Actualités – Commission Sport, loisirs, tourisme https://sport.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Wed, 29 Mar 2017 16:52:49 +0200 fr-FR hourly 1 « 24 heures du sport féminin »: EELV s’engage ! https://sport.eelv.fr/24-heures-du-sport-feminin-eelv-sengage/ Wed, 21 Jan 2015 20:03:45 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2416 Encourager les pratiques sportives pour toutEs à l’occasion des « 24 heures du sport féminin » qui se tiennent ce samedi 24 janvier, mais également au-delà, telle est la volonté d'Europe Ecologie les Verts ! ...]]>

Encourager les pratiques sportives pour toutEs à l’occasion des « 24 heures du sport féminin » qui se tiennent ce samedi 24 janvier, mais également au-delà, telle est la volonté d’Europe Ecologie les Verts !

Assistant au match de football féminin, PSG-Juvisy, Eva Joly alertait en 2012 sur l’inégalité de traitement médiatique des femmes par rapport aux hommes : « Les joueuses ont du mal à exister, les matchs ne sont pas retransmis à la télé, elles n’ont pas le droit de jouer dans les beaux stades. Je trouve ça incroyable ! Les salaires dans le foot féminin tournent autour du SMIC. 250 fois moins que les hommes ! ». Suite au constat alarmant selon lequel seules 7% des retransmissions sportives à la télévision concerne le sport féminin, le CSA et Femix’Sports ont été à l’initiative en février 2014 de la première journée internationale du sport féminin dans les médias, les « 24 heures du sport féminin ».

A l’occasion de la 2ème édition de cet événement, le samedi 24 janvier 2015, EELV rappelle que les inégalités femmes-hommes dans l’accès aux pratiques sportives restent la règle aujourd’hui en France : en 2013, les femmes représentaient 37% des licencié-e-s de fédérations sportives et 45% seulement d’entre elles pratiquaient un sport contre 75% de garçons, dans les familles dont le revenu est inférieur à 1 830 € par mois.

Face à ce constat, les collectivités sont en première ligne pour rétablir une forme d’égalité. Les départements par exemple ont vu leur compétence renforcée dans l’action sociale, il est donc de leur responsabilité de faciliter les pratiques sportives des femmes et en premier lieu des femmes qui en sont le plus éloignées: chef de familles monoparentales ou résidant au sein des quartiers prioritaires ou encore de zones de revitalisation rurale.

Pour ce qui nous concerne, nos candidat-e-s aux élections départementales de 2015 s’engagent à agir en mobilisant les Départements pour la promotion du sport féminin auprès des jeunes du territoire, en priorisant les budgets départementaux sports.

EELV soutient donc ces « 24h du sport féminin » et en appelle au CSA pour que l’égalité de traitement du sport féminin dure plus que 24 heures. Le sport féminin veut mieux que les bancs de touche !

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9 avril – Collectivités: quels financements pour les clubs sportifs? https://sport.eelv.fr/9-avril-collectivites-quels-financements-pour-les-clubs-sportifs/ Tue, 08 Apr 2014 14:25:44 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2393 Débat le mercredi 9 avril à 20h en mairie du 2e arrondissement 
8 rue de la Banque 75002 PARIS
 
Le sport représente 5% environ du budget des communes et 70% de son financement est assuré par les collectivités territoriales. Mais la dernière campagne municipale l’a encore montré: les choix politiques en matière d’investissement et de frais de fonctionnement des clubs sportifs sont très peu soumis au débat. Quel équilibre entre sport-spectacle, sport de haut niveau et sport pour tou/tes? Quelle équité entre les diverses disciplines sportives? Comment favoriser la transparence dans les critères d’attribution des subventions?
 
La commission Sport-Loisirs-Tourisme d’EELV vous invite à en débattre le mercredi 9 avril à 20h, à la mairie du 2e arrondissement de Paris, 8 rue de la Banque.
Avec:
Corinne Bouchoux, sénatrice, vice-présidente de la mission commune d’information sur les sport professionnel et les collectivités territoriales 
Anne-Marie Heugas, adjointe aux Sports à la Ville de Montreuil
Béatrice Barbusse, sociologue, administratrice de la Fédération française de handball
Fabien Meuris, directeur de l’Association Nationale des Ligues de Sport Professionnel

 

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Grand stade de Rugby en Essonne: un projet anachronique https://sport.eelv.fr/grand-stade-de-rugby-en-essonne-un-projet-anachronique/ Sun, 02 Feb 2014 21:20:48 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2376 Dans le cadre du débat public sur le projet de Grand Stade de Rugby situé sur l'hippodrome de Ris-Orangis dans l'Essonne, qui se tient jusqu'au 21 février prochain, EELV 91 a apporté sa contribution à cette concertation par l'élaboration d'un cahier d'acteur. Après ce débat, la maîtrise d'ouvrage prendra une décision sur la suite donnée au projet : sa poursuite, sa modification ou son abandon. ...]]>

