Il fera nuit : nous serons là ! Femmes du monde entier, ensemble.
]]>Téléchargez le guide pour une communication publique sans stéréotype de sexe !
Et voici le communiqué du HCEFH :
Jeudi 5 novembre, le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes a rendu public son « Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe ». Fruit d’un travail avec des linguistes, des professionel.le.s de la communication et des chercheur.e.s, ce Guide est pensé comme un outil pédagogique et concret pour que l’argent public investi dans la communication contribue à la lutte contre les stéréotypes, au lieu de les laisser perdurer, voire les entretenir. En effet, si conformément aux engagements internationaux et européens de la France, l’égalité entre les femmes et les hommes est aujourd’hui promue à tous les niveaux, il n’en reste pas moins qu’en 2015, la communication publique est encore largement vectrice de stéréotypes de sexe :
Au travers d’exemples illustrés, ce Guide pratique propose 10 recommandations pour une communication libérée des stéréotypes de sexe. Lors de cet événement qui a attiré plus de 200 personnes, la Présidente Danielle Bousquet a encouragé les pouvoirs publics et la société civile « à se saisir de ce Guide et à en être les relais pour amplifier la dynamique pour une communication égalitaire ».
]]>Les Journées d’été d’EELV sont un moment passionnant de l’écologie politique, et l’occasion de rencontrer des militant-es de toute la France (voire ailleurs).
Elles auront lieu cette année à Poitiers du 22 au 24 août.
La commission féminisme organise ou co-organise plusieurs ateliers et organise son Assemblée Générale annuelle. Voici tout le programme :
Assemblée Générale de la commission féminisme
Vendredi 24 août – 11h à 12h30 – salle A258
Ordre du jour
Bilan d’activité, bilan financier
Projets pour l’année suivante
Élection du bureau
Discussions
Ateliers
La Loi à l’épreuve des violences sexuelles
Jeudi 23 août – 11h à 12h30 – Amphi 201
Le nombre de victimes de violences sexuelles est très difficile à connaître, mais on estime que 16% des femmes et 5% des hommes ont subi une agression sexuelle. Pourtant le dépôt de plainte reste très bas. La censure du harcèlement sexuel par le Conseil constitutionnel montre la gêne du législateur face aux crimes et délits sexuels. Nouvelles lois, accueil et prise en compte de la parole des victimes, prévention : comment lutter contre les différentes formes de délits et crimes sexuels
Animation : Pierre Januel (commission Justice) et Dominique Trichet-Allaire (commission Féminisme)
Intervenantes : Hélène Legrand (SOS inceste), Thalia Breton (Osez le Féminisme), Tewfik Bouzenoune (Avocat)
Comment combattre les inégalités femmes-hommes dans l’entreprise
Mercredi 22 août – 16h à 17h30
La carrière professionnelle d’un homme ou d’une femme est inégale, indifféremment des compétences. Des lois existent pour l’égalité femmes-hommes au travail, mais sont-elles efficaces et suffisantes ? Comment atteindre l’égalité dans la rémunération, la gestion de carrière, l’accès aux postes de pouvoir ?
Animatrice : Céline Pétrovic (Déléguée Thématique Genre, Orientation sexuelle et société)
Intervenantes : Francine Got et Catherine Daperon (FETE Femmes Egalité Emploi), Olga Trostiansly (Laboratoire de l’égalité), Gaëlle Differ (Union syndicale Solidaires)
La place des femmes dans les politiques de coopération
Jeudi 23 août – 9h à 10h30 – salle B27
Pour réaliser les objectifs du millénaire pour le développement, les politiques de coopération internationale doivent s’adresser aux populations les plus pauvres, qui sont à 70% des femmes. Au coeur de l’économie locale et des processus de production, elles sont les premières productrices vivrières.
Pourtant elles restent minoritaires dans les processus de gestion et quasiment invisibles dans la représentation et les hauts lieux de décision. Quelle prise en compte du genre dans les politiques publiques de la coopération au développement ? Quels outils, quelles méthodes pour que les femmes soient intégrées dans le développement et parties prenantes dans les réflexions en cours et à venir ?
Animatrice : Véronique Moreira (Conseillère Régionale EELV)
Intervenantes : Marie-Dominique de Suremain (Enda Europe), Claudy Vouhé (Genre en action)
Ateliers off
(Mercredi à 18h salle A258 et Jeudi à 11h salle A260 – il y aura des affichettes durant les JDE)
Les violences faites aux femmes / violences sexistes
Quelle position d’EELV sur cette thématique essentielle ? Quelles sont les grandes lignes à aborder pour une position officielle du parti ?
L’allongement du délai de l’IVG
avec la commission santé
Faut-il allonger le délai de l’IVG ? Si oui, de combien ?
« « La mariée, il faut l’habiller avant de la baiser », balance un Vert historique, qui voit bien que l’habillage est difficile.»
La citation est reprise en exergue.
