoir faire joujou à la guéguerre avec toutes ces nouvelles machines achetées à l’étranger, n’a vraiment pas de quoi rassurer. Mais attention, pas de procès d’intention ni de mauvais esprit, non… juste quelques rappels pour un rapide voyage au sein de l’Inde Modi :

Narendra Modi est le Premier Ministre, donc le véritable chef d’après la Constitution indienne, de la « plus grande démocratie du monde » depuis mai dernier. Celui-ci a en effet remporté haut la main les élections avec le BJP (Bharatiya Janata Party) face au vieux parti du Congrès noyé dans ses accusations de corruption et dans la lassitude provoquée par les affres perpétuelles de la dynastie Nehru-Gandhi1. Lors de ces législatives, qui se sont déroulées du 7 avril au 12 mai 2014, le Congrès, dont la campagne était dirigée par Rahul Gandhi, a réalisé le pire résultat de son histoire avec seulement 59 sièges obtenus sur les 543 que compte la Lok Sabha, l’assemblée nationale indienne, tandis que la liste dirigée par Modi se taillait la part du lion avec 336 sièges. Victoire nette et sans bavure donc, obtenue par les urnes et incontestable selon toutes les normes chères à nos démocraties représentatives.

Mais qui est vraiment le nouvel homme fort indien ? Lui dont le passé sulfureux ne cessait d’inquiéter un certain nombre de diplomates et de chancelleries à travers le globe, interloqués par le profil peu consensuel du futur Premier ministre indien, n’a eu de cesse pendant sa campagne de rassurer sur sa personnalité et son programme : non Narendra Modi n’allait pas mettre l’Inde à feu et à sang en poussant à la confrontation les différentes communautés indiennes. Non Modi n’était pas l’homme de L’Hindutva et de la suprématie hindou contre les musulmans et les autres minorités religieuses du Sous Continent. Non Modi n’était pas le politicien en grande partie responsable des émeutes sanglantes du Gujarat en 2002.

Narendra Modi, c’est l’homme du peuple, parti de tout en bas pour se hisser sur la plus haute marche du pouvoir indien, c’est l’homme de la success story économique du Gujarat (ministre en chef de cet état entre 2001 et 2014), c’est l’homme charismatique qui va de nouveau faire briller l’ensemble de l’Inde après avoir fait vibrer le Gujarat, bref c’est l’homme de la croissance, et ça, ça doit bien faire vibrer d’envie notre Président « socialiste » français, son Premier ministre, son ministre des Affaires étrangères, son nouveau ministre rothschildien de l’austérité, et tout ce que la France compte d’obsédés de la croissance. Bah oui, l’Inde c’est une croissance qui se situe entre 7 et 9 % depuis le début des années 2000 et qui a continué à 8 % malgré la crise en 2008. Les économistes indiens tiraient la sonnette d’alarme au début de cette année parce qu’elle atteignait alors à peine… 5 %. On comprend donc qu’elle fasse baver d’envie nos énarchistes français. Et il est estimé que dans les années à venir, l’Inde dépensera plus de 80 milliards de dollars pour sa Défense. Bref, Modi est notre nouvel ami. Celui qui dit le contraire n’est pas « de gauche » d’abord, c’est Manuel qui le dit, ou le dira bientôt. Et Modi est vraiment du peuple. Il est né dans une famille d’épiciers de Vadnagar, vend durant son adolescence du thé dans une gare routière, puis travaille ensuite dans une cantine d’une entreprise de camions avant de faire ses premières armes politiques au sein du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS).

Le RSS, quezaco ? C’est un sympathique groupe nationaliste hindou de droite et paramilitaire. Bon, Nathuram Godse, le fou qui a tué Gandhi (le vrai celui-là, le Mahatma, la « grande âme) était issu du RSS, mais bon. A l’instar de Marine Le Pen, Modi n’est pas responsable de toutes les erreurs de jeunesse de son mouvement n’est-ce pas ? (J’essaye de penser comme un beauf indien qui a voté Modi). Il obtient un master de science politique à l’université du Gujarat. En 2001, il devient donc après des années de militance et sa participation à la création du BJP dans l’état du Gujarat, ministre en chef de cet état. Pas de chance, dès le 27 février 2002, un train transportant de nombreux pèlerins hindous est mis en feu près de Godhra, tuant 58 personnes. À la suite de rumeurs selon lesquelles l’attaque du train aurait été perpétrée par des musulmans, une vague de violence anti-musulmans se répand à travers le Gujarat, faisant près de 2 000 morts et plusieurs milliers de blessés. Les autorités de l’état sont accusées de ne rien faire pour faire cesser les violences, et Modi jette de l’huile sur le feu (façon de parler) en faisant déplacer les corps brûlés des pèlerins à Ahmedabad (capitale du Gujarat). Après ces violences communautaires, des appels s’élèvent, y compris parmi les alliés du BJP, pour demander la démission de Narendra Modi. Celui-ci démissionne et l’Assemblée législative du Gujarat est dissoute. Mais durant la campagne qui s’en suit, il est réélu haut la main en adoptant une réthorique anti-musulmane. Celle-ci se transformera en réthorique anti-terroriste en 2007. La politique de Modi est alors surtout louée pour avoir permis de faire du Gujarat un lieu attractif d’investissement et de réduction de la corruption. C’est de cette image de bon gestionnaire qu’il va jouer à fond pour réussir à devenir Premier ministre de l’Inde.

