formation – Commission Enfance-Education-formation https://education.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Thu, 15 Feb 2018 21:04:43 +0100 fr-FR hourly 1 Dépêche AEF sur la journée de formation professionnelle et les élections régionales https://education.eelv.fr/depeche-aef-sur-la-journee-de-formation-professionnelle-et-les-elections-regionales/ Sun, 25 Oct 2015 18:23:17 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2286  » Les écologistes ne sont pas identifiés sur la problématique de la formation alors qu’elle est au cœur de notre identité.  » explique Philippe Meirieu VP à la région Rhône-Alpes à la journaliste de l’AEF.  » Nos collègues de gauche comme de droite conçoivent la formation professionnelle comme du marché avec des places. Cela ne fonctionne pas « , renchérit Yanic Soubien VP à la région Base-Normandie

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Retour de la journée nationale sur la formation professionnelle dans les régions https://education.eelv.fr/retour-de-la-journee-nationale-sur-la-formation-professionnelle-dans-les-regions/ Sun, 25 Oct 2015 18:02:30 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2283 La formation professionnelle a une très longue histoire au cours de laquelle les acteurs se sont accumulés et aujourd’hui le rôle des régions est, pour les usagers, incompréhensible voire invisible.

Complexité

Elle représente 32 milliards d’euros (entreprises, public et privé pour la formation continue des salariés, pôle emploi pour les chômeurs indemnisés, et les régions) mais, sur cette masse, les régions ne disposent que 1,9 milliard d’euro qui est destiné au public dit « résiduel » que sont les demandeurs d’emploi en fin de droit et les jeunes sortis du système scolaire sans emploi ni qualification.

Pour les régions il est difficile de mobiliser sur ce sujet particulier, parce que considéré comme trop technique. Pour les journalistes ce n’est pas assez porteur, pour les syndicats il ne s’agit pas de personnes syndiquées et, au sein des conseils régionaux, une demande de budgétisation d’un projet portant sur ce sujet passe souvent dans l’indifférence générale.

Iniquité

Entre les territoires, entre les demandeurs d’emplois et les chômeurs, parmi les salariés et, aussi, chez les jeunes (en particulier car l’éloignement ne facilite par l’accès à la formation)

Imprévisibilité à long terme

Les entreprises demandent des formations sur les métiers en tension alors que ce sont des métiers en tension sur le court terme et qu’il est difficile de donner de la visibilté sur des métiers en cours de mutation ou d’émergence.

Mise en cohérence

C’est avant tout une mission de service public qui doit donc se soucier de la continuité territoriale et se préoccuper des plus fragiles (chômeurs, réfugiés, jeunes,…).

Dans le cadre des appels d’offre la mise en concurrence doit être basée sur la qualité (et le coût réel au regard des obligations de service public) et non sur le prix.

Pour les demandeurs d’emplois en fin de droit ou les décrocheurs que les régions vont devoir gérer, il est indispensable de prendre les personnes dans leur globalité c’est-à-dire les accompagner pour leur redonner de la confiance en soi et les aider dans leur projet de métier. Sortir quelqu’un d’illettré de I’exclusion sans lui apprendre à lire ne sert à rien il doit d’abord acquérir de l’autonomie et la lecture est un des fondements.

Il peut aussi être mis en place des ambassadeurs des métiers qui aident le demandeur d’emploi à mieux appréhender le contenu des métiers.

Dans ce sens la loi Sapin de mars 2014 est intéressante car elle commence prendre en compte l’accompagnement.

Apprentissage à

Il ne faut pas confondre alternance et apprentissage.

L’alternance est une pédagogie qui permet de suivre des cours et de mettre en pratique dans le monde du travail. L’apprentissage est un des dispositifs de l’alternance mais il comporte la signature de contrat de travail alors que sous statut scolaire on fait appel à des stages en entreprises.

L’idée proposée par la droite d’un accès à l’apprentissage à 14 ans est une fausse solution.

Pour rentrer en apprentissage il faut être armé et donc avoir suffisamment de formation de base et de maturité pour y entrer.

L’école fondamentale doit être garantie à tous les jeunes jusqu’à 16 ans afin qu’ils acquièrent le socle commun de connaissances et de savoirs. Par contre un certain nombre d’heures devraient être dédiées à la rencontre avec le monde du travail de façon plus systématique au cours du collège.

Attention à l’utilisation par la droite du « tout apprentissage » ; mais attention, aussi, au rejet par principe de « l’apprentissage patronal ». Nous devons favoriser la qualité de l’apprentissage.

Transition écologique de l’économie

On sait qu’elle doit passer par une évolution des métiers. 80% des métiers existent déjà il faut simplement les faire évoluer pour qu’ils soient adaptés aux nouveaux métiers, par exemple dans l’isolation thermique des bâtiments, l’utilisation de nouveaux matériaux demandent une évolution des usines productrices, faire pour des dalles de chanvre plutôt que de béton et les ouvriers devront apprendre à les utiliser ou encore les compétences existantes dans les usines sidérurgiques pourraient être reconverties pour fabriquer des pales d’éoliennes plutôt que les faire venir d’Allemagne ou d’Europe du Nord.

