police



  1. Retrait de l’arrêté anti-mendicité

    Alima Boumediene-Thiery, Sénatrice, prend acte du retrait de l’arrêté anti-mendicité pris le 6 août 2007 par le Député Maire d’Argenteuil Georges Mothron Après avoir mené une action sur le terrain dans le but de distribuer tentes et couvertures aux SDF d’Argenteuil, en présence de militants et de journalistes, et lancé une pétition citoyenne pour la réouverture du centre d’accueil Jacques Dessane, Alima Boumediene-Thiery a déposé un déféré préfectoral visant à faire annuler l’arrêté de police municipale anti-mendicité pris par le Député Maire d’Argenteuil Georges Mothron. …

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  2. « Ruptures »

    – www.betapolitique.fr/ruptures « Nicolas Sarkozy a été ministre de l’Intérieur pendant quatre ans. Son bilan est là, il suffit de l’étudier. Ses propositions sont là, il suffit de les lire. L’examen minutieux de quatre ans d’exercice du pouvoir, l’analyse détaillée d’un projet dessinent un tableau très différent de la rupture tranquille proposée par le ministre-candidat. Voici de vraies fractures avec nos traditions républicaines, nos principes constitutionnels et notre démocratie. Nicolas Sarkozy n’a jamais pu aller jusqu’au bout de ses idées, empêché le plus souvent par ses propres amis. Après avoir obtenu de la police 530 000 gardes à vue, (40 000 de plus chaque année), après avoir réussi à faire reconduire à la frontière 25 000 personnes en 2006 (femmes et enfants compris), après avoir réussi à créer un nombre incalculable de fichiers (dont celui des enfants qui font l’école buissonnière), il pense pouvoir enfin réaliser ses rêves. Le carnet de comportement pour les enfants présentant des troubles du comportement dès trois ans, les peines de prison automatiques, le fichier selon l’origine ethnique, les hôpitaux-prison, la disparition de la justice des mineurs, les compagnies de CRS comme police de proximité… Ce livre est là pour qu’on ne puisse pas dire, après, qu’on ne savait pas. » …

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  3. Commission nationale de déontologie de la sécurité : Rapport 2006.

    L’année 2006 marque la fin du mandat de trois des quatorze membres de la CNDS, dont celui de son premier président, M. Pierre Truche. Par décret du 5 décembre 2006, le Président de la République a nommé M. Philippe Léger président de la CNDS, pour un mandat de six ans. Forte d’une notoriété croissante, après six ans de fonctionnement, la Commission nationale de déontologie constate une hausse de 25 % du nombre de ses saisines par rapport à 2005 (soit 140 dossiers enregistrés, contre 108 dossiers en 2005, 97 en 2004, 70 en 2003, 40 en 2002).Si la majorité des plaintes émises en 2006 concerne l’action de la police nationale (62 %), confortant le constat établi lors des années précédentes, l’augmentation des saisines relatives à l’administration pénitentiaire (16 % des affaires 2006) a conduit la Commission à mener une étude, publiée dans le rapport, récapitulative des dossiers traités par la CNDS depuis sa création. …

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  4. La Commission nationale de déontologie de la sécurité en chiffres.

    Depuis le début de son activité (janvier 2001), la Commission a enregistré 419 saisines (chiffres au 1/9/06). Au 1er septembre 2006, 129 dossiers restent à instruire. Son activité est marquée par une augmentation continue, passant de 19 saisines enregistrées en 2001 à 40 en 2002, à 70 en 2003 puis à 97 en 2004, et 108 en 2005. En cinq ans, le volume d’activité de la Commission a donc été multiplié par cinq. La progression semble se confirmer puisque entre le 1er janvier et le 1er septembre 2006, elle avait déjà reçu plus de 85 saisines. …

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  5. Délinquance, la situation se dégrade

    Après la lettre du préfet de Seine-Saint-Denis au ministre de l’Intérieur, une violente agression de CRS mardi soir à Corbeil-Essonnes (91) est venue mettre en lumière hier une nouvelle augmentation de la délinquance en Ile-de-France. Depuis les émeutes de l’automne 2005, la situation s’est encore dégradée. Dans plusieurs départements, les chiffres repartent à la hausse, parfois spectaculairement.La lettre du préfet de Seine-Saint-Denis à Nicolas Sarkozy révèle notamment une hausse de 14,11 % des violences contre les personnes. Le ministère de l’Intérieur n’a voulu retenir de ce courrier que la charge menée contre le tribunal de Bobigny et son supposé laxisme. Il a encore déploré hier la « démission de la justice », ce que les magistrats de Bobigny contestent, reprochant au ministre de « vouloir masquer son bilan sécuritaire à quelques mois de la présidentielle ». Car dans sa lettre, le préfet ne se limite pas, loin s’en faut, au fonctionnement pénal. Pour François Hollande, ce courrier constituerait même le « pire des réquisitoires » contre Sarkozy. Le préfet se plaint, entre autres, d’« une diminution des effectifs de police ». Et l’annonce, faite hier par le ministre, de renforts à venir (300 policiers) ne suffira peut-être pas à éteindre la polémique : les maires et les policiers du 93 estiment qu’en l’état actuel des forces de police, il est impossible d’ « assurer la sécurité des citoyens ». …

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