Sauf que, derrière la façade, se dissimule une réalité toute autre : le Gujarat est encore classé aujourd’hui 13e en Inde pour son taux de pauvreté et 21e pour son éducation, avec 23 % des enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition, chiffre jugé « alarmant ». Christophe Jaffrelot relève que le développement du Gujarat a été limité aux classes urbaines moyennes, alors que les zones rurales et les basses castes ont été marginalisés. Sous Modi, le nombre de familles sous le seuil de pauvreté a augmenté, particulièrement chez les Adivasis et les Dalits. Modi a même eu droit aux critiques du Pape indien de l’économie, Amartya Sen, qui a déclaré à propos du Gujarat : « les résultats en terme d’éducation et de santé sont assez mauvais ». Bref, sous le vernis qui brille se cache la réalité sociale moins rose de l’état du Gujarat, tout comme Modi dissimule sous son image progressiste de bon gestionnaire un idéologue ultra-réactionnaire.

En tous cas, l’Inde de Modi est bien partie pour ne guère briller en termes d’écologie. C’est ce que nous apprend le journaliste Julien Bouissou dans un article du Monde daté du 20 août dernier. Au nom de la croissance et de la relance des investissements et afin de faciliter la construction d’infrastructures et l’implantation de sites industriels, Narendra Modi a décidé d’assouplir très fortement les règles indiennes de protection de l’environnement. 140 projets viennent d’être autorisés d’un coup, du jamais vu jusqu’alors. Pour Himanshu Thakkar, militant du Réseau des rivières, des barrages et des populations en Asie du Sud, cité dans l’article : « Les inconditionnels de la croissance l’ont emporté. Ce que le gouvernement ne comprend pas, c’est qu’en détruisant les ressources naturelles, l’économie va en pâtir un jour ». Tout rapprochement avec un gouvernement « socialiste » français ardent défenseur d’un aéroport, de lignes à grande vitesse ou de tout autre grand projet inutile est bien évidemment fortuit. En gros, Modi met en œuvre son « choc de simplification » à lui en vendant partout à l’étranger « l’Inde qui brille » et en sacrifiant sur l’autel de la croissance et de la compétitivité l’environnement et les générations futures, après s’en être pris aux musulmans indiens, petite minorité de près de 180 millions de personnes.

Photo : MR/Shutterstock
Photo : MR/Shutterstock

Bref, l’Inde Modi a de quoi inquiéter. Mais comment en tenir grief au nouveau Premier ministre indien, puisqu’il ne fait finalement qu’appliquer les recettes de l’immense majorité de ses homologues sur l’ensemble de la planète ? Au nom de la croissance et de la compétitivité, il est de bon ton de sacrifier l’environnement et les générations futures. La France va continuer de vendre des armes, à l’Inde Modi et ailleurs, et il y aura encore des cons pour s’en réjouir et « danser sur le monde en morceaux ». Face à cela, nous aurons bien besoin de milliers de « nouveau Gandhi », à l’instar de Rajagopal P.V.

1. Pour les non initiés à la politique indienne, rien à voir avec le Mahatma. Cétait le nom du gendre de Nehru qui épousa sa fille Indira, Premier ministre « inoubliable » des années 70 et 80.

 

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EELV se réjouit de la victoire historique des paysans sans terre indiens https://transnationale.eelv.fr/2012/10/11/eelv-se-rejouit-de-la-victoire-historique-des-paysans-sans-terre-indiens/ Thu, 11 Oct 2012 14:18:54 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3183 Lire la suite]]> Ce jeudi 11 octobre, la grande marche pour la justice » (Jan Satyagraha), organisée en Inde par le mouvement Ekta Parishad, vient de prendre fin après la signature d’un accord avec le gouvernement fédéral indien. Celui-ci vient d’accepter la majeure partie des demandes du mouvement, et de son leader Rajagopal, pour la mise en place de réformes agraires permettant l’accès à la terre et aux ressources naturelles pour l’ensemble des paysans indiens, plus particulièrement les plus marginalisés (Dalits, Adivasis et autres « Intouchables »). Cette marche de 350 km avait débuté à Gwalior le 3 octobre dernier et devait rallier Delhi 26 jours plus tard.

