parité – Site de la commission féminisme https://feminisme.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Wed, 28 Mar 2018 13:06:02 +0200 fr-FR hourly 1 Abstention : danger ! https://feminisme.eelv.fr/2011/08/27/abstention-danger/ Sat, 27 Aug 2011 18:52:14 +0000 http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=186 Atelier animé par Christelle de Crémiers, collectif « Engagées ! »

Intervention de Sarah Trichet-Allaire, pour la commission féminisme

Les causes de l’abstention sont multiples. Parmi elles, on trouve le sentiment de non-représentativité : la totalité de la population en France ne se trouve pas représentée par des élus qui sont majoritairement des hommes blancs de plus de 50 ans.

Le vote des femmes pour les femmes moins fort en France que dans d’autres partis en Europe, mais non négligeable, et le sentiment d’identification existe quand on veut s’engager en politique.

pour donner envie de voter pour un parti, il faut qu’il soit à l’image de la société, et quand il manque près de 35% de femmes dans une assemblée, elle n’est pas à l’image de la société. Il faut donc commencer par représenter cette moitié de la population. Pour cela, il y a plusieurs moyens, parmi lesquels la parité.

N’oublions pas que la parité n’est pas une fin en soi, mais un moyen : un moyen pour les femmes de rattraper le retard qu’elles ont dans la vie politique.

Il y a d’autres moyens, et nous allons les voir avec des exemples d’autres pays en Europe.

Finlande

La Finlande a accordé en 1906 le droit de vote aux hommes autant qu’aux femmes (La Finlande était avant un grand Duché de Russie). Il faut souligner que dès 1880, les femmes sont très présentes et mobilisées dans les mouvements sociaux mixtes. Elles y occupent souvent des responsabilités. Le fait d’avoir le droit de vote simultanement aux hommes n’est donc que le reflet d’une société déjà assez égalitaire. En 1945, elles sont un peu plus de 10% au parlement et dans les conseils locaux urbains. En 1950, elles sont déjà plus de 25% au conseil local d’Helsinki. Au parlement, les femmes sont 22% en 1970 (déjà plus que la France aujourd’hui, 40 ans plus tard !), plus de 30% en 1983 et 39% en 1991. Le parlement finlandais est le 3e meilleur au monde en terme de participation féminine, mais la progression n’a pas été linéaire au fil des ans.

Comment expliquer un tel succès ? Des scrutins de listes avec un système de vote à la proportionnelle, un fort taux de participation des femmes et… presque autant de candidates que de candidats (39% aux législatives de 1995)

De plus, les femmes sont présentes dans les gouvernements depuis 1926. Dans le gouvernement de 1995, elle étaient 7 femmes sur 18, avec des postes qui ne sont plus les traditionnelles Affaires sociales, mais les Affaires étrangères, la Défense, le Travail, la Finance, etc.

Cependant, il faut relativiser ce succès, car les véritables centres de pouvoir, comme par exemple les Commissions ministérielles préparatoires pour les questions de budget ou les échelons les plus élevés de la fonction public sont encore peu ouverts aux femmes.

Norvège

droit de vote très tot, comme en Finlande, du coup : beaucoup de femmes élues, dans les gouvernements, et meme première ministre

Grande Bretagne

En 1928 elles ont accédé aux mêmes droits électoraux que les hommes. Au début des années 1990, la représentation des femmes au parlement était inférieure à 10% et dans toute l’histoire politique britannique jusqu’à 1997, il n’y avait eu que sept femmes en tout au gouvernement.

Elles sont pourtant autant présentes dans les deux principaux partis politiques que les hommes, mais l’accession aux postes d’élus est très difficile, du fait du mode de scrutin : 90% des élus en place sont réélus, ne permettant pas aux femmes d’accéder à ces postes.

France

En France, elles ont eu le droit de vote 100 ans après les hommes. En 1945, quand elles ont pu entrer dans l’Assemblée Nationale, elles étaient 6%. En 1997, elles n’avaient jamais dépassé les 6%…

Le mode de scrutin, uninominal, favorise les hommes déjà implantés localement. Et les femmes sont peu à être maire ou conseillères générales.

La participation des femmes en politique peut être encouragée par un plus grand nombre de femmes déjà engagées : en s’identifiant à des élues femmes, il est plus facile d’entrer dans ce monde masculin.

Cependant, ce n’est pas parce qu’il y aura plus de femmes en politique que la politique changera : pour entrer dans ce milieu, il faut en adopter les codes, et seules celles et ceux qui les adopte y entre avec succès. Je ne dis pas que ce sont des codes « masculins » ou « féminins », mais il y a un code dominant qui n’est pas celui de tout le monde. Les femmes sont nombreuses à avoir intégré dans leur éducation qu’elles doivent être douce, ne pas se mettre en avance, ne pas couper la parole des hommes. Autant vous dire qu’en politique, même à EELV, cela n’aide pas à être élue !