Seuls 20% des métiers sont à construire.

Il faut aussi créer des passerelles entre les métiers par un travail entre les régions et les branches pour permettre aux salariés de changer de métier.

Les Régions sont chef de file pour la carte des formations et peuvent coordonner un « Service Public Régional d’Orientation » pour le Conseil en évolution Professionnelle

Avec le CREFOP (ancien CCREFP), la Région doit impulser une animation territoriale (il n’y a pas de Maison de l’Emploi partout), avec des Comités techniques dans chaque territoire (avec des élu.e.s régionaux, les sous-Préfets, et les différents partenaires pour faire de la GPEC.

Exemple de prise en charge en Basse Normandie pendant 18 mois des jeunes (en particulier les moins de 18 ans qui n’ont pas de droits) : accueil, accompagnement individualisé, ingénierie de parcours et recherche de financement. Objectif : 70% d’entrées en qualification. La même chose est faite en Rhône-Alpes sous le nom de « Projet Formation Emploi » avec hébergement et restauration (avec un SIEG : mandatement avec octroi de droits spéciaux).

Pour ces dispositifs de formation tout au long de la vie, utiliser la notion de SIEG, avec mandatement pour 5 ans.

En résumé :

Les compétences de la Région sont larges en matière de formation et elles concernent aussi bien les jeunes que les adultes, l’orientation que les formations techniques, l’enseignement général que l’apprentissage.

Nous voulons que la Région accompagne chaque jeune ou adulte, pour trouver sa place de citoyen actif et responsable dans la société, en l’aidant à s’orienter et en sécurisant ses parcours de formation tout au long de la vie, dans une société en pleine mutation et qui devra amorcer sa transition écologique.

Pour cela, la Région doit favoriser une rupture avec une logique de sélection par l’échec et revaloriser les voies professionnelles et de l’apprentissage, sans hiérarchie : la meilleure voie pour un jeune est celle qui lui convient, et toutes mènent à l’excellence. Nous devons être particulièrement attentifs aux jeunes sans emploi ni qualification et aux chômeurs de très longue durée.

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Motion : POUR UNE REFONDATION DES APPRENTISSAGES https://education.eelv.fr/motion-pour-une-refondation-des-apprentissages/ Tue, 17 Jun 2014 09:48:40 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2266 le 15 juin 2014 le conseil fédéral a voté à l’unanimité moins 4 abstentions la motion suivante :
Exposé des motifs :
La refondation de l’Ecole prendra du temps. La refonte des programmes d’enseignement de la scolarité obligatoire (l’école fondamentale pour les écologistes) s’inscrit ainsi dans le moyen terme pour faire évoluer en même temps les prescriptions, les objectifs et les pratiques. C’est à une véritable révolution – un changement de paradigme – qu’il faut s’atteler. En premier lieu, il faut fixer des grands objectifs à la scolarité obligatoire. Il faut cesser de décliner des programmes détaillés infaisables – sauf pour une élite. Cessons d’être jacobins sur les moyens (les mêmes horaires d’enseignement pour chacun) et girondins sur les fins (chaque enseignant, chaque établissement s’arrange avec sa réalité propre pour se fixer des finalités et des objectifs réels d’apprentissage).
En second lieu, il faut accorder des droits à la formation tout au long de la vie pour les personnes, en incluant la formation professionnelle initiale, la scolarité au lycée et l’enseignement supérieur. La scolarité obligatoire doit outiller les personnes pour qu’elles puissent suivre des parcours qui ne seront pas fléchés. Il faut cesser d’organiser notre système de formation initiale comme une machine à sélectionner.
Enfin il faut associer les élèves et tous ceux qui apprennent aux évaluations qui les concernent : il faut commencer dès le début de la scolarité obligatoire. Tous les acteurs, toutes les disciplines scolaires doivent coopérer en ce sens, et pas de façon rhétorique ou marginale.
A un système scolaire qui impose d’en-haut, organise des files d’attente, induit partout des pratiques sélectives et renforce les situations de stress qui s’imposent aux plus jeunes et aux plus fragiles, il faut substituer un système où les individus apprennent à coopérer, à construire sur le long terme, à entrer dans une logique de projet.
C’est tout le contraire des pratiques largement répandues dans les collèges : des livrets personnels de compétences aux items bien trop nombreux, dont la validation opérée par les chefs d’établissement est aléatoire et dont les premiers intéressés (les jeunes et leurs familles) sont très largement exclus.
A priori la refondation entamée par la loi d’orientation peut fournir des occasions d’opérer cette mutation. Le Conseil supérieur des programmes doit voir son indépendance garantie pour réaliser ce que la loi n’a pas défini : la définition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture ; les référentiels de programme pour les différents cycles de la scolarité obligatoire (maternelle ; CP-CE1- CE2 ; CM1-CM2-6ème ; 5ème-4ème-3ème).
Des expériences existent déjà pour opérer cette mutation que la société attend et que les écologistes soutiennent. Les « éducations à… » sont une des pistes sur lesquelles s’engager : l’éducation à la santé existe déjà dans le système scolaire ; l’éducation à l’environnement et au développement durable
s’appuie sur les ressources des territoires, des associations ; l’éducation à la résolution non-violente des conflits s’est de plus imposée comme une piste prometteuse dans de nombreux établissements. Les « éducations à… » ont du sens pour les élèves, pour les parents qui ne comprennent pas ce que l’Ecole prescrit.

