égalité – Site de la commission féminisme https://feminisme.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Wed, 28 Mar 2018 13:06:02 +0200 fr-FR hourly 1 Arriver à l’égalité femmes-hommes par l’égalité https://feminisme.eelv.fr/2013/03/28/arriver-a-legalite-femmes-hommes-par-legalite/ Thu, 28 Mar 2013 14:33:33 +0000 http://feminisme.eelv.fr/?p=2674 Motion adoptée au conseil fédéral des 23-24 mars 2013

Exposé des motifs

EELV demande une réforme radicale du système éducatif, créant les conditions d’un véritable « droit à l’égalité des chances  » pour chacune et chacun des enfants de notre pays : au même titre que la lutte pour réduire les inégalités socio économiques et culturelles, celle menée contre les inégalités liées au sexe, revêt une importance majeure. [1]. C’est l’objet de cette motion qui va suivre : de définir ses attendus et les conditions de sa mise en œuvre.

Les stéréotypes contribuent à maintenir le système de genre. Le genre est ici entendu au sens sociopolitique, c’est à dire la construction et la hiérarchisation des rôles féminin et masculin.

Les inégalités femmes-hommes sont présentes à tous les niveaux de la société, et pour toutes les classes sociales. Ces inégalités entraînent également une dévalorisation du féminin et une valorisation du masculin, à propos des rôles, caractères, ou autres. Aussi, éduquer de façon inégalitaire les filles et les garçons a non seulement des conséquences en termes d’estime de soi des filles, mais restreint l’épanouissement de tou-te-s, et entraîne des conséquences en termes de violences (plus souvent exprimée chez les garçons et intériorisée chez les filles).

Si certaines mesures coercitives telles que la parité imposée ou les quotas ont pu montrer leur efficacité, il est cependant nécessaire de prendre le problème à la base : par l’éducation dès le plus jeune âge. En effet, le lien de cause à effet entre les inégalités entre les femmes et les hommes et l’éducation que reçoivent les filles et les garçons ne semble pas évident. Il semble qu’il y a une réelle difficulté à désigner l’éducation comme LE moment de construction des inégalités futures

Cette question a déjà été abondamment traitée, notamment dans plusieurs conventions depuis 1981, dont la plus aboutie est celle de 2000, la « Convention pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les  hommes dans le système éducatif ».

Dans tout le système éducatif, de la crèche à l’université, les comportements des professionnels sont conformes aux stéréotypes et reproduisent les inégalités, plutôt que d’assurer sa mission d’égalité sociale.

Tous les exemples qui suivent sont issus de la recherche universitaire sur le genre et servent de base aux politiques européennes et françaises.

Dès la grossesse, les attentes sont différentes pour les garçons et les filles. Un fœtus garçon remuant est perçu dynamique et de façon positive, alors qu’un fœtus fille remuant est perçu comme problématique et de façon négative.

Leurs pleurs sont interprétés différemment, et les personnes ne s’en occupent pas de la même manière. Les observations montrent que c’est la peur et la tristesse qui sont majoritairement cités pour interpréter les pleurs des filles. Elles sont davantage cajolées, rassurées, elles ont plus de contacts physiques et d’affection. En revanche, c’est de la vigueur et du caractère qui sont attribués aux bébés garçons. Quand ils ont un contact physique, c’est avec des stimulations motrices plus énergiques.

Les univers ludiques des filles et des garçons sont différents. Notamment, la vie familiale et domestique est centrale chez les filles alors qu’elle est totalement inexistante chez les garçons. A l’inverse, ce qui se rapporte à l’espace public et à l’exercice du pouvoir est central dans l’univers des garçons alors qu’il est inexistant dans celui des filles.

Dans les cours des écoles, les garçons occupent la majorité de l’espace avec les jeux de ballons et de bagarre, alors que les filles se retrouvent plus souvent sur les côtés, en périphérie.

Dans les salles de classe aussi, à tous les niveaux scolaires, les garçons occupent de façon générale les deux tiers de l’espace sonore, c’est-à-dire qu’ils bénéficient de deux fois plus d’interactions avec leurs enseignants et enseignantes que les filles.