La parole des femmes est plus souvent confisquée que celle des hommes. Encore ce matin, une femme à la tribune s’est faite coupée la parole par un homme dans le public parce qu’elle aurait été trop longue ! Imaginez-vous une femme dans le public disant, par exemple, à Dany Cohn-Bendit qu’il est trop long dans son intervention ?

Est-ce que les femmes sont plus fiables ? Pas sûre, une fois que les codes sont adoptés… Elles ne sont sans doute pas plus fiable que les hommes.

Pour faciliter l’engagement des femmes, mais aussi des hommes, il faudrait sans doute changer ce modèle politique qui ne convient pas à de nombreuses personnes, les empêchant de s’impliquer dans les partis politiques classiques.

La coopérative d’EELV, quelque sera la forme qu’elle prendra, sera peut-être une réponse à ce désengagement, mais nous devons surtout faire entrer plus d’éthique en politique.

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Intervention du 2 avril au Conseil Fédéral Transitoire https://feminisme.eelv.fr/2011/05/12/intervention-au-conseil-federal-2/ Thu, 12 May 2011 13:40:55 +0000 http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=146 Lors de chaque conseil fédéral, les commissions thématiques disposent d’un temps de parole. Ceci est l’intervention du conseil fédéral du 2/3 avril 2011. ...]]>

Lors de chaque conseil fédéral, les commissions thématiques disposent d’un temps de parole. Ceci est l’intervention du conseil fédéral du 2/3 avril 2011.

En ce lendemain d’élections cantonales, j’aimerai vous parler du manque de représentativité des femmes.

Tout d’abord sur les candidatures. Même si EELV a présenté plus de femmes titulaires que lors des élections cantonales 2008, et plus que les autres partis politiques pour cette année, cela reste clairement insuffisant : 35,8 % de femmes titulaires ! Même dans un parti politique féministe comme le notre, nous voyons bien la difficulté à applique le principe de la parité.

La parité, rappelons-le a deux objectifs : favoriser l’engagement des femmes en politique en montrant et démontrant qu’il est possible d’être candidate, et avoir une représentativité démocratiques de nos assemblées. En effet, celles-ci sont sensées représenter l’ensemble de la population française. Comment pouvons-nous croire à cela quand 13,8% des Conseils Généraux (18 % pour l’Assemblée Nationale) sont constitués de femmes ?

Le manque de représentativité des femmes existe pour les candidatures, mais est encore plus présent pour les élues : 23 % de femmes candidates pour 14 % de femmes élues. Et si elles sont moins bien élues, il y a deux explications possibles : Soit les femmes font de moins bonnes campagnes – ce qui n’est pas réaliste -, soit elles sont candidates sur des circonscriptions non gagnables.

C’est donc à l’intérieur même du parti politique, lors des désignations, que se situe les difficultés pour les femmes.

Et ces difficultés s’ajoutent aux parcours personnels : comment trouver le temps de s’engager en politique quand 80% des tâches ménagères sont réalisées par les femmes ? Comment se représenter élue quand notre imaginaire nous renvoie un homme blanc de 50 ans avec une écharpe tricolore ?

Que faut-il tirer comme conclusions de ces chiffres ? Ce qui compte, c’est le mode de scrutin.

On le voit bien, en comparant ces chiffres avec les conseils régionaux, où presque la moitié des assemblées sont féminines : Un mode de scrutin uninominal ne peut être que défavorable à la représentativité des femmes.

C’est pour cela que nous devons – entre autre ! nous opposer à la réforme territorial qui nous est proposée. Cette réforme qui doit fusionner régions et départements (et avec laquelle nous aurions pu être d’accord, puisque nous demandons la suppression de ce dernier échelon) prend le plus mauvais de ce qui se fait, en particulier pour le mode de scrutin qui serait uninominal.

Nous devons exiger pour toute élection une parité de résultat, avec des scrutins de listes systématiques.

Mais la réforme territoriale est aussi néfaste sur d’autres aspects : avec la suppression de l’échelon départemental, c’est la diminution de possibilité de demande de subvention pour les associations qui diminue. À la fois parce que c’était le département qui soutenait pour une grosse part le budget des associations, mais aussi parce que la fusion des instances n’aboutira certainement pas à la fusion des subventions. Avec le désengagement de l’État en plus, il est plus que probable que toutes les associations verront leur budget diminuer.

Les associations féministes sont souvent touchées très durement, n’étant pas vues comme « prioritaires ». Mais nous parlons bien là d’associations telles que le planning familial ou SOS femmes : des associations absolument essentielles pour protéger les femmes fragilisées, ou pour accéder à la contraception et à l’avortement, en particulier pour les jeunes ou les femmes sans papiers.

Pour les associations, comme pour tout le secteur de l’ESS, cela signifie une baisse des activités et une baisse du nombre d’emplois, dans ce secteur où l’emploi est souvent déjà précaire et féminin.

Pour toutes ces raisons, la réforme territoriale n’est pas acceptable.