Motion :
Europe Ecologie-Les Verts, réuni au Conseil Fédéral des 15 et 16 juin 2014 demande :
– Une écriture du décret sur le socle commun qui se réfère aux huit domaines définis par l’Union Européenne (2006),
– La définition pour chaque cycle de la scolarité obligatoire (école élémentaire et collège) d’objectifs transdisciplinaires de fin de cycle pluriannuel adossés à un référentiel de compétences
– Une application de trois principes :

  • transparence pour l’accès aux données personnelles
  • information préalable des intéressés sur les modes de partage des données et des destinataires
  • identification des finalités pédagogiques des différents outils (portfolios-carnets de bord, porte-feuilles personnel de compétences)

– Une impulsion vigoureuse pour permettre aux élèves, enfants et adolescents, de développer des projets personnels et collectifs dans le cadre scolaire, périscolaire et extrascolaire ;

– Une démarche volontariste pour permettre à toutes les écoles et tous les collèges de développer, en lien avec des collectivités territoriales, des « éducation à… » qui associent étroitement les lieux d’enseignement et leur environnement.

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motion du CF votée à l’unanimité :POUR DES POLITIQUES EDUCATIVES LOCALES SOUTENABLES https://education.eelv.fr/motion-du-cf-votee-a-lunanimite-pour-des-politiques-educatives-locales-soutenables/ Sat, 21 Sep 2013 10:02:24 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2263 Exposé des motifs :
L’éducation ne s’arrête pas aux murs de l’école : voila une évidence portée par les écologistes qui
est de plus en plus partagée aujourd’hui. La mise en place des premiers « Projets éducatifs de
territoire (PEDT)», en septembre 2013, devrait être une occasion de le vérifier. Car il y a là un
enjeu essentiel : la politique locale sera-t-elle le cadre durable d’une vraie éducation partagée
entre tous les acteurs qui agissent auprès des enfants : parents, enseignants, associations,
collectivités ?
Les écologistes se sont franchement engagés l’an dernier pour favoriser la création des PEDT.
Force est de constater aujourd’hui que le cadre réglementaire et financier joue contre la
dynamique qu’ils défendent : un travail de remise à plat et de construction collective par les
acteurs d’un vrai projet éducatif de territoire, porteur d’une vision globale de l’enfant, respectant
chacun des acteurs et garantissant l’égalité sur les territoires ; une vraie complémentarité entre le
service public d’éducation – qui reste le garant de l’égalité républicaine – et les élus locaux, avec
les parents et tout le tissu associatif, culturel et économique de proximité.
Le décret du 24 janvier 2013, celui du 2 août 2013, la circulaire du 20 mars 2013, les derniers
arbitrages financiers donnent une impression d’illisibilité qui laisse, une fois de plus, l’avantage aux experts, à ceux qui ont les moyens de s’informer et les outils pour travailler ; cela engage un
processus d’exclusion pour certains parents, certains partenaires de l’école et certaines
communes.
Aujourd’hui, partout, les acteurs de bonne volonté pointent des difficultés de mise en oeuvre :
manque de personnel qualifié et disponible, insécurité juridique pour les communes, insécurité du
financement par les collectivités, coupes inopportunes dans les subventions des associations
potentiellement intervenantes Surtout le manque de souplesse du cadre proposé empêche
d’imaginer des solutions innovantes et ambitieuses qui permettent aux acteurs de réellement
coopérer.
Nous regrettons vivement que les textes ministériels n’aient pas autant d’ambition que celle portée
par les organisations et collectivités signataires de l’Appel de Bobigny. Elles sont même en-deçà
de la circulaire créant les Projets éducatifs locaux signée en 1998 par 4 ministres : Ségolène Royal
(enseignement scolaire), Marie-Georges Buffet (Jeunesse et Sports), Claude Bartolone (Politique
de la Ville) et Catherine Trautmann (Culture).
Une évolution est déjà prévisible : des communes seront contraintes de choisir la simple garderie.
La situation d’isolement qu’on trouve dans de nombreuses communes rurales perdurera.
Pourtant il est facile de noter une réelle attente du côté des parents, comme en témoignent la
hausse des inscriptions à la cantine ou un intérêt pour des activités en dehors du cadre scolaire.
Cela est appuyé par des études convergentes montrant tout l’intérêt de l’ouverture sur
l’environnement, des expériences nouvelles que vivent les enfants en dehors de l’école ou dans
l’école.
Les enseignants, de leur côté, dès lors que le dialogue est constructif et engagé, sont, le plus