Dans le cadre du débat public sur le projet de Grand Stade de Rugby situé sur l’hippodrome de Ris-Orangis dans l’Essonne, qui se tient jusqu’au 21 février prochain, EELV 91 a apporté sa contribution à cette concertation par l’élaboration d’un cahier d’acteur. Après ce débat, la maîtrise d’ouvrage prendra une décision sur la suite donnée au projet : sa poursuite, sa modification ou son abandon.

EELV 91 insiste sur l’absurdité du projet en termes de modèle économique, de capacité, de coût, d’impacts sur l’environnement, notamment sur la biodiversité.

Voici le cahier d’acteurs proposé par EELV 91.

Un Grand projet inutile daté dans sa conception du développement

La phrase introductive de la synthèse du dossier du maître d’ouvrage est honnête sur la finalité du projet du grand stade : développer le rugby en France et assurer la croissance des ressources de la FFR. Ce projet satisfera avant toute chose des besoins qui sont d’ordre privé.

Dans le dossier, les responsables de la FFR insistent sur son statut d’association nationale déclarée d’utilité publique et sur ses missions de service public, pour lesquelles elle perçoit des subventions et aides au fonctionnement de la part de l’Etat. Ses projets de développement devraient être conçus et inscrits dans une logique d’intérêt public.

Par ailleurs, les collectivités territoriales sont appelées à supporter financièrement les lourds aménagements nécessaires à la réalisation du projet et à l’accessibilité de l’équipement, pour un coût d’au minimum 118 M€. Ceci diminuera leurs capacités d’investissement dans d’autres projets, en particulier dans le domaine de la rénovation des installations sportives du département, indispensable à la pratique des centaines de milliers de sportifs et à l’offre variée de spectacles sportifs de haut niveau ; spectacles proposés régulièrement par les clubs du département, à un public passionné et populaire.

Il convient d’interroger l’intérêt pour la collectivité nationale de la construction d’un tel équipement, de son implantation en Ile-de-France et de son impact environnemental, économique et social sur le territoire choisi.

Le fait de posséder son propre stade est-elle la seule solution pour développer le rugby en France ? Nous constatons que de grandes nations du Rugby (Nouvelle-Zélande, Australie et Afrique du Sud) s’en passent sans problème, et que la FFR a quasiment doublé le nombre de ses adhérents  depuis 2004, sans son propre stade.

Nous considérons que, si nécessité de construction il y a, elle doit s’inscrire dans une logique de rééquilibrage de l’aménagement du territoire national. La concentration des grands équipements en Ile-de-France contribue à empirer les problèmes de transports tant de la région capitale que ceux des dessertes des grandes métropoles régionales.

La maitrise d’ouvrage se félicite du caractère « girondin » du projet, l’Etat laissant la FFR et les collectivités territoriales le gérer. Nous regrettons que le jacobinisme l’ait emporté à la FFR en décidant d’office de son implantation en Ile-de-France.

La maitrise d’ouvrage assène que la construction d’une deuxième enceinte de cette capacité dans la région sera sans conséquence sur la rentabilité économique du Stade de France. Pourtant celui-ci, propriété de l’État, comptant sur à peine 26 événements par an, tire plus d’un quart de son chiffre d’affaires des matches de rugby. Il serait sérieusement menacé par la concurrence d’un nouveau stade de taille équivalente dans une région qui compte d’autres lieux pouvant accueillir des matchs de Rugby.

Le Conseil Général de l’Essonne se portera garant de l’emprunt effectué par la FFR pour financer ce projet en méconnaissant les risques du projet : la FFR peut-elle garantir que la Coupe d’Europe des Clubs existera toujours dans 5 ou 10 ans ? Ou que le fait que le Rugby à 7 devienne sport olympique dès 2016 sera sans conséquence sur la fréquentation des stades de Rugby à 15 ?

 

Quel modèle économique ?

Le modèle économique présenté par la maîtrise d’ouvrage fait état d’un « Colisée du XXIe siècle», qui pour sa rentabilité, a besoin d’un « pôle de vie, actif toute l’année regroupant une offre entièrement nouvelle tournée vers les métiers et l’économie des sports ».