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La parité, ça s’applique d’abord au CNIR ! https://feminisme.eelv.fr/2011/04/26/la-parite-ca-sapplique-dabord-au-cnir/ Tue, 26 Apr 2011 15:51:57 +0000 http://feminisme.eelv.fr/?p=2500 Motion diverse 2 CNIR de 01/2005

Depuis quelques années , il est observé un certain recul de la parité dans toutes les instances Vertes, et dans notre instance centrale qu’est le CNIR, la parité n’est pas réelle (doublettes impaires dans les régions et absence de règles nationales et régionales précises pour l’élection d’un CNIR paritaire) . Bien que soit inscrit dans le préambule de nos statuts, le principe de « la parité des sexes pour les postes à responsabilité, avec adoption de modes de scrutin appropriés pour instaurer cette parité », il s’avère que le respect de la proportionnelle entre les sensibilités a eu tendance à contrecarrer la finalité souhaitée de la parité. En effet, malgré l’ordonnancement paritaire des listes, la plus grande fréquence de têtes de listes hommes fait que la composition finale de l’instance élue est majoritairement masculine. C’est en particulier régulièrement le cas au CNIR et la cuvée 2004 n’échappe malheureusement pas à ce constat : Sur 89 (Guyane non élu) membres du CNIR élus en région, 51 sont des hommes et sur 30 membres du CNIR élus nationalement, 17 sont des hommes. Au total pour 2004, il manque 8 femmes ( 6 femmes sur le quota régional et 2 femmes sur le quart national) Il convient donc, pour être fidèles à nos principes dans nos pratiques internes , de se montrer volontaristes pour trouver des méthodes permettant d’atteindre la parité ou de s’en rapprocher le plus possible : ß Une nouvelle règle d’élection des CNIRien(ne)s devra être clairement votée tant dans les statuts nationaux que régionaux (cf RPI) pour permettre des modalités précises d’attribution des sièges entre motions en respectant la répartition des doublettes hommes et femmes. Chaque motion devra strictement présenter autant de doublettes hommes et femmes et accepter la règle qui sera établie dans le cadre du chantier RPI , pour la répartition entre hommes et femmes entre les motions (règle d’Hondt ? tirage au sort ? ..).Pour les régions ayant droit à un nombre impair de doublettes, il sera procédé à un tirage au sort national des régions devant apporter une doublette féminine supplémentaire .

ß Il est par ailleurs proposé, dès l’entrée en fonction de ce nouveau CNIR, pour corriger la non parité constatée, et ce sans attendre l’élection d’un nouveau CNIR dans deux ans, de choisir de ne faire « monter » que des doublettes femmes dans les listes du quart national pour remplacer les éluEs au CE, quelque soit le genre de la doublette démissionnaire et d’appliquer ce même principe de remplacement de toute doublette démissionnaire, ( y compris les doublettes des régions) pendant les deux ans du mandat du CNIR, systématiquement par des doublettes féminines et ce jusqu’à obtention de la réelle parité (soit après 8 démissions)

Ceci nécessite une modification de l’agrément intérieur comme le propose la motion.

Motion

Le CNIR réuni les 15-16 janvier 2004 décide de modifier comme suit les articles IV, V, XI et XII de l’Agrément Intérieur : 1) Article IV : Conseil National Inter-Régional

  Article IV-4 : Tout membre du CNIR peut être supplée par la personne élue en doublon avec lui. Si le délégué et son suppléant sont absents plus de 3 réunions du CNIR de suite, le siège est considéré comme vacant. Tant que les CNIR ne seront pas paritaires, les doublettes démissionnaires sont remplacées systématiquement par la « doublette » féminine suivante.

  Article IV-5 : En cas de vacance de siège au sein du CNIR, et jusqu’à ce que la parité réelle soit obtenue , ce siège est attribué à la « doublette » féminine suivante (supprimer du même sexe) non encore élue venant sur la liste sur laquelle figurait le membre du CNIR dont le départ a provoqué la vacance du siège.

2) Article V : Organisation et fonctionnement du Collège Exécutif.
Article V-5 : Les membres du Collège Exécutif issus du CNIR démissionnent du CNIR où ils sont remplacés par leur suivante de liste de sexe féminin (supprimer de même sexe) figurant sur la liste du quart national .

Ce remplacement par des doublettes féminines aura lieu jusqu’à ce que la parité soit rétablie au CNIR . En cas d’impossibilité à une région de proposer une nouvelle doublette féminine en remplacement de la doublette démissionnaire, le quart national peut constituer un « réservoir national » .

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Parité chez Les Verts https://feminisme.eelv.fr/2005/06/26/parite-chez-les-verts/ Sun, 26 Jun 2005 15:54:03 +0000 http://feminisme.eelv.fr/?p=2504 Motions diverses CNIR de 06/2005 Adoptées

Exposé des motifs

La vie politique française peine à intégrer les femmes en politique : 12% d’élues à l’Assemblée Nationale, 17% au Sénat, 11% de femmes maires, 10% dans les Conseils Généraux, une femme pour 26 présidents de conseils régionaux, 3 Présidentes de Conseil Généraux sur 99… Si la loi sur la parité a permis des avancées, celle-ci reste insuffisante au regard du retard accumulé et des seuls modes de scrutin de liste qu’elle concerne. Les femmes sont moins nombreuses, et restent culturellement moins bien acceptées en politique, comme le montrent leur faible nombre à occuper des postes de très haute responsabilité, les insultes, assignations de rôles – social, culture, petite enfance, etc. – et autres discriminations qu’elles continuent

régulièrement à subir dans les instances élues.

