Gwadloup/Guadeloupe – Commission Régions et fédéralisme https://regions-federalisme.eelv.fr Un site du Réseau Europe Ecologie Les Verts Sat, 20 Dec 2014 13:11:43 +0100 fr-FR hourly 1 Outremer : en finir avec la république coloniale, vers la responsabilité et le développement durable ! https://regions-federalisme.eelv.fr/outremer-en-finir-avec-la-republique-coloniale-vers-la-responsabilite-et-le-developpement-durable/ https://regions-federalisme.eelv.fr/outremer-en-finir-avec-la-republique-coloniale-vers-la-responsabilite-et-le-developpement-durable/#respond Tue, 20 Dec 2011 14:12:19 +0000 http://regions-federalisme.eelv.fr/?p=2219 Extrait du programme d’Europe écologie pour 2012 « Vivre mieux vers la société écologique »

Les outremers français concentrent aujourd’hui les défis et les inégalités. Plus grande réserve de biodiversité au monde, c’est aussi là que les citoyennes et les citoyens sont confrontés aux plus grandes inégalités : le chômage demeure très élevé, le nombre d’allocataire du RSA explose et les richesses demeurent concentrées aux mains de quelques-uns. Les conséquences cumulées de l’esclavage, du colonialisme, de l’économie de comptoir et du déséquilibre des échanges ont engendré une situation de dépendance transformant ces territoires en colonies de consommation.

Les outremers recouvrent pourtant des réalités et des quotidiens bien différents.

Les gouvernements successifs de gauche ou de droite n’ont depuis 1946 cessé d’osciller entre effets d’annonces et menace d’abandon par l’État de ces territoires.

C’est pourquoi une alternative passe simultanément par un plan de rattrapage, s’exprimant à travers des politiques spécifiques, par une péréquation permettant de promouvoir un développement soutenable, et par une reconnaissance de la diversité de chaque territoire. Chacun doit ainsi réduire sa dépendance à la métropole en accédant à un modèle de développement autonome et centré sur sa zone géographique.

Les écologistes proposent :

Dans le domaine économique :

  • De rompre avec le modèle actuel par une politique d’investissement destinée à favoriser une économie tournée vers les marchés des territoires et des pays proches.
  • De réorienter la défiscalisation vers les investissements en matière d’agro-transformation et d’énergies renouvelables avec pour objectif de passer de 20 % de taux de couverture des besoins alimentaires des populations à 50 % en 20 ans et de produire 90 % des besoins d’énergétiques en 10 ans. Nous proposons pour cela une banque publique régionalisée d’investissement des outremers régionalisée.
  • De mettre l’octroi de mer au service du développement durable en pénalisant les produits dont l’empreinte écologique est élevée.
  • D’encourager systématiquement les activités issues du développement local, la transformation des matériaux et des produits locaux, le cabotage maritime.

En matière de politique agricole :

  • De passer du modèle agro-exportateur à celui d’une agriculture permettant la souveraineté alimentaire et une production de qualité.
  • De lancer une réforme foncière permettant un accès équitable à la terre pour tous les usages, le contrôle du tourisme résidentiel, la diversification de l’agriculture.
  • De reconnaître la responsabilité de l’État français de ses responsabilités sanitaires et environnementales, comme dans l’affaire du chlordécone.

En matière de service public et d’administration :

  • De garantir un égal accès à des services publics de proximité sur l’ensemble du territoire.
  • De reterritorialiser le recrutement dans l’administration publique d’État pour lutter d’une part contre la chasse hexagonale aux primes et aux bonus, et d’autre part pour avoir des fonctionnaires proches de leurs réalités.

En matière de mobilité avec l’hexagone :

  • D’assurer la continuité territoriale du service public : tout citoyen a le droit d’aller et venir à des conditions de sécurité, de prix et de confort satisfaisantes entre la métropole et les collectivités d’outre mer.
  • D’ouvrir, pour les étudiants dans l’hexagone, des “maisons des originaires des outremers” dans les grandes villes universitaires pour atténuer le déracinement et lutter contre l’échec universitaire.