Que ce pôle, non détaillé dans le projet, soit une énième zone commerciale, ou un nouveau parc d’attractions à 30 kms de Paris, se pose la question de sa viabilité économique ainsi que la justification de l’affirmation par la maitrise d’ouvrage, de la création nette de milliers d’emplois sans prendre ceux-ci sur les 5 zones commerciales situées dans un rayon de 10 kms. Il nous apparaît qu’en l’état du projet, les seuls emplois garantis sont les 80 à 100, liés à la gestion du stade. Ce pôle risque d’entrer directement en concurrence avec des zones d’activités existantes :

– commerciales : La Croix blanche – Evry II   – Villabé – Art de vivre à Corbeil-Essonnes – Promenades de Brétigny – Carré Sénart – Cœur d’Orly

– de loisirs sportifs : base d’Etampes, base nautique du Port aux cerises, parc aventure Floreval à Bruyères le Châtel, Base Régionale de Loisirs et de plein air de Buthiers.

De plus, ce pôle s’insérerait dans un territoire qui a  une densité commerciale élevée de 1 269 m2 par habitant dont 20 % des cellules sont vides selon un récent rapport de la Chambre de Commerce et d’Industrie. L’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la région dans une note de décembre 2013 titre : surproduction de surfaces commerciales : vers une bulle immobilière ? Nous nous interrogeons sur la viabilité du modèle économique de cette zone d’activités.

 

Desserte du stade et transport: L’impasse d’un modèle de mobilité

«Grâce au stade, nous aurons enfin l’amélioration des transports », ce discours des élus du territoire oublie les énormes programmes d’investissement qui sont en cours sur le RER D d’un montant de 653 Millions d’euros, pour rattraper 40 années de sous investissement. Ces investissements ne prennent pas en compte les besoins du stade.  

Si nous analysons ceux du stade de France situé à environ 5 kms de Paris : 80 000 spectateurs qui utilisent à 70%  les transports en commun, accessibles par bus et à l’aide de 3 gares sur 3 lignes :

  • Le RER B à 10 minutes à pied du stade.
  • Le RER D à 15 minutes à pied du stade.
  • Le Métro ligne 13 à 5 minutes à pied du stade.

Une adaptation du plan de transport est faite à chaque match pour assurer une capacité de transport en fin d’évènement de l’ordre de 50 000 passagers par heure sur les deux RER. Ceci correspond à une fréquence de trains de 3 à 6 minutes.

Devant ce modèle, le dossier du maître d’ouvrage dit évacuer 50 000 personnes par les transports en commun sans tenir compte des possibilités réelles de déplacement. Il oublie que le RER D a 3 branches: Sénart, Val de Seine et Evry-Courcouronnes, qui se rejoignent entre Villeneuve et Paris (tronçon saturé), et qu’aucune ne peut s’arrêter de fonctionner pour le stade.

L’achat de 20 rames supplémentaires nécessaires est évalué à 20 M€ alors que c’est au minimum 320 M€. Pour les besoins du grand stade, le tram train Massy-Evry doit transporter 10 000 voyageurs par heure quand il est dimensionné pour 3 000 aujourd’hui. De même, la gare du Bois de l’épine doit pouvoir évacuer 20 000 voyageurs par heure, alors qu’aujourd’hui elle en évacue 12 000 par jour au maximum.

Tout cela démontre que l’offre transport n’est pas adaptée au besoin du grand stade et qu’il n’est pas prévu d’investissements pour l’adapter.

 

Un impact sur la biodiversité sous-estimé

Les inventaires menés sur le site d’implantation démontrent un patrimoine floristique et faunistique exceptionnel sur ce territoire. La seule carte des espèces protégées au niveau national, est impressionnante, mais elles se situent pour la plupart sur le périmètre du projet et seront directement impactées par celui-ci.

Le maitre d’ouvrage l’a compris, ce qui le conduit à afficher une ambition : « développer la qualité environnementale du site ». Mais, dans l’explication de ce « développement », nulle mention des espèces protégées et de leur prise en compte dans le projet. Plus inquiétant : il est question plus loin de « gestion différenciée des espèces protégées », concept qui n’a pas de sens scientifique ou naturaliste.

Cela démontre au mieux un discours totalement communicant et sans fondement, plus vraisemblablement une méconnaissance et un mépris total des enjeux naturalistes locaux.

Cet amateurisme sur les questions liées aux espèces protégées, au-delà d’un manque de dimension environnementale coupable, risque d’avoir des conséquences financières et techniques désastreuses sur le projet. La réglementation impose à tout projet ayant un impact sur des espèces protégées d’éviter tant que possible ces impacts, de réduire les non évitables, et en dernier recours de les compenser. Procédure qui est mentionnée de façon minimaliste dans le rapport d’études sur les impacts naturalistes du projet.