Les Verts, parmi les partis politiques français, ont historiquement porté ce débat de façon progressiste et volontariste. Bien avant que les contraintes légales existent, ils ont instauré des listes alternées et des candidatures paritaires au-delà même des scrutins de liste, faisant de notre parti le seul parti parlementaire à approcher les 50% d’élues femmes (source : observatoire de la parité). Pourtant, au sein même de notre parti, la parité n’est pas encore acquise : les têtes de listes (régionales, municipales) et les candidatures uninominales (notamment cantonales) restent trop souvent l’apanage des hommes, et la parité se gagne souvent pied à pied. Après l’élection, le choix de portefeuilles, les responsabilités (présidence de groupe par exemple), la visibilité médiatique et les éventuels compléments de revenus qui vont de pair se font encore trop souvent de façon « traditionnelle » et sexuée : aux hommes l’urbanisme, les finances, l’environnement, aux femmes le social, l’enfance et les handicaps. Si cette description peut sembler caricaturale dans les collectivités où la répartition des postes s’est faite autrement, elle n’en reste pas moins un schéma récurrent que les Verts ont tout intérêt à bousculer.

Au-delà des chiffres, la qualité de l’engagement et les conséquences personnelles, professionnelles et financières d’une élection font partie des barrières à l’entrée en politique. Familles monoparentales, divorce, licenciement, forte baisse du revenu, endettement font partie des difficultés rencontrées par les militant-es, et notamment des femmes. Celles-ci sont en effet sont plus vulnérables professionnellement (taux de chômage supérieur, salaire inférieur, travail partiel, etc.), plus souvent concernées par la garde des enfants après une séparation, et encore aujourd’hui la tendance est forte dans notre société à culpabiliser les femmes qui ne s’occupent « pas assez » de leurs enfants.

Dans le même ordre d’idée, et bien que ce soit pas l’objet des motions qui suivent, les propositions de réforme du statut de l’élu-e devront également constituer un élément déterminant pour l’entrée des femmes et des minorités de pouvoir ( ) en politique. Un nouveau statut de l’élu-e devrait en effet prendre en compte la question de la sécurité sociale, de la retraite, de l’assurance-chômage et de la reconversion, permettant une diversification de recrutement du personnel politique et un renouvellement plus fluide.

C’est donc avant tout à un changement culturel auquel nous appelons, des hommes comme des femmes, visant à modifier les représentations et la répartition des rôles traditionnels, et permettant à chacun-e de s’engager et de porter les valeurs de l’écologie. Mais comme le changement culturel ne se décrète pas, les motions qui suivent présentent une série de mesures concrètes permettant de créer un environnement favorable à une parité qualitative autant que quantitative et ouvrant le champs d’un travail collectif pour faire évoluer la société.

Les mesures ci-dessous ne sont pas exclusives d’autres mesures permettant une meilleure représentation des femmes, et viennent compléter les mesures déjà mises en place par les Verts. Elles ne sont pas non plus exclusivement destinées aux femmes : les mesures facilitant la parité nous permettent, collectivement, de mieux défendre les valeurs de l’écologie, dont l’égalité entre femmes et hommes est un élément central. Mais plusieurs de ces motions balayent des problématiques qui dépassent les questions de genre : difficultés financières ou à articuler vie personnelle (professionnelle, familiale, etc.) et politique ne sont pas l’apanage des femmes, même si elles sont plus souvent concernées. Mieux faire de la politique, avoir une meilleure qualité de vie : c’est aussi ça l’écologie.


Parite – Motion 1 – Faciliter les candidatures de femmes, mais aussi des autres « minorités ( ) de pouvoir »

Exposé des motifs

Un des obstacles à la parité, et plus généralement à une plus grande diversité des candidatures, réside dans le fait que les femmes ne s’identifient pas aux postes de pouvoir, s’inhibent et s’auto-censurent (« je ne suis pas capable », « d’autres sont plus légitimes que moi », « ça ne m’intéresse pas », « c’est trop dur », « ça ne vaut pas le coup de se battre autant pour ça », etc.) Le moment de la constitution des listes ou du choix des candidatures, et les fortes tensions qui l’accompagnent ne sont pas favorables à l’émergence de candidatures nouvelles et sont peu incitatrice à poursuivre un engagement lorsqu’un premier mandat se termine. Le développement de la confiance en soi, en sa capacité et sa légitimité à porter une ambition collective se construit à l’avance et par un travail de solidarité au sein des groupes. Le succès du « groupe parité » créé à Paris lors des élections municipales de 2001, ayant permis la parité des têtes de listes des arrondissements et facilité un fort engagement des conseillères de Paris (dans un groupe qui compte 51% de femmes) constitue une expérience facilement reproductible et créatrice de solidarités. L’idée est ici d’en modéliser l’expérience et de l’ouvrir à d’autres « minorités de pouvoir » (*) ou personnes simplement se sentant démunies face aux enjeux de pouvoir et à la prise de parole publique, et qui s’avèrent intéressées par l’expérience.