En matière de transport public :

  • De créer dans chaque outremer une autorité unique d’organisation des transports terrestres et maritimes des voyageurs. Afin de lutter contre le tout-voiture et de se doter de véritables services publics de transport de voyageurs.

En matière de réparation et de mémoire :

  • La parution des décrets d’application de la loi Taubira mettant en place la création d’un jour férié destiné au souvenir des victimes de la colonisation et de l’esclavage dans les outremers et en France hexagonale.
  • La création d’un musée de la traite transatlantique dans une ville esclavagiste française sur le modèle de celui de Liverpool.
  • S’agissant de la Polynésie, la révision des décrets d’application de la loi sur les conséquences des essais nucléaires dans le pacifique.

En matière de respect et de promotion de la diversité culturelle et linguistique, et des droits des peuples autochtones :

  • La reconnaissance de leur droit à la propriété foncière collective.
  • La Ratification de la Convention 169 de l’OIT relative aux peuples indigènes et tribaux, invitant l’État à concerter les populations indigènes avant la mise en oeuvre de tout projet minier ou d’exploitation des ressources naturelles.
  • Une loi déterminant les conditions de la mise en place de la co-officialité des langues locales dans les outremers en attendant la ratification de la charte sur les langues minoritaires.

En matière sportive :

  • Le développement des structures locales, par exemple la création de centres de coopération dans le bassin géographique.
  • Le maintien le plus longtemps possible des jeunes sur leur territoire par la formation d’éducateurs de haut niveau et la création sur place des sections de sport études et de centre de formation.
  • L’accompagnement des sportifs de haut niveau originaires des outremers pour qu’ils passent des diplômes leur permettant d’être les cadres du futur.

En matière de service public et d’administration :

  • De garantir un égal accès à des services publics de proximité sur l’ensemble du territoire.
  • De reterritorialiser le recrutement dans l’administration publique d’État pour lutter d’une part contre la chasse hexagonale aux primes et aux bonus, et d’autre part pour avoir des fonctionnaires proches de leurs réalités.
  • De contrôler mieux les fonds européens

Une réforme institutionnelle profonde doit compléter et appuyer ces politiques de rupture radicale.

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est, pour les écologistes, inaliénable.

Dans le cadre du fédéralisme différencié, les outremers doivent pouvoir choisir eux-mêmes leur organisation administrative et chaque collectivité un statut adapté à ses réalités, adopté par référendum ou par consentement des populations.

En Kanaky-Nouvelle-Calédonie, le prochain mandat présidentiel sera celui de la consultation d’autodétermination sur la pleine souveraineté du territoire. Il rattrapera le retard pris volontairement par la droite sur l’application des accords de Nouméa, notamment sur le rééquilibrage du territoire et la reconnaissance de l’identité kanake.

S’agissant de la Réunion, il conviendra de revenir sur la disposition constitutionnelle qui prive les Réunionnais de toute possibilité d’évolution dans la République.

Pour télécharger le programme complet voir Le projet 2012 d’EELV.

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La question institutionnelle dans le débat sur le projet de société de la Guadeloupe https://regions-federalisme.eelv.fr/la-question-institutionnelle-dans-le-debat-sur-le-projet-de-societe-de-la-guadeloupe/ https://regions-federalisme.eelv.fr/la-question-institutionnelle-dans-le-debat-sur-le-projet-de-societe-de-la-guadeloupe/#respond Sun, 17 Oct 2010 12:26:19 +0000 http://regions-federalisme.eelv.fr/?p=2202 Participation des Verts Guadeloupe à la CONVENTION DU GUSR le 17/10/2010

Monsieur le Président d’Honneur, Monsieur le Président de Parti, Mesdames et Messieurs les militants du GUSR, Mesdames et Messieurs les invités, je vous souhaite, au nom des Verts Guadeloupe, le bonjour.