La commission féministe tient à dire son indignation quant à l’inacceptable sexisme de tels propos. Des propos typiques d’une certaine pratique archaïque de la politique dont la grivoiserie machiste fut, et demeure manifestement, un des fers de lance. Ce n’est pas ainsi qu’ EELV pourra incarner une autre manière d’agir et intervenir dans la vie publique.
Si ceux qui pensent et s’expriment de la sorte n’ont pas conscience du machisme crasse de ces propos, qu’au moins ils s’abstiennent d’exprimer tout haut leurs pensées, et méditent ces réflexions :
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Les violences que subissent tant de femmes dans leur vie privée commencent à sortir de l’ombre, du non dit. Cette lente mise au jour a commencé, voici quelques décennies, à force de luttes féministes, par le tabou levé sur les terribles crimes que sont le viol et l’inceste. On découvre enfin (en 2004 !), que, chaque année, 72 femmes sont assassinées par leur partenaire. Elles ne sont pas lapidées sur la place publique, mais tuées entre quatre murs. Donc cela n’inquiète personne : ce sont tout au plus des « faits divers »… D’autres violences récurrentes, et parfois quotidiennes, sont passées sous silence, sous prétexte que c’est du privé. Les récentes enquêtes montrent qu’en France des violences physiques ou morales sont infligées à des femmes dans un couple sur dix. C’est un genre de mort à petit feu… Les chiffres sont identiques en Espagne. Pires dans certains pays d’Europe.
Les violences ne sont pas le fait des banlieues, ni des problèmes sociaux. Elles sont multiformes, présentes dans tous les milieux sociaux, dans les foyers, dans la rue, sur les lieux de travail. D’intensité diverse, on peut dire qu’elles font système. Ce qui est vécu par beaucoup d’hommes comme la mise à disposition des femmes, du temps des femmes, de leur corps, de leur travail domestique, est le premier échelon de la domination masculine dont la violence peut devenir une expression.
Les politiques publiques commencent à prendre la mesure de ce fait de société qui n’est nullement moyenâgeux, mais bien moderne. Des directives européennes, et dans certains pays quelques vagues mesures sont prises, bien peu de moyens sont donnés. Le récent projet de loi espagnole « loi organique de mesures de protection intégrale contre la violence de genre » devrait servir d’exemple. Nos parlementaires ne pourraient-ils s’en servir pour déposer une proposition de loi ?
Le Collectif national pour les droits des femmes, auquel Les Verts sont associés, a lancé depuis quelques mois une campagne unitaire contre ces violences. En cette rentrée où quelques initiatives plus importantes sont lancées, autour du 25 novembre, « journée internationale contre les violences de genre », il s’agit pour les Verts d’en être réellement partie prenante.
Motion Le CNIR réuni le 15 octobre 2004 décide que les Verts s’associent pleinement à la campagne contre les violences de genre lancée à l’appel du Collectif national pour les droits des femmes. Ils apportent leur engagement militant, ainsi que financier, aux initiatives suivantes :
Les 6 heures contre les violences faites aux femmes qui se tiendront à Paris, à l’Espace Reuilly, le 21 novembre.
La manifestation nationale qui suivra le 27 novembre à Paris et qui doit rendre visible et forte cette mobilisation contre les violences invisibles.
– D’autres initiatives du style des 6 heures sont envisagées, par exemple à Lyon. Partout où de telles opérations peuvent être montées, les Verts engagent leurs militantEs à s’y associer, voire à les initier.
Un suivi de la préparation unitaire de ces initiatives sera assuré au niveau national comme au niveau régional. Une place importante y sera consacrée dans Vert Contact. Un soutien logistique et financier sera assuré. La contribution financière sera examinée au plus tôt avec notre trésorier. Enfin les groupes et les régions sont appelés à relayer ces actions et à prendre en charge la diffusion du matériel destiné à la sensibilisation.
Décision Cnir-04-130 Motion d’urgence n°1 Mobilisation contre les violences faites aux femmes Le Conseil national interrégional des Verts, réuni à Paris les 16 & 17 octobre 2004, décide que les Verts s’associent pleinement à la campagne contre les violences de genre lancée à l’appel du Collectif national pour les droits des femmes. Ils apportent leur engagement militant, ainsi que financier, aux initiatives
suivantes :
Les 6 heures contre les violences faites aux femmes qui se tiendront à Paris, à l’Espace Reuilly, le 21 novembre.
La manifestation nationale qui suivra le 27 novembre à Paris et qui doit rendre visible et forte cette mobilisation contre les violences invisibles.
– D’autres initiatives du style des 6 heures sont envisagées, par exemple à Lyon. Partout où de telles opérations peuvent être montées, les Verts engagent leurs militantEs à s’y associer, voire à les initier. Un suivi de la préparation unitaire de ces initiatives sera assuré au niveau national comme au niveau régional. Une place importante y sera consacrée dans Vert Contact. Un soutien logistique et financier sera assuré. La contribution financière sera examinée au plus tôt avec notre Trésorier (ligne campagnes & actions). Enfin les Groupes locaux et les Régions sont appelés à relayer ces actions et à prendre en charge la diffusion du matériel destiné à la sensibilisation.