En mathématiques, les enseignant-e-s interrogent plus souvent les garçons que les filles, les envoient plus souvent au tableau, et plus longtemps.

La nature des interactions est aussi différente : les enseignant-e-s encouragent davantage les garçons que les filles, les incitent plus souvent à approfondir leur réflexion, alors que les filles sont plus souvent sollicitées pour des rappels de connaissances.

Les enseignant-e-s n’expliquent pas de la même façon les performances des élèves : l’échec est attribué au manque de travail pour les garçons, et à un manque de capacités pour les filles. En cas de réussite c’est l’inverse : elle est attribuée aux capacités pour les garçons, au travail pour les filles.

Ainsi, parmi les élèves qui sont au dessus de la moyenne, seulement 53% des filles s’estiment capables de suivre un cursus scientifique alors que c’est le cas de 82 % des garçons. Les recherches sur l’orientation montrent que si les filles sont sous représentées dans les filières scientifiques, ça n’est pas en raison de moins bons résultats. C’est plutôt parce qu’elles ont intériorisé que les maths et les sciences, ça ne fait pas partie de leur rôle social. Les garçons eux désertent les filières dites ‘féminines’ de l’enseignement général et supérieur. En filière professionnelle ce phénomène est encore plus marqué, les classes sont très peu mixtes, les filles représentent presque la totalité des élèves dans les professions dites de ‘service’, et les garçons dans celles dites de ‘production’

Enfin, parce que l’accès des filles et des femmes aux droits essentiels, notamment à l’éducation, sont notre responsabilité collective planétaire et la condition et le moteur d’un développement durable mondial, les engagements des Objectifs du Millénaire du Développement qui le visent doivent être tenus par la France et l’UE, malgré la crise, comme le font la Grande-Bretagne et les pays nordiques. Après tant de retard, l’approche genrée, transversale à toute politique publique, doit devenir une réalité concrète en France, comme dans sa coopération et son Aide publique au développement.

Motion :

Europe Écologie Les Verts demande une réforme radicale du système éducatif pour prendre en compte les inégalités femmes-hommes, grâce à :

• Une information[2] destinée aux futurs parents qui intégrerait la thématique de l’égalité filles / garçons avec notamment les informations suivantes :

• La construction de genre est du domaine de l’acquis

• Les inégalités de genre restreignent les libertés de chacune et chacun

• Le partage des tâches est nécessaire pour l’équilibre du couple et contribue à une éducation égalitaire des enfants

• Une formation à l’égalité entre les sexes à tous les professionnels de l’éducation, y compris non enseignants, de la crèche à l’université et dans l’éducation populaire, à tous les échelons concernés (communes, département, régions, éducation nationale), pour une application dans les pratiques professionnelles et pédagogiques. Cette formation[3] devra aborder la réalité des inégalités femmes-hommes, leur construction dans les différentes sphères éducatives, leurs liens avec les violences sexuelles, et les attitudes et outils pour y remédier.

• L’intégration dans les programmes éducatifs de la déconstruction des stéréotypes, de l’histoire de l’égalité femmes-hommes, une meilleure visibilité des femmes et plus globalement une éducation à l’égalité entre les sexes et contre la LGBT-phobie[4]

• La présence d’une personne référente pour les questions de discrimination (qui pourra être par exemple le ou la conseiller-ère d’éducation[5]), lorsqu’il n’y a pas de Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté, ou que celui-ci ne s’est pas saisi de la question…

• L’élargissement des compétences des conseillers principaux d’éducation (CPE) et des conseillers d’orientation psychologues (COP) sur le sujet de l’égalité filles-garçons et des violences sexistes[6]

• La Mise en place systématique de groupe d’analyse des pratiques, y compris dans la formation permanente des personnels de l’éducation.

• La mise en place d’un label « livre non-sexiste » pour les manuels scolaires, qui permettra la prise en compte de l’égalité femmes-hommes lors des commandes publiques des collectivités territoriales. Ce label permettra par exemple de vérifier si les énoncés des exercices ne véhiculent pas des stéréotypes de genre.

