Le groupe local EELV orléanais et la commission sport, loisirs, tourisme organisent, samedi 26 avril, sur les bords de Loire au lieu dit la binette à Bou, une journée militante et sportive autour des sports de nature et du tourisme vert.

Promenade sur la Loire avec les mariniers, randonnée pédestre avec des naturalistes, promenade en VTT permettront de découvrir la biodiversité et l’économie de la région.

La journée sera ponctuée, à 11h30, d’une manifestation contre un projet inutile de construction du pont de Mardié sur la Loire.

Nous vous attendons nombreux.

Pour plus d’informations

Bulletin d’inscription

Marc Chinal a réalisé un documentaire sur le projet OL-LAnd, où intervient notamment le conseiller régional EELV Etienne Tête. Le document est visible sur le site des éditions RJTP

Corrompu(e)(s) – Grand Stade OL-Land syndrome…
par lyon_videos_fr

La mobilisation est d’autant plus nécessaire qu’un autre projet de stade se dessine en Haute-Savoie pour l’équipe d’Evian Thonon Gaillard, alors que le stade d’Annecy suffit déjà amplement… et que Grenoble a laissé d’amers souvenir avec son stade coûteux et inutilisé.

http://decinestaresistance.weebly.com/

Rendez-vous permanent au camp de Décines pour s’organiser, créer des banderoles, construire des plates-formes dans les arbres et tout ce dont tu as envie.

RDV de réunion tous les mercredis et tous les dimanche à 17h sur la butte pour s’organiser.
Les différentes commissions travaillent dès maintenant (com, action, logistique…).

Jeudi 29 novembre à 19h, à la Maison de l’écologie, 4, rue Bodin 69001 LYON.

Le vendredi 30 novembre à 9h : RDV devant la Préfecture du Rhône (106 Rue Pierre Corneille, 69003 Lyon) pour dire :
NON A LA GARANTIE DE 40 MILLIONS.

Le 8 décembre : Manifestive contre OL Land, 13h30 Place Bellecour.

Le 10 décembre : Devant le TGI de Lyon (servient) à 13h avec banderoles etc…

Traverser la France, parcourir le Québec, sillonner l’Europe centrale puis de l’est, en famille, sans voiture, au rythme des coups de pédale, c’est notre choix depuis une demi-douzaine d’années.

C’est en Gironde que nous avons pratiqué nos premières sorties cyclistes, elles répondaient à une envie: suite à la naissance de notre première fille, Titouane, comment continuer à avoir des vacances sportives, en famille, et pourquoi pas, sans voiture…Auparavant nous étions adeptes de randonnées pédestres de montagne.

Puis sont nées Amielle et Fantine, nos deux autres filles et nous avons persévéré. Le voyage à vélo, en tractant les enfants dans une carriole permet de faire suffisamment de kilomètres pour admirer une diversité de paysage, visiter plusieurs villages ou traverser une forêt. C’est un mode de locomotion silencieux qui permet de communiquer avec ses enfants et d’écouter la nature.

De l’océan Atlantique à la Méditerranée en logeant le canal du midi, la Loire à vélo, le tour de Bourgogne à vélo, la Moselle à bicyclette, les possibilités sont de plus en plus nombreuses, balisées, sécurisées, adaptées à tout type de mollets et propices à des rencontres improbables. Car après nos premières étapes rassurantes quand à notre condition physique et au plaisir partagé par nos enfants, nous avons entrepris la traversée de l’Europe par l’eurovéloroute de fleuves (http://www.eurovelo6.org/) : de Nantes à Belgrade en logeant la Loire, le Rhin et le Danube.

C’est pendant ce voyage que nous avons échangé avec des allemands, danois, suisses, roms, australiens, italiens, américains… les enfants en bas âge suscitant de plus en plus de curiosité au fur et à mesure que nous nous éloignions de la France.

Nous avons récidivé en parcourant 4 provinces canadiennes pour 4000 km de vélo en 3 mois, campant la plupart du temps sur des plages magnifiques. Cette vie de nomades que nous pratiquons quelques semaines, parfois quelques mois par an nous fait aussi apprécié l’hospitalité des populations. A bicyclette, nous voyageons au rythme des enfants: de leurs siestes, de leurs envies de cueillir des fleurs, de regarder des écureuils, des cerfs ou canards, de pique-niquer… ou de retrouver d’autres enfants dans une aire de jeux!

Depuis nos premiers tours de pédales, de la famille; des amis, puis des blogueurs nous ont demandé conseil puis imité, c’est un art de voyager. Mais en attendant les prochains congés, nous voyageons par les livres et les guides, à la recherche de nos prochains itinéraires: la Roumanie? La Nouvelle-Zélande? Cuba…? L’aventure se vit toute l’année.