C’est en Septembre 1997 que LES VERTS ont été portés sur les fonds baptismaux en GUADELOUPE. Cette date coïncide, au niveau national, avec la naissance du concept de la Gauche plurielle. Pour nous LES VERTS-GUADELOUPE, la période de la Gauche plurielle a été vécue autrement, non pas dans les institutions, mais dans le débat public relatif à l’évolution statutaire, aux côtés du Parti Socialiste (PS), de Guadeloupe Unie Socialisme et Réalités (GUSR) et du Parti Progressiste et Démocratique de la Guadeloupe (PPDG), l’ensemble ayant été nommé, à l’époque, « le socle de la Gauche ». L’histoire retiendra les traces de nos nombreuses contributions aux réflexions menées collectivement par nos partis. Parallèlement, les joutes électorales continuaient de plus belle, nous opposant bien souvent à ceux qui, par ailleurs, étaient nos alliés. Au terme d’une longue expérience, d’une réflexion approfondie et d’un processus démocratique, rare dans les partis politiques, nous avons pris l’option d’intégrer l’alliance PS-PPDG-VERTS, à l’occasion des dernières élections régionales. Quoi que puissent dire les esprits chagrins, nous n’avons pas vendu notre âme et nous ne nous sommes pas alliés au diable !

Malgré les tumultes de la récente campagne électorale, nous acceptons volontiers de participer au débat auquel le Président LOSBAR du GUSR nous a très courtoisement invités ; Non pas pour préparer des chausse-trappes à des adversaires visibles ou anonymes, potentiels ou déclarés, en vue des prochaines élections ; Non pas dans une logique de carrière politique ou de clan ; Non pas pour bidouiller à la hâte des déclarations de circonstance et bâcler un débat fort légitime. Pour notre part, nous les Verts GUADELOUPE, quel que soit le lieu où nous nous trouvons, nous continuons, inlassablement, à œuvrer pour les mêmes valeurs et les mêmes objectifs, convaincus que nous sommes que l’Écologie est la réponse à notre aspiration à réduire notre dépendance par rapport à l’extérieur.

Oui, l’Écologie est émancipatrice, en ce qu’elle vise à nous libérer, non seulement de la domination extérieure, mais aussi de l’emprise d’une société de consommation qui accroît la dépendance vis-à-vis de biens et de valeurs importés, au détriment de notre culture et nos traditions, dè mès é labitid an nou. Oui, l’Écologie politique est émancipatrice, en ce qu’elle offre de nouveaux cadres d’action et de légitimation qui transcendent, sans l’exclure, la problématique statutaire. L’autonomie énergétique, l’autosuffisance alimentaire, la préservation et la valorisation de notre biodiversité, la coopération régionale, l’économie sociale et solidaire sont de vrais sujets à appréhender de toute urgence, si nous voulons bâtir une société à notre échelle et échapper à l’uniformisation impulsée par une mondialisation féroce.

Du point de vue de la méthode, nous les Verts, nous proposons d’inverser l’ordre habituel des débats, sortir de la logique de campagnes d’information, du prosélytisme de ceux qui croient porter la bonne parole. Il est temps de faire la place à la parole DU peuple, donner la parole au peuple avant d’élaborer les options politiques à soumettre ensuite à son vote, à son approbation. Au lieu de stigmatiser sa peur du largage qui le fera toujours voter « NON » à tout changement, il convient d’essayer de la comprendre, cette peur et de s’attaquer à ses causes.

La démocratie participative est le remède incontournable, si on veut restaurer la confiance entre la société civile et le monde politique. La démocratie participative, c’est une plus grande implication des populations dans l’action publique. Elle permet de faire remonter les besoins et les attentes, de les confronter à une expertise ou à un débat, et enfin d’élaborer des propositions d’actions.

