PROJET 2012: du sport business au sport pour toutes et tous
Aujourd’hui, le sport représente moins de 1 % du budget de l’État. De larges pans de la politique ont
été laissés de côté : prévention, santé, lutte contre le dopage, démocratisation. Une nouvelle politique
responsable et publique du sport doit s’appuyer sur une nouvelle organisation, redéfinissant la part de
l’État, du mouvement sportif, des collectivités et des différents types d’acteurs du sport en France.
L’État doit prioriser son action pour un véritable service public social du sport qui permette la pratique
de tous et toutes, quel que soit son âge ou son état de santé. Par ailleurs, la pratique de la
compétition à un haut niveau de performance en harmonie n’est pas forcément contradictoire avec une
vision humaniste et coopérative.
les écologistes proposent :
La garantie de l’accès au plus grand nombre à la pratique sportive en s’appuyant
sur un schéma national sur l’ensemble du territoire et pour toutes les catégories de personnes. Une
taxe prélevée sur les partenariats privés pourra permettre d’aider à le financer et a l’orienter vers la
réhabilitation des stades, des gymnases et des équipements dans les quartiers populaires.
La reconnaissance du sport comme un élément de santé publique avec évidemment comme dimension forte la lutte contre le dopage.
La mise en place d’un plan de reconnaissance du bénévolat sportif par la mise en place de formations, de reconnaissance des compétences et de professionnalisation des parcours.
L’instauration d’une vision humaniste du sport de haut niveau en limitant la spécialisation sportive précoce, en développant un statut de l’athlète, en reconnaissant et en valorisant les années d’entraînement et en révisant les calendriers de compétition pour en ralentir le rythme. En combattant la violence et le racisme dans les stades grands ou petits.
La limitation du nombre des grands équipements sportifs coûteux et de leurs
impacts environnementaux. L’aide à l’écoconception des grands événements et l’arrêt du
subventionnement public aux compétitions mécaniques les plus polluantes comme la F1
La révision de l’organisation mondiale du sport dans une optique moins mercantile,
l’encadrement du financement et de la gestion des fédérations sportives, la séparation claire entre
sport spectacle et sport amateur et de loisir.