Sur ce projet, les impacts pressentis seront très élevés, et assez peu évitables. Les mesures de réduction et de compensation seront donc importantes et représentent un surcoût de 5 à 10% du montant total du projet.

Les porteurs du projet ont indiqué que le bois de Saint-Eutrope serait l’emblème de leur projet. Déjà mis en péril par l’urbanisation et les routes, il ne supporterait pas les milliers de visiteurs que va générer le projet. Il est nécessaire de faire de ce bois un sanctuaire pour la faune et la flore et le promouvoir via les associations de protection de l’environnement.

 

Les 8 erreurs ou approximations du maître d’ouvrage

1°) Prétendre que l’attractivité parisienne ne s’exercera pas et que les spectateurs resteront sur le territoire.

2°) Un cluster du sport qui reste un slogan sans contenu réel

3°) Une concurrence mortelle des zones commerciales

4°) Un modèle de mobilité en transport en commun impossible

5°) Une méconnaissance totale des enjeux environnementaux locaux

6°) Un discours creux et sans fondement sur l’impact du projet sur la faune et la flore locaux

7°) Des surcoûts prévisibles totalement ignorés

8°) Des chiffres non étayés sur le nombre de créations d’emplois

 

Alors, on ne fait rien ?

Pour dynamiser le territoire et créer des emplois, il existe pourtant d’autres alternatives. Ces alternatives ne passent pas forcément par l’urbanisation de la totalité des 130 ha de la zone du projet.

Le site devant accueillir le Grand Stade est situé sur le plateau de Vert le Grand, constitué de 6 500 hectares de terres agricoles parmi les plus fertiles de France. Le marché des produits biologiques a représenté 4 milliards d’euros en France en 2012, et la production de produits issus de l’agriculture biologique a une croissance annuelle de 10 % depuis 10 ans. De plus, l’Ile de France dispose déjà de près de 170 exploitations agricoles bio dont les produits ont besoin d’être transformés pour nourrir les franciliens. Enfin, l’Ile-de-France ne produit que 10% de ses besoins alimentaires.

Nous disposons d’ors et déjà sur le territoire de plusieurs enseignes qui distribuent des produits bio transformés, des grandes surfaces Biocoop et Cœur de Nature à Brétigny, Naturéo à Ballainvilliers aux plus petites enseignes, ce qui représente pas moins de 800 magasins bio uniquement en Essonne.

Pourquoi ne pas miser sur une industrie d’avenir et, forts des 100 hectares qui sont attribués à l’agriculture biologique sur les anciens terrains de la Base Aérienne 217, proposer aux industriels un site de transformation des produits issus de l’agriculture biologique, là où auparavant une l’ancienne biscuiterie LU fabriquait, avec une bonne rentabilité, ses produits avec près de 600 salariés ?

 

 

 

 

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Barbara Pompili auditionne le Président de la Fédération Française de Rugby https://sport.eelv.fr/barbara-pompili-auditionne-le-president-de-la-federation-francaise-de-rugby/ Sun, 02 Feb 2014 20:48:50 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2372 Le 30 janvier dernier, l'Assemblée nationale a auditionné Pierre Camou, Président de la Fédération Française de Rugby. Cette audition a ainsi permis à Barbara Pompili d'interroger et d'interpeller la fédération sur le projet controversé de construction du grand stade en Essonne, la place des femmes dans le rugby, le soutien aux petits clubs ainsi que sur l’affaire de blanchiment d’argent en lien avec des reventes de billets de la FFR. ...]]>

Le 30 janvier dernier, l’Assemblée nationale a auditionné Pierre Camou, Président de la Fédération Française de Rugby. Cette audition a ainsi permis à Barbara Pompili d’interroger et d’interpeller la fédération sur le projet controversé de construction du grand stade en Essonne, la place des femmes dans le rugby, le soutien aux petits clubs ainsi que sur l’affaire de blanchiment d’argent en lien avec des reventes de billets de la FFR.

« Monsieur le Président de la commission, Chers collègues, Monsieur Camou,

Je vous remercie tout d’abord pour votre présence parmi nous et pour votre exposé.

Concernant le projet de Grand stade de votre fédération en Essonne, plusieurs points nécessitent des précisions.

Tout d’abord, pourquoi l’utilisation du Stade de France n’est-elle pas l’option retenue. Le Stade de France ne connaissant pas une sur-utilisation, pourquoi renouveler l’accord et même l’améliorer vous permettant d’y organiser l’accueil du XV de France ne semble pas être la piste retenue. J’entends les difficultés auxquelles vous avez été exposées, mais elles ne me semblent pas insurmontables. Dans leur rapport sur le financement public des grandes infrastructures sportives, les sénateurs soulignent pourtant la nécessité qu’un accord de plus long terme soit conclu pour accueillir le XV de France au Stade de France.