Pour Europe Ecologie Les Verts, cette victoire constitue une excellente nouvelle pour les sans terre indiens, mais bien au delà pour l’ensemble des petits paysans de la planète dont l’agriculture vivrière est mise en péril par le modèle dominant portée par les grandes firmes multinationales agro-alimentaires et semencières. Par cette décision, le gouvernement indien reconnaît le droit à l’existence de paysans souhaitant tout simplement vivre de leur terre. EELV soutient depuis des années l’action d’Ekta Parishad, et rappelle que Karima Delli, eurodéputée EELV, était présente la semaine dernière à Gwalior et avait pris part au départ de la marche.

Pour Karima Delli : « Nous nous sommes rendus en Inde afin d’exprimer tout notre soutien aux paysans sans terre indiens aux côtés des différentes organisations nationales et internationales, car chaque être humain a droit à une alimentation saine et à un environnement viable. Que ce message porté par Ekta Parishad se voit aujourd’hui officiellement reconnu par le gouvernement fédéral indien est une excellente nouvelle et une grande victoire pour tous les paysans de la planète. Cela vient renforcer l’ensemble des luttes pour l’accès aux ressources à travers le monde.»

Elise LOWY, porte-parole

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EELV soutient la « Jan Satyagraha », marche pour l’accès à la terre et à la justice sociale https://transnationale.eelv.fr/2012/09/24/eelv-soutient-la-jan-satyagraha-marche-pour-lacces-a-la-terre-et-a-la-justice-sociale/ https://transnationale.eelv.fr/2012/09/24/eelv-soutient-la-jan-satyagraha-marche-pour-lacces-a-la-terre-et-a-la-justice-sociale/#comments Mon, 24 Sep 2012 13:11:11 +0000 http://transnationale.eelv.fr/?p=3167 Lire la suite]]> Motion portée par Karima Delli, eurodéputée, et Benjamin Joyeux, responsable de la commission Transnationale d’EELV, adoptée par le Conseil fédéral d’EELV le 23 septembre 2012:

Le 2 octobre 2012, débutera en Inde la dernière étape de la « Jan Satyagraha », ou « action du peuple pour la vérité », grande marche non violente pour l’accès à la terre et la justice sociale, organisée par le mouvement indien Ekta Parishad.

Cette marche, d’un peu plus de 350 km entre Gwalior (Madhya Pradesh) et Delhi, a l’ambition de rassembler durant près d’un mois plus de 100 000 marcheurs, essentiellement des paysans sans terres indiens, mais également des militants venus du monde entier, afin de converger sur la capitale indienne.

Il s’agit de demander au gouvernement de tenir enfin ses promesses en matière de réforme agraire pour les petits paysans, et plus globalement de mettre à l’agenda international la question fondamentale de l’accès à la terre et aux ressources naturelles. Car la question de l’accaparement des terres est en train de devenir un des enjeux majeurs du 21e siècle.

De larges pans de terres et des ressources naturelles sont réquisitionnés au nom de l’industrialisation et du développement. L’appropriation des forêts et des minerais chasse les habitants de leurs terres ancestrales et détruit les cultures tribales et leurs ressources nourricières. L’extraction de minerais épuise et pollue les sources, ce qui appauvrit l’agriculture et compromet la culture et la survie même des habitants. Les expulsions provoquent des désastres humanitaires, écologiques et culturels qui augmentent la pauvreté à la fois dans les zones rurales et urbaines.

En effet, les populations déplacées vont chercher refuge dans des villes déjà surpeuplées, ce qui crée un cercle vicieux qui ne s’arrêtera que quand le droit à la terre et le droit au logement seront reconnus par les décideurs politiques. Selon l’Institut français des relations internationales (IFRI), plus de 165 000 paysans se sont suicidés en Inde depuis 1997 à cause de cette mécanique infernale.

C’est l’ensemble de ce modèle de développement absurde que s‘évertuent à dénoncer Ekta Parishad et son leader Rajagopal depuis 1992.

En 2007, inspirés par l’exemple de Gandhi, le mouvement Ekta Parishad et d’autres organisations partenaires ont mobilisé 25 000 personnes, pour la plupart paysans sans-terres parmi les plus pauvres, des adivasis et des dalits, pour une marche qui a duré 27 jours. La marche fut nommée « Janadesh – le jugement du peuple ». Son but était de dénoncer les profondes injustices des lois liées au contrôle des terres et de souligner l’urgence de réformes sur ce sujet en Inde.

Les revendications des marcheurs ont été prises en compte sur le papier mais, après 3 ans, la mise en œuvre de ces réformes est loin d’être satisfaisante. Rajagopal marche déjà depuis octobre 2011 à travers l’Inde afin de mobiliser au maximum dans l’ensemble des campagnes indiennes.