souvent, disponibles pour penser une vraie complémentarité et travailler à un projet éducatif
cohérent dans lequel ils ont toute leur place. Les parents, les enseignants veulent et de la
cohérence et de la continuité éducative. Doit-on réduire les débats à des querelles de quart
d’heures pour aménager les horaires de la journée ? La fracture existe déjà entre communes
riches et pauvres, entre communes isolées et communes-centre. Elle va s’accroitre entre parents
informés, mobiles et parents soumis à des situations personnelles et professionnelles précaires.
Pourtant les innovations de terrain ne manquent pas :
Qui sait que l’organisation de la cantine n’est pas une compétence obligatoire des communes ?
Certaines communes vont bien au-delà et ont compris qu’il fallait inscrire dans la durée le travail
avec tous les parents, les enseignants de l’école primaire, des associations locales, des acteurs
du monde de la culture, du sport, de l’éducation populaire. Partager des projets en commun, c’est
entrer dans de l’éducation partagée. Les objets ne manquent pas : éducation à l’environnement et
au développement durable, éducation à la santé, à la citoyenneté s’appuient aussi bien sur les
activités physiques et sportives que sur les différents champs de la culture. Des communes rurales
ont transféré la compétence éducation à l’intercommunalité. Beaucoup de communes voudraient
pouvoir créer des emplois au moins à mi-temps, emmener les élèves dans des équipements ou
des activités qui n’existent pas toujours sur place. Or le décret pris le 24 janvier 2013 fait obligation pour les PEDT de prévoir 9 demi-journées, laissant ainsi peu de place pour des activités
nécessitant un déplacement ou un investissement important.
EELV fait sienne la définition proposée par l’association Prisme :
« Toutes les communes ou groupements de communes ont vocation à se doter d’un projet
éducatif de territoire pour mettre en oeuvre la nouvelle organisation des rythmes éducatifs. Le
projet éducatif de territoire constitue le cadre indispensable par lequel la communauté éducative
définit, organise et met en oeuvre, sur des valeurs et des finalités partagées, une politique
éducative qui prend en compte les différentes dimensions du développement du jeune selon une
approche globale de ce développement. Au service de la cohérence et de la continuité éducative
sur le territoire concerné, le projet éducatif de territoire organise et valorise la complémentarité
entre les actions pédagogiques conduites dans le cadre des projets d’école et d’établissement
avec les activités éducatives des collectivités territoriales et les propositions des associations. »
Motion :
Europe Ecologie-Les Verts, réuni au Conseil Fédéral du 15 septembre 2013 :
• Prend acte des avancées effectuées dans les collectivités territoriales qui ont déjà mis en
oeuvre une véritable réflexion sur l’éducation partagée.
• Demande :
– une réécriture sans délais des décrets du 24 janvier 2013 et du 2 août 2013 par les
ministres concernés afin de permettre une réelle souplesse d’application au niveau local
en remplaçant l’expression “9 demi-journées“ par “4,5 jours“ ; en accordant la
possibilité, sans dérogation particulière, pour les communes qui le souhaitent, de ne pas
reproduire les quatre journées (lundi, mardi, jeudi et vendredi) à l’identique, mais de
concevoir la semaine scolaire de manière cohérente et souple en fonction de ses
possibilités, des exigences pédagogiques et éducatives et du rythme de vie des
enfants et pour l’accès à des activités culturelles, sportives pour tous.
– la possibilité, sans dérogation particulière, pour les communes qui le souhaitent, en
concertation avec les différents partenaires de choisir les cours le samedi matin plutôt
que le mercredi matin ;
– l’inclusion d’une définition du PEDT qui permette une éducation partagée inscrite dans
la durée.
– un débat national après les élections municipales de mars 2014 se traduisant par une
loi d’orientation sur le domaine partagé en éducation qui :
– assure un cadre de financement pérenne en échange d’obligations nouvelles
pour les communes ou intercommunalités ;
– garantisse l’égalité des territoires par un système de péréquation équilibré
– définisse les principes du domaine partagé en éducation et les niveaux de
qualification à atteindre
– un plan pluriannuel de mise en oeuvre et de formation des acteurs et une véritable
relance de l’éducation prioritaire qui permette une véritable égalité entre es enfants et les
territoires.
La refondation du projet éducatif de notre société ne concerne pas que l’école et mérite
bien plus que des ajustements : un véritable courage politique.
Unanimité moins 1 nppv