Car l’opportunité d’un tel projet soulève de réelles questions. Il y a déjà le Stade de France. Et il y a aussi les projets de stades à Nanterre et le stade Jean Bouin à Paris. Le rapport du Sénat s’est clairement positionné contre la construction de ce grand stade. Les rapporteurs considèrent « qu’il serait déraisonnable que la région Ile-de-France compte sur son sol 2 stades d’une capacité de 80 000 places sans club résident ». Ils pointent la compétition que cela susciterait entre ces deux stades pour accueillir des évènements sportifs mais aussi culturels de cette envergure. Ils indiquent que cela  risquerait de mettre en péril le modèle économique de ces deux structures. Car le modèle économique sur lequel repose la construction de ce stade est fragile. Il ne faudrait pas en outre reproduire les erreurs du partenariat public privé du Stade de France…

Construire sur vos propres fonds et en recourant à l’emprunt un stade de plus de 80 000 places dans le sud de l’Ile-de-France peut  donc apparaître financièrement périlleux…. J’ai aussi entendu qu’une partie du financement pourrait être trouvée par le biais du « naming ». Qu’en est-il réellement ? Et quel impact financier pour les collectivités territoriales ?

Dans un autre registre, il ne faudrait pas reproduire les insuffisances de la construction du Stade de France, aujourd’hui techniquement dépassé. Si une telle construction devait voir le jour, il faudrait qu’elle soit à la pointe et novatrice au niveau environnemental, des techniques HQE, des normes, ou encore de l’accessibilité handicapé… Et permettez-moi de souligner que des doutes existent quant aux impacts écologiques de cette construction, sur le site et dans les environs.

Enfin, qu’en serait-il de l’ouverture de ce nouveau stade aux autres ? J’entends par là le « sport pour tous » qui nécessite aujourd’hui d’être privilégié, pour le rugby comme pour les autres sports. Qu’est-il prévu pour la pratique amateur au sein de ce futur stade ? Et comment justifier un tel gigantisme quand, ailleurs, les besoins sont importants. Je pense aux clubs dont les besoins sont énormes

Cela m’amène à vous interroger sur le soutien de la fédération à ces clubs…. …. de façon globale et, plus particulièrement, au nord de l’Ile-de-France : en Picardie, Nord pas de Calais, Normandie et Champagne Ardenne. Car la FFR a affirmé sa volonté de soutenir le développement des clubs du nord de la France et ceux-ci sont désormais dans l’attente d’engagements concrets comme chez moi à Amiens. Ils demandent par exemple plus de soutien de la FFR pour : le financement des postes de cadres techniques et leur pérennisation, et pour développer la notoriété de ces clubs.

J’espère d’ailleurs que la Fédération a prévu de soutenir le projet de tournoi en 2016 à Amiens pour le centenaire de la bataille de la Somme. Car le fait que les matches de la coupe du monde féminine de rugby se déroulent tous en Ile-de-France n’a pas été très bien perçu. Cela est d’autant plus dommage que le développement du sport féminin a un fort potentiel de développement dans le nord. Pourriez-vous d’ailleurs nous donner des précisions sur le plan de féminisation de votre fédération, tant au niveau de la pratique que des dirigeants ? Pour en revenir aux clubs, des réflexions sont-elles en cours pour inciter les joueurs qui n’ont pas de clubs à choisir des villes comme Amiens ou Arras ?

J’ai par ailleurs entendu que certains joueurs pro recevraient des gratifications par les clubs amateurs, créant du coup une distorsion entre le rugby des clubs riches et des clubs pauvres. Pourriez-vous m’en dire un peu plus ? Ces pratiques sont-elles réglementées pour éviter d’éventuelles dérives et distorsions en fonctions des moyens des uns et des autres ?

Enfin, dans un tout autre registre, le magazine Sport et vie de décembre 2013 pointait les risques vertébraux des jeunes, notamment au rugby. Les vertèbres d’un adolescent restant fragiles jusqu’à 20 ans, des réflexions et actions de prévention sont-elles menées pour réduire ces risques  ? Qu’en est-il également de la lutte contre le dopage ?

Et, suite l’affaire de blanchiment d’argent en lien avec des reventes de billets de la FFR, j’ai bien entendu que vous exigiez dorénavant une traçabilité pour tous les achats en nombre…. mais pourriez-vous préciser les mesures prises ?