Le CNIR réuni à Paris les 17, 18 et 19 juin 2005 :

propose la création de « groupes parité » permettant une appropriation collective (empowerment), l’organisation de réseaux, le partage d’expériences et la solidarité entre élues et non élues, l’organisation de débat (autour du film « les Vertes dans tous leurs états… de campagne » par exemple), etc.
incite les régions à prendre en charge le fonctionnement de ces groupes sur le financement de la campagne,
décide de l’organisation, en partenariat avec les organismes de formations ad hoc, de modules de formation en communication, prise de parole en public ouverts à tous ceux et toutes celles qui souhaitent prendre une meilleure confiance en eux/elles.
Encourage la création sur le même modèle de groupes d’empowerment similaires pour les minorités de pouvoir (*) qui le souhaitent.

Décision Cnir-05-080 Parité – Motion 1 Faciliter les candidatures de femmes

Motion Faciliter les candidatures de femmes Le Conseil national interrégional des Verts, réuni à Paris les 17, 18 et 19 juin 2005 :
– propose la création de “ groupes parité ” permettant une appropriation collective (empowerment), l’organisation de réseaux, le partage d’expériences et la solidarité entre élues et non élues, l’organisation de débats (autour du film “ les Vertes dans tous leurs états… de campagne ” par exemple), etc.
incite les régions à prendre en charge le fonctionnement de ces groupes sur le financement de la campagne,
décide de l’organisation, en partenariat avec les organismes de formations ad hoc, de modules de formation en communication, prise de parole en public, ouverts à tous ceux et toutes celles qui souhaitent prendre une meilleure confiance en eux/elles.

Adopté.


Parite – Motion 2 – Garantir la parité des candidatures et des élu-es

Exposé des motifs

Les évolutions législatives et internes aux Verts (motions au CNIR et jurisprudence) récentes ont permis des progrès en matière de parité qui gagneraient à être formalisés, harmonisés et développés. Parmi ceux-là, le principe de la parité des têtes au niveau approprié, l’alternance homme/femme aux postes de pouvoir ou mieux, le partage des responsabilités (co-présidence, co-secrétariats), ont vocation à être encouragés et généralisés.

Le CNIR, réuni à Paris les 17, 18 et 19 juin 2005,

  décide que les listes et candidatures des Verts déposées aux élections devront impérativement respecter les principes suivants : o Elections législatives, européennes et sénatoriales : parité nationale des candidatures y compris éligibles (dans les circonscriptions jugées gagnables et réparties comme telles) ; o Election régionales : parité des têtes de listes au niveau national et parité au niveau régional des têtes de listes par département ; o Elections cantonales : parité des candidatures éligibles au niveau départemental avec sanctions financières en cas de non-respect ; o Elections municipales : ü parité des têtes de listes au niveau départemental ou régional (selon l’échelon le plus pertinent en fonction du nombre de ville où les Verts sont présents, de la taille des villes, etc.) ü parité des têtes de liste d’arrondissements à Paris, Lyon, Marseille, ü parité nationale des têtes de listes éligibles comme maires

  rappelle que l’alternance des candidatures (femmes / hommes) à l’élection présidentielle constitue un objectif politique ;

  demande que la répartition paritaire des postes pour les Verts dans les exécutifs des conseils régionaux, généraux et des villes de plus de 10 000 habitants soit prise en compte dès les négociations avant les élections et effective pour tous les postes dont l’affectation dépend des Verts ;

  demande au Collège exécutif un rapport sur l’application de la motion 04-011 sur la parité aux cantonales ;

   incite les groupes d’élu-e-s à se doter d’une co-présidence paritaire à l’instar de ce qui est pratiqué au Parlement européen et chez les Verts allemands et belges, pratique permettant non seulement de garantir la parité mais aussi de développer une saine habitude de partage du pouvoir…