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« La caricature n’a pas sa place lorsque les enjeux sont aussi importants » https://education.eelv.fr/la-caricature-na-pas-sa-place-lorsque-les-enjeux-sont-aussi-importants/ Sun, 23 Jun 2013 16:34:45 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2237 le CRAP-Cahiers pédagogiques ont interviewé Barbara Pompili, co-présidente du groupe des écolpgistes à l’Assemblée Nationale.
http://www.cahiers-pedagogiques.com/La-caricature-n-a-pas-sa-place-lorsque-les-enjeux-sont-aussi-importants :

Refondation
« La caricature n’a pas sa place lorsque les enjeux sont aussi importants »

Présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale depuis janvier 2013, Barbara Pompili a été très active à l’Assemblée nationale sur la loi pour la refondation. Elle a reçu il y a quelque temps Philippe Watrelot, président du CRAP-Cahiers pédagogiques, pour évoquer les amendements que pour notre part nous proposions.
Barbara Pompili a répondu avec beaucoup de conviction à nos questions sur les avancées de la réforme et sur l’école.
Interview de Barbara Pompili

Vous avez été très active pendant le débat à l’assemblée nationale, pouvez-vous nous dire d’une part comment vous avez perçu ces débats, leur « qualité intellectuelle et politique », d’autre part quel a été votre rôle, sur quoi vous vous êtes appuyée pour vos interventions et propositions d’amendements ?

L’école doit former les futurs citoyens et offrir à notre jeunesse de réelles perspectives pour son avenir. Elle doit permettre la réussite de tous et incarner notre idéal républicain d’une société où chacun dispose des mêmes droits. Or, notre modèle éducatif ne permet plus aujourd’hui de répondre à ces exigences. D’où l’urgence d’agir.
Cette refondation nécessitait bien sûr un grand débat à l’Assemblée nationale sur l’école et l’éducation en général afin de se nourrir des réflexions des uns et des autres et des expérimentations menées en France ou à l’étranger. Cela n’a malheureusement pas toujours été le cas et j’ai parfois regretté le niveau insuffisant de dialogue et d‘écoute au sein de notre Assemblée.
J’ai d’ailleurs signifié ma déception lorsque nous avons abordé les Projets éducatifs de territoire (PEDT) ou encore la réforme de notre système de notation et d’évaluation. La caricature n’a pas sa place lorsque les enjeux sont aussi importants et les débats sur le fond auraient dû être plus soutenus car il y a beaucoup à dire et à faire pour donner plus d’ambition à notre école. J’aurais souhaité aller plus loin pour réellement refonder notre système car une simple « réparation » ne suffira pas pour lui permettre de relever les défis du 21e siècle.
C’est pour répondre à cette ambition que les écologistes ont déposé de très nombreux amendements. Ceux-ci sont le fruit de réflexions menées de longue date au sein de notre parti politique. Les différentes auditions que j’ai menées ont également enrichi mes réflexions – chercheurs, syndicats, fédérations de parents d’élèves, mouvements de l’éducation populaire… – tout comme mes connaissances du milieu et des acteurs de l’éducation.

Qu’est-ce qui a été amélioré à l’assemblée ? pouvez-vous nous donner deux ou trois motifs de satisfaction et deux ou trois déceptions ?

Les écologistes ont obtenu des avancées significatives sur des questions importantes : la formation des enseignants, la scolarisation des élèves en situation de handicap le droit à l’expérimentation et à l’innovation pédagogiques, les contenus des enseignements, l’interdiction des devoirs écrits à la maison à l’école primaire, le parcours d’éducation artistique et culturelle, l’ouverture de l’école sur l’extérieur (collectivités territoriales, associations et familles par exemple) ou encore le rôle et l’indépendance des deux conseils créés pour ne citer que ces quelques exemples.
Mais nous aurions aimé aller plus loin, beaucoup plus loin, sur de nombreux points comme : le renforcement des projets éducatifs territoriaux (PEDT), les contenus des Espé et leur indépendance, le pré-recrutement, la situation des personnels accompagnant les élèves handicapés, les langues et cultures régionales, les modalités d’évaluation, la mobilité à l’intérieure des cycles, la prise en compte des besoins de chaque élève, la place de l’élève comme acteur de son parcours…

Comment voyez-vous l’avenir de cette Loi, notamment quand on va passer au stade des décrets ? La commission éducation et culture va-t-elle suivre l’application ? Qu’est-ce qui est prévu pour cela ?