Je vous remercie. »

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Forum: les écologistes et la montagne https://sport.eelv.fr/forum-les-ecologistes-et-la-montagne/ Thu, 17 Oct 2013 11:38:01 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2298 EE-LV  Rhône-Alpes organise à Noiretable (Loire) un forum inter-régional sur la montagne les 19 et 20 octobre. ...]]>

EE-LV  Rhône-Alpes organise à Noiretable (Loire) un forum inter-régional sur la montagne les 19 et 20 octobre.

Suite au Forum des JDE de Clermont (2011) et suite à l’Atelier sur la Montagne lors de la Convention sur l’Egalité des Territoires à Grenoble (2013), rendez-vous samedi 19 et dimanche 20 octobre pour des ateliers, une veillée et une randonnée découverte.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site d’EE-LV:

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Les écolos soutiennent les Gay Games au 10km Paris Centre https://sport.eelv.fr/les-ecolos-soutiennent-les-gay-games-au-10km-paris-centre/ Sun, 06 Oct 2013 15:35:28 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2281         Pascal Durand, secrétaire national d'EELV, Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement, Annie Lahmer, cosecrétaire régionale d'EELV IDF, Christophe Najdovski, candidat égologiste aux municipales parisiennes... et une dizaine d'écologistes étaient présent/es au 10 km Paris Centre le 6 octobre. ...]]>

 

 

 

 

Pascal Durand, secrétaire national d’EELV, Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement, Annie Lahmer, cosecrétaire régionale d’EELV IDF, Christophe Najdovski, candidat égologiste aux municipales parisiennes… et une dizaine d’écologistes étaient présent/es au 10 km Paris Centre le 6 octobre.

A J-1 de l’attribution des Gay Games 2018, EELV  a témoigné son soutien à la candidature parisienne pour cet événement sportif sobre, ouvert et convivial.

 

Pascal et Christophe

 

Top départWeloveGGAL et J

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Budget 2013: EELV soutient les orientations pour le sport, la jeunesse et la vie associative https://sport.eelv.fr/budget-2013-eelv-soutient-les-orientations-pour-le-sport-la-jeunesse-et-la-vie-associative/ Sat, 19 Jan 2013 15:57:37 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2181 Barbara Pompili, coprésidente du groupe EELV à l'Assemblée Nationale, a soutenu le projet budgétaire de la nouvelle Ministre. Explication de vote. ...]]>

Barbara Pompili, coprésidente du groupe EELV à l’Assemblée Nationale, a soutenu le projet budgétaire de la nouvelle Ministre. Explication de vote.

Mme Barbara Pompili.Je tiens tout d’abord, au nom des écologistes, à vous féliciter, monsieur le ministre, d’avoir su préserver dans le contexte difficile actuel le budget dédié au sport, à la jeunesse et à la vie associative. Les écologistes approuvent les grandes orientations prises à travers ce budget, qu’ils voteront.

Le plan de redressement du Centre national pour le développement du sport en est un exemple. Mis en déficit à cause d’une gestion douteuse privilégiant des événements pharaoniques, l’avenir de cet organisme était en péril. Aussi je salue votre volonté de recentrer le CNDS sur sa mission première : développer la pratique sportive pour tous et lutter contre les inégalités territoriales d’accès au sport. Voilà très exactement les politiques publiques que nous soutenons : en faveur de la pratique du sport pour toutes et tous.

Les petites associations sportives mériteraient d’ailleurs un soutien budgétaire plus marqué. Car c’est grâce à ces clubs et à l’investissement des nombreux bénévoles que nous pouvons pratiquer du sport où que nous habitions. Mais ce n’est pas que cela : investir dans des clubs locaux, c’est aussi renforcer les liens sociaux qui se tissent entre les populations d’un quartier ou d’une commune ; c’est recréer des aventures collectives ; c’est participer au vivre ensemble.

Et ce vivre ensemble ne doit exclure personne. Je pense au handisport et à l’intégration des personnes handicapées.

M. François Rochebloine. Très bien !

Mme Barbara Pompili. Car il s’agit aussi de faire du sport un espace de partage et de rassemblement de tous et pour tous.

De très belles initiatives existent et mériteraient davantage de soutien des pouvoirs publics. Je pense à l’association amiénoise Jouons ensemble, qui organise tous les ans une rencontre sportive entre des supporters de football et des personnes handicapées.

Je souhaite aussi dire un mot sur la place du sport féminin…

M. François Rochebloine. Championnes du monde !

Mme Barbara Pompili. …insuffisamment soutenu, valorisé et visible à mon sens. Car les femmes aussi font du sport ! Et leur talent est indéniable, elles l’ont prouvé encore récemment.

Et bien sûr, nous partageons votre volonté de mettre plus d’éthique dans le sport en luttant contre le dopage, les paris ou matchs truqués.