• Une éducation positive à la sexualité dès le plus jeune âge, incluant le respect de soi et de l’autre

• Favoriser la pratique mixte de tous les sports.

• Assurer une orientation scolaire et professionnelle égalitaire entre les filles et les garçons afin de favoriser l’élargissement des choix professionnels. Pour cela , il faut supprimer le poids des décisions d’orientations stéréotypées , subies par les élèves , en instaurant un système où ils puissent réellement décider du choix de leur formation . La liberté de choix est une des conditions indispensables à des orientation plus diversifiées et moins dépendantes du genre , à condition que l’information en amont ait été conduite objectivement et sans le biais de représentations caricaturales liées au sexe.

• Favoriser la mixité dans toutes les filières d’enseignement (par exemple, plus d’hommes en primaire et plus de femmes à l’université)

• Évaluer l’impact des politiques publiques, notamment d’éducation, sur les parents (par exemple : rythme scolaire, horaires d’ouverture des services municipaux)

• Favoriser la recherche sur le genre dans les pratiques éducatives

• Favoriser les projets avec les parents d’élèves et les syndicats pour relayer l’éducation non sexiste

• Mettre des budgets genrés sur tous les domaines de l’éducation, y compris l’éducation populaire (sport, loisirs, culture, art, science, …)

• Sexuer les analyses des politiques publiques destinées à l’éducation afin de vérifier à quelle proportion de femmes et d’hommes elles profitent et sur quelles utilisations

• De plus, les termes « école maternelle » et « assistant-e maternel-le » devraient disparaître au profit, respectivement, de « école pré-élémentaire » et « assistant-e parental-e ». En outre, ces mesures devront également concerner l’éducation populaire[7]

Pour : 39 ;  : contre : 4 ; abstentions : 18

Motion adoptée


[2] Mesure peu efficace. Les informations obligatoires sont nombreuses. Il y a enfin une forme d’irréalisme des propositions pour certaines mères qui élèvent seules leurs enfants (et dans certains quartiers elles sont nombreuses). Mais des objets de travail peuvent être l’occasion d’en parler. Par exemple, les séjours collectifs (classes de découvertes) avec des tâches équivalentes pour les garçons et les filles dans la vie quotidienne.

[3] Ce programme de formation est très descendant ou déductif. On sait par expérience qu’il peut être plus utile de partir d’analyses de pratiques et que le fait de faire intervenir des références professionnelles différentes complique la tâche.

[4] Ce sujet ajouté pose problème. Pour déconstruire les représentations sur l’homophobie, c’est un autre objectif.

[5] Ils croulent déjà sous les missions.

[6] Pour des situations conflictuelles importantes, des intervenants extérieurs – en lien avec le projet d’établissement, celui du CESC – sont utiles. Par exemple, la pratique du théâtre de l’opprimé.

[7] L’éducation populaire ne se plie pas par définition à des injonctions venues d’en-haut fussent-elles écologistes…

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Retour de l’atelier : Comment combattre les inégalités femmes-hommes dans l’entreprise ? https://feminisme.eelv.fr/2012/09/13/retour-de-latelier-comment-combattre-les-inegalites-femmes-hommes-dans-lentreprise/ https://feminisme.eelv.fr/2012/09/13/retour-de-latelier-comment-combattre-les-inegalites-femmes-hommes-dans-lentreprise/#comments Thu, 13 Sep 2012 16:08:34 +0000 http://feminisme.eelv.fr/?p=2604 Atelier du mercredi 22 août organisé par la commission féminisme Télécharger le compte-Rendu Intervenantes : Olga Trostiansky (Laboratoire de l'Égalité), Gaëlle Differ (Solidaires), Francine Got et Catherine Daperon (FETE – Femmes Égalité Emploi) ...]]>

Atelier du mercredi 22 août organisé par la commission féminisme

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Intervenantes : Olga Trostiansky (Laboratoire de l’Égalité), Gaëlle Differ (Solidaires), Francine Got et Catherine Daperon (FETE – Femmes Égalité Emploi)

Animation : Céline Pétrovic (Déléguée thématique Genre, Orientation sexuelle et Société)

 

Introduction (Céline Pétrovic)

Le système de genre est la hiérarchie entre le masculin et le féminin. Le masculin comme pourvoyeur de ressource et le féminin pour la gestion du cercle familial. Si les femmes intègrent le modèle masculin, les hommes n’intègrent pas le modèle féminin.