Décision Cnir-05-084 Motion Parité N° 2 amendée

Motion Le Conseil national interrégional des Verts, réuni à Paris les 17, 18 et 19 juin 2005,
décide que les listes et candidatures des Verts déposées aux élections devront impérativement respecter les principes suivants :
Élections législatives, européennes et sénatoriales : parité nationale des candidatures y compris éligibles (dans les circonscriptions jugées gagnables et réparties comme telles) ;
Élections régionales : parité des têtes de listes au niveau national et parité au niveau régional des têtes de listes par département ;
Élections cantonales : parité des candidatures éligibles au niveau départemental avec sanctions financières en cas de non-respect1 ; 1 Décision Cnir-04-011
Élections municipales : * parité des têtes de listes au niveau départemental ou régional (selon l’échelon le plus pertinent en fonction du nombre de villes où les Verts sont présents, de la taille des villes, etc.) * parité des têtes de liste d’arrondissements à Paris, Lyon, Marseille,
rappelle que l’alternance des candidatures (femmes- hommes) à l’élection présidentielle constitue un objectif politique ;
demande que la répartition paritaire des postes pour les Verts dans les exécutifs des conseils régionaux, généraux et des villes de plus de 10 000 habitants, soit prise en compte dès les négociations avant les élections, et effective pour tous les postes dont l’affectation dépend des Verts ;
demande au Collège Exécutif un rapport sur l’application de la motion 04-011 sur la parité aux cantonales ;
incite les groupes d’élu-e-s à se doter d’une co-présidence paritaire à l’instar de ce qui est pratiqué au Parlement européen2 et chez les Verts allemands et belges, pratique permettant non seulement de garantir la parité mais aussi de développer une saine habitude de partage du pouvoir…

Adopté.

Le Conseil national interrégional des Verts, réuni à Clichy le 1er février 2004, décide : Les régions qui ne respectent pas la parité des candidatures pour les élections cantonales auront un abattement sur leur part de financement public. Cet abattement sera effectué en fonction de la parité des éligibles. Les règles de calcul seront celles retenues pour le financement public légal mais seront plafonnées à 10 % maximum. Chaque année, l’abattement pourra éventuellement être réduit si la région concernée a mis en place un plan d’action concret visant à améliorer la parité de ses candidat-e-s et futur-e-s élu-e-s. Le Collège exécutif fera un rapport au Cnir lors de la séance de vote du budget.


Parite – Motion 3 – Articuler politique et vie personnelle (familiale, professionnelle, etc.)

Exposé des motifs

La difficulté à concilier la vie professionnelle, politique et familiale constitue une barrière pour beaucoup. Mais elle affecte particulièrement les femmes pour leur entrée en politique, la pression sociale continuant de leur attribuer les responsabilités domestiques et parentales. Depuis longtemps mais encore trop peu souvent, les Verts organisent des gardes d’enfants lors des AG et des réunions. Par ailleurs, la garde sur le lieu de la réunion est loin d’être toujours la solution idéale. Enfin, le rythme des réunions politiques et institutionnelles pourrait, avec quelques règles de bonne conduite et d’amélioration, permettre une plus grande qualité de vie des militant-es et des élu-es en ne les contraignant pas à rentrer chez eux au milieu de la nuit et en ne créant pas une « prime à l’hyper-présence » pénalisant celles et ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent pas devenir des professionnel-les de la politique

Le CNIR, réuni à Paris les 17, 18 et 19 juin 2005 :

  décide que les régions informeront les adhérent-e-s, en préalable aux appels à candidatures en externe, que les frais de garde peuvent être pris en compte et remboursés sur les frais de campagne,
encourage la mise en place systématique de gardes d’enfants pour les AG et grosses réunions par les régions, pour cela des frais de personnels devront être prévus ;
encourage la mise en place de systèmes de remboursement par les régions pour les militant-es qui doivent faire garder leurs enfants lors des réunions (chèque emploi service, dégrèvement sur les cotisations annuelles, etc.) ;
encourage les régions et les groupes locaux à réfléchir collectivement sur leurs horaires de réunions afin de choisir un horaire permettant de concilier vie personnelle et engagement politique (limiter la durée des réunions, éviter les horaires trop tardifs, etc.) ;
décide d’un dégrèvement spécifique des cotisations pour les élu -es qui le demandent et ont en charge des enfants en bas âge à charge ; les règlements intérieurs régionaux spécifieront les modalités de cette mesure ;
Incite les groupes politiques à s’organiser et à faire modifier le règlement intérieur des institutions où ils sont élus afin de limiter ou d’interdire les séances de nuits (qui défavorisent les élue-s qui ont une vie professionnelle, les élue-s avec une famille à charge, les élue-s qui habitent loin du lieu du pouvoir central et qui favorise l’absentéisme).
Le Cnir, estime également, qu’en tout état de cause, le combat pour que les institutions et collectivités territoriales prennent en charge les frais de garde occasionnés par les dites séances, que ce soit pour gardes d’enfant ou pour garde/soins à adultes handicapés, ou à personnes en longue maladie, doit être un combat fort des groupes verts.