Concernant la vie associative, je m’associe à la plupart des constats du rapporteur pour avis, Malek Boutih. Le tissu associatif a beaucoup souffert ces dix dernières années et a besoin aujourd’hui d’un soutien fort des pouvoirs publics.

La montée en charge du « service civique » ne doit pas se faire au détriment de l’ensemble de la vie associative. Compte tenu du caractère transversal de l’action associative, une plus grande implication financière des différents ministères serait nécessaire.

Car les besoins sont grands. Je pense par exemple à la fonction employeuse des associations, qui nécessite plus d’accompagnement. La stabilité des crédits du Dispositif local d’accompagnement ne permet pas de répondre convenablement aux enjeux, d’autant que l’arrivée des emplois d’avenir va renforcer les besoins.

Je pense également au Fonds pour le développement de la vie associative, qui mériterait une revalorisation.

M. François Rochebloine. Très bien !

Mme Barbara Pompili. Sa faiblesse actuelle n’autorise pas l’organisation d’une véritable formation des bénévoles. Pourtant, l’engagement citoyen est essentiel pour le fonctionnement du tissu associatif. Cela participe aussi à cette construction du vivre ensemble qui est précieuse.

Je ne m’étendrai pas sur le congé engagement, mais permettez-moi de rappeler que les attentes sont ici très grandes. Et permettez-moi également d’insister sur les besoins en financement pour l’embauche de personnel qualifié et spécialisé. Enfin, un mot à propos des structures de l’éducation populaire, qui mériteraient plus de soutien de la part des pouvoirs publics.

En ce qui concerne le mode de financement des associations, je tiens à souligner l’importance de la subvention et de l’engagement pluriannuel. Les associations demandent à ce propos une révision de la circulaire Fillon de janvier 2010, et il me semble essentiel de leur répondre positivement. Il faut également mettre fin au financement par projet et inscrire dans la durée l’engagement des pouvoirs publics.

Mme Marie-George Buffet. Très bien !

Mme Barbara Pompili. Car nous ne devons pas oublier que les associations assument nombre de missions relevant de l’intérêt général. Dans bien des cas on peut parler, sans exagérer, d’une co-construction des politiques publiques.

Outre la demande de définition d’un cadre clair et d’une simplification des modes de financements, je souhaite également rappeler la demande de simplification administrative car les moyens aujourd’hui consacrés à la recherche de financements devraient être utilisés pour des actions au bénéfice de la population.

Pour conclure, nous voterons bien entendu ce budget et nous espérons que le changement d’approche amorcé ici n’est que le début d’une profonde réforme en faveur de la jeunesse et de la vie associative. (Applaudissements sur les bancs des groupes écologiste et SRC.)

A lire aussi sur le site de la députée

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Euro 2016 : on se sent moins seuls ! https://sport.eelv.fr/euro-2016-on-se-sent-moins-seuls/ Thu, 17 Jan 2013 16:12:30 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2246 Communiqué des éluEs EELV de Bordeaux

La Cour des Comptes vient de rendre public un rapport accablant sur le financement du sport.

Elle sanctionne l’abandon du sport pour tous au profit du sport de haut niveau.

Ce dévoiement conduit la Cour à contester la participation de l’Etat à la construction/rénovation des stades qui accueilleront l’Euro 2016.

Cette critique virulente rejoint et conforte celles que nous formulons depuis toujours à l’encontre de l’engagement majeur de la Ville de Bordeaux dans le financement du futur Grand Stade.

Puisse-t-elle être davantage entendue !

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Les Gay Games donnent à la France le meilleur du sport https://sport.eelv.fr/les-gay-games-donnent-a-la-france-le-meilleur-du-sport/ Tue, 08 Jan 2013 12:41:36 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2255 Paris a officiellement déposé ce week-end sa candidature aux 10e Gay Games de 2018, après avoir recueilli de nombreux soutiens politiques et sportifs. Les écologistes ont soutenu dès le départ cette initiative, en déposant notamment un vœu adopté lors du Conseil de Paris du 25 septembre 2012. ...]]>

Paris a officiellement déposé ce week-end sa candidature aux 10e Gay Games de 2018, après avoir recueilli de nombreux soutiens politiques et sportifs. Les écologistes ont soutenu dès le départ cette initiative, en déposant notamment un vœu adopté lors du Conseil de Paris du 25 septembre 2012.

Europe Ecologie Les Verts se félicite du ralliement proclamé du gouvernement à ce sujet, et salue aussi le changement de cap annoncé pour 2013 par la ministre en charge des Sports pour limiter le soutien public aux grands équipements et prioriser le sport pour tous et le « sport santé », conformément aux préconisations récentes de la Cour des Comptes.