 

Olga Trostiansky

L’inégalité professionnelle est un enjeu majeur, la plus grande inégalité, mais dont la prise de conscience n’est pas encore partagée par toutes et tous. Il faut travailler sur l’égalité femmes-hommes en général pour atteindre l’égalité dans les entreprises.

La vision des femmes dans l’entreprise se réduit aux grossesses ce qui est vu comme un problème, d’où l’importance de réformer les congés parentaux qui sont trop longs et déconnectent les femmes du marché du travail. La conciliation des temps de vie doit passer par une augmentation du nombre de places en crèche et des différents modes de garde.

Les femmes doivent travailler pour être autonomes et indépendantes, et l’implication des hommes dans la vie privée doit être valorisée.

La culture de l’égalité et la lutte contre les stéréotypes doivent passer par la formation de tous les personnels de l’Éducation sur l’égalité femmes-hommes.

 

Gaëlle Differ

Nous avons atteint l’égalité formelle, mais pas l’égalité réelle. Les outils législatifs ne sont pas assez utilisés, y compris par les syndicats. L’égalité professionnelle n’est pas prioritaire dans les revendications syndicales. Même la grille d’avancement par ancienneté n’est pas suffisante, car elle ne prend pas en compte les temps partiels ni les carrières amputées du fait des congés parentaux, et ne fait pas de comparatifs entre des postes différents.

Dans les formations internes, femmes et hommes ne prennent pas les mêmes types de formations : adaptation au poste pour elles, et accès à des responsabilités pour eux.

Les écarts de salaire sont de 30%. Les femmes représentent 48% des salariés, mais 30% des cadres. Elles sont concentrées sur des métiers souvent déqualifiés et dévalorisés, car ce sont des métiers dont on pense qu’ils font appel à des compétences « naturelles » (comme le soin à la personne).

Le Québec a engagé une réflexion sur le travail de valeur égal, ce qui permet une valorisation des filières féminisées et sous payées.

Dans le domaine de la parentalité, il y a une inégale répartition des tâches au sein des couples. C’est pourquoi il faut un service public de la petite enfance, contrer la culture de la présence en interdisant les réunions avant 9h et après 18h, limiter la mobilité (particulièrement dans le cadre des familles monoparentales). Il faut bien parler d’articulation des temps de vie, et non de conciliation. Plusieurs pistes de solution sont envisageables : lutter contre les stéréotypes, mettre en place des mesures coercitives (quotas, discrimination positive), mener une politique d’embauche de femmes dans les milieux masculins et d’hommes dans les milieux féminins. Il faut de la mixité dans les filières d’éducation.

Un travail au sein des syndicats doit être mené pour prendre en charge ces questions d’égalité professionnelle, mais aussi dans les manuels scolaires et la représentation des femmes.

 

Francine Got et Catherine Daperon

Télécharger l’intervention de FETE

Les entreprises de plus de 50 salariés ont une obligation de signer des accords professionnels, ou à défaut un plan d’action (décidé unilatéralement). La coopérative FETE accompagne les structures syndicales jusqu’à la signature des accords professionnels. Cette action est financé par quatre régions, la direction régionale du travail et le Fond Social Européen.

Le but est de faire un accord de situation comparée riche en contenu avec les syndicats et d’éviter un plan d’action décidé unilatéralement par la direction.

Les salaires sont souvent un indicateur mis de côté, car la loi sur l’égalité professionnelle autorise à ne pas parler d’égalité salariale.

La loi est peu connue, peu appliquée et peut être dévoyée par l’absence de situation comparée, l’élaboration d’un plan d’action sans chercher à faire un accord, des solutions qui n’engagent pas les entreprises, un paternalisme envers les femmes qui cherche à traiter au cas par cas sans vision collective.

Il y a trop de lois. La complexité est trop importante : une simplification serait nécessaire.