Les décrets sont très attendus et nous serons vigilants sur leur contenu. Toutefois, la refondation de l’école ne se fera pas en une seule fois. Si ce projet de loi permet d’avancer et de poser les bases pour un véritable changement, il s’agit d’une première étape qui nécessite d’être poursuivie et approfondie. A travers la commission éducation et culture de l’Assemblée nationale, je continuerai à intervenir chaque fois que cela sera possible pour faire avancer nos idées. Les parlementaires ont d’ailleurs un rôle de contrôle quant à l’application des lois. Un comité de suivi de la loi – qui sera paritaire grâce à un de nos amendements – va également être mis en place et pourra, je l’espère, permettre de faire évoluer ce qui nécessite de l’être. Par ailleurs, en réponse à un de nos amendements, le président de la Commission éducation de l’Assemblée s’est engagé à mettre en place une mission d’information sur le statut de « parent d’élève délégué » ; outre la demande de création d’un véritable statut, nous pourrons notamment remettre en avant dans ce cadre nos demandes de renforcement des liens avec les parents d’élèves et d’ouverture de l’école sur l’extérieur.
Concernant le conseil supérieur des programmes, il sera possible pour les parlementaires membres de la commission éducation d’intervenir dans sa composition uniquement pour les sièges qui leur sont réservés : deux députés et deux sénateurs. Les 12 autres membres sont désignés par le président du Conseil économique, social et environnemental et par le ministre de l’Education nationale.

Sur la question des rythmes scolaires du primaire, quelle est la position d’EELV ? Les élus municipaux soutiennent-ils une mise en place rapide ?

Si les rythmes scolaires n’étaient pas en tant que tels dans le projet de loi mais ont fait l’objet d’une circulaire, nous en avons néanmoins débattu à maintes reprises car il s’agit là d’une question cruciale.
Les écologistes soutiennent cette évolution et sa mise en place dès la rentrée 2013. Partageant les analyses des chronobiologistes, nous plaidons en effet pour un allègement de l’emploi du temps hebdomadaire des élèves qui aujourd’hui brillent au palmarès de la surcharge de travail. Mais nous voulons que cette réforme soit plus vaste encore et s’attaque à une révision globale du calendrier annuel, je pense notamment aux grandes vacances d’été.
Favorables à cette réforme des rythmes scolaires du primaire, nous soutenons de façon plus générale toutes les initiatives au service des évolutions pédagogiques qu’il s’agisse de l’ouverture de l’école sur l’extérieur, du renforcement des projets co-élaborés ou encore de la mise en place de nouveaux emplois du temps permettant de faire vivre des projets collectifs. Les barrières traditionnelles dans lesquelles nous sommes enfermées doivent être levées pour développer de nouvelles formes de pédagogies.
Conformément à cette approche, nous défendons avec vigueur le renforcement des liens entre les temps scolaires, périscolaires et extra-scolaires : c’est une continuité des politiques éducatives qu’il convient d’organiser ! C’est en ce sens que les PEDT constituent pour nous un outil essentiel pour la réussite de ce dispositif : ils doivent permettre d’organiser cette continuité dans une démarche de co-construction avec l’ensemble des acteurs concernés. D’où notre volonté, au cours des débats, de préciser leur forme et objet afin de leur donner plus d’envergure et d’obtenir que cette démarche se développe réellement sur l’ensemble du territoire.
Bien entendu, la question du coût de la réforme des rythmes scolaires doit être prise en compte. Il ne saurait être question de réserver ces activités aux familles les plus aisées ou d’accepter des différences dans leur qualité en fonction des moyens des collectivités. Face à ces incertitudes, certains élus municipaux ont préféré attendre 2014 pour mettre en application cette réforme. C’est pour répondre à ces inquiétudes que nous avions notamment demandé lors des débats que le fonds d’amorçage soit transformé en un fonds pérenne d’accompagnement. Mais nous n’avons hélas pas été entendus par le gouvernement, d’où probablement certains reports. Pourtant, je demeure convaincue qu’une application dès la rentrée 2013 est préférable à un report qui, compte tenu de l’agenda électoral, ne sera pas forcément un gage de meilleure organisation. Par-delà cette question des délais, je demeure convaincue que cette réforme des rythmes va dans le bon sens.

Propos recueillis par Jean-Michel Zakhartchouk

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Visualisez les interventions des sénateurs EELV lors des débats au sénat https://education.eelv.fr/visualisez-les-interventions-des-senateurs-eelv-lors-des-debats-au-senat/ Sun, 26 May 2013 15:04:45 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2226 Marie Blandin, présidente de la commission du sénat :
l’éducation, notre priorité

et sur le refus de renvoi en commission présenté par le groupe UMP

Corinne Bouchoux :
Ce qui compte, c’est de progresser vers l’école de la bienveillance, qui éduque à la coopération plutôt qu’à la compétition


André Gattolin :
rendre plus innovant le service public du numérique éducatif

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Le groupe écologiste du Sénat satisfait par le texte adopté https://education.eelv.fr/le-groupe-ecologiste-du-senat-satisfait-par-le-texte-adopte/ Sun, 26 May 2013 14:37:15 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2222

Paris, le 25 mai 2013

Communiqué des sénateurs EELV

Projet de loi de refondation de l’école de la République

Le groupe écologiste du Sénat satisfait par le texte adopté. Les sénatrices et sénateurs écologistes se félicitent de l’adoption par le Sénat du projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République.