S’il est vrai que les Hommes politiques doivent assurer un rôle de guide et d’éducateur du peuple pour l’aider à se projeter dans l’avenir et à se responsabiliser, rien ne nous autorise à nous croire maîtres de la conscience populaire Nul n’a le monopole de l’intelligence, ni de l’amour de la Guadeloupe et ce n’est pas parce que l’on n’est pas un politicien que l’on est privé de bon sens.

Ce débat de fond, auquel nous souhaitons prendre part, nous devons nous donner le temps de l’orchestrer, dans tous les coins et recoins de la GUADELOUPE, et cela prendra plus de 4 mois. Une telle réflexion n’est, certes, pas compatible avec l’agenda de Monsieur SARKOZY. Mais toute précipitation en la matière est vouée à l’échec. C’est pour cela qu’il faut que nous sachions, quel horizon on se fixe, pour être sérieux et crédibles.

Harry Jawad DURIMEL, Porte parole des VERTS-GUADELOUPE

* De nos us et coutumes.

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Motion en faveur de l’émergence de Caraïbes Ecologie – Les Verts https://regions-federalisme.eelv.fr/motion-en-faveur-de-lemergence-de-caraibes-ecologie-les-verts/ https://regions-federalisme.eelv.fr/motion-en-faveur-de-lemergence-de-caraibes-ecologie-les-verts/#respond Sun, 12 Sep 2010 12:18:15 +0000 http://regions-federalisme.eelv.fr/?p=2195 Courant 1997, nous avons été approchés par le Parti national les Verts, afin de le représenter aux élections législatives. Au lendemain de ce scrutin, une délégation composée de quelques écologistes s’est rendue à Paris pour négocier les modalités d’adhésion aux Verts. Au terme de cette rencontre qui s’est déroulée dans la plus grande convivialité, il était décidé que nous adhérions aux valeurs fondamentales défendues par ce parti, mais il était expressément convenu, dans notre texte d’orientation, que nous nous réservions le droit d’opposer « l’exception culturelle » à toute position nationale qui heurterait trop brutalement notre identité.

Depuis, nous avons été de tous les combats et nous avons participé à toutes les joutes électorales, selon la ligne définie par notre parti.

Des dissensions se sont fait jour, très récemment, quand, dans une démarche de compétition avec le parti socialiste, notre allié habituel au plan national, « le national » des Verts exigeait, sans nous entendre, que nous participions aux élections régionales uniquement pour faire du chiffre, sans espoir d’être élus. Bien entendu, nous ne nous sommes pas laissés convaincre par cette stratégie dépourvue de toute légitimité, car n’ayant jamais été débattue avec nous.

Les élections régionales de mars 2010 ont d’ailleurs conduit de nombreux militants antillais à poser la question de notre appartenance à un parti national qui feint ignorer nos spécificités culturelles, écologiques et politiques. Nombreux sont nos militants qui ont stigmatisé notre difficulté à être correctement représenté au sein des organes de la direction nationale, nos tentatives de faire élire un des nôtres, notamment au sein du collège exécutif, s’étant soldées par des échecs. Le motif invoqué, à savoir l’éloignement géographique, ne résiste pas à l’analyse quand on sait les possibilités qu’offrent les TIC (techniques de l’information et de la communication), fortement utilisées par les Verts lorsqu’il s’agit de rapprocher les hexagonaux également éloignés de Paris pour prendre des décisions collégiales.

Force est d’admettre que la direction du parti « Les Verts » ne reflète pas la diversité de la population française. Force est de constater que ce n’est pas demain qu’un candidat écologiste à l’élection présidentielle française, par exemple, émergera d’une des « régions ultra-périphériques » de la nation française.