 

Échanges avec la salle

Question de Génération Précaire

Quelle insertion des femmes dans l’entreprise ? Elles acceptent des salaires moins élevées que les hommes, de moins bonnes conditions. Les femmes sont les pires ennemies des femmes et empêchent la progression des autres femmes.

Réponses

FETE : C’est regardé dans les rapports de situation comparée

Laboratoire de l’égalité : Il ne faut pas culpabiliser les femmes mais être coercitif et travailler sur la parité dans les syndicats.

 

Question d’une conseillère municipale qui siège à la Commission Technique Paritaire

Des femmes cadres sont à temps partiel pour la qualité de vie et ne veulent pas revenir à temps complet. Le modèle à trouver est-il toujours le temps complet ?

Lorsqu’il y a plus de 30% de femmes dans les entreprises, les remarques sexistes diminuent.

Réponses

Solidaires : Les hommes ne veulent plus être soumis aux stéréotypes et trouvent des avantages à se consacrer à leur vie privée. L’amélioration des conditions de travail parfois faites pour les femmes profite à tout le monde.

 

Intervention d’un élu

Il faut obliger les entreprises par des pénalités très fortes. Leur politique de recrutement peut être très sexiste.

 

Question

Quel impact a la reprise précoce du travail sur la santé des femmes ?

Réponse

Un crédit temps peut être accordé pour les premières année de la vie de l’enfant.

Il n’y a pas eu de réflexion dans la société sur l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail. Cela a pourtant impacté l’éducation, le ménage à partager avec les hommes. Quand la société avance pour les femmes, c’est toute la société qui avance.

 

Conclusion (Céline Pétrovic)

Il y a un réel déni de la réalité de l’inégalité femmes-hommes, et donc un manque d’intérêt de la société sur cette question. Le travail des femmes/féminin étant invisible, il n’est pas réfléchi.

Éducation et coercition sont les deux solutions, mais elles sont très lointaines !

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Les Journées d’Été avec la commission Féminisme https://feminisme.eelv.fr/2012/07/30/les-journees-dete-avec-la-commission-feminisme/ Mon, 30 Jul 2012 15:00:36 +0000 http://feminisme.eelv.fr/?p=2546 Les Journées d'été d'EELV sont un moment passionnant de l'écologie politique, et l'occasion de rencontrer des militant-es de toute la France (voire ailleurs). ...]]>

Les Journées d’été d’EELV sont un moment passionnant de l’écologie politique, et l’occasion de rencontrer des militant-es de toute la France (voire ailleurs).
Elles auront lieu cette année à Poitiers du 22 au 24 août.

La commission féminisme organise ou co-organise plusieurs ateliers et organise son Assemblée Générale annuelle. Voici tout le programme :

Assemblée Générale de la commission féminisme
Vendredi 24 août – 11h à 12h30 – salle A258

Ordre du jour
Bilan d’activité, bilan financier
Projets pour l’année suivante
Élection du bureau
Discussions

Ateliers

La Loi à l’épreuve des violences sexuelles
Jeudi 23 août – 11h à 12h30 – Amphi 201
Le nombre de victimes de violences sexuelles est très difficile à connaître, mais on estime que 16% des femmes et 5% des hommes ont subi une agression sexuelle. Pourtant le dépôt de plainte reste très bas. La censure du harcèlement sexuel par le Conseil constitutionnel montre la gêne du législateur face aux crimes et délits sexuels. Nouvelles lois, accueil et prise en compte de la parole des victimes, prévention : comment lutter contre les différentes formes de délits et crimes sexuels
Animation : Pierre Januel (commission Justice) et Dominique Trichet-Allaire (commission Féminisme)
Intervenantes : Hélène Legrand (SOS inceste), Thalia Breton (Osez le Féminisme), Tewfik Bouzenoune (Avocat)