« Profondément enrichi par le travail de la Commission, il porte une ambition nouvelle pour notre école après 10 années désastreuses pour notre système scolaire » indique Marie-Christine Blandin (EELV-Nord), Présidente de la Commission de la Culture, de l’Education et de la Communication.
Les élu-e-s écologistes se félicitent d’avoir fait adopter plusieurs amendements qui ont significativement amélioré le texte initial dans le sens de davantage d’innovations pédagogiques.
L’éducation à l’environnement et au développement durable est désormais considérée comme un enseignement scolaire à part entière, les notions de dialogue et de coopération sont inscrites comme des objectifs du service public de l’éducation, les élèves professeurs pourront suivre dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation des formations à la prévention et à la résolution non violente des conflits. Les écologistes ont également obtenu que des échanges de pratiques et d’enseignants entre les établissements pourront être expérimentés sur la base du volontariat.

Pour Corinne Bouchoux (EELV-Maine-et-Loire) « c’est une autre école pour notre pays, pour notre société que propose le texte que nous avons voté, ilrépond à une nécessité et à une priorité que nous avons tous au cœur : l’éducation ».

André Gattolin (EELV-Hauts-de-Seine) s’est félicité de la valorisation de l’usage du numérique dans le cadre des apprentissages, qui permettra de « développer de nouvelles coopérations, entre les élèves mais aussi entre les enseignants » et de la promotion de la diversité linguistique dont l’initiation aux langues régionales dans les territoires où elles sont pratiquées.

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L’éducation à l’environnement et au développement durable: nouveau gadget ou priorité pour tout le gouvernement? https://education.eelv.fr/leducation-a-lenvironnement-et-au-developpement-durable-nouveau-gadget-ou-priorite-pour-tout-le-gouvernement/ Sun, 24 Mar 2013 12:11:09 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2213 dans le Huffingpost

http://www.huffingtonpost.fr/annick-delhaye/jeunesse-education-environnement_b_2931750.html?utm_hp_ref=france

 

Voir aussi les assises de l’éducation à l’environnement et au développement durable  :  http://www.assises-eedd.org/

qui se sont tenues à Lyon du 5 au 7 mars 2013

 

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La refondation de l’école – Plaidoyer pour une laissée pour compte : la formation continue des personnels (version complète) https://education.eelv.fr/la-refondation-de-lecole-plaidoyer-pour-une-laissee-pour-compte-la-formation-continue-des-personnels-version-complete/ Tue, 19 Mar 2013 16:04:04 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2207 La refondation de l’école – Plaidoyer pour une laissée pour compte : la formation continue des personnels (version longue)

Christian ALIN Professeur d’université émérite en Sciences de l’éducation IUFM Lyon1 CRIS Lyon1 EA 647
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La refondation de l’école – Plaidoyer pour une laissée pour compte : la formation continue des personnels https://education.eelv.fr/la-refondation-de-lecole-plaidoyer-pour-une-laissee-pour-compte-la-formation-continue-des-personnels/ Tue, 19 Mar 2013 15:52:43 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2205 Christian Alin, Professeur d’université émérite en Sciences de l’éducation – UCBL Lyon1CRIS EA 647