Tout le monde semble accepter avec fatalité notre exclusion de la sphère dirigeante de ce parti et d’aucuns ne voient en nous que des réservoirs de voix pour faire et défaire des majorités lors des congrès, racler le maximum de financement public à l’occasion des consultations électorales et calquer le périmètre de rayonnement des Verts sur celui des autres partis, notamment le parti socialiste.

Les mutations en cours, sous la bannière d’Europe Écologie, suscitent un formidable espoir, mais montrent encore combien les problématiques des régions d’Outre mer restent marginales, aux yeux des européens, stricto sensu. Le concept même d’Europe Écologie semble procéder d’une approche purement continentale de son champ géographique.

Certes, nous comprenons la légitimité d’une telle approche et nous ne ferons pas le reproche aux européens de se sentir européens et de vouloir embrasser les causes qui les concernent, à l’échelle du continent européen. L’histoire, la pertinence des luttes sociales, la continuité territoriale, le mouvement d’intégration régionale consacré par l’Union européenne, commandent que l’appréhension des questions environnementale, économique, juridique et sociale se fasse à l’échelle européenne. Et pour cela, Europe Écologie a toute sa légitimité et nous y apporterons tout notre soutien.

Par contre le même raisonnement, appliqué aux anciennes colonies des États européens, ne peut accoucher chez nous que de « Caraïbe Écologie » et non point « Europe Écologie ».
Les élections au Parlement européen, auxquelles nous avons participé, avec un succès tout relatif, ont mis encore en lumière ce paradoxe et cette conception purement utilitaire de l’Europe qui prévaut dans nos régions : tout en ayant besoin de l’Europe, les caribéens que nous sommes ne se sentent pas européens et ne se passionnent pas pour l’Europe. Les très forts taux d’abstention, relevés lors de ces élections, en témoignent.

De surcroît, un mode de scrutin antidémocratique, qui réunit en une seule circonscription des pays situés tout autour de la planète et des peuples qui n’ont en commun que la colonisation française, est venu sceller définitivement la conviction que jamais un écologiste issu de nos rangs ne pourra être élu au Parlement européen. Nous avons formé un recours au conseil d’État contre ce mode de scrutin foncièrement discriminatoire, sans le moindre soutien du « national », mais nous nous sommes heurtés à l’absence, en ce temps, du décret d’application de la loi organique du 10 décembre 2009, permettant à un justiciable de soulever l’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’un procès. Même le commissaire du gouvernement auprès du Conseil d’État a reconnu la pertinence de notre analyse. Mais l’idée d’exiger une modification du système électoral appliqué aux « Outre mer » n’a effleuré l’esprit d’aucun député, de quelque bord que ce soit.
Nous avons donc bien compris que nous ne pourrons compter que sur nous même et que nous devons affirmer, plus que jamais, notre identité au sein du rassemblement qui est en cours d’élaboration. Ce n’est que de la sorte que nous pourrons manifester notre adhésion à la transcendance des Verts par un mouvement plus large, rassemblant les écologistes au-delà de nos frontières, selon le concept d’Europe Écologie.

Aussi, tout en réaffirmant notre attachement aux valeurs de la République et de l’Écologie, nous entendons affirmer l’identité caribéenne au sein du rassemblement des Écologistes.
Autrement dit, si nous adhérons à la démarche des artisans d’Europe Écologie, c’est à la condition qu’elle valorise notre identité et qu’elle nous accorde notre juste place, à la mesure de notre représentativité au sein de cette coopérative.

En annexe à la présente motion, nous présentons une esquisse d’argumentaire explicitant l’intérêt et les espaces de débat de « Caraïbe Écologie – Les Verts ».
Nous vous invitons, chers amis, à valider le projet de fondation du mouvement politique Caraïbe Écologie – les Verts ». Un mouvement qui s’inscrira naturellement dans la dynamique de la coopérative Écologiste qui verra le jour à Lyon les 13 et 14 novembre 2010

UNIS DANS LA DIVERSITÉ, telle est notre devise.

 

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