Décision Cnir-05-085 Motion 3 sur la parité amendée

Le Conseil national interrégional des Verts, réuni à Paris les 17, 18 et 19 juin 2005 :
décide que les régions informeront les adhérent-e-s, en préalable aux appels à candidatures en externe, que les frais de garde peuvent être pris en compte et remboursés sur les frais de campagne, lorsque la CCFP accorde le remboursement électoral des frais de garde d’enfants,
encourage la mise en place systématique de gardes d’enfants pour les AG et grosses réunions par les régions, pour cela des frais de personnels devront être prévus ;
encourage la mise en place de systèmes de remboursement par les régions pour les militant-e-s qui doivent faire garder leurs enfants lors des réunions (chèque emploi service, dégrèvement sur les cotisations annuelles, etc.) ;
encourage les régions et les groupes locaux à réfléchir collectivement sur leurs horaires de réunions afin de choisir un horaire permettant de concilier vie personnelle et engagement politique (limiter la durée des réunions, éviter les horaires trop tardifs, etc.) ;
décide d’inclure les frais de garde d’enfants dans les frais des élus indemnisés. Cette déduction sera faite sur les indemnités brutes. Ainsi les cotisations des élus seront calculées sur ses indemnités nettes ;
demande à nos parlementaires de travailler à la rédaction d’un projet de loi permettant aux élus internes des partis politiques de bénéficier lorsqu’ils sont salariés, de crédits d’horaires à prendre sur leur temps de travail pour participer à la vie politique de leur parti, dans la même mesure que les représentants des syndicats,
demande à ce que ce projet de loi, après adaptation par le Cnir, fasse partie des négociations à mener avec nos partenaires pour les futures élections nationales, dans le cadre d’un projet de loi général sur le statut de l’élu,
Incite les groupes politiques à s’organiser et à faire modifier le règlement intérieur des institutions où ils sont élus afin d’adapter les horaires de réunion et de limiter les séances de nuits (qui défavorisent les élu-e-s qui ont une vie professionnelle, les élu-e-s avec une famille à charge, les élu-e-s qui habitent loin du lieu du pouvoir central et qui favorise l’absentéisme). Le Cnir, estime également, qu’en tout état de cause, le combat pour que les institutions et collectivités territoriales prennent en charge les frais de garde occasionnés par les dites séances, que ce soit pour gardes d’enfant ou pour garde/soins à adultes handicapés, ou à personnes en longue maladie, doit être un combat fort des groupes Verts.

Adopté.


Parite – Motion 4 – Instaurer des reversements équitables

Exposé des motifs

Le nombre d’élu-es vert-es s’est notablement accru ces dernières années. On voit ainsi les écarts se créer entre les différentes situations des un-es et des autres, révélant l’inéquité des modalités de calcul des reversements d’élu-es, qui accentuant les inégalités socio-écononomiques entre élu-e-s. Et, encore une fois, comme toujours lorsqu’il s’agit de précarisation, les femmes sont les plus touchées. En effet, à la différence des modes de cotisation des militant-es, l’actuel mode de comptabilité des reversements ne tient compte que de l’indemnité d’élu-e. Il ne tient en aucun cas compte de l’ensemble de la situation de l’élu-e en question. A-t-il /elle pu garder une activité rémunérée ? A-t-elle/il des enfants à charge ? Ne pas se poser ces questions, ce qui est le cas dans les statuts des Verts actuellement, revient à dire que celui ou celle, célibataire, qui a un salaire confortable paie la même somme que celui ou celle qui, a un ou plusieurs enfants à charge, est parent isolé et n’a pas de revenu complémentaire : cette situation est injuste socialement, et touche, comme on peut le comprendre de plein fouet les femmes. Pour parer à cette situation, il s’agit de prendre en compte l’ensemble de la situation familiale et économique pour calculer les reversements d’élu-es.

Le CNIR, réuni à Paris les 17, 18 et 19 juin 2005 :

  décide de la progressivité des reversements en fonction des revenus imposables et de la situation familiale ;
décide de l’application de cette progressivité au niveau national ; en conséquence la révision des statuts/règlement intérieur des Verts ;
Demande aux Régions et Départements de changer leur règlement intérieur/statuts pour le reversement des élu-es. Non votée


Parite – Motion 5 – Parité dans les instances du parti

Exposé des motifs

En dépit des règles les plus subtiles élaborées au sein de notre parti, la parité n’est pas respectée dans plusieurs de nos instances internes, notamment au CNIR élu depuis décembre 2004 ainsi qu’au CAR IdF pour n’en citer qu’un. En effet, la tendance à mettre les hommes en tête de liste, y compris au sein des tendances interne des Verts, crée un déséquilibre parmi les élue-s au bénéfice des hommes. Pour remédier à cette difficulté, et dans la ligne de ce que plusieurs régions pratiquent déjà, la prochaine constitution du CNIR devra être exemplaire. En ce sens,

le CNIR, réuni à Paris les 17, 18 et 19 juin 2005 décide

1 – de modifier les statuts/l’agrément intérieur de sorte que :

– Chaque motion présente strictement autant de doublettes hommes et femmes (la première doublette étant tirée au sort pour chaque motion avant l’élection du quart national du CNIR ou du vote des motions au niveau régional afin d’éviter tout déséquilibre en terme de parité en cas de nombre impair de doublettes). Si le nombre de motions est pair, la parité sera de fait respectée. Si le nombre de motions est impair, le déséquilibre ne pourra dépasser une doublette de différence en tre nombre d’hommes et de femmes.
Pour les régions ayant droit à un nombre impair de doublettes, il soit procédé à un tirage au sort national des régions devant apporter une doublette féminine supplémentaire. Ceci nécessite une modification de l’agrément intérieur adéquat.