Comment combattre les inégalités femmes-hommes dans l’entreprise
Mercredi 22 août – 16h à 17h30
La carrière professionnelle d’un homme ou d’une femme est inégale, indifféremment des compétences. Des lois existent pour l’égalité femmes-hommes au travail, mais sont-elles efficaces et suffisantes ? Comment atteindre l’égalité dans la rémunération, la gestion de carrière, l’accès aux postes de pouvoir ?
Animatrice : Céline Pétrovic (Déléguée Thématique Genre, Orientation sexuelle et société)
Intervenantes :
Francine Got et Catherine Daperon (FETE Femmes Egalité Emploi), Olga Trostiansly (Laboratoire de l’égalité), Gaëlle Differ (Union syndicale Solidaires)

La place des femmes dans les politiques de coopération
Jeudi 23 août – 9h à 10h30 – salle B27
Pour réaliser les objectifs du millénaire pour le développement, les politiques de coopération internationale doivent s’adresser aux  populations les plus pauvres, qui sont à 70% des femmes.  Au coeur de l’économie locale et des processus de production, elles sont les premières productrices vivrières.
Pourtant  elles restent minoritaires dans les processus de gestion et quasiment invisibles dans la représentation et les hauts lieux de décision. Quelle prise en compte du genre dans les politiques publiques de la coopération au développement  ? Quels outils, quelles méthodes pour que les femmes soient intégrées dans le développement et parties prenantes dans les réflexions en cours et à venir ?
Animatrice : Véronique Moreira (Conseillère Régionale EELV)
Intervenantes : Marie-Dominique de Suremain (Enda Europe), Claudy Vouhé (Genre en action)

Ateliers off
(Mercredi à 18h salle A258 et Jeudi à 11h salle A260 – il y aura des affichettes durant les JDE)

Les violences faites aux femmes / violences sexistes
Quelle position d’EELV sur cette thématique essentielle ? Quelles sont les grandes lignes à aborder pour une position officielle du parti ?

L’allongement du délai de l’IVG
avec la commission santé
Faut-il allonger le délai de l’IVG ? Si oui, de combien ?

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« Nuit de l’égalité » avec Eva Joly au Bataclan le 11 janvier https://feminisme.eelv.fr/2012/01/10/nuit-de-legalite-avec-eva-joly-au-bataclan-le-11-janvier/ Tue, 10 Jan 2012 20:18:53 +0000 http://feminisme.eelv.fr/?p=2343

À partir de 20h, le mercredi 11 janvier au Bataclan, une soirée faite de débats, d’échanges, de projections et de spectacles pour qu’avec Eva Joly, l’égalité devienne une réalité en 2012.

La promesse d’égalité que la République a faite il y a plus de deux siècles est chaque jour piétinée et bafouée.

Emploi, logement, santé, alimentation, eau…
Tels sont nos biens communs dont plusieurs millions de nos concitoyens sont aujourd’hui privés. Une vie digne maintenant et l’égal accès à une planète vivable et saine, pour nous et les générations à venir, c’est vital, c’est la première pierre d’un monde juste.

Quelque soit notre origine, notre lieu de naissance ou de vie, notre genre, notre orientation sexuelle, ou notre couleur de peau, nous devons avoir les mêmes droits. La loi ne doit plus être un obstacle, mais la garantie de cette égalité. Elle doit garantir concrètement la fin des discriminations et l’égalité réelle.

Tous différents, tous égaux, c’est notre France, notre République.

Pour que la République tienne enfin sa promesse d’égalité, VOTEZ JUSTE !

NUIT DE L’ÉGALITÉ
Bataclan : 50 boulevard Voltaire, Paris 11e
Métro : Oberkampf (lignes 5-9), Filles du Calvaire (ligne 8 )

Page Facebook de l’événement : https://www.facebook.com/events/315651148455596/

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Manifestation du 8 mars 2011 https://feminisme.eelv.fr/2011/03/06/manifestation-du-8-mars-2011/ Sun, 06 Mar 2011 17:35:54 +0000 http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=99 Manif qui a eu lieu le 5 mars, sous le thème   Marche pour l’ÉGALITÉ, la LIBERTÉ et la DIGNITÉ ...]]>

Manif qui a eu lieu le 5 mars, sous le thème

 

Marche pour l’ÉGALITÉ, la LIBERTÉ et la DIGNITÉ

 

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