Pour la France, accueillir les Gay Games permettrait de célébrer le plaisir universel du sport sans verser dans le culte de la compétition à outrance, sans dépenser des sommes pharaoniques dans de nouveaux équipements et sans proposer une nouvelle grand-messe de la publicité et des sponsors. En revanche, la tolérance, l’ouverture au monde, la compétition raisonnable et joyeuse seraient portés à leur juste hauteur.

En période de difficultés budgétaires, l’accueil des Gay Games serait ainsi bien plus pertinent qu’une nouvelle candidature française aux Jeux Olympiques pour 2024. Pour rappel, si les JO de Londres ont coûté 11 milliards d’euros –soit plus de deux fois l’estimation initiale- ceux de Pékin en 2008 ont battu tous les records, coûtant à l’Etat chinois la bagatelle de 36 milliards d’euros.

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Porter une vision écologiste pour la montagne https://sport.eelv.fr/porter-une-vision-ecologiste-pour-la-montagne/ Fri, 19 Oct 2012 16:09:32 +0000 http://sport.eelv.fr/?p=2185 Claude Comet est conseillère déléguée à la Montagne et au Tourisme en Région Rhône-Alpes Suivre son blog sur Rue 89 “L’ingénue des alpages” : http://blogs.rue89.com/ingenue-alpages ...]]>

Claude Comet est conseillère déléguée à la Montagne et au Tourisme en Région Rhône-Alpes
Suivre son blog sur Rue 89 “L’ingénue des alpages” : http://blogs.rue89.com/ingenue-alpages

Exploitée, bétonnée, asséchée ici ; abandonnée ailleurs, la montagne est en danger. Il est temps de proposer pour l’ensemble des massifs des modèles de développement plus soutenables, basés sur les bienfaits que la montagne apporte déjà aux villes et aux piémonts…

Comme pour la mer, l’évocation de la montagne fait naître des images fortes : celle d’alpinistes, de neiges éternelles, d’alpages fleuris, de lacs d’altitude… Les montagnes sont des châteaux d’eau, des réserves de biodiversité. Mais elles ont, au cours du siècle passé, subi de multiples transformations.
Vers 1960, le ski fut d’abord une aventure – ouverture des pentes au plus grand nombre… Au fil du temps, le succès de “l’or blanc” a modifié la donne, ouvert le temps de la seule course à l’argent et du suréquipement.
La loi Montagne, en 1985, avait tenté de proposer un avenir plus durable. Détricotée, elle n’a pas su protéger ces territoires contre les dérives du libéralisme. D’un côté une montagne toujours plus bétonnée, douce pour les riches clients, dure pour les salariés et pour l’environnement… Tandis que d’autres territoires, moins bien dotés, demeurent à l’écart par l’éloignement, la pente, le climat.
Vigie du changement climatique
Aujourd’hui, sur les sommets, le réchauffement se voit à l’œil nu et les chiffres parlent : +2 degrés en Savoie ces 50 dernières années. Déjà les glaciers reculent, la neige se fait moins épaisse, l’eau vient à manquer, parfois. Fragile, la montagne est un territoire en danger climatique.
Qu’à cela ne tienne, estiment les lobbies du tourisme de masse, avec l’appui d’élus locaux pris au piège d’un modèle de développement unique. La nature ne donne plus assez de neige ? Les vendeurs de canons (à neige) font fortune. Côté béton, les promoteurs accumulent les projets de centres « aqualudiques » et de résidences de luxe.
D’autres richesses en montagne
Longtemps considérée comme une montagne « réservoir » – à exploiter -, la montagne doit devenir une montagne dispensatrice de bienfaits et exemplaire, au cœur de l’Europe. Des travaux sont en cours pour donner une réelle valeur aux “aménités” de ces territoires : eau pure, biodiversité, paysages, qualité de vie, etc.
Aider la montagne, c’est faire valoir ces richesses et plutôt qu’une exploitation aveugle des ressources. Les territoires de montagne ont besoin des protections qui leur font défaut. Pour cela, la loi de 1985 a besoin d’être refondée. Et ce chantier ne doit pas être laissé aux aménageurs. Il est important de porter désormais une parole et des propositions écologistes sur l’avenir de la montagne !

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La montagne est à la fois une sentinelle (une vigie ) et une victime du changement climatique, indicatrice de la réalité et des effets concrets de ces bouleversements en cours qui, ici, se manifestent trois fois plus vite qu’ailleurs en raison des inversions de températures.
– Dans le département de la Savoie, la température s’est élevée de 2°C en moyenne au cours des 50 dernières années,
– Le lac du Bourget (le Lac de Lamartine) a perdu un quart de ses ressources en eau en dix ans.

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