Fantine, Titouane, Amielle, Céline et Fabrice
www.lafamillecyclotouriste.blogspot.com

Cette année, ce n’est que le 24 janvier que la Transjurassienne a obtenu les autorisations nécessaires, soit à peine deux semaines avant son déroulement. La réputation de la Transju’, et donc l’émotion causée par l’éventualité de son annulation, ne dépasse guère les limites de la Franche-Comté et du monde du ski nordique. C’est pourtant une des étapes majeures de la Worldloppet, avec chaque année plus de 3000 participants, des quatre coins du globe. C’est également un élément emblématique du massif jurassien, presque un symbole. Comme le grand tétras, majestueux coq de nos montagnes.

Le massif du Jura est un petit massif, avec un habitat disséminé et homogène, qui compte un certain nombre d’espèces protégées, le lynx et le grand tétras étant les plus connues. Le tétras est gravement menacé et il a particulièrement besoin de calme en hiver. La Transju’, comme toutes les manifestations, se doit de respecter la zone d’APB (arrêté de protection du biotope). La polémique a explosé une première fois en 2011 : le manque cruel de neige a forcé l’organisation à mettre en place un parcours de repli qui traversait la zone APB tout en faisant un recours massif à la neige artificielle (en période de stress hydrique) et aux camions pour aller chercher des stocks de neige dans les combes à froid. La préfecture a dans un premier temps laissé passer le parcours de repli avant d’être alertée par les associations de protection de l’environnement. En toute urgence, il a fallu trouver un autre tracé.

Tétras ou ski?
Re-belotte cette année malgré les mises en garde. Entre les retards pour remettre des dossiers incomplets alors que Trans’Organisation a des salariés à l’année contrairement à tous les ski-clubs, les approximations et accusations d’élus locaux voulant instrumentaliser la situation et sans doute une mobilisation assez relative de certains services du gouvernement, le ski de fond n’étant pas jugé comme une priorité, la Transju’ 2012 s’est à nouveau retrouvée dans une situation particulièrement délicate.
Un comité de soutien a été créé, médiatiquement bien relayé. Mais soutenir la Transju’ contre quoi exactement ? L’ennemi était tout trouvé, il s’agissait des « écolo », cet ensemble indéfini réunissant élus, administration, associations… Jouant l’ambiguïté, certains élus locaux ont joué à fond la carte démago en accusant les « ayatollah » et sommant de faire le choix : le tétras ou le ski.

Évidemment, et la suite l’a montré, le ski et le tétras sont compatibles. Limitation des accès aux spectateurs, des survols en hélicoptère, des passages des motoneige … ont permis le déroulement de la course dans de bonnes conditions. Cela n’aurait sans doute pas été possible en cas de manque de neige et donc de parcours de repli. Le vrai danger qui plane sur la Transju’, ce n’est pas le tétras, mais bien la diminution lente et régulière de la neige, diminution qui a déjà eu raison d’autres compétitions (la Mouthe-Pontarlier, le saut à ski à Morteau …)

Même loi pour tous
Le ski de fond n’est pas une discipline reine en France : peu médiatisé, il sollicite relativement peu de subventions et d’aides publiques, et c’est un sport à l’impact environnemental faible, d’où l’incompréhension de nombreuses personnes qui se sont senties « persécutées ». Il est vrai qu’on aimerait autant de vigilance de la part des services de l’État face aux utilisateurs d’engin à moteurs qui se promènent dans le massif toute l’année, mais malgré toute son importance, la Transju’ n’a pas à déroger à la loi. On retrouve le même discours auprès de certains grimpeurs qui ne comprennent pas que, « tout d’un coup », on interdise d’équiper des voies pour protéger les faucons alors que, là encore, l’escalade n’est pas une activité polluante.

Dans les deux cas pourtant, c’est bien parce qu’on a, pendant des années, consommé de l’espace qu’il faut aujourd’hui réagir. Nous payons les conséquences des pressions humaines inconsidérées sur l’environnement. Ces enjeux sont précurseurs des débats à venir dans des domaines encore plus cruciaux comme l’énergie, la nourriture ou l’eau : comment gérer les erreurs du passé ?

François Mandil

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Pour plus d’informations sur la polémique 2012 :
Le dossier de France 3

Le blog de François Mandil

Photo de une: coupe du monde de combiné nordique à Chaux-Neuve (2011). L’épreuve avait aussi souffert du manque d’enneigement.
Photo du tétras: Stéphane Sanchez