En France, en Europe et un peu partout sur la planète, de nombreux évènements de solidarité avec la marche « Jan Satyagraha » auront lieu jusqu’à fin octobre.

Quelques exemples parmi d’autres :

– En France, un périple à vélo entre Nancy et Paris aura lieu du 12 au 17 octobre 2012.

– Une marche Le Croisic-Paris se déroulera du 21 septembre au 17 octobre, pour une arrivée sur le parvis du Trocadéro à Paris le 17 octobre, Journée internationale du refus de la misère.

– Des repas solidaires de la marche, « the Meal », auront lieu le 15 septembre en divers lieux de la planète : Afghanistan, Allemagne, Angleterre, Belgique, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Espagne, France, Guinée, Mali, Mauritanie, Palestine, Suisse, Togo, etc.

Les écologistes du monde entier, et plus spécifiquement Europe Ecologie Les Verts en France, ont pleinement vocation à soutenir la marche « Jan Satyagraha ». Des membres et des élus d’EELV ont d’ores et déjà participé à plusieurs actions et évènements d’Ekta Parishad et reçu officiellement Rajagopal tant au Sénat en octobre 2009 qu’au Parlement européen en juin 2010.

EELV soutient le mouvement Ekta Parishad et la marche « Jan Satyagraha » en s’engageant financièrement (au moins symboliquement) et humainement pour la bonne réussite de ce projet afin de promouvoir :

• La défense et la promotion d’une agriculture paysanne produisant d’abord pour les marchés locaux, avec notamment le développement de circuits courts de commercialisation, la protection des semences paysannes, l’accès à la terre et à l’eau, à l’éducation pour l’ensemble des habitants de notre planète.

• La (re)mise en place de réserves alimentaires physiques et diversifiées (au niveau local et national) pour stabiliser les prix et gérer les risques en cas d’urgence et de catastrophes naturelles.

• L’interdiction de la spéculation sur les aliments, comme les contrats à termes spéculatifs.

• L’arrêt immédiat des cultures industrielles et de la promotion des agrocarburants, réalisées au détriment de la souveraineté alimentaire.

• La fin du phénomène d’accaparement des terres.

• L’arrêt du démantèlement des politiques agricoles telles que la PAC (2014-2020) sur les bases de la souveraineté alimentaire.

C’est pourquoi des éluEs locaux, des parlementaires nationaux, des eurodéputéEs et des membres de la direction d’Europe Ecologie Les Verts s’engagent dès aujourd’hui à participer à des actions de solidarité avec Ekta Parishad lors de la phase finale de la « Jan Satyagraha », tant en Inde qu’en France, afin d’exprimer leur soutien à un mouvement particulièrement en phase avec les combats fondamentaux de l’écologie politique.

EELV signe également la déclaration de solidarité avec Ekta Parishad à l’adresse suivante :

http://ektaeurope.org/wp-content/uploads/2012/05/Declaration-of-Solidarity-with-Ekta-Parishad-2012.pdf

Conseillers fédéraux signataires : Bernard Barré (CF Rhône-Alpes), Julien Bayou (CF IDF), Michel Bock (CF IDF), Jean-Marc Brûlé (CF IDF), Françoise Brunel (CF Champagne Ardenne), Dominique Cronier (CF Savoie), Françoise Diehlmann (CF IDF), Chantal Dhoukar (CF Bourgogne), Françoise Duthu (CF Centre), Laurie Faugère (CF PACA), Jean Graziani (CF Corsica), Claire Grover (CF IDF), Annie Lahmer (CF IDF), Chantal Mouttet (CF Paca), Hélène Pelletier (CF Auvergne), Evangélia Ralli (CF Picardie), Thierry Schlumpf (CF Midi Pyrénées), Dominique Steinkrietzer (CF Poitou-Charentes), Jean-Marc Tagliaferri (CF La Réunion) Marine Tondelier (CF NPDC), Marie Toussaint (CF IDF)

Avec le soutien de : Salah Anouar, Danielle Auroi, Dominique Brengard, Bernard Crozel, Gwendoline Delbos-Corfield, Sylvain Garel, Denis Grandjean, Catherine Grèze, Valérie Guérout, Saadika Harchi, Françoise Hoffet, Pierre Johnson, Cecilia Joxe, Gérard Lévy, Martine Lougnon, Elise Lowy, Jean-Philippe Magnen, Aminata Mondin, Brigitte Monsou, Patricia Millot, Jeannine Otte, Anny Poursinoff, Michèle Rivasi, Sabrine Schliwanski, Cédric Taurisson, Jordan Trombetta, Michel Veillard, Michel Wilson,

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