2 – pour rectifier d’éventuelles disparités resistant à ces premières mesures, de modifier comme suit les articles IV, V, XI et XII de l’Agrément Intérieur : 1) Article IV : Conseil National Inter-Régional

  Article IV-4 : Tout membre du CNIR peut être supplée par la personne élue en doublon avec lui. Si le délégué et son suppléant sont absents plus de 3 réunions du CNIR de suite, le siège est considéré comme vacant. Tant que les CNIR ne seront pas paritaires, les doublettes démissionnaires sont remplacées systématiquement par la « doublette » suivante.
Article IV-5 : En cas de vacance de siège au sein du CNIR, et jusqu’à ce que la parité réelle soit obtenue , ce siège est attribué à la « doublette » suivante (supprimer du même sexe) non encore élue venant sur la liste sur laquelle figurait le membre du CNIR dont le départ a provoqué la vacance du siège.

2) Article V : Organisation et fonctionnement du Collège Exécutif.
Article V-5 : Les membres du Collège Exécutif issus du CNIR démissionnent du CNIR où ils sont remplacés par leur suivant-e de liste de sexe figurant sur la liste du quart national Article V-5 :Lesmembres du Collège Exécutif issus du CNIR démissionnent du CNIR où ils sont remplacés par le-la suivant-e immédiat-e de leur liste (supprimer de même sexe) figurant sur la liste du quart national .. Ce remplacement par des doublettes – le cas échéant du sexe opposé – aura lieu jusqu’à ce que la parité soit rétablie au CNIR. En cas d’impossibilité à une région de proposer une nouvelle doublette en remplacement de la doublette démissionnaire qui soit respectueuse de la parité, le quart national peut constituer un « réservoir national » . [NB En non gras : le texte existant dans l’agrément intérieur]

3 – le CNIR invite les Régions et autres instances élues à adopter la même pratique ou tout autre équivalent permettant de faire respecter le principe de la parité.

4 – et décide d’appliquer concrètement ces résolutions à partir du prochain congrès.

Décision Cnir-05-087 Motion 5 sur la parité Le Conseil national interrégional, réuni à Paris les 17, 18 et 19 juin 2005, décide : 1 – de modifier l’Agrément intérieur de sorte que :
Chaque motion présente strictement autant de doublettes hommes et femmes (la première doublette étant tirée au sort pour chaque motion avant l’élection du quart national du CNIR ou du vote des motions au niveau régional afin d’éviter tout déséquilibre en termes de parité en cas de nombre impair de doublettes). Si le nombre de motions est pair, la parité sera de fait respectée. Si le nombre de motions est impair, le déséquilibre ne pourra dépasser une doublette de différence entre nombre d’hommes et de femmes.
Pour les régions ayant droit à un nombre impair de doublettes, il soit procédé à un tirage au sort national des régions devant apporter une doublette féminine supplémentaire. Ceci nécessite une modification de l’agrément intérieur adéquat. 2 – pour rectifier d’éventuelles disparités résistant à ces premières mesures, de modifier comme suit les articles IV, V, XI et XII de l’Agrément Intérieur : a) Article IV : Conseil National Inter-Régional -Article IV-4 : Tout membre du Cnir peut être suppléé par la personne élue en doublon avec lui. Si le délégué et son suppléant sont absents plus de 3 réunions du Cnir de suite, le siège est considéré comme vacant. Tant que les Cnir ne seront pas paritaires, les doublettes démissionnaires sont remplacées systématiquement par la “ doublette ” suivante du sexe le moins bien représenté.
Article IV-5 : En cas de vacance de siège au sein du CNIR, et jusqu’à ce que la parité réelle soit obtenue, ce siège est attribué à la “ doublette ” suivante du sexe le moins bien représenté non encore élue venant sur la liste sur laquelle figurait le membre du Cnir dont le départ a provoqué la vacance du siège b) Article V : Organisation et fonctionnement du Collège Exécutif. Article V-5 : Les membres du Collège Exécutif issus du Cnir démissionnent du Cnir où ils sont remplacés par le-la suivant-e immédiat-e du sexe le moins bien représenté de leur liste figurant sur la liste du quart national. Ce remplacement par des doublettes – le cas échéant du sexe opposé – aura lieu jusqu’à ce que la parité soit rétablie au Cnir. En cas d’impossibilité à une Région de proposer une nouvelle doublette en remplacement de la doublette démissionnaire qui soit respectueuse de la parité, le quart national peut constituer un “ réservoir national” . 3 – d’appliquer concrètement ces résolutions à partir du prochain congrès. Pour parvenir à cette pratique, les Régions sont tenues de mentionner au PV de leurs Assemblées Générales, toutes les doublettes présentées par toutes les listes, ordonnancées, pour communication au Bureau du Cnir.

Adopté D’Agrément Intérieur est ainsi modifié.

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