Qui supporte longtemps d’avoir des doutes sur le renouvellement des connaissances et des pratiques de son chirurgien ou son médecin ? Qui accepte un instant de monter dans un moyen de transports en se posant des questions sur l’habilitation du bus ou de l’avion et bien sûr du pilote ? Il est un monde où la préoccupation de l’efficacité du personnel est constamment réclamée, à grands cris de slogan de lutte contre l’échec scolaire, celui des métiers de l’éducation nationale.
En revanche, force est de constater que les parents, un grand nombre d’enseignants eux-mêmes, mais aussi et surtout les instances institutionnelles, hors mis la formulation de bonnes et belles intentions, ne se mobilisent pas. Les élèves eux, du plus petit au plus grand, aimeraient bien partager leur vie, d’enfant, d’écolier, de collégien, de lycéen et d’étudiants avec des personnels et des enseignants bien formés et ce tout au long leur vie professionnelle. Pour Philippe Meirieu, « globalement, le projet de loi qui est proposé aujourd’hui n’est pas à la hauteur des besoins éducatifs de notre société… Il ne prend aucune disposition particulière pour la formation continue! C’est un oubli préoccupant : les ESPE1 formeront 30 000 enseignants par an tout au plus, alors que c’est près d’un million d’enseignants et de personnels en activité qui doivent avoir droit à une formation continue2 de qualité!
La formation continue une arlésienne et/ou une délaissée permanente. — On en parle, on l’appelle, on la couvre de bonnes intentions. Le projet de loi, une fois de plus l’inscrit dans ses énoncés (article L 721.2). Force est de constater que ses missions et ses moyens restent dans un grand flou. En France, aux Pays-Bas, en Suède, en Islande et en Norvège, la formation continue constitue une obligation professionnelle mais, dans la pratique, la participation est facultative.3 Surtout, un état des lieux dans les pays européens sur les vingt dernières années fait apparaître une réduction des efforts dans cette direction4. Déjà en 1982 De Peretti5 écrivait « l’effort total accompli représenterait pour les dépenses constatées en 1980, 1,50% de la masse salariale soit un peu plus que ce qui est exigé actuellement en raison de la loi de juillet 1971 mais par ailleurs beaucoup moins que le pourcentage affecté actuellement par de grandes organisations à une action du même ordre (6,18% à EDF) ». Le budget alloué pour la formation continue est depuis de nombreuses années en constante régression alors que celui de l’EDF, par exemple est passé à 7%.
Savary, De Peretti, revenez vite c’est urgent ! — Malgré vos formidables et pertinentes recommandations et 30 ans après, la formation continue des personnels est toujours, en état de coma profond. Relire le rapport d’André De Peretti et constater que ses propositions en matière de formation initiale anticipent une formation universitaire et professionnelle à bac+5, animée par un établissement universitaire professionnalisant. Toutes les problématiques actuelles de
l’éducation et de la formation. Autrement dit, dés 1982 ce rapport proposait déjà des ESPE. En revanche, il écrit : « La formation initiale dans tous les domaines – et quelles que soient les transformations réalisées- ne peut suffire si elle n’est pas prolongée avec vigueur par laformation continue.» Alors, comment comprendre un tel état de fait ? Comment se fait-il que 30 ans après les discours des chercheurs, des experts et des enseignants lambda s’accordent sur la pertinence des problématiques évoquées par ce rapport et que rien n’est bougé. Une telle situation, au-delà même des politiqués économiques malthusiennes (à droite comme à gauche) qui ont freiné et drastiquement réduit la formation continue des personnels de l’éducation nationale est-elle condamnée qu’à n’être que la courroie de transmission des prescriptions
programmatiques de la hiérarchie ? Est-elle condamnée à continuer à ne jamais pendre en compte les besoins et les difficultés individuelles et/ou collectives, locales et/ou génériques, voire les souffrances des personnels au quotidien ? Est-elle condamnée à ne pas prendre en compte les nouveaux enjeux sociétaux qui se sont révélés depuis. (Inter-culturalité, citoyenneté, laïcité, problématique de genre, inclusion des enfants à besoins particuliers, handicap, violence, éducation à la santé, éducation au développement durable, problématique écologique et bien sur l’échec dit « scolaire ».
Le pessimisme de la connaissance n’empêche pas l’optimisme de la volonté — Enseigner est certes un métier qui s’apprend mais c’est aussi un métier qui doit continuer à s’apprendre. L’auteur de ces lignes a consacré sa vie professionnelle aux liens qui lient la recherche, la formation et l’innovation6. Malgré tous les nuages qui s’accumulent, ces jours, sur la refondation de l’école et en particulier sur la formation continue des enseignants, il veut croire que l’intérêt et l’ambition de la réussite scolaire de nos enfants, de nos élèves, de nos étudiants, prévaudront sur les luttes de territoires des uns et des autres et que la formation continue pourra apporter à tous les personnels et intervenants l’expertise et le bonheur d’agir qui font la vie de tout métier.
En cette fin d’article, je ferais donc mienne la célèbre formule d’Antonio Gramsci, tout en demandant à chacun, particulièrement dans cette période de crise politique, économique, écologique et quelle que soit sa place et sa fonction de participer à une éducation au courage7.
1 ESPE : Ecole Supérieures du Professorat et de l’Education
2 Selon l’OCDE, la formation continue est définie comme «l’ensemble des activités qui développent les
compétences, les connaissances et l’expertise d’un individu, sous forme de cours, conférences, ateliers,
séminaires, programmes de qualification, observation de visite d’écoles, participation à des réseaux d’échange
d’expériences, échanges entre pairs, recherche individuelle ou collaborative…».
3 Eurydice, Eurostat – Chiffres clés de l’éducation en Europe 2009, p160
http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/105FR.pdf – consulté le
9 mars 2013
4 Arnaud Chéron, professeur des Universités en Sciences Economiques (Le Mans) et directeur de recherche sur
l’évaluation des politiques de l’emploi au sein du pôle économie de l’EDHEC. L’évolution de la formation
professionnelle continue : une perspective international, Janvier 2011
http://docs.edhecrisk.com/rsc/110111/EDHEC_Position_Paper_Evolution_de_la_formation_pro
fessionnelle.pdf – consulté le 9 mars 2013
5 André De Peretti (1982), La formation des personnels de l’Education nationale,
Documentation française.
6 Dernier ouvrage— Alin C., (2010), La Geste Formation – Gestes professionnels et Analyse
des pratiques, L’Harmattan, Paris,
7 Fleury C. (2011) La fin du courage, Fayard, Paris.

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